Avis du vol entre Boston et Madrid en classe Affaires avec Iberia

Bonjour, 

Après une semaine à Boston, voici le FR du retour. 

Je pars tôt pour l'aéroport. Je veux y être avant 14h pour ne pas rater la quart de finale de la Coupe du Monde entre la France et l'Angleterre. 
Je prends un Uber et j'arrive au terminal à 13h30. Le chauffeur s'est trompé et me dépose entre le Terminal A et le C. J'ai donc une bonne marche à faire pour rejoindre le Terminal E d'où partent la plupart des compagnies internationales. 

Me voilà enfin au Terminal E.

Le check in est très rapide. Les comptoirs sont ouverts mais les passagers ne sont pas encore arrivés. 

Le TSA est encore plus rapide. Je tombe sur un agent marocain qui me souhaite bonne chance pour le match contre l'Angleterre. Je le remercie et le félicite pour la qualification du Maroc qui avait battu le Portugal plus tôt dans la journée. 

Le terminal est encore vide, la plupart des vols internationaux ici partent en fin d'après midi et en soirée.  

Je monte vers le salon British Airways qui se situe proche des portes E10-11-12.

La première porte est ouverte mais la deuxième est fermée.

je retourne dans le terminal et ne tarde pas à trouver un endroit où voir le match. Le lounge de British Airways n'ouvre qu'à 14h mais je suis déjà installé au bar et le match va commencer. J'irais voir la 2éme mi-temps au salon, chez les anglais.

Je m’installe au bar et je prends un « j’ai que du Pepsi, ça ira? ».

Après une première mi-temps difficile mais où on mène 1-0, je profite de la pause pour monter au lounge de British Airways. 

Je le connais assez bien donc je fais un tour rapide pour le FR. On entre directement sur la zone de restauration et quelques fauteuils.

Un peu plus loin on trouve plus de table avec le code QR par lequel on peut commander des plats et boissons. 

A l'autre bout se trouve le bar où il n'y a personne. 

On a une vue sur la porte E12 en bas qui est habituellement occupée par un avion de British Airways. 

Et pour cause, le salon a un accès direct aux passerelles de la porte E12. Pas besoin de sortir du lounge pour embarquer sur son vol, c'est pratique. J'ai pu le faire en 2019 en revenant en Europe avec British Airways. 

L'autre moitié du lounge a plus de sièges et de fauteuils et une vue sur les avions. 

Pour ce qui est de la nourriture il y a un choix assez complet mais je sais que British Airways ne sort pas tout l'arsenal à cette heure là de la journée. Ils n'ont pas de vols et ne veulent pas tout sortir juste pour des passagers d'Iberia. 

Je prends une petite assiette de fromage et charcuterie et m'installe pour suivre la suite de ce match. 

Fin du match, on l'emporte 2-1 après une partie très stressante. Beaucoup de déçus dans le lounge, je crois que j'étais le seul supporter français ici. Je quitte le salon tout sourire pour rejoindre ma porte, l'embarquement devrait bientôt commencer.

J'arrive en porte E4 où c'est un peu le chaos. Il y a l'A330 pour Madrid qui va embarquer depuis une porte (la E4) coincée entre le mur et la E5 où vont embarquer les passagers Air France pour Paris.

L'embarquement commence avec du retard, à 16h45 et les agents font respecter strictement les priorités. Aucune vue sur l'avion n'est possible depuis cette porte. 

Je tourne à gauche et retrouve la cabine Business d'Iberia en 1-2-1.  

Cette fois j'ai choisi le 6L, côté droit de l'avion. Ce n'est pas le dernier rang, comme j'aime, mais je n'ai pas pris le 8L a cause d'un hublot manquant. Le 6L est le siège hublot le plus reculé après le 8L. 

On trouve déjà le casque, la trousse de confort, l'oreiller, la couverture et le surmatelas.  

Sous l'accoudoir se trouve un rangement que j'aime beaucoup et que je trouve très pratique. L'accoudoir peut être abaissé permettant de le fermer. Ce rangement a disparu du siège des A350 au profit d'un siège plus large.

L'IFE est activé. L'offre n'est pas aussi large que d'autres compagnies mais c'est suffisant. 

La casque est inconfortable et j'en ai eu des biens meilleurs. Je m'en veux d'avoir oublié le mien. 

Une hôtesse vient vite se présenter, proposer de ranger mon manteau, distribuer le menu et proposer une boisson. On a le choix entre de l'eau, du cava ou du jus d'orange. 

A côté le 787 d'Air France pour Paris.

Malgré un embarquement près de 30 minutes en retard, on ne repousse qu’avec 10mn de retard. Un message apparaît avant les consignes de sécurité et rappelle que le masque est obligatoire à bord. 
Le gouvernement espagnol impose toujours le port du masque à bord des avions espagnols mais cette obligation sera enfin levée le 7 février prochain. 

Le roulage est rapide. On longe les terminaux de Boston avec un A321neo de Jetblue qui fait des aller/retour vers Londres. 

Un A320 de Spirit.

On apperçoit assez bien la ville de Boston depuis l'aéroport (et vice-versa).

