Bonjour à tous,
On arrive enfin au second élément phare du routing, objet tant convoité depuis de nombreuses années et particulièrement depuis août 2020 lors d'une précédente tentative malheureusement avortée : j'ai nommé le 757-300.
Le 757 n'est pas un appareil que j'eus le loisir de beaucoup emprunter et pourtant, j'ai toujours adoré ses lignes élégantes et son fuselage étroit haut sur pattes. Après une première tentative réussie en 2019 avec le 757-200 chez Delta, il fallait que j'attrape la version longue, la meilleure !
En effet, le 757-300 est le plus long des narrow-bodies bi-moteur, surclassant le Tu-204 et l'A321 avec ses 54,4m ! (par comparaison, un 787-8 mesure 56,72m). Bref, il fallait que je l'attrape !
Outre la tentative ratée avec Condor en 2020, j'ai également subit un malheureux Irgav en 2021 alors que je devais le prendre chez Icelandair.
La troisième tentative sera enfin couronnée de succès, qui plus est avec Condor dont j'aimais beaucoup l'identité (jusqu'à l'apparition de la dernière livrée ^^).
Afin de m'assurer le coup, je me prends le premier vol DUS-PMI en option flex, le second partant 5min plus tard et le suivant 1h plus tard, tous les 3 assurés en 757-300 ! (une vraie navette !). Comme cela, si jamais le premier vol subit un IRGAV, j'aurai 2 autres vols pour me rattraper. De plus, l'option flex me permet (en théorie) de bénéficier du fast track pour le PIF, ce qui ne serait point négligeable avec les aéroports allemands surchargés !
Bref, assez parlé, place au FR !
Petit rappel du routing :
C'est parti pour les rattrapage de l'été 2022 avec une série avgeek très prolifique !
Les objectifs étaient relativement simples : réussir à enfin attraper un 757-300 et compléter les 737 classiques.
Pour le 757-300, je me concentre sur les vols opérés par Condor qui me doit une sacré revanche après un IRGAV en 321 à l'été 2020 !
La ligne DUS-PMI semble être le meilleur endroit pour le prendre et limiter les risques de déconvenues.
En ce qui concerne les 737 classiques, il me reste les -300 et -400 à prendre. Albawings exploitant encore pour un petit moment les 737-400, je me concentre sur les 737-300 Jet2 qui étaient bien plus menacés à terme. Il restait moins d'une dizaines d'avions en exploitation depuis la base de Leeds-Bradford et le hasard faisait que la liaison LBA-CDG était justement exploitée en 737-300. Les 2 vols phares du routing étant définis, il faut maintenant songer aux pré/post-acheminements.
Pour se rendre à Leeds-Bradford, la solution aéroportée est chère. Alors, en souvenir de mon excursion dans les Orcades, je retente l'expérience routière du bus Paris-Londres (avec traversée de la manche en Ferry), puis un bus de nuit Londres-Bradford. Ce n'est pas la solution la plus avgeek, mais c'est aussi une très belle façon de voyager ;)
Concernant le vol DUS-PMI, je choisis de prendre le premier vol du matin avec une option flex, histoire de me switcher sur le second vol de la matinée (qui part à 5min d'intervalle !) en cas d'IRGAV. Je me rendrai à DUS la veille avec AF qui proposait encore de bons tarifs.
Pour rentrer de PMI, je profite que Jet2 y envoie pas mal d'avions sympas (757/330) pour regarder dans cette direction. Je finis par jeter mon dévolu sur un PMI-MAN en 757-200.
Enfin, le dernier retour sur CDG s'effectuera avec AF, m'offrant ainsi mon tout premier vol en A220.
Chose amusante, sans nous concerter, j'aurai réservé exactement le même routing qu'Akivi (mêmes vols, mêmes horaires, et même hôtel à DUS ! Comme quoi, parfois il n'y a pas 36 solutions !).
le routing
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 512/07/2022 |DUS → PMI| Condor | 757-300
- 612/07/2022 |PMI → MAN| Jet2 | 757-200
- 712/07/2022 |MAN → CDG| Air France | A220-300
sur le chemin de DUS
Avec cet horaire de la muerte et l'arrivée tardive la veille, je ne sais plus bien si je puis dire si j'ai dormi ou fait la sieste. Toujours est-il qu'à 3h30 du matin, je quitte ce charmant petit hôtel (être avgeek est décidément un hobby plus qu'étrange quand on y pense ^^).
Je retraverse l'espèce de parc dans un noir complet (merci la lampe torche du téléphone).

