Avis du vol easyJet Lisbon → Toulouse en classe Economique

Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce report qui vient boucler la boule de cette série à vocation av-geek. Une nouvelle fois la fana d'aviation que je suis choisira le chemin le plus long (mais surtout le moins chère ! afin de rentrer à la maison). Ajoutant une sympathique longue escale Lisboète au programme de ce routing.

introduction

L’objectif de ce routing était de laver un affront d’un routing av-geek raté au printemps 2022, afin d'enfin ajouter le Crj200 d’Air Nostrum à mon flight log. Je vous l’accorde il ne s’agit de loin pas de l’appareil le plus avgeek ou le plus rare mais je n’avais jamais volé à bord et si l’on exclue les US la machine devient extrêmement rare et parmi les grandes compagnies européennes seul Air Nostrum l’exploite encore.

Le problème c’est que les lignes opérés de manière régulière en Crj200 ne sont pas légion chez Iberia regional et les liaisons qui accueil pratiquement à coup sûr sont les lignes depuis Madrid vers Bardajoz, Strasbourg et Castelon de la Plana. C’est sur cette dernière que je jetterai mon dévolu là ville étant accessible en train depuis Valence.

Pour rejoindre Valence Ryanair offre une ligne direct avec des tarifs très bas de l’ordre d’une vingtaine d’euros aller-simple toutefois les horaires sont peu pratiques et les tarifs hôteliers à Valence étaient incroyablement élevés. D’un autre côté AF propose l’aller simple Toulouse-Valencia via CDG avec des horaires parfaits pour moins de 90€ avec la carte week-end. Petit bonus av-geek le Toulouse - Paris sera en A220 que j’adore et le Paris - Valence ce fera à bord d’un Airbus A320 de la compagnie Danoise DAT loué pour la saison d’été par AF.

Pour répartir de Madrid sur Toulouse les tarifs sont extrêmement cher y compris un mois avant alors que le vol Castelon - Madrid - Lisbonne ne coûte lui qu’à peine 100€. Et depuis l’ouverture de la ligne Lisbonne-Toulouse les tarifs se sont littéralement écroulés et je rentrerais donc le lundi avec une journée complète de visite de Lisbonne ma ville Européenne préférée.

Ce qui nous donne le routing suivant:

Cette ligne est assez connue sur Flight-report, longtemps chasse gardée de la TAP via sa filiale Portugalia. La ligne c’est popularisée avec l’arrivée de Ryanair à Toulouse et c’est depuis ce jour là une ligne qui doit plutôt bien fonctionner car FR (sauf crise du covid) l'a toujours opérée en quasi quotidien. Hors depuis l'automne 2022 un nouvel acteur est arrivé sur cette ligne à la faveurs des créneaux abandonnés par la TAP (condition pour les emprunts covid) et il s'agit de la low-cost britannique Easyjet qui opère désormais 4 vols par semaine en A321neo. Ce qui offre la bagatelle de 24 vols semaine entre Lisbonne et Toulouse.

Si la ligne a déjà été reporté à de multiples reprise sur la TAP (dont une fois par votre serviteur) et une fois sur Ryanair un report récent sur ce même vol est aussi disponible depuis peu ayant moi même pris ce vol un peu plus d'un mois avant.

Détpart dans la soirée lisboète

C'est une nouvelle fois sous un magnifique ciel bleu et une température estivale que je rejoins l'aéroport de Lisbonne en bus. J'ai une nouvelle fois pleinement profité d'une superbe journée de visite dans Lisbonne probablement ma ville favorite en Europe. L'aéroport étant situé proche de la ville il est facilement accessible en transport en commun pour à peine 1€60.

En me dirigeant vers le terminal j'aperçois ces consignes situé près des arrêts de bus au niveau départ. Un détail qui peut être utile pour certains passagers de nombreux casiers automatiques sont disponibles en cas de longue correspondance cela peut être bon à savoir.

C’est aussi depuis cette zone que partent les navettes qui assurent les liaisons vers le terminal low-cost (T2) et comme vous pouvez le voir, Easy part désormais (depuis la saison hiver 22/23) du T1 contrairement à Vueling qui part elle maintenant depuis le T2.

Donc pour moi ce soir il s'agit bien d'un départ du terminal principal le T1 qui accueil la majorité des vols.

Je ne resterais pas bien longtemps dans la zone ground-side qui comportait beaucoup de passagers. La zone est un peu sombre et il y a différentes zones pour les enregistrements heureusement bien indiquées sur les panneaux et le FIDS

Direction les contrôles de suretés avec ce service que je trouve vraiment bien pensé, à savoir dans la file d'attente pour le PIF une boite au lettre et un distributeur automatique d'enveloppe et paquets préaffranchis pour l'envoi de petits objets interdits en cabine. L'attente pour le PIF sera plutôt courte avec une file bien organisée par un agent qui passera un sacré savon à une mère de famille qui ouvra le filoguide que l'agent venait de refermer pour gérer les flux sans même se donner la peine de refermer derrière elle.
Toujours un peu gênant de voir quelqu'un se faire littéralement engueuler devant ses enfants même si le respect va dans les 2 sens et qu'il faut respecter le travail du PIFman.

Passage par le duty-free ou je ferais un arrêt afin d'acheter quelques pastels de nata … qui seront moins bon que la dernière fois … dommage.

On débouche rapidement dans le hall principale de la zone air-side schengen. Pas d'accès au lounge pour ma part je n'aurais donc pas l'opportunité de grimper à l'étage. autour de cette zone d'attente on retrouve des boutiques vendant un mix d'articles de luxe et de produits locaux. Comme souvent cette zone est bondée.

