Bonjour à tous,
Je vous retrouve aujourd’hui pour le vol retour EWR-CDG qui marque la fin de mes vacances aux Etats-Unis. Après cinq jours dans la très belle ville de Chicago, puis cinq autres jours chez mon oncle à découvrir de jolis coins méconnus du New Jersey, il est désormais temps de rentrer.
Cette liaison EWR-CDG a fait l’objet de 17 FR - dont seulement…deux avec AF. En effet la compagnie tricolore avait cessé de desservir EWR entre 2012 et 2022.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3AF063 - Affaires - Newark —> Paris - Boeing 777-200
Tout comme pour le trajet aller, j’utilise les Miles Flying Blue pour m’offrir le vol retour en classe Affaires.
Lors de la réservation, le départ de Newark était prévu à 17h10, mais deux mois avant le voyage un mail AF m’informe que l’horaire est désormais recalé…à 23h55! Ouch, ça fait très tard.
Le bon côté, c’est que je peux ainsi passer une dernière journée complète avec mon oncle et ma tante. Après le déjeuner dominical et une belle balade dans la pittoresque station balnéaire d’Asbury Park, nous rentrons nous reposer avant qu’ils ne m’accompagnent en soirée vers EWR.

Une trentaine de miles sépare leur domicile de l’aéroport, via le Garden State Parkway puis l’Interstate 95.
Même sans avoir voyagé aux Etats-Unis, tout le monde connaît ces immenses autoroutes, vues dans d'innombrables films et feuilletons américains.

Après 40min de trajet nous atteignons la sortie ‘’Newark Airport’’

Auparavant EWR s’appelait simplement ‘’Newark International Airport’’. Ce n’est qu’après les attentats du 11 septembre 2001 qu’il a été renommé ‘’Newark Liberty International Airport’’.

Les vols AF - ou plutôt ‘’le’’ vol car il n’y en a qu’un par jour - partent du terminal B. Mais pour trouver la zone précise de check-in, les indications s’avèrent des plus farfelues. D’après un premier panneau sur la route, AF se situe au niveau 2. Mais un panneau placé un peu plus loin contredit le premier en indiquant le niveau 1! Bon, je me débrouillerai à l’intérieur du terminal…
Nous nous garons finalement à la porte 5 du niveau 2, et c’est avec émotion que je prends congé de mon oncle et de ma tante. Mon précédent séjour aux USA remontait à 1994! J’espère pouvoir revenir plus fréquemment.

Dans le terminal B un coup d’oeil au FIDS me confirme que l’enregistrement du vol AF063 s’effectue…au niveau 3 - et plus précisément en zone 3D, vers laquelle je me dirige. Avec un départ à 23h55 le vol pour CDG est le dernier de la journée.

L’affluence au niveau 3 reste faible, une partie des long-courriers vers l’Europe étant déjà partie en fin d’après-midi.
La zone E se trouve devant moi; donc en toute logique, la zone D ne doit pas être bien loin!

En chemin je croise une station de pesage et en profite pour vérifier le poids de ma valise: 13,4kg. Ça va, j’ai encore de la marge.

Lorsque j’atteins la zone D, bien entendu tous les guichets de check-in sont fermés, et il n’y a aucun comptoir d’information. Du côté des BLS je fais également chou blanc: elles ne proposent pas AF.
En fait, hormis une publicité XXL pour la réouverture de la ligne EWR-CDG depuis décembre 2022, aucun signe tangible n’atteste de la présence de la compagnie tricolore!

Naïvement je me dis que c’est parce que je suis arrivé trop tôt. En effet il n’est que 20h et le vol ne décolle que dans quatre heures.
Au niveau Départ, c’est une véritable chasse aux trésors pour dénicher un endroit où s’asseoir. Je descends plutôt tenter ma chance au niveau Arrivées où quelques sièges libres semblent n’attendre que moi à côté des tapis bagages. C’est même un siège avec vue, permettant d’admirer le sunset sur l’aéroport.

