#23 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
6118 avis
C'est le retour d'un voyage à New York dont le routing ne restera pas dans les annales de la créativité des contributeurs à Flight Report :
Arrivée en métro à la station Jamaica : notre vol est affiché à l'heure sur un FIDS
L'Airtrain pour JFK n'est pas inclus dans les forfaits de métro, et l'addition est salée pour les 13 km : 8,25 USD
Payable par Metrocard. New York est la seule ville où l'on a facilement des pièces d'un dollar, car elles servaient de jeton de métro à l'époque où c'était le tarif unitaire.
Trajet vers JFK
777-300ER Egyptair
Vue depuis la mezzanine, la file d'attente pour accéder landside est interminable
Mais le réconfort vient de ce panneau à gauche : c'est une situation où notre statut Elite+ a de la valeur.
Là aussi, l'attente est très modérée pour enregistrer notre valise en soute
Notre valise a pris un bon kilo depuis le vol aller, non en raison de l'achat de souvenirs, mais parce que rentrant chez nous, nous n'avons pas besoin de garder dans notre bagage de cabine un kit d'affaires indispensables pour tenir si la valise enregistrée n'est pas au rendez-vous à l'arrivée.
J'apprécie en pareil circonstances de recevoir une carte d'embarquement à l'ancienne
Elle doublonne la carte d'embarquement virtuelle reçue sur portable lors de l'enregistrement en ligne, mais a l'avantage de ne jamais tomber en panne de batterie, ni d'éteindre sournoisement son écran quand on veut la scanner.
Bornes d'auto-enregistrement
Le début de longue file d'attente pour accéder airside pour qui n'a pas de statut.
De l'arrivée au guichet SP pour enregistrer notre valise à l'entrée du salon AF, il s'est écoulé 30 minutes
AF assure suffisamment de vols quotidiens au départ de JFK pour avoir un salon en propre, pas immense, mais assez agréable, sur deux niveaux
Niveau inférieur
Niveau supérieur, photographié plus tard
Idem, à la nuit tombée, avec des tables qui ne sont pas desservies rapidement
Ce n'est qu'à l'étage que les grandes baies vitrées sont raisonnablement spotter-friendly, car des bâtiments plus bas bloquent la vue au niveau inférieur. Voici l'arrivée de notre avion
Décollage d'un appareil Delta Air Lines au coucher du soleil
Air France, Lufthansa et Swiss au contact
La taille relativement réduite (mais suffisante) du salon, qui plus est répartie en deux niveaux, fait que les déplacements pour aller se servir sont réduits. Le stand de nourriture, à l'arrière-plan :
En face, la machine à café
Cette machine à café sera hors service peu après notre arrivée au salon et restera inutilisable jusqu'à notre départ : il faudra descendre au niveau inférieur pour avoir un café
En revanche, il restera possible d'avoir un thé (en sachet)
Au même comptoir, des alcools en hauteur
Et à l'extrémité du comptoir
Contrairement aux salons d'AF à Paris, l'eau est proposée en bouteilles
Il y a de quoi manger honorablement :
Crudités
Salad bar
Assaisonnement (et beurre)
Charcuterie et condiments
Offre chaude
Noir ou blanc, c'est toujours du pain
Côté fromages, il ne faut pas espérer de la haute gastronomie dans ce pays
Bref, nous nous sommes restaurés, et vient l'heure d'aller vers la porte d'embarquement
Les priorités sont clairement affichées
Instant porte
Passage à travers la cabine J
Y+
Et Y
Voici notre rangée, avec un hublot correctement aligné - ce n'est pas critique pour un vol de nuit au-dessus de l'océan.
Fiche de sécurité recto-verso
Je n'avais pas choisi les sièges 47J et 47L au hasard : pas dans le dernier triplet (les PAX qui reviennent des toilettes butent ou s'accrochent au dossier du siège couloir), mais dans l'avant dernier, laissant libre l'un des sièges milieu les moins désirables car situé presque tout au fond de l'avion.
Longue attente de l'annonce de la fin de l'embarquement et yess ! Le pari du siège milieu neutralisé est gagné : nous avons le confort d'un siège vide entre nous deux, ce qui était bien mieux que le doublet payant du rang 51.
777-200ER Air France
A330-200 en livrée Alitalia
Au loin, la skyline de New York
Décollage
J'avoue sécher pour l'identification des lieux apparaissant dans cette photo et dans la précédente
Rockville Centre, au premier plan à gauche
Au fond, Island Park et Long Beach
Long Beach (et dans le quart gauche, Jones Beach Park) au fond de l'image.
