Avis du vol entre Munich et Lyon en classe Economique avec Lufthansa CityLine

Bonjour à tous chers lecteurs,

Suite et fin de ce périple finlandais qui aura accumulé les déconvenues. Finnair a été impeccable en termes de régularité mais a placé des monocouloirs alors que l’objet de cette virée était de voyager à bord d’A333 et A359. Mais le point d’orgue a été l’annulation de mon vol KLM de d’AMS à LYS avec une gestion plus que discutable et un rerouting le lendemain via Munich.

Voici donc le dernier segment. 

Un hub lh très EFFICACE

Mon vol précédant étant arrivé au terminal 1, il faut que je me rende au terminal 2. J’entends que pas mal de personnes parlent français derrière moi. Encore des « réfugiés KLM ». Je ne sais pas exactement combien nous avons été basculés par Munich, mais je dirais une bonne vingtaine.
J’ai bien essayé d’ajouter ce vol à mon compte Miles&More, mais ça n’a (logiquement) pas été possible puisque c’est KLM qui a rincé.

Suite du transfert du T1 au T2 au sein du Franz Josef Strauß Flughafen, dans un premier temps en bus puis au sein du T2 avec un passage avec ce « bidule », genre de bus guidé ou ersatz de métro. Le transfert est assez long mais plutôt bien fait.

J'erre un peu dans le T2 avant de trouver un endroit à peu près potable pour spotter.

La presse proposée par la Lufthansa. Que des titres en allemand malheureusement. Pour se la jouer à la Clooney, il faut payer - 2 euros de mémoire.

Pour ce qui est du spotting, ce n'est pas très varié.

Cette photo pour illustrer la différence de gabarit ou plutôt de longueur en un A319 et un A321. 

Un échantillon de la faune locale, avec un joli quadri.

Et trois un peu plus exotiques…

… dont ce 767-300 ER au nez bariolé.

Flight Lufthansa Two-TWO-FOur-eight to lyon

L'heure approche et mes deux garnements m'attendent depuis ce matin. Il ne s'agit pas de rater mon vol pour Lyon. Je m'approche alors de la porte d'embarquement.

L'oiseau est déjà là.

Il s'agit de l'A319 D-AILW, nommé "Donaueschingen", ville où se trouvent les sources du Danube, que j'ai eu l'occasion de visiter il y a quelques années. Voici le pédigrée du coucou.

Et il s'avère que cet avion possède avec la même immatriculation sa réplique en 1/400e. Je sais ce qu'il me reste à faire en rentrant…

Revenons à nos moutons. L'embarquement se fait selon les priorités et c'est fluide.

Incontournables instants.

Accueil souriant à bord.

Bon, c'est pas mon siège préféré, mais pour ce vol court, ça fera l'affaire.

C'est évidemment un peu juste.

Pour le grand festin qui m'attend.

Le contenu de la pochette finalement assez contenu.

Anonymat respecté.

Ça, j'aime mieux.

Pas de passagers égarés, le boarding completed se fait dans les temps. On sent le professionnalisme de l'équipage. Deutsche Qualität.

On repousse dans les temps et on va évoluer au milieu de beaux oiseaux locaux. 

Puis c'est au tour des deux CFM-56 de donner toutes leurs forces pour nous arracher du sol. Et c'est chose faite depuis la 26L.

Bien que la météo ne soit pas extraordinaire, encore qu'elle soit normale et de saison, je ne peux m'empêcher de vous distiller un petit cours de géographie sur les terres survolées de la Bavière au Lyonnais.

Intermède "gustatif" très maigre…

L'ambiance à bord. C'est calme et c'est tant mieux. Le vol est rempli à 95%. Lufthansa peut remercier KLM d'avoir contribué à améliorer sa rentabilité sur ce segment.

Mais revenons sur terre… ou plutôt dans les airs alors que nous perdons déjà pas mal de pieds.

Le descente est largement amorcée et le retour sur terre imminent.

Freinage très viril pour rejoindre le T1 au plus vite.

L'enclave canadienne.

À 11h51, nous sommes au bloc. Mission accomplie. Nous stationnons aux côtés d'une toile cirée.

Vol sans histoire, simple, propre, sans bavure.

Je quitte l'A319 sous les sourires chaleureux d'un équipage efficace.

Du T1, il me faut rejoindre le T2 rapidos pour rejoindre Lyon et les miens avec le Rhônexpress.

La météo est radicalement différente ici. Qui a dit que les Lyonnais manquaient de chaleur ?

Le vol selon FR24.