EWR propose le Wifi gratuit et je passe 3/4h à surfer sur le Net.
Sur le site de l’aéroport, un coup d’oeil à la rubrique Flight Status m’indique que le vol est à l’heure et partira de la porte B54. Malheureusement il n’y a aucune mention de la zone d’enregistrement.

Bon, ça va bien un moment, mais j’aimerais quand même me libérer de cette fichue valise.
En remontant vers le niveau 3, le check-in d’une compagnie exotique attire mon attention: Air Premia? Jamais entendu parler.
En allant m’instruire sur Internet je découvre que c’est une compagnie coréenne, dont les 5 Dreamliner effectuent quelques long-courriers au départ de ICN - entre autres EWR et LAX aux USA, et FRA en Europe.

“Un peu de douceur dans ce monde de brutes” - même si ce joli bouquet floral fait un peu incongru au beau milieu de l’aérogare

Revenu à la zone D, c’est encore et toujours morne plaine: aucun guichet ouvert et il n’y a pas âme qui vive. En revanche, comme dans les films d’horreur, je constate que le couteau panneau publicitaire AF a subtilement disparu…Ça commence franchement à me saoûler cette histoire!
Malheureusement il n’y a pas 36 000 solutions: il va falloir me taper les zones de check-in une par une.
Et bien entendu en pareil cas, ce n’est qu’à l’extrémité du terminal - en zone A - que je trouve enfin le Graal le fameux panneau AF tant recherché :-)
Mais je ne suis pas au bout de mes peines car dans ladite zone A, la foule s’est également amassée pour l’enregistrement d’un vol TP vers OPO. Pour accéder aux guichets AF il faut donc forcément jouer des coudes. Excuse me, excuse me, sorry…

Même l’organisation des files AF laisse véritablement à désirer:
- C’est peu visible mais la file d’attente la plus à gauche ne mène en fait qu’au guichet Service Client. Plusieurs pax SkyPriority se font avoir et ont ensuite l’immense ‘’plaisir’’ de devoir refaire toute la queue pour enregistrer!
- Trois comptoirs SkyPriority sont disponibles mais entre le deuxième et le troisième, il y a un guichet qui reste bêtement fermé. Par conséquent le comptoir SP le plus à droite est constamment utilisé par les pax sans statut - sous le regard fort courroucé des SkyPriority qui patientent dans ma file.
Lorsqu’arrive mon tour, j’indique à l’hôtesse que les indications tant sur les bretelles d’accès que sur le FIDS étaient vraiment fantaisistes. En retour je n’ai droit qu’à un “I know. Sorry for that” bien peu convaincant. Bon ben si tout le monde s’en fout…En tout cas, l’ensemble de l’enregistrement a été un bazar pas possible!

Etant (enfin) libéré de ma valise, il est temps de passer airside. En me dirigeant vers le PIF je passe au-dessus des pax venant d’arriver…et qui ne voient donc pas cette fresque colorée “Welcome”.

Il est 21h30 et la plupart des commerces landside ont déjà fermé. Et on ne peut pas dire que les couloirs à EWR soient des plus accueillants; c’est sombre et stérile.

EWR dispose de 24 portes d’embarquement réparties en 3 satellites.
AF utilise celui du milieu; ce sera la porte B54 aujourd’hui. Deux vols BA et ET viennent tout juste de partir et à cette heure avancée le satellite n’accueille plus que le vol vers CDG. Quelle chance! Il n’y a donc aucune attente au PIF et je le franchis en quelques minutes.

Une fois airside je passe devant une fresque tout aussi avgeek que vintage.

A ma grande surprise, le satellite n’est pas bien grand. Si les sept portes étaient utilisées en même temps (d’autant plus par des gros-porteurs), on se marcherait vraisemblablement sur les pieds.

Au beau milieu de la salle trône une photo que je trouve tout autant jolie que relaxante.

Le choix de commerces se limite à un café et deux boutiques duty-free.

