Avis du vol entre Hanoi et Paris en classe Affaires avec Vietnam Airlines

Bienvenue à tous dans cette dernière étape du voyage hivernal au Vietnam.

Rappel du routing :  

Nous arrivons à l'aéroport un peu avant 21h. Notre chauffeur prend congé devant la porte 5. 

L'enregistrement du vol pour Paris s'effectue en zone C.

La zone C ne traite en fait que les pax Y et sans statut. Des guichets accueillent les autres passagers, quel que soit leur vol VN, dans une autre zone que nous trouvons rapidement. 

Les Premium Economy ont leur espace. 

Les Business également, avec tapis vert. 

Nos valises sont largement en-deçà du seuil autorisé.

Les formalités sont promptement expédiées avec une pensée pour le pax lambda qui doit s'acquitter d'une très longue file d'attente en zone Y.

Ayant une paire d'heures à tuer après avoir franchi avec succès les duettistes PIF et PAF, nous nous dirigeons vers le salon. 

Nous y voilà, accueillis par 4 jeunes femmes en carton.

L'entrée est ornée de sapins dorés. 

Il y a peu de monde à notre arrivée : nous trouvons aisément un espace où nous installer. 

Je vous propose un petit tour découverte de l'offre solide en plans serrés. 

L'offre chaude.

Rien de très affriolant et ce n'est pas franchement mieux côté boissons. 

Nous nous sommes installés dans un coin tranquille près de la TV qu'un réparateur aura le plus grand mal à mettre en marche.

Le bar à nouilles semble ouvert mais le personnel dédié a fait faux bond.

Nous quittons ces lieux dont le principal intérêt est d'offrir un lieu tranquille pour attendre à l'heure théorique du début de l'embarquement. 
A notre arrivée en porte, celui-ci a déjà débuté. 

Le nez de notre A350 et le réacteur du voisin.

Instant console.

Instant P, indispensable d'autant plus que la vue sur le fuselage est trop sombre pour mériter publication.

Nous retrouvons la cabine en 1-2-1, sans coffres à bagages centraux, découverte à l'aller.

Mon espace pour les 13 prochaines heures.

Le repose pied héberge provisoirement oreiller, couverture, pantoufles et trousse de courtoisie.

Le casque.

Commandes du siège et de l'IFE, prise USB.

Le champagne d'accueil est servi dans une très jolie coupe. Santé !

La trousse de courtoisie

Le contenu est assez peu qualitatif.

La vue depuis mon siège. La couronne de Noël est toujours là.

Le menu est distribué. 

L'offre viticole, identique à celle de l'aller.

Sac d'urgence.

Carte de sécurité recto-verso.

Pour finir, le numéro du magazine Patrimoine annonce une aube nouvelle. 

Nous quittons notre stationnement, rejoignons la piste et nous élançons vers Paris.

Un peu plus de 10 000 km à parcourir. Malgré un léger retard au décollage, nous restons dans les temps.

Le globe en mode insobriété énergétique.

Il est interdit de fumer et d'utiliser ses outils numériques.

Le service du repas débute en même temps que l'apéritif. 

Le rouleau de printemps aux crevettes et aux légumes. 

le saumon grillé

Le gâteau aux haricots rouges. Les portions sont congrues -on ne s'endormira pas l'estomac lourd - et l'ensemble beaucoup moins qualitatif qu'à l'aller. Le pain à l'ail est épuisé après le service des 3 premières rangées.

Je noie ma déception dans le Chablis. 

Ces tristes agapes se terminent après 1h30 de vol. 

La cabine se met progressivement en mode sommeil.

A cet instant, nous survolons le Myanmar. 

Je ne trouve pas de film à mon goût, la programmation, faible, est la même qu'à l'aller.  Cet en-cas est proposé après 5 ou 6 heures de vol.

J'émerge à deux heures et demi de l'arrivée. 