Island Park au bord droit de l'image
La Sunrise Highway passe du bord gauche au bord droit au centre de la photo
Baldwin, au premier plan, légèrement à droite
Au centre, la Meadowbrook State Parkway, qui aboutit au Parc de Jones Beach (au fond).
A droite, Freeport, avec Le Y formé par la Babylon Turnpike et N. Main Street.
A gauche, Merrick Avenue aboutit à Merrick
Bethpage
Le dîner arrive 25 minutes après le décollage
Quatre heures plus tard, ce qui fait une bien courte nuit, arrive ce petit déjeuner, 45 minutes avant l'atterrissage
Après déballage
L'agglomération de Rouen
Dix minutes, plus tard, au centre de la photo : les usines automobiles à Poissy. Aschères et la forêt domaniale de St Germaine dans le quart inférieur gauche
Descente au clair de lune
l'A15 dans le quart inférieur gauche, aboutissant au port de Gennevilliers
Après, la banlieue nord est un fouillis assez difficile à identifier de nuit
Probablement l'aéroport du Bourget au centre de cette photo, juste avant de découvrir CDG
La zone de fret de CDG2, avant l'atterrissage
Atterrissage, cheminement vers la sortie…
… ou vers les correspondances : c'est ici que les cheminements divergent
Attente du CDGVaL
Poursuite du cheminement
Et là, le personnel sous-traitant de CDG s'est surpassé pour concocter une mémorable "expérience client".
Le corridor au centre est celui qui est réservé aux PAX Skypriority, dûment filtrés par du personnel à l'entrée dans cette salle. A droite, les porteurs de passeport européens (et étatsuniens, canadiens, japonais, peut-être aussi singapouriens), à gauche, les "Autres passeports". Les PAX Elite se réjouissent de leur statut qui leur fait aller tout droit, entre deux longues file d'attente en serpentin…
… et aboutissent tout au fond à une file d'attente également en serpentin, statique devant une unique aubette, qui traitant des PAX des nationalités les plus diverses, titulaires de visas pouvant nécessiter de longues vérifications, bref, ça n'avance pas. Vraiment pas. Alors qu'à gauche, ça avance doucement mais sûrement grâce à plusieurs aubettes à gauche, et à droite ça avance rapidement grâce à plusieurs aubettes et une batterie de sas PARAFE en service.
Après des plaintes de plus en plus bruyantes, les passagers Skypriority détenteurs de passeports étatsuniens, canadiens, japonais et britanniques ont été dirigés vers un stand Parafe, mais PAS les ressortissants de l'UE avec la justification aussi comminatoire qu'absurde que "si vous vouliez passer par un stand Parafe, vous auriez dû demander au début de la file d'attente"! (Sérieux, qui pouvait deviner à l'avance que le privilège Skypriority exclurait l'utilisation des cabines Parafe ?).
Il a fallu des plaintes encore plus bruyantes pour que les passagers Skypriority ressortissants de l'UE soient enfin redirigés vers un stand Parafe. Toute cette séquence était à la fois une négation du concept Skypriority et si outrageusement ridicule qu'elle aurait semblé irréaliste dans une série télévisée. Et tout ça avec un énorme "Paris vous aime" avant et après le contrôle de police, franchi au bout de 30 minutes chrono d'attente. Bienvenue en Absurdistan…
(J'ai relaté cet épisode en commentaire de l'enquête qualité d'AF dont j'ai reçu le lien après le vol. Sans surprise, je n'en ai reçu aucun retour, bien qu'ayant fourni mes coordonnées.)
Plus de trois quarts d'heure après notre arrivée au contact, la Marathonvalise commençait à s'impatienter sur le tapis à bagages
Restait ensuite à prendre le RER-B pour rejoindre Paris, mais cela, c'était de la routine.
Merci de m'avoir lu !
Le pari du siège milieu neutralisé est un pari : malgré son pitch standard, le confort est supérieur à celui d'un doublet, mais le succès n'est pas garanti, loin s'en faut.
L'équipage a fait son job. L'offre de journaux et de magazines en ligne me suffit, surtout pour un vol de nuit où le principal but est de dormir entre dîner et petit déjeuner. Dans ce contexte, le but du catering est principalement d'éviter aux passagers d'avoir faim : il fait le job.
La fluidité à JFK n'était bonne (voire excellente) que grâce au parcours Skypriority. Sinon, elle aurait été franchement mauvaise. L'accessibilité ferroviaire est correcte, mais plutôt chère, par rapport au forfait journalier de métro.