Le vol AF063 est déjà affiché en porte B54. De mon côté la fatigue commence à se faire sentir; partir à 23h55 ça fait tout de même très tard!

Les pax patientent tranquillement; les autres portes étant inoccupées, nul besoin de se battre pour un siège libre.
Un gabarit bagages French Bee semble perdu au milieu de la salle, mais atteste que BF opère la liaison ORY-EWR, et ce depuis juillet 2021.

Je rebrousse chemin vers le salon dont l'entrée très discrète se trouve juste après le PIF. Ornant ce couloir déprimant, le Duty-Free n’incite pas vraiment à la flânerie, ni aux achats.

Outre le salon BA, l’autre salon disponible dans ce satellite est le “Virgin Atlantic Clubhouse” qu’utilisent AF, B0, SQ et ET. Il y a 7 Clubhouse dans le monde: LHR, JNB et 5 aux Etats-Unis (SFO, IAD, BOS, JFK, EWR). Cherchez l’intrus…
Oui j’ai bien écrit “Cherchez l’intrus” :-) La réponse est: EWR. En effet VS a cessé de desservir Newark depuis 2020 déjà; j’ignore donc pourquoi ce Clubhouse continue d’exister.

Le salon se trouve à l’étage, à côté de celui de BA. J’adore l’entrée qui fait très sobre et chic!

A l’intérieur c’est malheureusement moins chic, la faute à plusieurs pax dont la courtoisie et la discrétion semblent s’être arrêtées à l’entrée du salon. Certains sont avachis pieds nus (et effluves associées) sur les banquettes. D’autres ont probablement oublié leur sonotone car ils se réjouissent bien bruyamment de leurs vacances en Europe.
On a beau pouvoir se payer la classe Affaires, ou tout au moins l’entrée au salon, cela ne paye pas forcément les bonnes manières.

Sinon le Clubhouse est très joli et c’est d’autant plus dommage de ne pouvoir en profiter dans le calme.

Le bar est particulièrement design!

L’offre en libre-service s’avère très limitée:
- eau aromatisée, cacahuètes et quelques biscuits apéritif;
- du côté chaud, il y a le choix entre soupe de lentilles et soupe au poulet.

Trouver une place n’est pas si facile. A vue d’oeil le salon n’est rempli qu’au deux-tiers, mais certains monopolisent plusieurs places en y étalant ‘’négligemment’’ leurs affaires.
Par chance je déniche un confortable fauteuil au fond du salon, au pied d’une oeuvre très colorée et éclectique.

Allez, je me réconforte avec ma soupe aux lentilles - bien chaude, épaisse et suffisamment épicée.

Tout en dégustant ma soupe je profite du panorama sur ce beau salon.
Malgré moi je profite aussi du petit groupe assis à gauche de la photo: ils parlent (fort), débattent (fort) et rient (fort). Bref, ils me saoûlent (fort).

En plus du maigre libre-service, un menu plus conséquent est disponible via un QR-code à chaque table.

Je vais composer un petit en-cas.
Ah c’est déjà mal parti. Impossible de choisir un simple café noir: c’est soit Cappuccino, soit Latte :-)

Côté entrées cela n’est pas très élaboré.

Idem côté plats, c’est ce que l’on pourrait trouver dans tout restaurant ou snack de l’aéroport.
J’avoue être déçu, car Virgin Atlantic était synonyme pour moi de prestations de très grande qualité. Mais comme souvent, je me suis probablement arrêté au Virgin des années 90!

Coupe de glace et coupe de fruits se battent en duel au niveau des desserts.

Infusion à la menthe, légumes vapeur, salade de fruits, eau gazeuse: une collation qu’approuverait sûrement mon médecin généraliste!

La commande s’effectue de façon simple et rapide, mais il faut tout de même 20min avant que je ne sois servi car les trois hôtesses sont débordées au bar.
En tout cas, c’est bien chaud et très bon.