En moins de 15min de marche, je suis à nouveau à proximité de l'aéroport.

Cette fois, je trouve facilement la passerelle qui permet de rejoindre les voies d'accès au terminal.

Je m'étais réveillé très tôt pour être sur place au moins 2h avant le départ. Pourtant, j'étais sensé avoir le parcours prioritaire.
Mais sachant que les aéroports allemands en ce début d'été 2022 accumulaient retards et affluences monstres face au manque de personnel et à l'explosion du trafic, j'ai comme un certain stress ^^ Nuit courte pour nuit courte, je préfère avoir une belle marge. Et puis à 3h45 du matin, la fréquentation devrait aller, me disais-je. D'ailleurs, les abords de l'aérogare sont plutôt calmes.

aéroport bondé !!!
Et pourtant, à l'intérieur c'est "l'apocalypse". Du moins pour l'horaire ! Je vous assure, je vous le jure, cette photo a été prise à 3h55 du matin ! C'est juste démentiel !

Même si je n'ai pas besoin de passer par la case check-in, il faut que je trouve les points d'embarquement et avec tout ce monde, ce n'est pas chose aisée. Il y a 3 PIF baptisés A, B, C. Sur mon billet, il est écrit le point B mais ce dernier est littéralement pris d'assaut et surtout je ne trouve pas de fast track. Un rapide tour aux point A et C me montre une scène similaire : pas de fast track et une file énorme. Je retourne dans la partie check-in au point info pour demander s'il y a un fast track quelque part, on me répond que non, celui-ci est désactivé, mais que je peux embarquer dans n'importe quelle file. Cela me fait une belle jambe !

Alors je vais choisir la plus proche de ma position : la file C.

Cela m'a l'air interminable…

Et pourtant, en 15min, je suis déjà proche du PIF. Tout cela a l'air de débiter au max. Je passerai devant cette fameuse priority lane malheureusement fermée.

Après "seulement" 25min de queue, me voici enfin airside. Je passe devant le lounge local dont le nom ne me laisse guère indifférent ;)
Petite pensée à notre ami Luc qui prit un des petits frères de ce Junker-52 (voir ici)

Au moins, dans cette partie du terminal, on respire !

Au contact du terminal, un 757-300 m'offre un petit avant goût de ce qui va suivre :)

La suite du parcours vers la porte d'embarquement me fait passer dans un escalier peu glamour…

…et un long couloir du même acabit.

Pour au final arriver dans une salle d'embarquement "non-schengenisable".

Notre position au RDC signifie sans aucun doute un embarquement par bus, ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour apprécier le long fuselage du 757-300. Il n'est que 5h00 du matin et l'aurore est déjà bien avancée.

En porte, tout semble bientôt prêt pour l'embarquement.

Embarquement qui commencera avec 15min d'avance à 05h10. Avec une capacité maximale de 275 sièges full éco, il va falloir un petit nombre de bus pour transporter tout ce petit monde.

Ici, Condor et Eurowings semblent régner en maîtres.

le vol
Puis nous nous arrêtons à proximité de celui-ci… Pas de doutes, ce sera bien un 753 ! Enfin !!
Quel look incroyable !

J'adore la bouille de cet avion :)

Je laisserai la première fournée embarquer tandis que je m'attarde sur le tarmac. Pas de no photos, alors j'en profite !

L'avion du jour est le D-ABOL, mis en service en février 2000 et n'aura volé que pour Condor.


Le fuselage shot est plus que de rigueur pour un avion d'une telle longueur ^^


La porte ne laisse guère de doutes : c'est bien un Boeing ^^

A bord, l'effet de longueur est renforcé par le faible espacement entre les rangées.


Pour ma part, ce sera le fond de cale !

Je serai donc à l'avant dernier rang côté gauche, juste devant les 3 sièges "crew".

L'aile paraît si loin et nous sommes si haut ! Vous pouvez comparer avec l'A320 bien plus bas sur pattes que nous. Si j'ai choisi cette place, c'était pour expérimenter le décollage, au moment de la rotation, lorsque la partie arrière se rapproche du sol. Cela doit être quelque chose sur ce modèle.

Le pas est serré mais ma modeste taille s'en accommodera bien.

Petite touche vintage, on retrouve dans le dossier les chaînes audios (mais ne disposant pas de casque, je n'ai pas pu tester si cela fonctionnait).

D'ailleurs, vous pourrez noter la présence d'écrans dans l'allée centrale. Ceux-ci resteront inactifs durant tout le vol.

