#16 sur 22 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
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Bonjour à tous,
Suite et fin de cette escapade d'une journée à Milan. Pour le rappel du routing, c'est ci-dessous :
On se retrouve à l'intérieur du Castello Sforzesco.
Non loin de là se situe la gare de Cadorna, d'où part le Malpensa Express.
Les départs ont lieu toutes les 30min.
Le trajet n'est pas donné, mais Malpensa est loin de Milan et au moins le confort y est meilleur que dans le RER B ^^
C'est beau, c'est propre, bref c'est le train comme on aime.
35min de trajet plus tard, nous y sommes.
De nombreuses indication mentionnent le musée Volandia. Malheureusement, jusqu'à présent je me suis surtout rendu à Malpensa les lundis et le musée est fermé ce jour là :(
Le FIDS mentionnant pas mal de vols en retard. Pour l'instant, le mien semble toujours à l'heure.
Au sous-sol, on retrouve de nombreux avions en papier décorés.
J'aime beaucoup l'idée !
Pour se rendre à l'étage des départs, on emprunte l'imposant escalator qui traverse d'une traite le niveau des arrivées.
Contrairement au vol du matin, Easyjet imposait encore le contrôle des documents sanitaire au check-in au départ d'Italie. Je crois qu'il y avait à l'époque une histoire de transmissions de données à laquelle le gouvernement italien s'opposait.
Heureusement, la file n'a pas l'air trop longue.
10min plus tard, j'obtiens mon BP avec une mention manuscrite confirmant que les documents étaient bien valides.
Il n'y a plus qu'à rejoindre le PIF.
Je profite de la grande verrière landside pour spotter un peu. Airside, c'est bien plus compliqué !
Duo d'A320.
Egyptair, en compagnie d'une compagnie qu'on ne risque pas de revoir en Europe avant un petit moment.
ERJ-190 NORRA en livrée Oneworld.
Quelques aéronefs de Neos, et le coin cargo où se cache un intru :
un C-17 du Koweit.
Andiamo !
Il y a pas mal de monde au PIF mais ce dernier est expédié rapidement en moins de 10min.
l'instant verrière ^^
J'aime beaucoup Malpensa, non pas pour ses longs couloirs aveugles, mais pour ses 3 lieux culinaires que j'estime incontournables !
Tout d'abord le glacier !
Impossible de ne pas s'en prendre une petite par cette torpeur typiquement milanaise.
Deuxième lieu incontournable : Obicà et son excellent caffè corretto
Et enfin, une des meilleures pizzeria que je connaisse (y compris hors milieu aéroportuaire) ! En Italie, même le snaking sur le pouce est d'excellente facture.
Notre future porte d'embarquement se situe au sous-sol, signifiant un embarquement par paxbus.
C'est par ici, et il n'y a déjà plus de places assises (certaines étant encore condamnées pour raisons sanitaires). Qu'à cela ne tienne, je vais me poster dans cette file naissante. Avec des pax majoritairement italiens et français, je sens venir l'attente totalement anarchique ^^
En effet, le premier paxbus arrive à 18h30 puis rien ne se passe jusqu'à 19h10. Pourtant, notre avion était arrivé à l'heure. Aucune explication ne sera effectuée ce qui fait que la foule ressemble de plus en plus à un attroupement. C'est l'heure de la resquille !
Le premier groupe embarque dans la cohue totale, puis le second groupe dans lequel je fais partie. Heureusement placé préventivement en tête d'attente, je n'aurai pas à subir la cohue derrière et j'attraperai même le premier paxbus avant qu'il ne s'en aille.
Direction le grand large.
La compagnie n°1 dans ma blacklist, mais je ne savais pas alors la galère qu'elle me causerait un an plus tard ^^
Voici la bête… Où plutôt son voisin. Le nôtre, un A321neo en tout point identique, est dans mon dos.
Malgré le joyeux bazar de pax qui hésitent entre la passerelle avant et la passerelle arrière, je tente quelques photos de l'oiseau du jour.
Comme je suis à fond de cale, c'est par l'arrière que j'irai, après avoir laissé tout le contenu du paxbus passer devant moi, ce qui me laisse le champ libre pour les photos.
Mine de rien, il s'agit de mon tout premier vol à bord de la filiale EasyJet Europe, et également mon premier A321neo. Je m'étais contenté jusqu'à présent d'EasyJet UK et Suisse sur mes rares vols avec la compagnie orange.
Fuselage shot.
OE-ISE a été livré en mai 2020, il est donc encore tout jeunot !
A bord, ça bouchonne. La cabine est du EZY pur jus.
Voici ma planche à repasser pour la prochaine heure.
Par chance, l'intégralité de ma rangée restera vide alors que le vol semble plutôt complet.
Le pas est serré et l'assise plutôt dure.
La petite safety card, bien moins collector que celle du matin !
Mon instant favori ne saurait être oublié.
Et voici la vue depuis mon hublot propre. Avec en prime un crépuscule qui s'annonce superbe, on ne devrait pas être trop mal !
Seulement voilà, on aurait dû partir à 19h25 et le dernier paxbus n'arrivera qu'à 19h40. Grouillez vous les gars, parce qu'on va rater le Mont-Blanc au soleil couchant sinon !
A 19h45, la porte est fermée et les PNC recherchent les quelques enfants à équiper en double ceintures.
Puis à 19h50 on met en route. Ouf, il était temps, la nuit se fait proche.
Traversée de la piste 35 gauche avant de rouler vers la 35 droite.
Cabine parée, moodlighting également.
On attend que le petit frère décolle.
Et c'est partit !
