La semaine de (re) découvertes cambodgiennes s'achève sur le chemin de l'aéroport de REP.
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- 6PG906 - Economique - Siem Reap –> angkok - ATR 72-600
L'aéroport, toujours sis à quelques encâblures du centre-ville, est atteint après une quinzaine de minutes de voyage. J'écris "toujours sis" car un projet de nouvel aéroport, plus vaste, beaucoup plus éloigné et chinois, est dans les cartons.

Aucune attente au check-in.

Les formalités s'effectuent masquées et en silence.

La file plus imposante des voyageur concerne le vol Air Asia.

PIF PAF s'enchaînent rapidement puisque nous en sommes les seuls utilisateurs au moment où nous les sollicitons.

Comme partout ailleurs, ils débouchent sur la galerie commerciale. Je vous ferai grâce des bouteilles, cigarettes et parfums étonnamment hors de prix pour vous proposer un exemple de productions locales ou supposées telles.


Ils ne sont pas encore revenus mais sont attendus de pied ferme.

Les boutiques sont assez nombreuses. Quelques-unes proposent des objets de l'artisanat local.

Le salon PG a disparu. Ne reste que le Plaza Premium où l'on peut accéder contre une poignée de dollars mais nous passons notre chemin. Nous avons donc le choix entre le FCC qui tente, vainement, de faire revivre en ces lieux l'ambiance du FCC de Phnom Penh QG des journalistes occidentaux avant l'arrivée des Khmers rouges.

Et The Coffee Club où nous élirons domicile.

On peut bien entendu se nourrir mais la cuisine khmère n'est pas à l'honneur.

On peut aussi acheter de quoi panser divers maux.

L'essentiel de la salle d'attente est inaccessible : les affaires n'ont que partiellement repris : entre 20 et 50% selon les établissements d'après notre hôtelier.

Le programme du jour.

L'embarquement commence : les passagers assis à l'avant de l'appareil, donc au fond, sont priés de lancer la procession.


Chacun y va à pied et à son rythme.

Notre avion, de TLS à REP.

Nous le prenons de revers. Au fond à droite, un bus.

En descend une délégation d'officiels qui vont avoir le privilège de voyager en notre compagnie, à moins que cela ne soit le contraire. Notons qu'aucun traitement particulier ne leur est réservé, qu'aucune sécurité sirène hurlante n'est déployée.

La soute est chargée par la porte droite.

HS-PZF appartient à PG depuis sa sortie d'usine en 2016.

Instant P en mode "on s'essuie les pieds."

Fuselage shot.

Nous voici dans une cabine bien connue et toujours bien remplie.

Au pas toujours aussi étriqué.

Habitué aux cartes de sécurité AF, je crains de ne pas arriver au terme de la lecture de celle-ci avant BKK.


Offre de produits dérivés.

Plafonnier dans l'air des temps.

Le roulage est court et nous voici au seuil de la piste.

Nous nous élevons rapidement au-dessus de la campagne cambodgienne et de ses villages.


Les champs inondés en bordure du Tonlé Sap.

Une nouvelle fois, dès l'extinction de la consigne "attachez vos ceintures", les deux PNC se lancent dans un sprint.

Pas de plat chaud dans le sens du retour, l'ATR ne disposant pas de fours et un catering chargé chaud à BKK aurait refroidi. Trop bien habitué à l'aller, je trouve cette offre assez décevante.

Arrosage à l'eau.

Les couverts en métal sont toujours là.

Le café est proposé en fin de service.

L'activité intense des mandibules couvre presque le bruit des turbo propulseurs.

L'océan est en vue lorsque, la descente entamée, le débarrassage est terminé.

Je pencherai pour Pattaya au loin.


Nous faisons demi-tour en direction de BKK. L'estuaire du Chao Phraya.

Nous voici en finale.

Le parking des taxis.

Toucher et freinage énergique. Nous passons à nouveau les désœuvrés de TG en revue.


Nous poursuivons notre roulage pour rejoindre notre stationnement à l'écart du terminal.

Les opérations de débarquement sont assez rapides et en route pour la PAF nous croisons l'accessoire signature de St PieV.

La fluidité est satisfaisante et nous rejoignons rapidement notre tapis à bagages.