Expérience client calamiteuse à l'arrivée à CDG. Qu'il s'agisse de la police, qui n'avait mis en service qu'une aubette "tous passeports" pour la file Skypriority, ou du personnel guidant les arrivées, dont la réflexion semblait s'arrêter à "vous êtes dans une file d'attente à l'arrêt, tant pis pour vous", il n'y en avait aucun pour rattraper l'autre.
L'inconfort du RER-B à l'heure de pointe du matin, dans un matériel roulant inadapté aux passagers chargés de bagages encombrant, c'est du banal qui a été décrit mille fois.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 113 avis concernant 6 compagnies sur la ligne New York (JFK) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 7 heures et 6 minutes.
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8 Commentaires
Avantage du statut : NYC gagne largement devant CDG.
Salon qui permet de se restaurer avant le vol quitte à ne pas manger à bord pour dormir.
Siège libre au milieu sur un vol de nuit c’est top.
Bonus qui me parle étant grande fan du MET ( et du MOMA) et c’est dommage de n’avoir pas eu le temps pour « the cloister « qui est superbe ?
A bientôt
Le pari du siège milieu neutralisé est lui jouable sans statut, mais le succès est loin d'être garanti.
Notre programme touristique t culturel était trop chargé pour intégrer The Cloisters, que nos hôtes nous avaient recommandé.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Petite question sur le passage PIF/PAF en priorité
Lors de mon dernier passage, ce dernier était réservé aux passagers Business uniquement, les membres Gold/Platinum voyageant en Economy devant utiliser la file classique. Un revirement semble avoir eu lieu ? Cela serait en effet d'autant plus agréable que le passage de la sécurité au T1 est souvent chaotique !
A bientôt
Plus précisément, nous avons pu emprunter un coupe-file sur la gauche, aboutissant à un PIF spécifique (pas celui apparaissant sur ma photo). Pour la petite histoire, faute de personnel, ils faisaient passer alternativement une dizaine de PAX féminins, puis masculins, pour ne mobiliser qu'une personne pour palpation de sécurité. Nous sommes donc passés de manière désynchronisée, Mme m'attendant airside, mais la perte de temps était acceptable (bien qu'il ait été sur le coup agaçant de voir toutes ces femmes me passer devant ^^)
Merci pour le commentaire, à bientôt !
On retient que le voyageur Y a intérêt à bénéficier d'un statut pour que la galère ne vogue pas trop longtemps. Toutefois, si le pax est épargné à JFK, il n'en va pas de même à CDG dont l'organisation me rappelle de plus en plus les pires expériences à Madagascar. Je m'arrêterai là afin de ne pas politiser le constat.
Est-ce la vue "aérienne" mais le catering paraît se riquiquifier (néologisme). Peut-être eut-il fallu accepter l'offre de surclassement (tiens, y en eut-il une?) pour la cuisine raffinée.^^
Le siège neutralisé (la peur du mètre étalon?) change considérablement la donne.
Suite du commentaire.
L'imparfait s'impose.
En 3 heures maximum.
Mais ce n'est pas grave, la majorité des élèves de 6ème différenciant avec difficulté l'alphabet latin, le cunéiforme ou les hiéroglyphes : même dans la ville de naissance de Champollion !
Une pensée pour l'éléphant propriétaire de la Vierge à l'Enfant du Beau Moyen-Âge (la fin du XIII° siècle n'est pas si tardive que cela.)
A bientôt !
J'ose espérer que dans les coulisses, des plaintes des PAX ait eu un effet salutaire, mais rien ne permet de l'affirmer.
Pas d'offre de surclassement, uniquement la proposition d'un siège en zone avant pour 20 €
Le Ministère de l'Education Nationale supprime cet enseignement, et le Quai d'Orsay déconseille formellement d'aller voir sur place.
Là, c'est pour ne pas déflorer la découverte des Pyramides (non, elles ne sont pas en verre, comme celle du Louvre)
On peut désormais y ajouter les idéogrammes chinois
L'espèce était beaucoup moins menacée à l'époque
Merci pour le commentaire, à bientôt !
L'avantage avec un vol de nuit, c'est que les erreurs d'identification d'appareils tombent à 0. Dommage pour mon fouet :(
A bord le plateau principal parait peu ragoûtant mais je te sais l'estomac peu fragile ^^
Quel boxon cette arrivée à CDG, c'est comme tu le dis, bienvenue en Absurdistan.
A bientôt !
Dommage aussi pour le plaisir d'apercevoir des livrées qu'on ne voit jamais chez soi
Photographe alimentaire, c'est un vrai métier, qui n'est pas le mien
Cela permet de meubler un FR, certes long courrier, mais au sujet il n'y a pas grand-chose à dire et à montrer du vol.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
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