Avis du vol entre Kuala Lumpur et Lombok en classe Economique avec Air Asia

Un séjour dans la capitale malaysienne sans visiter les fameuses tours Pétronas serait comme visiter Paris sans passer par la Tour Eiffel.

On a fait un peu mieux, nous avons séjourné aux pieds des tours 
Vue de Petronas de ma chambre d'hôtel 

J'ai été agréablement surpris par la relative douceur des températures. Je m'attendais à une atmosphère bien plus chaude et humide.
Avec une moyenne de 28 degrés en journée, le séjour a été très plaisant

Les mêmes jumelles vues de la piscine d'un autre hôtel

Mis à part ces gratte-ciel, j'ai été très étonné par la modernité de Kuala Lumpur qui m'a rappelé les quartiers de Singapour. Et surtout, un niveau de vie beaucoup moins élevé que celui de la petite voisine du sud.

Lombok est une île située à l'est de Bali. Elle est pour le moment beaucoup moins fréquentée que sa voisine Bali ce qui implique que les liaisons aériennes sont beaucoup moins nombreuses.
Pour y aller, on le choix entre les vols domestiques ex-CGK ou ex-DPS. Ou alors la liaison SIN-LOP opérée par Scoot (auparavant effectué par SilkAir avant son absorption par la maison-mère). Mais elle n'est pas quotidienne. 
Puis, il y a Air Asia ex-KUL avec un vol par jour. Certes, Air Asia ne commercialise pas de Business Class en MC mais parfois, effectuer un vol direct est tout aussi confortable. 

Si j'ai aimé la ville, l'inconvénient de KLIA est qu'il est situé assez loin du centre à une cinquantaine de kilomètres de la capitale.
Aujourd'hui, c'est départ de KLIA 2 dont le terminal est réservé aux vols low-cost
En tout cas, pour du low-cost, c'est moderne. Sans vouloir dénigrer, on est à mille lieues du terminal 3 de CDG.

Il faut d'abord traverser une galerie commerciale

Avant d'entrer dans l'aérogare 

Les banques d'enregistrement sont situées de part et d'autre du passage vers la zone sous douane

Sur Air Asia, on peut faire l'enregistrement en ligne 14 jours avant le départ. C'est ce que nous avons fait mais il faut enregistrer nos bagages. Une hôtesse nous arrête et nous demande si nous pouvons lui rendre un service. Tant que c'est fait avec le sourire.

Elle nous dirige alors vers les bornes libre-service

Il n'y a effectivement personne. De plus, un très sympathique agent est présent pour nous aider.

Il nous aide même à coller le tag sur la valise.

Il faut ensuite scanner le luggage tag avant d'envoyer la valise dans les entrailles de l'aéroport.

Dans la file qui nous conduit à la PAF, nous croisons un couple de Québécois qui fuit la rigueur de l'hiver canadien pour la moiteur du sud-est asiatique. Ils ne sont pas très urbains et préfèrent Bali à Kuala Lumpur.

Puis, nous traversons la zone des indécrottables magasins duty-free.

On ne veut pas aller aux WC mais juste aux portes P

Je ne me suis pas rendu compte que nous empruntions alors un pont sous lequel passent les avions.

Trois mois après notre passage, cet Airbus A320 n'a toujours pas repris la voie des airs

KLIA 2 est pratiquement trusté par Air Asia

On traverse à nouveau des magasins duty-free

Pour rejoindre les portes, il faut descendre d'un niveau

Ca a de petits airs de Singapore Changi

Notre vol part des Pintu P

Les formalités de sûreté se passent à l'entrée du satellite.
Nous n'avons pas à attendre car un agent ouvre aussitôt une nouvelle file quand nous arrivons.
Voyage low-cost peut-être mais traitement VIP 

La reprise post-Covid est lente pour Air Asia

Si depuis notre arrivée, KLIA 2 nous a paru moderne, c'est moins le cas sur le chemin vers la porte.
Le seul couloir qui mène aux portes est bas de plafond et pas très large

La salle d'embarquement n'est ouverte que quelques minutes avant l'embarquement ce qui occasionne de longues files

Nous pouvons enfin pénétrer dans la salle d'embarquement. Une seule hôtesse est en charge de contrôler le passeport, la carte d'embarquement et le vaccin Covid

Le vol semble afficher complet et je compte à peine 10 passagers non-indonésiens dans la salle.