Décollage à 17h30.

Une fois en vol je sors le sur-matelas et l'installe sur le siège. 

Le wifi est disponible dès les 10 000 pieds atteints. Le pass messagerie est gratuit pour les passagers Business et pour tous les membres du programme de fidélité Iberia Plus. 
Pour les autres, le prix est vraiment pas cher pour un vol long-courrier.  

Quelques 30 minutes après le décollage, la cheffe de cabine vient se présenter à moi et prendre la commande pour le repas. Le pilote prend à ce moment la parole et s'excuse du retard à cause d'un accumulation de retards des services au sol à Boston: le catering est arrivé en retard, le nettoyage a eu du retard, le plein de carburant a eu du retard.
On nous annonce 6h35 de vol. C’est 30 minutes de plus que d’habitude et selon le pilote on devrait arriver avec une quinzaine de minutes de retard. Au final, on rattrapera le retard et le vol n'aura duré que 6h. 

Je lance Kill Bill 2 pour le dîner, ayant vu le volume 1 sur le vol aller. 

Le service débute par un oshibori sur réglette. 

L'apéritif a été supprimé sur ce vol. C'est dommage mais c'est compréhensible pour un vol red-eye de 6h. 

Je sors le menu, à commencer par les boissons. Il y a un bon choix de cafés et de thés et infusions. 

Pour ce qui est des alcools, c'est suffisamment varié. 

Pour ce qui est des vins, on trouve un cava, deux blancs, trois rouges et deux vins de dessert. Tous sont bien évidemment espagnols. 

En entrée on a le choix entre des crevettes marinées ou un tabbouleh. 

J'ai pris les crevettes avec un verre de vin blanc. C'était bon et frais. 
Le pain est chaud et servi depuis un panier avec un choix de beurre, d'huile d'olive et de vinaigre. Les PNC font des passages réguliers pour remplir les verres ou servir plus de pain. Un verre d'eau est toujours servi, par protocole, ce que j'apprécie. 
La salière et la poivrière sont en forme de Meninas, inspirées du tableau de Velázquez.

En plat principal, on le choix entre de l'escalope de poulet, du saumon ou du chou farci avec de la ratatouille. 

J'ai pris le saumon avec riz noir et brocoli. C’est correct mais sans plus.

En dessert, on choisi entre un cheesecake, de la glace (fraise, piña colada et chocolat) ou une assiette de fromage. 

J'ai pris la glace et une infusion camomille à l'anis. Idéal pour terminer. 

La tablette pivote et permet de sortir du siège même lorsque le service est encore en court. J'en profite pour aller aux toilettes et me préparer pour la nuit. 

Tout est débarrassé avec 4h30 de vol restant. Un chocolat est distribué, ainsi qu’une bouteille d’eau et les hublots sont fermés pour la nuit.  

Je termine mon film et m'endors alors qu'il ne reste que 4h de vol. 

Il est difficile de dormir sur ce vol et l’horaire n'aide pas beaucoup. Le vol part à 17h et si le corps est habitué au fuseau horaire américain, on arrive à Madrid avant minuit à Boston. Je n’arrive pas à faire plus qu’une sieste, me réveillant à plusieurs intervalles.

J'abandonne alors qu'il ne reste plus que 2h de vol. Le menu indique des snacks dans le galley mais je ne suis pas allé voir.  

J'ai par contre demandé un thé vert pour un réveil tranquille. 

La cabine est rallumée 1h20 avant l'arrivée. 

Le petit déjeuner est léger lui aussi, comme la collation sur le Madrid - Boston. Décidemment, le vol vers Boston n'a pas le meilleur du produit Iberia. 

J'ai dîné il y a 4h et je me contente parfaitemente de cette assiette de fruits, avec un muffin, un jus d'orange et un thé. Même si je préfère ça à une omelette, ça me paraît un peu inconsistant de proposer une omelette sur un Lisbonne - Madrid de 50 minutes mais pas pour le petit déjeuner d'un Boston - Madrid de 6h. 

Une fois le service terminé, les PNC commencent à préparer la cabine pour l’arrivée. On devrait arriver à 5h35 et donc bien à l’heure. Une vidéo passe sur les écrans pour indiquer comment se font les transits au Terminal 4 et 4S de Madrid. 

Les casques sont récupérés et nous voilà déjà en finale. 

Arrivée à l'heure au T4S sous une pluie battante. 

On attend quelques minutes et rien. Le pilote indique qu'il y a un problème avec les passerelles et qu'il est possible qu'on ait à débarquer par bus mais qu'ils font leur possible pour nous éviter ça vu ce qu'il tombe sur Madrid. 

Finalement, quelques minutes plus tard, on peut sortir par passerelle. Je peux enfin voir le EC-LXK, un A330-300 de 9 ans nommé El Salvador.

Ensuite il faut marcher un peu jusqu'au centre du Terminal 4S pour passer le contrôle de passeport. Malgré les nombreuses arrivées matinales, le contrôle est rapide. 

Je prends ensuite le train vers le Terminal 4.

Je vous laisse ici, la suite au prochain FR. 

Merci d'avoir lu et à bientôt.