Vers 23h les pax commencent à quitter le salon. Je traîne encore un peu afin de prendre quelques photos supplémentaires. Je découvre quelques alcôves intimistes avec une couleur fuschia que ne renierait pas Roselyne Bachelot.

Les banquettes sont plus classiques.

En quittant le salon j’aperçois furtivement l’appareil du jour (ou plutôt: de la nuit): le B777-200 F-GSPE, livré en 1999 à AF.

Pour descendre d’un étage, bien m’en a pris de renoncer à l'ascenseur car la cage d’escalier permet un spotting fugace.
Un duo de DH8-400 a pris ses aises pour la nuit. C-GKQD repartira le matin vers YTZ (Billy Bishop Toronto City Airport) où est basée la compagnie canadienne Porter Airlines.

Et pour C-GLQV, eh bien ce sera la même chose!

Le B717 devient de plus en plus rare. J’immortalise N927AT arrivé de DTW.

L’homme a marché sur la Lune - cela remonte déjà à 1969.
Prochaine étape: quand l’homme posera t-il le pied sur Mars?

A la porte B54 je reviens subitement à une problématique plus terrestre: quand vais-je poser le pied dans l’avion?
Car bazar à l’enregistrement cela a été, bazar à l’embarquement ce sera. C’est la confusion générale: nul ne sait trop où démarrent les différentes files, et il me faut à nouveau jouer des coudes (ce que je déteste) pour atteindre l’accès SkyPriority. Dans l’ensemble, l’expérience au sol à EWR me laisse une impression très mitigée.

L’embouteillage se prolonge même dans la passerelle.

Mais l’attente permet au moins de réussir l’instant porte.

L’accueil par le CC est très sympathique et je retrouve la cabine du 772 que je connaissais d’un voyage à KIX en 2019. La classe Affaires est pleine ce soir.

Après l’instant porte de l’extérieur, un instant porte de l’intérieur - en porte 2L.

Je m’installe enfin dans mon siège solo situé dans la rangée A.
C’est l’instant de vérité…: Victoire, l’accoudoir fonctionne! (contrairement au vol aller CDG-ORD où l’accoudoir m’avait donné quelques sueurs)

Tout a l’air propre.

Mon 1,85m est confortablement installé et c’est bien l’essentiel sur ce vol de nuit.

Je fais rapidement un état des lieux. Les prises électrique et USB fonctionnent correctement, une petite bouteille d’Evian est disponible ainsi que le poétique mais parfois indispensable Sachet Confort.

Sympa, il y a même un cache-oreilles logoté AF :-)
D’autre part l’espace de rangement s’avère plus généreux que sur le 789 de l’aller.

“Miroir, ô mon beau miroir”

Je découvre avec plaisir deux cartes:
d’abord dans la pochette, la safety card du 777-200 qui va aller enrichir ma collection;
puis sur la tablette, un mot de bienvenue du CC - une attention toujours sympathique, d’autant plus que le CC viendra se présenter quelques instants plus tard.

La trousse de toilette est distribuée; dommage qu’elle n’inclut aucun peigne, mais sinon le contenu me convient tout à fait. De plus je trouve la pochette très jolie.

Je reçois ensuite le menu.
Il y a deux mois, lorsque le vol avait était recalé de 17h10 à 23h55, j’avoue avoir eu peur qu’en raison de l’horaire tardif, le dîner ne soit remplacé par un en-cas léger. Et j’aurais vraiment été frustré - en mode “J’ai-payé-la-classe-Affaires-donc-j’aimerais-profiter-du-service-complet” :-)
Mais lire au préalable d’autres FR m’a rassuré en constatant qu’AF maintient un dîner complet même à l’heure de Cendrillon.

En revanche le menu indique que c’est un souper, pas un dîner…
Et d’un extrême à l’autre il n’y a qu’un pas. Bon ok, je voulais un repas complet, mais de là à déguster un “confit de canard, sauce au foie gras” sur les douze coups de minuit, c’est un pas que je ne franchirai pas :-)
En revanche le tournedos poêlé me met bien en appétit, après les légumes vapeur du salon.

