Avis du vol entre Amsterdam et Kraków en classe Affaires avec KLM Cityhopper

Bonjour à tous et bienvenue sur un nouveau rapport.

Ce récit entre AMS et KRK effectué en J, après un surclassement proposé au moment de l'enregistrement en ligne, pour un coût que j'estime acceptable (59€) s'inscrit dans une série de 4 vols, dont seuls 2 seront reportés.

Le routing simple au demeurant est le suivant:

C'est donc à l'arrivée de mon vol depuis Paris, effectué avec AF, que je me retrouve dans les couloirs de Schiphol.
Même si je connais relativement bien cet aéroport, je le trouve toujours un peu limite en termes de signalétique, et vu la grandeur du lieu, il n'est pas rare d'avoir à marcher de longues minutes pour rejoindre soit la zone commerciale, soit les salons, soit les portes.

Pour ma part, étant arrivé aux portes C, je n'ai pas trop loin à aller pour me retrouver dans la zone centrale du terminal.
Quelques boutiques sont ici présentes, ainsi qu'un gros café; brasserie; restaurant, que l'on devine tout en haut à droite de la photo, à droite des escalators.

Les indications des lounges avec des numéros sont toujours aussi nébuleuses pour moi, même si depuis le temps, je sais que le Crown Lounge pour les vols Schengen arbore le numéro 25.
Ma photo n'est pas d'une extrême qualité, mais vous conviendrez qu'il faut malgré tout une sacrée bonne vue pour réussir à lire les petits numéros adossés aux logos des lounges. Signe donc que les numéros ne se suffisent pas à eux même :)

Ce n'est pas beaucoup mieux une fois à l'étage, mais il convient de suivre le gros de la foule, à gauche donc pour l'entrée du salon KLM, à droite pour le reste du troupeau. J'avoue ne jamais avoir eu la curiosité de vérifier qui opère les autres lounges à cet étage.

Peu de doute cependant ici, KLM accueille l'ensemble des passagers de l'alliance SkyTeam (+ la principale compagnie Géorgienne qui m'est, jusqu'ici, inconnue)

L'accès se fait certes via des portiques automatiques, mais un comptoir d'accueil situé à proximité immédiate fait qu'on vous salue malgré tout de vive voix à votre entrée.
Directement derrière ce comptoir de forme ronde, on retrouve des bureaux d'informations KLM afin de gérer d'éventuels besoins en termes de vols. Et on tombe également sur les fauteuils qui équipent l'intégralité du lieu.

Comme souvent ici, et encore plus le soir en semaine, l'endroit est chargé et nombre de sièges sont déjà occupés à mon arrivée.
La promiscuité est de mise, ça vidéo-conférence à voix haute, ça téléphone, tout ça n'est pas forcément propice à la détente.

Pour trouver un semblant de calme, il convient de se rapprocher des buffets et d'occuper les tables réservées à la restauration.
Mais vous gagnerez en calme ce que vous perdrez en connectique, comprendre qu'il n'y a pas de prises de courant disponibles ici…

Il existe pourtant des espaces dédiés au travail des business man (car oui, c'est flagrant aujourd'hui, 90% des occupants du salon sont des hommes…)

Et à défaut, si l'espace idoine est occupé, ces tables hautes correctement équipées permettent de converser à l'écart de l'agitation.
Les assises sont en revanche assez peu confortables.

Cela fait maintenant un moment, mais AMS est depuis plusieurs années un aéroport 100% non fumeur, cependant l'ancien fumoir présent dans le salon n'a pas été réaménagé en 3 ans. Fort dommage de perdre un tel espace dans un lieu qui est très souvent plein, à la limite de la saturation.

Ce n'est pas beaucoup mieux au niveau des sanitaires, puisque ceux pour hommes situés dans cette partie du salon sont condamnés.
Il convient de se rapprocher du bar.

Je ne fais donc pas prier pour y aller :)
Ca me permet de voir un des serveurs à l'œuvre.
Alors non il ne s'agit pas de champagne, puisque c'est du cava qui est proposé au salon (comme ça fut le cas en J long courrier chez KLM ces dernières semaines…)

En complément d'une offre de vin carrément faiblarde (comme en vol sur LC ici aussi…) quelques références d'alcools forts, des jus et une tireuse à soda.
L'ensemble fait toujours très cheap et n'a pas évolué depuis des années!

