Chers tous,
On entame le dernier routing de l'année 2021 avec un aller-retour express qui avait 3 objectifs : éliminer un dernier avoir Air France qui allait bientôt périmer, profiter des derniers jours de bonus XP et si possible, prendre l'A318 pendant qu'il volait encore partout.
Mon emploi du temps étant ultra-dense, je ne disposerai que d'une seule matinée de décembre pour y caser cet aller-retour. Mon choix portera à nouveau sur la liaison Paris-Milan que j'aurai décidément beaucoup empruntée cette année (mais pas de quoi faire de l'ombre à notre navetteur milanais préféré !) et qui était encore pas mal desservie par des A318, que ce soit vers Linate ou Malpensa.
Les horaires et les tarifs trancheront : ce sera MXP au programme !
Voici donc le routing ma foi bien simple :
Enchainement de vols
- 106/12/2021 |CDG → MXP| Air France | A318
- 2
CDG
Pour cet aller-retour en moins de 24h, c'est en voiture que je rejoindrai CDG où le tarif internet -24h me coûtera moins cher qu'un A/R en RER B, surtout que j'enchaînerai avec le boulot après ces 2 vols.
J'arriverai avec une confortable avance de 2h15, étant parti avant que le trafic ne se densifie. Comme souvent, c'est le Parking PR éco que je retiendrai.

Un petit coup de CDG Val…

…bien vide !

Et me voici déjà dans la jonction entre les terminaux. La praticité et la rapidité d'accès depuis les 2 parking éco est telle que les parkings attenant aux terminaux n'ont strictement aucun intérêt ! Qui plus est lorsque l'accès aux terminaux est souvent saturé, contrairement aux secteurs de Roissypôle et Roissytech.

On est en pleine grosse tranche de départs matinaux et toutes les portes sont occupées.

On se retrouve au T2F, relativement calme.

Je passerai au comptoir récupérer un BP papier.

Le précieux sésame m'est délivré en quelques secondes.

Le tableau des départs est vraiment très chargé, en témoigne mon vol de 10h00 qui n'apparaît pas encore.

Un peu de monde m'attendra en PIF, et comme il n'y aura que 2 puis 3 postes d'ouverts, forcément ça coince. Néanmoins, je réussirai à franchir le tout en 15min.

Je rejoins ensuite la première jetée et sa belle verrière.

Le FIDS m'informera d'un petit changement de porte : je troquerai la F33 pour la F21, ce qui signifie un embarquement par paxbus.

Direction les entrailles de CDG !

Voilà qui me rappelle quelques bons souvenirs, lorsque les tous nouveaux 787-9 AF partaient sur Lyon. C'était en 2017. Le temps passe vite !

L'agent d'escale va procéder à une première vérification des documents sanitaires (encore obligatoires à l'époque) afin de fluidifier l'embarquement.

L'embarquement est lancé avec un petit quart d'heure de retard. Notons que cette fois, nous aurons le droit à un vrai cobus et non un autobus de ville, peu capacitaires, surtout face aux nombreux bagages à main.

Irons-nous rejoindre le T2E ou le parking au large du T2D ?

Et bien, ce sera le T2D !

Un peu de spotting avec ce 737-800 KLM et cet A220 AF.

Cet A320 Vueling est en livrée spéciale Ibiza.

Un A320 Eurowings opérant pour Lufthansa.

A320 Brussels, sans livrée spéciale, mais sans nouvelle livrée moche également ;)

Un peu de fraîcheur avec cet A320neo SK.

On rejoint le parking au large avec cette belle brochette de code-barres.

On repasse devant un énième A220 qui s'installe doucement mais sûrement dans le paysage local.

à bord du babybus
En attendant, c'est avec son prédécesseur que nous avons rendez-vous !

J'apprécie beaucoup cet embarquement au grand air. Je n'en ai pas eu beaucoup l'occasion lors de mes précédents vols sur cette petite machine qui se raréfie.

Les CFM56 semblent si gros par rapport au reste du fuselage. L'oiseau du jour est le F-GUGN, livré en 2006.

Je ne peux que me réjouir de cet aller-retour à venir !

Le petit instant porte qui va bien ;)

Après un accueil souriant, je rejoins le rang 16, situé derrière les ailes. Inutile de vous présenter cette cabine trop bien connue !

Si l'A318 en lui-même va me manquer, ce ne sera pas le cas de ses sièges fins et leur petites tablettes.

Nous repousserons avec un petit retard de 10min. Une pécadille qui toutefois ne m'arrange guère présentement puisque je repartirai avec le même avion tout à l'heure. Un temps d'escale écourté ne serait guère un cadeau !

Le soleil joue à saute-mouton, créant ainsi de belles couleurs.

Après avoir contourné l'extrêmité ouest du T2, il faut maintenant remonter plein est pour un départ piste 26 droite.

L'architecture du T2E tranche tellement avec celle vieillissante des T2A/C.

On passe le Hall L.

Puis le Hall M.

Et c'est partit !
Au revoir CDG ! Enfin, à tout à l'heure !

On entame la traversée de Paris (sans malles ni de cochon dedans), mais les nuages vont vite masquer la vue.

J'ai toujours adoré les couleurs matinales à contre-jour sur les nuages. A condition d'avoir un hublot propre et non rayé ! (ce qui est le cas heureusement).

Puis on rejoint rapidement la haute altitude.

On est au meilleur endroit du monde, n'est-ce pas ? ;)

Au menu du jour, galette bretonne accompagnée par un chocolat chaud et un verre d'eau.