En apéritif je prendrai un verre de Pouilly-Fuissé que j’avais dégusté à l’aller.
J’avais supposé que beaucoup de pax préfèreraient dormir immédiatement mais à ma grande surprise, c’est le contraire qui se produit. La plupart choisissent de profiter du dîner (et des vins). Le tournedos rencontre un vif succès, suivi du vivaneau. En revanche le confit de canard ne trouve aucun amateur.

Au parking voisin le 320 N569JB est arrivé de STI (Santiago, en Rép. Dominicaine).

Il est 23h52 et le départ est désormais imminent. Les fuseaux horaires sont quand même fascinants: en France c’est déjà le matin.

L’équipage sert la boisson de bienvenue; je reste raisonnable et prends le jus d’orange au lieu du champagne.
Quelques instants plus tard, nous repoussons: il est minuit pile!

Place aux démonstrations de sécurité qu’il faut suivre attentivement

Pour un aéroport américain, le roulage est finalement assez court et ne prend que 12min. C’est à 00h12 que les deux moteurs GE90-90B2 rugissent pour le décollage. Cap vers la France!

Nous survolons rapidement le port de Newark.

Pendant que je contemple la mer de lumières au-dehors, l’équipage s’active déjà dans les galleys.

Le plateau est servi très rapidement et comprend déjà fromage et dessert.
La nuit étant de toute façon bien entamée, autant faire honneur au dîner…, pardon: au souper!

Je n’ai pas encore commencé que je lorgne déjà sur le trio de mignardises :-)
Mais chaque chose en son temps; l’entrée (salade de homard, porc fumé, fenouil et poire marinés) est vraiment délicieuse.

Sur ce vol l’équipage se révèle vraiment efficace et attentif à chaque pax. Ceux qui ont pris de l’avance sur l’entrée se voient immédiatement servir le plat principal. Mais l’équipage s’adapte aussi aux traînards comme moi qui dégustent lentement leur repas.
Lorsque le tournedos arrive, c’est un régal d’abord pour les yeux, ensuite pour le palais. La viande est tendre et pas trop cuite. Et je n’hésite pas à saucer entièrement le “jus vin rouge parfumé café et épices”. C’est vrai que l’appétit vient en mangeant :-)

Il est déjà 1h15 du matin heure de New York, mais qu’importe! Je continue de festoyer d’abord avec l’assiette de fromages, puis avec celle des desserts.

Vers 1h45 du matin (càd seulement 90min après le décollage) tout est débarrassé, la plupart des liseuses ainsi que l’éclairage de la cabine s’éteignent progressivement. Tout cela grâce au service redoutablement efficace, qui contraste singulièrement avec mon vol aller CDG-ORD où le déjeuner avait duré plus de trois heures!
Pour faciliter la transition avec Morphée, un pousse-café s’impose, non?

Et ce sera donc café accompagné d’une Chartreuse Verte.
Rétrospectivement ce n’était pas très raisonnable de manger et boire autant à une heure aussi tardive. Mais j’assume avoir été en mode “J’ai-payé-donc-je-veux-profiter-au-maximum”!

Il reste 5h30min avant l’arrivée et je m’accorde enfin un somme. Zzzzz….zzz…

J’ai dû dormir un peu plus de trois heures car en me réveillant la cabine est encore dans l’obscurité. Impossible de retrouver le sommeil, je décide alors de bouquiner tranquillement. 90min avant l’arrivée, les lumières se rallument légèrement et j’entends l’équipage s’activer pour le petit-déjeuner.
Tout comme les autres pax, je privilégie la version “light” et décline l’omelette basquaise.

Pain confiture, yaourt et fruits - cela me suffit amplement après les agapes du souper.

Nous venons d’atteindre les côtes françaises et une très belle vue sur Le Havre agrémente le petit-déjeuner (même s’il est déjà midi passé, heure française).