Pour les boissons, en plus du bar situé au fond du salon, un comptoir propose les mêmes softs (ainsi que des fruits) au centre du lounge.

Enfin, on retrouve quelques fruits en plus des thés et cafés dans la partie la plus au fond du salon.
Un peu difficile pour un novice de s'y retrouver, sachant que tout n'est pas centralisé, ni répliqué à chaque fois.
Il faut donc traverser tout le salon pour découvrir et profiter de l'intégralité de l'offre.

Au niveau solide, une offre froide composée de crudités et de quelques tranches de fromage (pas de sandwiches à ce moment de la soirée), est complétée par quelques produits chauds, sans grand intérêt. Mais il faut signaler que c'est bien mieux, et meilleur, que ce que proposait la compagnie Batave il y à quelques années.
Chaud version veggie…

Et version presque veggie tant il faut chercher le poulet dans ce "chicken" teriyaki…

Je me suis servi avec attention de façon à maximiser le nombre de morceaux de viande :)
Dans les faits, si ça cale un creux entre deux collations en vol, le plat n'a absolument aucun intérêt et c'est limite bon (ou pas bon suivant qu'on est positif ou négatif^^)

Mon temps de correspondance me permet de me poser suffisamment longtemps pour recharger mes batteries (au sens propre comme figuré) et je me mets en route à M-5' du boarding time, il est donc 20h25.
Je refais le chemin de l'aller en sens inverse, logique, mon vol partant de la porte C8.

En chemin je m'arrête pour shooter un vol AF, la fréquence entre CDG et AMS est importante.

A mon arrivée en porte, tout est calme… Comprendre par là que l'embarquement n'a pas encore commencé, et que les écrans n'affichent rien de particulier. Logique l'appareil n'est pas encore arrivé.

Je vais me faire confirmer en porte ce que je sais déjà, à savoir que, l'avion n'étant pas encore là, nous n'embarquerons pas à l'heure. Mais l'agente en porte me soutient mordicus que nous embarquerons à l'heure. Je veux prendre le pari avec elle mais elle est déjà repartie discuter avec ses collègues.
Ca a le don de m'énerver, d'une part qu'on prenne les gens pour des cons comme cela, et d'autres part, que les écrans d'informations ne soient pas mis à jour en temps réel.
J'aurai préféré attendre au calme au salon, comme sans doute une bonne partie des passagers situés à gauche de la photo.

Car oui, le voyageur habitué à AMS sait que normalement, la file la plus à droite de la porte est généralement réservée aux passagers Business et à statut.
L'embarquement commencera avec près d'une demi-heure de retard et l'agente en porte avec qui je m'étais entretenue fait l'ingénue en me disant que je suis plus habitué qu'elle aux retards…
Couloir en mode The Shining, je suis bien le premier à embarquer :)

Le temps n'est pas à la fête, et vous devrez me croire sur parole si je vous dis que c'est un Embraer 195-E2, appareil que j'emprunte avec plaisir pour la première fois.

Et ma foi, la découverte de cette cabine, configurée en 2-2, est super agréable, le mood lighting et les choix de coloris pour les sièges sont du meilleur effet.
L'appareil doit être très récent tant l'ensemble sent le neuf!

Je prends donc place au rang 2 sous une lumière qui me fait penser à celle de Virgin Atlantic.

Le siège est fin, mais pas inconfortable pour autant.

Il est équipé de prises USB (floues mais fonctionnelles) au centre.

Et d'un accessoire qui tend à se généraliser, mais qui je l'espère ne supprimera pas les IFE intégrés sur LC.

Alors que la cabine J ne sera occupée que par 4 pax (dont moi) il faudra que j'hérite d'une voisine.
Cela me permet de signaler ici que je trouve franchement limite la commercialisation d'une J sans neutralisation du siège voisin.
A la fin de l'embarquement, j'avise le CC et lui demande si le doublet AC du rang 1 est libre, il me répond par l'affirmative, je propose donc à ma voisine de s'y installer pour plus de confort. Devant son refus catégorique, je suis plus que ravi de m'y exiler… il est des choses que je ne comprends pas, mais en l'occurrence, ça m'arrange!
Me voila donc au rang 1 avec un espace conséquent pour mon gabarit. Et je peux garder mes affaires à proximité, en sanglant mon sac sur le siège voisin qui est vide.