Instant bib quelque peu vintage ^^

La littérature du bord comprend la carte du BOB et une safety card qui fêtait là son dernier vol ;) ^^

Je n'aurai pas parié sur la ponctualité de ce vol archi-complet mais le fait est qu'à 5h55 précises, nous commençons le repoussage.

Nous sommes juste devant le hangar de Condor où se reposent un A320 en livrée vintage (très beau) et un autre dans la nouvelle livrée (*bruit de repas mal digéré*).

Puis nous entamons un assez long roulage au milieu de la myriade d'A320 Eurowings.

Un 737-800 TUI avec une livrée plutôt originale.

Lorsque l'on prend un virage serré, je suis impressionné par le mouvement latéral assez amplifié !

Dix minutes plus tard, nous sommes prêts au décollage piste 05R.

Chose assez curieuse, nous n'irons pas au seuil de piste directement par le taxiway concerné mais par la bretelle précédente, puis demi-tour sur la raquette. Nous sommes peut-être trop grand pour emprunter le taxiway en bout de piste.
La rotation est effectivement assez marquante, bien proche du sol ! Puis nous nous élançons dans le ciel matinal allemand.



Le survol des nombreuses collines et vallées embrumées de Rhénanie-Palatinat offre un superbe tableau impressionniste.

Après avoir longé l'est du Luxembourg, nous survolons désormais le nord-est de la France.

Etant debout depuis déjà 3h30, la faim commence à se faire sentir. Je consulte le BOB où la très faible offre sucrée ne m'attire pas. L'offre salée est en revanche très fournie et je tombe sur le sandwich en page droite qui me fait franchement de l'oeil. L'idée de manger un sandwich à 6h30 du matin ne m'attirai pas le moindre du monde, mais entre le soleil déjà bien haut et mon réveil qui remonte à plusieurs heures, je suis de toute façon déjà bien décalé. La tête gratinée du sandwich aura raison de ma gourmandise et de ma curiosité, j'en commanderai un lors du passage du trolley.

Je ne m'attendais pas à voir un produit aussi conforme à la photo originale et je dois dire qu'il était aussi bon que croustillant que je ne l'aurai imaginé. De toute façon, avec des voisins qui sont déjà tous à leur 2e ou 3e bière de la journée, mon "déjeuner" de 6h30 reste bien plus raisonnable ^^

En tout cas, ce bon (et riche) repas me redonne de l'énergie pour observer le paysage où un bon vieux copain va bientôt surgir derrière le voile de cirrus.

Ce bon copain n'est autre que le Mont-Blanc ;)

Magnifique point de vue, avec le glacier des bossons bien visible.

Nous survolons maintenant le massif de Belledonne.

Puis nous nous rapprochons du massif des écrins avec les glaciers dominant les 2 Alpes et La Grave, La Meije et derrière la Barre des Écrins.


Puis nous abordons la vallée de la Durance.

Tout au fond sur notre arrière gauche, le lac de Serre-Ponçon reflétant le soleil.

Nous abordons ensuite la Provence.

Et enfin la côte méditérranéenne. Ce matin, les entrées maritimes sont présentes et tout le littoral est bouché par des stratus.

Cela finit par se découvrir alors que nous nous rapprochons progressivement de l'archipel des Baléares.

Et c'est tous spoilers sortis que nous aborderons Majorca.


Je découvre au passage que le relief du nord de l'île est très prononcé, avec comme point culminant le Puig Major (1435m).

Un relief élevé et abrupte tombant dans la mer, ce n'est pas sans me rappeler certaines iles grecques !

Cela donnerait bien envie de randonner par là !

Montagnes et criques mignonnes…


Le tout avec les couleurs du matin, c'est magnifique !

On arrive en fin de vent arrière.

Après un 180° par la droite, nous sommes en finale piste 24 gauche.

Des champs d'olivier à perte de vue !


Petit kiss landing et freinage assez fort pour dégager rapidement.

L'aéroport semble immense pour cette ile, à l'image du trafic estival de folie !

Nous croisons la version hollandaise d'Air Grenouille ;)

Puis après un dernier virage serré (et rapide) qui, à ma place, me donne l'impression d'être éjecté vers la droite, nous viendrons nous positionner aux côtés de cet A320 Eurowings.

Et une petite photo de la cabine avant la minute danette ^^

Fond de cale oblige, je débarquerai en dernier (ce que j'ai de toute façon l'habitude de faire ^^). J'ai une grosse marge avant le vol suivant et ne suis donc guère pressé. L'occasion pour moi et mon fidèle compagnon de profiter un peu plus de cet avion ;)

Encore une fois, quelle longue cabine !