A l'heure pile indiquée à 09:37, nous sommes appelés pour l'embarquement.
Nous sommes en Zone 1 car nous avons des Hot Seats 

Ca bouchonne un peu à l'entrée et certains passagers profitent de leur petite taille pour se faufiler sur les côtés afin de passer devant nous. Et il ne s'agit pas là de gamins. Ce sera la même chanson à notre arrivée à Lombok.
Un petit rappel à l'ordre de notre part les calmera 

Les Hot Seats sont signalés par une têtière rouge. Ils sont situés à l'avant de la cabine

Et aux issues de secours où Nico83et13 se dirige

Boby382 a pris le hublot à droite de l'avion

En optant pour la Premium Flex, nous avons le droit à un bagage en soute, un Hot Seat et un repas à bord.
En tout, le billet aller-simple pour trois heures de vol a coûté à peine 100 euros 
Le pitch sera très bien pour les trois heures de vol à venir 

Voilà un carton qu'on verra rarement à bord des autres compagnies

La safety card

A noter que le bahasa indonesia et le malaysien sont à peu près identiques

Comme à bord de toute compagnie low-cost, le Buy On Board

Ne prenez pas peur, 60.000IDR équivalent à environ 3,60 euros

A peine 2 euros pour un bol de nouilles

Pas plus d'1,50 euro pour une boîte de chips

Et bien sûr, le duty-free

L'accoudoir du voyageur est mis à contribution pour les gilets et masques de démonstration.

Notre stratégie a fonctionné, le siège central est resté libre. De toute façon, entre deux armoires à glace, le malheureux aurait souffert (LOL)

Le push-back est effectué pile à l'heure

Le roulage est peu long et nous décollons quinze minutes plus tard

Boby382 ne parle pas le bahasa indonesia mais la dame a compris qu'il serait plus confortable pour les deux qu'elle déménage vers le couloir et laisse ainsi le siège qui les sépare libre.

Vingt cinq minutes après le décollage, un premier trolley fait son apparition. Sur Air Asia, il est préférable de pré-commander le plat.
De l'eau est systématiquement distribuée avec chaque plat 

Je connais l'Oncle Ben mais pas d'Oncle Chin

Le riz est parfumé, le poulet est bon mais en trop faible quantité. Après tout, pour à peine 4 euros la barquette, c'est plutôt pas mal

Deux autres PNC arrivent avec un autre trolley pour vendre les boissons. La vente fait recette mais nous avons terminé de tout manger quand le trolley arrive à notre hauteur.
Heureusement que le vol dure trois heures. 

Le reste du vol se passe tranquillement entre somnolence et visionnage de programmes téléchargés sur nos ipad ou iphone.
Nous sommes partis depuis bientôt une heure et quinze minutes et la vente des boissons n'est toujours pas terminée

Une heure et trente minutes plus tard, nous voici en approche vers l'aéroport international

C'est vraiment un tout petit aéroport

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L'Airbus repart pour Jakarta puis rentre sur Kuala Lumpur

Après avoir acheté un visa à 35USD (au guichet à droite de la photo), il faut maintenant passer le contrôle Covid. L'attente sera affreusement longue car les locaux devant nous n'ont pas compris qu'il fallait d'abord télécharger une application pour le tracking.

Puis la PAF là encore très longue parce que certains touristes n'ont pas compris qu'il fallait d'abord acheter un visa avant de se présenter devant le policier de l'immigration.
Puis remplissage obligatoire effectuée à la main d'une déclaration de douane. Si on entre en Indonésie via Jakarta ou Bali, cette déclaration peut être faite online.

C'est finalement 50 minutes après l'atterrissage que nous respirons enfin l'air chaud et humide de Lombok 

Cobra qui est arrivé de Jakarta nous attend au point de rencontre

Nous sommes à bon port

Départs et Arrivées se partagent au même niveau

Ne me demandez pas ce que c'est

Prochaine étape, retrouver notre chauffeur parmi cette marée humaine venue attendre un proche. 

Ca fait vraiment beaucoup de monde pour un si petit aéroport.

C'est parti pour deux heures de route vers notre petit coin de paradis

Merci pour la lecture et à bientôt pour le chemin du retour