Pour clore ce reportage, je vous amène un tant soit peu des sentiers battus à moins de deux heures de route de Siem Reap. Quoique cette essences ait disparu, Phnom Kulen signifie la montagne des lychees.

Le touriste, cambodgien surtout, se rend à Phnom Kulen pour faire ses dévotions au Preah Ang Thom. On y accède pieds nus, après une longue volées de marches gardées par des Nagas.

Le visiteur-pèlerin peut acquérir au bas des marches les offrandes destinées au Bouddha. Fruits,

Argent.

Fleurs.


Il peut aussi se sustenter avant ou après avoir accompli ses dévotions.


Les imprévoyants peuvent compter sur Hubert pour les livraisons sur site.

Chaque marche a son mendiant : dame âgée, ou mère avec enfant(s).

Le temple principal est entouré de plusieurs autels.

Les offrandes, souvenez-vous des liasses de billets à vendre, précèdent ou clôturent la prière.

La pièce la plus vénérable est le Bouddha couché, le plus long du Cambodge parait-il. Il prend appui sur l'épaule gauche ce qui est inhabituel.

Les graffitis sont l'œuvre de visiteurs khmers.

Les familles ponctuent leurs prières de 3 coups sur le gong.

Verser de l'eau sur le linga (représentation de Shiva) ensuite captée par le yoni (représentation de la déesse Shakti) apporte la prospérité.

Un linga en activité doit toujours être maintenu humide.

Familles, individuels, jeunes et moins jeunes s'y pressent et déposent une offrande.

A l'issue de ces rituels, le pèlerin peut acquérir d'étonnantes frondes.

En 800, Jayavarman II déplaça la capitale du Cambodge sur la montagne de Phnom Kulen, autrefois nommée Mahendraparvata, la montagne de Indra. Deux ans plus tard, il proclame l'indépendance du royaume khmer et transfère la capitale à Roulos.
Longtemps ignorés, les vestiges de l'ancienne ville de Kulen ont été mis à jour à partir de 1992 par deux archéologues français. On s'y rend sur le porte bagage d'une motocyclette le long de pistes plus ou moins étroites et défoncées.
Parfois ne subsiste que la base d'un temple pyramide.

Le temple Prasat O Paong est le mieux préservé.

Il comporte 5 pyramides à 3 niveaux.


Des offrandes attirent l'attention sur de nombreux bas-reliefs parfois difficiles à percevoir.


Il faut parfois se frayer un chemin de manière quelque peu acrobatique.

Une apsara.

Au fond d'une clairière surplombée par un temple, on découvre deux archers à l'ombre de Naga.

Un éléphant.

Les trois lions ne sont pas Anglais.

Nous rejoignons nos frères humains et croisons ce moine qui réajuste sa robe

Avant de prendre la pose.