Survol du Tessin qui sépare la Lombardie du Piémont.
On vire franchement à 90 degrés par la gauche afin d'acquérir suffisamment d'altitude pour franchir les Alpes.
Ça commence à être magnifique !
Ci-dessous, la vallée d'Aoste.
Quelques proches sommets sur les hauteurs d'Aoste.
Le voilà ! El Monte Bianco dans toute sa majesté.
C'est-y-pas-beau ? :)
On se retrouve pile en face de la Vallée Blanche et de son glacier du Géant.
Le Glacier du Trient, avec juste derrière le Mont Dolent (triple point de frontières entre la France, la Suisse et l'Italie) dominé par l'imposante Aiguille Verte.
La partie sommitale du Mont-Blanc reçoit les dernières lueurs du jour.
Tandis que les glaciers des Bossons et de Taconnaz serpentent jusqu'en basse vallée.
Dommage que le survol de mon massif préféré passe à la vitesse de la lumière (ou presque).
Là-dessous, on retrouve la vallée de l'Arve.
Et enfin, le Lac Léman.
Un voile nuageux viendra nous masquer le coucher de soleil, ce qui donnera lieu à 50 nuances de crépuscules.
N'est-on pas au meilleur endroit sur Terre ici ? :)
C'est pour contempler ce genre de choses que j'aime voler !
On se rapproche petit à petit de la région parisienne.
Orly se distingue bien, entourée par les agglomérations et traversé par la lumineuse Nationale 7.
Nous gagnons en prime un superbe survol de Paris !
Difficile de prendre une photo nette. On va encore trop vite !
L'ouest parisien et les méandres de la Seine.
Dernier virage avant de s'aligner sur le LOC de la piste 08 droite.
On y est presque.
Atterrissage tout en douceur et on dégage rapidement.
Après un petit tour au milieu du T2E, on arrive à notre porte au T2B à 21h15 avec 20min de retard.
Le débarquement par l'arrière est proposé, chose que je n'avais encore jamais eu lors d'un stationnement au contact à CDG. Alors je ne vais pas me gêner !
On est quand même bien mieux ici que dans la passerelle !
Bye bye Sierra Echo !
Tiens, pourquoi ne sort-on pas directement dans le terminal… ça sent le contrôle PAF !
Bingo ! Avec Parafe fermé et uniquement 2 postes ouverts, il s'agissait de contrôler tous les documents sanitaires alors que tous les passagers se voient obligés d'être contrôlés avant d'embarquer #parisvousaime
Quelques pax excédés prendront une photo de l'attente, tout comme moi, et on se fera copieusement hurler dessus par une cerbère.
Heureusement, les 2 agents en poste seront suffisamment rapides pour que l'attente ne dure "que" 20min. Enfin, 20min d'attente à la PAF pour un vol intra-Schengen, c'est assez scandaleux. Surtout que seul notre vol était contrôlé.
Plus j'accumule les aléas aux aéroports parisiens, et plus ce slogan à le don de m'énerver.
Enfin bon, je récupère un CDGVal bien vide et toujours aussi fiable. De ce côté là, le service rendu est toujours excellent.
Je ne partirai donc qu'à 22h00, retard imputable en grande partie à la PAF de Paris Aéroports que je ne remercie pas.
Ainsi se termine cette petite escapade avgeek.
Merci pour votre lecture :)
A bientôt !
Encore une fois, l'adage "vol banal" est à proscrire. Car si la compagnie et l'avion le sont, le paysage lui ne l'est jamais ! Et même sans prise avgeek particulière, ce vol fut un super moment au milieu du crépuscule et des sommets alpins.
Au niveau des points qui fâchent :
- l'embarquement très mal géré qui est responsable du retard.
- l'obligation de passer au check-in pour faire valider ses docs sanitaires
- le contrôle PAF avec peu de moyens humains pour y procéder et dont l'utilité reste vraiment à prouver. On sent bien que la notation de service client n'est pas leur première considération.
Pour le reste de la notation :
--- EasyJet ---
Cabine : siège dur mais passable pour un vol court. Pitch réduit.
Equipage : très cordial.
Divertissement : wifi dispo à bord, mais je n'ai pas cherché à consulter l'offre. Le meilleur divertissement était situé derrière le hublot ;)
BOB : idem, je n'ai pas cherché à consommer. Pas d'offre minimale gratuite.
--- MXP ---
Aéroport ou la partie landside est presque plus agréable qu'airside.
On trouve d'excellents points de restauration qui nous font presque oublier que nous sommes dans un aéroport.
Embarquement calamiteux du prestataire local d'EZY.
Transfert rapide et confortable, mais onéreux, avec le Malpensa Express.
--- CDG ---
RAS... Sauf la PAF !
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 22 avis concernant 3 compagnies sur la ligne Milan (MXP) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 30 minutes.
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6 Commentaires
Tu as bien raison de mentionner que ce vol n'est pas commun, les paysages survolés étaient supers, et les 321neo EZY ne sont pas communs.
A bientôt !
Toute la magie du hublot qui vaut bien plus que tout le reste ;)
A bientôt !
Merci pour ce Fr
Côté paysage, on ne pouvait rêver mieux sur ce trajet !
A bientôt !
Le 321neo est vraiment une belle bête, un peu moins dans sa configuration haute densité, la seule différence avec les autres avions de la flotte c'est qu'ici les sièges sont en cuir ou simili cuir. Plus facile à nettoyer.
A bientôt !
Heureusement que le hublot était là pour faire oublier cette cabine bien dense. Le silence de l'A32NX apporte un net confort quelque soit l'aménagement de la cabine.
A bientôt !
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