Une bouteille d'eau, fraîche, est proposée à ce moment là.

Et rappel de l'identité de la compagnie.

Une partie du retard a été retrappé grâce à un embarquement efficace, la passerelle peut donc être retirée après avoir déversé son flot de passagers.
La cabine est plutôt bien remplie derrière le rideau.

Pas de doute sur le maître des lieux alors que nous repoussons toujours sous la pluie.

Les photos de nuit ne sont déjà pas évidentes, mais avec la météo, autant dire que cela se transforme en mission impossible.
Sans transition donc, voici le plateau proposé par KLM sur un moyen courrier Européen.
Habituellement pas fan de la prestation J de KLM, je suis plutôt agréablement surpris par l'évolution de la collation.
Il y a toujours beaucoup de plastique, mais c'est moins brouillon qu'avant et ça fait moins entassé que chez AF.
A noter également que tout est apporté du galley, sans utilisation de charriot ce qui me semble plus agréable (pour les passagers à l'avant en tout cas)

De plus, un vrai menu est proposé, ce qui permet de savoir ce qui est servi et ce que l'on mange, ce qui me semble être un basique…

Voici donc ce qui est proposé. Ma première impression est confirmée à la lecture du menu, et je suis satisfait.

Je le serai encore plus après réorganisation du plateau. Un service de pain chaud est effectué, une boisson "healthy" est proposée immédiatement avec le plateau. L'ensemble est appétissant avec des couleurs attrayantes.

Bon les couverts sont en bambou tout moche mais c'est dans l'ére du temps parrait-il.
Un service de boisson vient compléter le tout, j'opte pour un whisky coke, proposé avec de la glace.
Le service est attentif, le plateau particulièrement bon, avec un énorme coup de cœur pour la mousse au chocolat en dessert.

Pour finir de me réconcilier avec l'offre J MC de KLM, un second service de boissons me sera proposé proactivement, avec un sachet de snack pour accompagner la boisson alcoolisée.

Le service aura été attentif de bout en bout, et je ferai remonter mon contentement quant à la prestation au CC.
Point négatif à souligner, pas de wifi dans cet appareil récent, ou alors pas disponible lors de mon essai, sur un vol de 2 heures ce n'est pas forcément gênant, mais ça peut l'être en fonction des besoins de chacun.

C'est donc dans un excellent état d'esprit que je vois se dessiner sous nos ailes la belle ville de Cracovie où j'ai déjà pu me poser une fois.

Il n'y a pas eu de miracles niveau photos bien qu'ayant changé de pays…
Mais nous sommes posés, et les reverse font leur travail.

En revanche, même si c'est flou, le véhicule "follow-me" et l'agent de piste au milieu de nulle part ne sont pas des bons signes.
Cela veut généralement dire que nous allons débarquer par bus.

Et cet escalier ne fait que me conforter dans cette idée. Mais au moins, tout est en place pour notre arrivée, nous n'aurons pas à attendre les équipements pour débarquer.

Je profite de la mise en place de l'escalier pour shooter, en mode incognito, le cockpit qui est ouvert, et l'interface de gestion de la cabine sur l'écran du galley avant. La photo est un peu trop pixélisée pour être analysée finement…

Il ne faudra que 5 minutes pour mettre en place le nécessaire au débarquement des troupes, et c'est avec un aurevoir enjoué que je rejoindrai le bus prévu pour nous amener au terminal.

Cela permet de tirer une dernière fois le portrait à mon destrier du soir. Je dois dire que j'ai beaucoup aimé cet appareil et que sa cabine est une belle évolution par rapport aux versions précédentes.

5 minutes de plus pour gagner une aérogare clairsemée.

Pas de bagage enregistré à récupérer pour ma part, c'est donc sans attente que je me dirige vers la sortie.

Une fois landside, je profite d'un DAB pour retirer quelques zloty (on ne sait jamais) et récupérer un VTC via les mêmes plateformes qu'à Paris (Bolt / Freenow / Uber, faites votre choix)

Ici s'arrête ce premier récit, merci encore pour votre lecture et vos éventuels commentaires et à très vite (promis pour le coup ^^) pour le retour qui aurait du présenter une exclusivité, mais Esteban est passé par là, du coup, adieu, veaux, vaches cochons, exclue… :)