Merci de votre lecture et à bientôt !
Merci pour ce FR.
J'ai le souvenir d'une boutique sympa située airside dans la partie domestique de REP qui vendait de magnifiques soieries issues de l'artisanat local.
Et effectivement il n'y avait pas grand chose pour égayer l'attente. Mais de là à construire un nouveau terminal...
A bientôt.
Merci Clément pour le commentaire.
Il y a toujours des articles des Artisans d'Angkor mais plus de boutique spécifique. L'artisanat de prix a souffert du Covid avec l'absence des étrangers.
Le nouveau terminal est un projet... chinois !
A bientôt !
Bonjour Monsieur je vois que vous ne respectez pas la charte du site concernant le floutage des personne et sur plusieurs de vos flight report
4.Droit à l'image
Les membres s'engagent à respecter le droit à l'image dans leur publication
Bonjour Monsieur, droit à l'image qui ne s'applique pas dans les bonus car ils ne sont pas pris dans des lieux publics et ceux ci sont considérés comme simples photos de vacances. Il en a toujours été ainsi sur Flight-Report
ah oui donc toute ces personne on donnée leur accord pour être sur internet ?? et vous dites lieu public , avez vous regarder les photo ??
Merci pour cette suite Franck!
Un vol bien sympathique malgré le plateau froid. En relativisant c'est beaucoup mieux que pas mal de catering européens ^^
Bonus bien paisible.
A bientôt.
Merci Ben pour le commentaire.
Le plateau froid déçoit par rapport au plat chaud inattendu de l'aller. Mais quand on compare avec les lasagnes vegan à 14 euros, on est très satisfait.^^
A bientôt !
"Notons qu'aucun traitement particulier ne leur est réservé"=> ben si vu qu'ils ne rejoignent pas l'avion à pieds.
Je vois que le PNC dispose de sacs isothermes durant le service. Dois-je en conclure que les ATR n'ont pas non plus de bacs réfrigérés installés à bord?
En tout cas, je constate que PG met en oeuvre tous les moyens pour offrir un service plus que décent comparé aux compagnies occidentales.
Merci Franck
Merci Bernard pour le commentaire.
Bien vu !^^
Je n'avais pas remarqué ces sacs isothermes. A la réflexion, ils contiennent le thé ou le café proposé en fin de service;
PG offre un produit très décent à tarif acceptable, bagage et choix du siège inclus contrairement aux LCC.
A bientôt !
Merci Franck pour le partage !
Un vol un poil plus décevant que le précédent, avec ce catering froid qui ne donne pas très envie il faut bien se l'avouer. Mais c'est quand même bien mieux que chez nous.
Le bonus est superbe, comme d'hab !
A bientôt mon vieux !
Merci Stephan pour le commentaire.
Eh oui ! Une évaluation est relative à un contexte donné : c'est en pensant à l'heureuse surprise du vol aller que l'on est déçu apr le vol retour. Cependant PG demeure une valeur sûre.
Encore un bonus à venir si ce n'est 2.
A bientôt l'ami !
Merci pour cette suite Franck.
Espérons que Siem Reap ne devienne comme Sihanoukville une base touristique chinoise.
Mosieur commence à avoir des goûts de luxe et voudrait du chaud aussi au retour. Prépare toi à la galette bretonne et au sandwich…
À nouveau un superbe bonus mais tu ne va quand même pas te convertir au Boudhisme ??
À bientôt.
Merci Michel pour ton commentaire.
Je crains que, tout comme le Laos, le Cambodge se fasse dépecer, avec le consentement de son gouvernements vertueux, par la puissance régionale. L'absence des concepteurs du Covid 19 ne rend que plus agréable la déambulation à Siem Reap et dans ses environs.
C'est le choc ressenti lors du dernier segment de ce périple. A suivre...
La robe ne me va pas.^^
A bientôt !
merci pour ce FR exotique et fort joli bonus !
Merci du commentaire et à bientôt pour d'autres boni.
Merci pour ce fr.
Comme on s'habitue vite à certaines pratiques le retour du plateau froid jete un froid ?. Et pourtant de très nombreuses compagnies pourraient s'en inspirer. Magnifique bonus.
A bientôt.
Merci du commentaire.
Tout doit toujours être remis dans son contexte : le service froid du retour déçoit car on a en tête l'étonnant service chaud de l'aller. A ce moment-là, on ne pense pas à la misère di service européen que l'on retrouvera comme un choc dans le dernier FR de la série.
A bientôt !
Merci Franck pour ce FR.
Je dois avouer que le catering ne donne pas trop envie, mais il est quand même plus copieux qu'un petit sandwich.
Plus de salon à REP, il avait fermé fin 2019.
Superbe bonus, qui montre que la région est riche en sites intéressants et pas forcément très connus.
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire.
Ce n'est donc pas le Covid qui a emporté le salon PG.
Le catering est appréciable mais n'était en l'espèce pas une réussite.
En effet. Il faut aussi considérer les temps d'accès qui sont vite rédhibitoires pour les programmes Angkor en 2 ou 3 jours.
A bientôt !
Salut franck et merci pour la suite!
Pourquoi pas mais y'a-t'il besoin de construire un aeroport aussi grand que pekin a siem reap?
Bizzare et dommage de voir un aeroport qui n'a pas encore totalement repris son activité.
Et en plein air!Tellement mieux!
Rigolo cette carte de securité qui fait aussi office de magazine!
Une prestation qui frole la prestation J de LH ou AF en Europe ahah.
Merci pour le superbe bonus pour le coup en dehors des sentiers batus.
Merci Christophe du commentaire.
La Chine voit grand pour le Cambodge qui n’a rien à lui refuser et Vinci rentrera à la maison.
Le catering était assez sommaire ou plutôt je ne suis pas fan de riz collant et de légumes crus, mais certaines J le serviraient presque.
Mon pacifisme me conduit à éviter les sentiers battus #metoo. ^^
À bientôt.