L’IFE naturel propose ensuite d’admirer Rouen.

Puis nous arrivons rapidement en Ile-de-France, au-dessus de l’aérodrome de Cergy-Pontoise.

Base de loisirs de Cergy-Pontoise

Durant l’approche finale face à l’est, je ne suis pas ferrovipathe mais cela ne m’empêche pas d’apprécier la silhouette élancée du TGV.

Et c’est enfin le touch-down sur les pistes de Roissy. “Welcome back” comme on dit en bon français!

Pendant le roulage c’est retour à la case départ. En effet, à l’aller j’avais déjà croisé le 338 9K-APG; aujourd’hui c’est au tour du 9K-API.
Seules trois compagnies exploitent l’A330-800 et KU en a été la compagnie inaugurale en 2020.

Il nous a précédé d’une heure au-dessus de l’Atlantique: le 764 N843MH est arrivé de JFK.

Autre membre Flying Blue: VN et son 359 VN-A892 qui rentre à HAN.

Et c’est seulement avec cinq petites minutes de retard que nous atteignons le parking à 13h20, au terminal 2E jetée L.
Le débarquement s’effectue dans la discipline et je prends congé de F-GSPE et son équipage sympathique.

Ouch, en entrant dans l’aérogare, la signalisation jaune vif achève vraiment de me réveiller.
En revanche, pas sûr que tout le monde s’y retrouve aisément dans ce festival de chiffres et de lettres (“Consonne, voyelle,..”).

Même cheminement qu’à l’aller, mais en sens inverse:
Pour rejoindre la PAF et la livraison bagages, je monte dans le train automatique qui m’emmène du 2E-L au terminal principal 2E-K.

Je craignais une longue attente à la PAF mais c’est une agréable surprise car il n’y a littéralement personne.
Ensuite, la fatigue a dû me jouer des tours: je pensais avoir pris la file Parafe mais je me retrouve finalement à une aubette classique, située à l’extrémité droite.
“Bonjour monsieur”, “Merci monsieur”, “Bonne journée monsieur” - ce n’est pas moi qui le dit, mais le policier en face! J’avoue être bluffé…Quand le passage de la PAF se fait de manière aussi rapide qu’agréable, il faut vraiment le souligner :-)

Il est 13h40: de la sortie de l’avion en porte L jusqu’au tapis bagages, je n’ai donc mis que 20min. Une performance quasi exceptionnelle!
Malheureusement l’actif doit toujours être égal au passif…Le temps que j’ai gagné à la PAF, je le reperds bêtement à attendre ma valise. L’indication “Livraison prévue à 13h46” est vite remplacée par “Livraison en attente” - que je traduis par “Ça sortira quand ça voudra bien sortir” :-)