Ciel, j'allais oublier la traditionnelle revue de la safety card ! Je m'étais rendu compte qu'avec mes déplacements fréquents en compagnie d'AF, je n'en avais quasiment aucune récente en stock. Celle-ci subira donc les affres de la gravité ^^


De même, n'avais-je point oublié mon instant favori ? Allez hop, on y remède !

La wifi du bord fonctionne à merveille, ce qui permet de suivre notre itinéraire. Nous volons ainsi à 39000 pieds et suivons la route habituelle par le nord-ouest de la Suisse. Passerons nous une nouvelle fois à la verticale de la Jungfrau ?

Cela semble bien parti !

Mais pour l'instant, les nuages semblent être peu coopératifs…

En attendant que cela se dégage, petit focus sur un wingtip si emblématique d'Airbus qui, mine de rien, va avoir tendance à disparaître rapidement au profit des sharklets équipant les A320ceo/neo récents.

Quelques hauts sommets suisses réussiront à sortir de la couche mais l'ensemble reste néanmoins bien bouché. Toutefois, grâce à l'effet de foehn, la couette nuageuse s'arrête net avant la plaine du Pô.

Un sommet italien que je n'ai su identifier.

C'est beau ! Même si l'enneigement en ce début décembre 2021 était fort déficitaire.

On arrive à la frontière entre le nord-Piémont et la Lombardie.

il laggo maggiore
Ce qui nous fait parvenir au clou du spectacle : le survol du magnifique Lago Maggiore, alias Lac Majeur en bon français, alias Lac en ré majeur pour bibi (car nos vaillants CFM56 émettent un beau ré bécarre à ce moment précis).

Au fond du lac, on est en Suisse avec l'embouchure du Fiume Ticino. Sur la rive droite (donc à gauche), on retrouve Locarno.

Locarno, et son petit aérodrome au fond.

Locarno sous un autre angle.

Le massif des Préalpes de Lugano, dominé par le Monte Gambarogno (1734m).

La petite commune de Maccagno con Pino e Veddasca, coincée entre les eaux et les pentes abruptes.

Vu générale sur le Lago Maggiore, tandis qu'on aperçoit au fond à droite le Lac de Lugano.

En-dessous, la ville de Germignaga


Le survol des Alpes nécessitant une altitude assez élevée, il nous faut désormais descendre tout en allongeant la trajectoire en direction de Varèse.

Le lac de Lugano est coupé en-deux au niveau de Bissone par l'Autoroute suisse A2, une superbe route qui relie Côme à Bâle via Lucerne.

On sort les spoilers pour accélérer notre descente.

La plaine n'est en réalité pas si "plate" que cela !

Focus sur l'aéroport de Varese-Venegono.

Au loin, Milan qui sort doucement de la brume matinale, le tout dans une atmosphère assez unique !


Puis on se positionne pour une approche face à l'ouest, ce qui permet d'admirer cette fois les Alpes franco-italiennes avec Sua Maestà il Monte Rosa au centre !

Le Mont Rose…

Le même au zoom max. C'est juste trop beau !

On arrive en courte finale.

milano malpensa
Et plouf ! Je retrouve Malpensa, un aéroport que je commence à fortement aimer, de part le cadre qu'il propose (et la qualité des points de restauration airside également !). Cependant, au moment de la rédaction de ce FR, j'étais bien plus parti de MXP que je ne m'y étais posé : c'était seulement mon second atterrissage ici. La première fois, c'était lors du vol inaugural ORY-MXP avec Aigle Azur.

On y retrouve encore pas mal d'appareils en livrée Alitalia, comme cet A330.

La perfide hongroise, sur fond de montagnes immaculées.

Puis on se positionne aux côtés d'un A320 Easyjet. Bonne nouvelle, nous sommes au contact, ce qui facilitera mon transit express.

Après avoir salué le CC (qui est loin d'imaginer qu'il me reverra dans 20min !), je me dirige au pas de course vers le circuit de transit, en espérant que ce dernier soit ouvert (pas comme à Bergamo !). Nous sommes positionnés sur une aile du terminal et il faut nécessairement se rejoindre la partie centrale.

Ouf ! Le transfert est ouvert ! J'aurai été un peu mal s'il avait fallut repasser un PIF.

Pas le temps de m'arrêter à Obica, ni au marchand de glace. Quand aux excellentes pizzas, il est bien trop tôt. Elle attendront mon prochain passage !

C'est reparti pour le même trajet en sens inverse, et à l'étage supérieur.

Le circuit complet m'aura quand même pris une dizaine de minutes. L'embarquement n'ayant pas encore commencé, je puis même prendre le temps de déguster un incontournable breuvage local !

La suite au prochain opus !
Merci pour votre lecture :)
A bientôt !
Mais quelle bonne idée d'aller à Milan. Je n'y ai jamais pensé.^^
Avoue, tu y allais pour le 318 ou le caffè?
"Un sommet italien que je n'ai su identifier." - Il monte Occapi, je pensais que tu l'aurais reconnu...
Bref, un vol comme j'en ai fait des dizaines ou des centaines, je ne sais plus mais dont les vues au hublot ne lassent jamais. Et si c'est en Babybus, c'est encore mieux mais comme tout le monde ici n'est pas avgeek...
Merci pour le partage!
Merci Guillaume :)
Les deux mon capitaine ! ;)
Les rayures n'étaient pas assez visibles :p
Il n'y a point de vol banal, même sur une ligne reportée un milliard de fois ^^
A bientôt !