Le service du petit-déjeuner commence à l'aplomb de la Roumanie. 

Jus d'orange.

Assortiment de fruits.

Omelette, saucisse, pomme de terre et légumes.

Vue générale du plateau. Sans saveur.

Il est temps pour les PNC de mettre la cabine en mode atterrissage. 

Les lumières d'Île de France apparaissent.

Atterrissage en douceur,freinage puissant. Nous rejoignons notre point de stationnement. 

La cabine est toujours en mode nuit alors que nous attendons la mise en place de la passerelle.

Merci !

Nous sommes enfin libérés et rejoignons le hall M.

Nous avons tout notre temps avant notre correspondance pour Barcelone.

La PAF et le PIF restent deux épreuves à CDG, mais comme dit précédemment, nous ne sommes pas pressés. 

De Hanoi à CDG, notre voyage s'effectue dans des tons de jaune dominants. 

Direction le 2F et le salon AF où une douche sera la bienvenue.

Nous y voilà.

Pour terminer ce reportage et cette série, je vous invite, temps de Noël oblige, à une tournée des églises dans le diocèse de Phat Diem au sud-est de Hanoi. Cette région du Vietnam a été christianisée au XIX° siècle. La pratique religieuse y demeure extrêmement dynamique comme en témoignent les nombreuses églises. 
Le néogothique est à l'honneur. 

Structure et charpentes en bois.

Autel baroque, statues saint-sulpiciennes.

La crèche est bien sûr en bonne place.

Cette église fait face à la précédente. 

Un marchand ambulant propose d'appétissantes grillades. 

Le travail s'effectue en famille.

De retour à Hanoi, nous déambulons dans le quartier des artisans. Les préparatifs pour la fête du Têt ont déjà commencé.

Malheureux ingrédients pour la soupe.

Les immeubles sont, à l'instar des parcelles sur lesquelles ils sont construits, très étroits. 

Les cyclopousse ne sont plus que des attrape-touristes. 

Ces dames déambulent sous le regard de leur photographe.

L'éclat de rire est-il prévu dans la scène qu'elles jouent ou en sommes-nous l'origine?

Le centre historique d'Hanoi se confond avec le lac de l'Epée restituée. Ce pont de bois mène à un sanctuaire. 

Au milieu des fiancés, hommes et femmes seuls, jeunes ou moins jeunes venus prier déambulent les touristes. 

l'encens est un véhicule des choses de la terre vers le ciel dans de nombreuses religions. 

Le pont de bois rouge, iconique de Hanoï. 

Le pont la nuit.

Dans le quartier colonial, la cathédrale Saint Joseph, néogothique comme de bien entendu. 

Sur le parvis, la crèche.

On ne peut passer par Hanoï sans présenter ses hommages à Oncle Ho Il est toujours étrange de "rencontrer en chair et en os" des personnages historiques. 

La résidence du Gouvernement général, aujourd'hui palais présidentiel.

A proximité, la modeste maison de bois où Ho Chi Minh a fini sa vie. Les Vietnamiens sont nombreux à y accomplir un pèlerinage, à commencer par les groupes scolaires. 

Le bureau du fondateur du Vietnam postcolonial. 

Son poste de radio.

La table de réunion. 
Il n'est bien sûr pas précisé que l'Oncle Ho vieillissant a été mis sur la touche par les instances dirigeantes du Vietminh.  

Le culte de la personnalité bat toujours son plein.

Autre incontournable de Hanoï, le temple de la littérature. 

Les lieux se composent d'une succession de cours séparées par des bassins et une porte. 

Cette porte figure sur le billet de 100 000 dongs.

Les stèles des docteurs. 

L'art de la calligraphie y est toujours pratiqué. 

je prends congé sur ces deux éclairages nocturnes de l'opéra d'Hanoï, haut lieu de rassemblement de la haute société coloniale, où débute le film de Pierre Schoendoerffer  "Dien Bien Phu".

A bientôt !