Finalement ce n’est qu’à 14h05 que je vois apparaître avec soulagement mon bagage. Bien entendu l’étiquette Priority n’aura été que purement décorative. Le temps de rejoindre le VTC que j’avais réservé, et je quitte le terminal 2E à 14h20 - soit une heure après l’arrivée.
Voilà - ce FR s’achève ici. Merci de m’avoir consacré quelques minutes. J’espère surtout que vous avez pris autant de plaisir à le lire que moi à le rédiger. A bientôt!
Informations de vol:
Air France AF063 EWR-CDG
Boeing B777-200ER F-GSPE
Prévu: 23:55-13:15(+1) (7h20min) / Réel: 00:00-13h20 (7h20min) - Retard 5min
Merci pour ce FR. Si en vol tout semble avoir file droit (avec full service inclus), l’expérience au sol est effectivement plutôt chaotique. Encore heureux que vous ayez échappé à une torture PIF/PAF sachant qu’aux US ce n est pas tjs très fluide à en croire certains FR. Bon à savoir néanmoins qu’à EWR, il ne fait pas arriver trop tôt et que pour trouver les comptoirs AF, il faut suivre le panneau farceur ?
Merci pour les commentaires. Chercher les guichets de check-in a effectivement été la partie la plus désagréable du voyage! Aucune attente au PIF: c’est l’avantage de partir à minuit.
A bientôt
Merci de ton partage. Une bonne expérience à bord en tous point : catering, équipage et cabine !
Newark est un aéroport assez daté et que je n'apprécie pas vraiment.
La déco du salon est sympa et casse un peu les codes, dommage que l'offre soit basique.
Merci de m’avoir lu. L’expérience en vol, excellente, a largement compensé celle au sol, désastreuse. Le menu au salon aurait pu être plus élaboré, surtout si l’on souhaite dîner au salon pour dormir ensuite pendant le vol.
A bientôt
Merci pour ce FR
L'expérience au sol ne n'est pas améliorée,
La dernière fois (ça fait un bail) le salon était landside. Donc c'est un plus
L'éducation ne s'achète pas, tout comme l'élégance d'ailleurs. C'est toute l'histoire du smoking. Selon celui que le porte ça fait gentleman ou serveur.
En général, quand je ne trouve pas de place je demande à la personne si c'est sa valise et si oui ... je lui demande de m'asseoir. Comme disait Audiard, "quand les mecs de 120 parlent, ceux de 60 écoutent"
belle prestation en vol, et le catering a beaucoup progressé en goût. Je trouve souvent les entrées très goutues
Merci pour les commentaires. L’expérience au sol aura été le point noir de ce voyage; et pourtant il n’y a qu’un seul vol AF par jour…
“ je demande à la personne si c'est sa valise et si oui ... je lui demande de m'asseoir” => haha j’imagine déjà le “oui bien sûr” crispé et peu convaincant de la personne :-)
A bientôt
Merci pour le partage !
J'en connais un quand il lira ce FR qui va faire la gueule, sans spoiler, j'étais en live avec ChrisB vendredi soir qui prenait le même vol que toi sauf que le salon n'existe plus ^^
Sinon EWR est un aéroport bas de plafond, peu chaleureux et que je trouve perso très mal foutu. Pas ma tasse de thé du tout.
A bord, double instant porte très réussi ^^
Un plateau qui fait envie dans son ensemble et surtout un service rapide et efficace.
A bientôt !
Merci pour les commentaires. EWR fait très sombre, alors en plus quand on y va le soir…
“sauf que le salon n'existe plus” => ah bon?! Je ne savais pas! Je suis donc le dernier FRiste à avoir vu le Clubhouse vivant :-)
“ service rapide et efficace” => cela permet de profiter du repas complet mais aussi de s’accorder quelques heures de dodo
A bientôt
merci, FR très réussi
Merci pour l’appréciation et merci surtout d’avoir pris le temps de me lire!
A bientôt
Bonjour Paul et merci pour le FR! tiens je vais pas tarder à publier un FR identique.
Je suis arrivé un peu avant 20h et le comptoir ouvrait juste également, c'est un peu short en effet.
je me demandais comment décrire EWR et c'est exactement ça!!
Le salon est très joli pour un salon d'escale, je n'ai pas eu cette chance car il était fermé pour moi..
J'ai l'impression que l'organisation au sol s'est un peu améliorée lors de mon passage.
Très sympa ce petit mot je n'y ai qu'eu droit qu'une fois..
le peigne a disparu avec le covid, tout comme le cure-dents et les chaussons!
même gros soucis de bagages pour moi :s
Merci pour les commentaires.
‘’ je vais pas tarder à publier un FR identique’’ => tant mieux, cela permettra de voir ce qui s’est amélioré…ou détérioré :-)
‘’ je n'ai pas eu cette chance car il était fermé pour moi’’ => étonnant cette fermeture. Quel était le salon proposé?
‘’ Très sympa ce petit mot’’ => je n’attends jamais ce genre de choses mais quand cela arrive, c’est toujours un geste sympathique.
A bientôt
aucun lol