Je quitte Oscar Lima avec un sentiment d'avgeek satisfait ^^


Un dernier petit regard vers l'oiseau du jour tandis qu'un autre 757-300 Condor est situé derrière lui : c'est le fameux second vol qui partait 5min plus tard que nous !

Et maintenant, il n'y a plus qu'à effectuer le transfert en zone non-Schengen.

Mais tout ceci fera l'objet du récit suivant !
Vous pouvez également relire la version d'Akivi sur ce même vol, pris 2 mois plus tôt.
Merci pour votre patiente lecture et à bientôt !
Merci pour ce report.
Cet ligne avec cet appareil est sur ma to do list. La version -200, je connais déjà, sous les couleurs d'American Airlines, d'Icelandair et même d'Iberia - qui se souvient qu'Iberia a exploité en son temps des 757 ?
Mais ça sera une dure journée, vu les horaires, à moins que ne vise le segment retour.
Impression cet effet de longueur mais surtout, impressionnant cette affluence à DUS à cette heure-ci. Pauvres PAX, notamment les enfants.
Bons vols.
Merci Greg :)
Et en plus, ils étaient particulièrement beaux avec l'ancienne livrée ibère !
Clairement, je m'en serai passé. Mais cela permet en outre d'avoir pas mal de temps dans la journée en casant un long-vol aussi tôt. Idéal pour poursuivre vers le RU comme ici.
Vraiment, j'avais beau m'y attendre, je n'étais pas prêt. L'arrivée anticipée à l'aéroport était le leitmotiv de tout l'an passé !
A bientôt !
Hello Cyrille et merci pour ce récit au combien av-geek ! Il me rappel d'ailleurs de bons souvenirs j'avais aussi pris le 757-300 de Condor mais dans l'autre sens il y a quelques années. Une expérience sympa sur un modèle peu courant.
Un monde incroyable à la sécurité mais au finale sans trop de dommage sur le temps de passage ou l'heure de départ du vol.
Pour le 757 ce qui m'avait impressionné c'était la puissance lors du décollage alors que mon vol était plein la machine avait décollée avec une facilitée déconcertante !
Ce n'était pas le cas lors de mon vol les écrans était fonctionnel et alternés pubs, épisodes de "juste pour rire" et géovision.
Ah les germains avec leur 17ème lander Majorquin ...
Bon vols je file lire la suite que tu produit à un rythme industriel !
Merci Hugo :)
Oui, plus de peur que de mal. Le même genre de file à Manchester mais avec un faible débit était beaucoup plus pénible. Mais bon, faut vraiment avoir envie de voler pour avoir envie de faire ces queues !
En effet, une machine assez puissante ! J'imagine que pour un vol de 2h30, on n'emporte que la moitié de la capacité totale de carburant et ça aide.
ça ne donne pas envie d'y passer ses vacances ^^
J'ai enfin une courte période devant moi pour rattraper mon retard abyssal avant la pause estivale pour cause de voyage, et la rentrée derrière se profile vite...
A bientôt !
Merci Cyrille pour ce FR !
Encore un superbe vol sur cette machine unique ! Je suis très curieux de voir qui pourrait remplacer ses appareils car clairement l'A321neo est sous-capacitaire et un A330 paraît un peu trop gros...
Belles vues à l'arrivée à Mallorce qui effectivement est une île très montagneuse,
A bientôt !
Merci Nicolas :)
Vu la demande allemande, des gros porteurs style 787-8 ou même A330-200 feraient bien l'affaire sur les plus grosses lignes européennes du réseau (à l'instar de ce que propose UX), le reste en A321 pourrait suffire. Mais les widebodies sont assez handicapants vis-à-vis du temps d'escale.
A bientôt !
Merci pour ce récit Cyrille!
Un beau crayon volant que ce 757-300! Mis à part Condor qui en a d'autres en Europe? Je ne vois pas d'autres compagnies le proposer sur le vieux continent. Arkia peut être ? Et encore...
Comme Jet 2, la Cie allemande conserve bien ses vieilles machines malgré des clients portés sur l'alcool très les premières heures de la journée lol
Tôt le matin c'est en effet la période de pointe dans de nombreux aéroports allemands pour les vols vacances.
Jolis clichés du Mont blanc!
Impressionnant en effet la similitude de ton sandwich avec le cliché du BOB! Comme si ma photo avait été prise 5min avant haha, c'est rare!
A bientôt.
Merci Ben :)
Il y a bien Icelandair, mais ils en ont que 2 et sur ma tentative lors de l'été 2021, le vol opéré en 753 a été switché en 763.
Il faut bien que les allemands tiennent leur réputation ^^
Ma gourmandise et mon estomacs n'en furent point déçus ^^
A bientôt !
je pense que nous avons logé à la même enseigne à DUS de l'autre côté du parc ! l'été 2022 ce fût la cata pour passer le PIF. Belle prise que cette brochette 757-200/300, bien organisé, superbe routing
Merci pour le commentaire :)
En effet, ce petit hôtel fort pratique et bon marché est une bonne adresse pour avgeeks en courte escale !
A bientôt !
Merci Cyrille pour ce FR et pour la citation en regard d'un appareil un peu moins... long que ce B753!
Tu as reçu la récompense attendue avec cette très jolie prise qui deviendra tôt ou tard collector. Un vol somme toute très agréable une fois passée la frayeur de la file d'attente à DUS, ce qui nous rappelle que l'été 2022 a permis à nombre d'européens de retrouver le goût des voyages sans limitation sanitaire, et parmi eux notre communauté d'avgeeks bien évidemment.
Bons vols.
Merci beaucoup Luc :)
Avec sa longueur exceptionnelle et sa bouille inimitable, le 757-300 était vraiment un modèle bien désiré !
En outre, la reprise post-covid aura su, grâce à l'explosion du trafic, faire revenir quelques bons vieux vétérans pourtant promis à la ferraille. L'occasion d'en profiter une nouvelle fois avant qu'il ne soit trop tard.
A bientôt !
Bonjour Cyrille et merci (avec un peu de retard^^) pour ce Flightreport ! J'ai compris, il faut que je trouve ma p'tite mascotte (j'adoooore !!!!!) moi aussi. Entre Sylvestre et la tienne, je trouve ça trop mimi ! J'aime beaucoup le surnom "Air Grenouille" pour parler de TO. Concernant le 757-300, je trouve que sa ligne est très pure et qu'il transcende un peu les catégories d'aéronefs à mon sens ! On pourrait très bien dire qu'il s'agit d'un avion court, moyen ou long courrier. Il semble être un grand atout de par cette flexibilité pour les compagnies l'exploitant. Sur PMI, c'est littéralement un pont aérien qui se met en place les samedis de haute saison avec 16 vols répartis entre Eurowings, Condor et TUI (sans compter Ryanair sur Weeze ! C'est énorme ! La prestation à bord semble correcte. Les sièges n'étaient-ils pas un peu durs ? Concernant le BOB, il est dommage de ne pas vraiment pouvoir se faire un petit déjeuner mais heureusement que le sandwich était bon. Clairement, l'orientation de la compagnie est loisir et permet effectivement un duopole Condor/Eurowings allemand dans un bon nombre d'aéroports du pays (EasyJet et Vueling ont du mal à s'affirmer, Volotea n'en est qu'à ses balbutiements, Ryanair est un plus présente avec Berlin, Cologne et Nuremberg et dans des aéroports de taille plus modestes ou en périphérie (comme en France), mais elle a subi des revers à Francfort par exemple)). Pour DUS, je pense que la fermeture de la ligne prioritaire est due au manque criant de personnel. Beaux paysages survolés. A bientôt !
Merci beaucoup (avec beaucoup de retard :/)
Les mascottes d'avgeeks ont beaucoup de chance d'être emmenées à bord d'avions sympathiques ;)
J'ai quand même un peu de mal avec les monocouloirs sur LC. Mon plus long vol sur 757 était de 5h, et le niveau sonore est quand même assez élevé. Pour moins de 4h ça passe sans problèmes. L'A321neo LR devrait amener un confort auditif incomparable sur LC.
Le pont aérien entre l'Allemagne, le Royaume Uni et les Baléares est en effet très impressionnant (et finalement, ça ne donne pas trop envie d'y passer ses vacances ^^).
Les sièges étaient en effet assez durs mais ça restait correct. (j'ai connu pire !)
La fermeture de la ligne prioritaire devait en effet être liée à un manque de personnel. J'ai vécu récemment la même chose cet été à FRA (pas de fast-track et traitement des bagages complètement à la ramasse).
Contrairement aux aéroports français, les aéroports allemands ont préféré les licenciements économiques au lieu du chômage partiel pendant le premier confinement. Si en plus les salaires ne sont pas très attractifs, c'est malheureusement normal qu'ils galèrent à retrouver leur nombre optimal de salariés.
A bientôt !