Direction le food court situé un peu plus loin ou je ferais un stop dans un fast-food pour me ravitailler. Je prendrais a emporter afin de me restaurer en essayant de spotter un peu.

Mais je suis bien moins en avance que la dernière fois en effet la porte sera annoncée uniquement 40 minutes avant le décollage et sera immédiatement indiqué embarquement en cours. Quand j'arriverais dans la zone d'embarquement (après avoir traversé pratiquement la totalité du terminal) il n'y aura pas un chat et le vol sera déjà affiché en last-call alors que très peu de passagers étaient présents.
Même pas eu le temps de mangé et encore moins de spotter… mais il me faut déjà embarquer il est pratiquement 18h45 et le personnel en porte pourraient clôturer l'enregistrement sous mes yeux … pas le choix je scanne mon BP et rejoins la file d'attente du pré-embarquement.

Le BP via l'application Easyjet, ce sera initialement le rang 29 de prévu une issue mais pas vraiment de hublot.

Je me retrouve bloqué dans un petit espace en bas des escaliers avec initialement une trentaine d'autres passagers, je finirais mon repas, avec une vue partiel sur cet Airbus A320 d'Easyjet en partance pour Bordeaux. Du fait de cet attribution d'un siège coté hublot mais pas optimum j'attendrais le dernier bus pour faire une petite tortuga ayant eu l'information de la part des préposées à l'embarquement que le vol n'était pas plein. Pendant ce temps les autres passagers arrivent au compte goutte.

Alors que les premiers bus commencent à charger mes co-paxs je dispose d'une meilleure vue sur le tarmac avec ici ce Boeing 737-800 de Transavia France qui arrive depuis Paris Orly.

Journée compliquée pour ce Boeing 737-800 de Ryanair assurant le vol Beauvais-Funchal (Madère) qui a du dérouter sur Lisbonne à cause de la météo sur l'exigeant aéroport de l'ile de Madère. Il repart pour une seconde tentative qui sera elle aussi un échec avec cette fois un déroutement sur Faro. Les passagers arriveront finalement à destination aux alentours de 21h (au lieu de 14h) lors d'un troisième essai.
On notera au passage les scimitars wingtips qui commencent à équiper certains 737NG de la compagnie Irlandaise. Dispositifs sensés réduire la consommation de carburant mais qui doit aussi compliqué les atterrissages par vents de travers.

Autre appareil au roulage cet Airbus A320 de la TAP qui s'apprête à rejoindre la ville de Porto. Je connais cette machine l'ayant emprunté l'an dernier lors de mon retour de Madère le report est ici pour ceux qui le souhaite.

Notre bus nous rapproche de notre appareil du jour, il s'agit d'un Airbus A321neo. Immatriculé OE-ISE il a été livré il y a peine 3 ans à la filiale autrichienne de la low-cost britannique. Détail amusant il s'agit du même appareil pris par GregLYS un mois plus tard lors de son LIS-LYS et nous aurons d'ailleurs la même place à bord !

Long fuselage shoot et vue sur le "gros" moteur CFM-LEAP qui équipe notre A321neo.

A bord de l'A321neo d'easyjet

Une nouvelle fois je serais le dernier à monter à bord, instant porte au soleil couchant. L'accueil à bord sera sympathique de la part de l'équipage cabine Portugais. Je trouverais une cabine bien vide. Arrivant à mon siège je discuterais avec l'hôtesse présente à la porte 3R en lui demandant si je pouvais m'installer sur une des rangées de libre. Elle me dira d'attendre la fin d'embarquement. Je lui dirais que je suis le dernier passager elle semblera surprise alors que quelques secondes plus tard l'annonce de la CC ne confirme m'on propos. Elle m'autorisera à rejoindre une rangée plus à l'arrière avec le sourire.

La cabine est comme sur les Airbus A320 équipés par les sièges Recaro SL3510 slimline à la différence que le revêtement du siège est en simili cuir qui présente plutôt bien et qui rappel les cabines des Airbus A320neo de British Airways. Il faut dire que ce siège devient un des standards de l'aviation européenne on le trouve sur les Airbus de TAP, Iberia, British ou les cabines domestique d'AF… 

Le plan de cabine fournit par Aerolopa qui prouve qu'il est possible de caser 235 passagers dans un A321 avec pas moins de 39 rangées. 

Du coup ça se ressent un peu sur le pitch qui n'est pas folichons avec uniquement 28" dans cette zone de la cabine soit un pouce de moins que sur les Airbus A320.

L'embarquement se terminera rapidement et le vol sera très loin d'être plein on notera qu'Easyjet à pris la nouvelle option avec les coffres à bagages grande capacité un véritable pré-requis pour ces cabines haute densité.

Le PSU pour notre ami musicien

La vue depuis le hublot est parfaite à nos cotés est stationné cet Erj-195 de la TAP express qui s'envolera vers Barcelone avec une bonne demi-heure de retard.

Nous repoussons dans les temps ce qui est loin d'être une sinécure lorsque l'on parle de l'embarquement par bus d'un appareil de près de 250 places surtout dans un aéroport ultra congestionné qu'est Lisbonne. A nos cotés un autre A321neo d'Easyjet est en cours d'embarquement pour Marrakech. Cette machine est une vielle connaissance j'avais pris cet appareil il y a quelques semaines déjà sur le vol LIS-TLS

Nous laissons le terminal 1 derrière nous où l'on voit que la low-cost orange commence à grignoter du territoire à la TAP.

J'aperçois au loin cet Airbus A320 tout blanc de la compagnie Bulgare d'ACMI Fly2sky affrété tout l'été par la TAP pour effectuer une partie de ses vols moyens courriers comme sa prochaine étape vers Espargos au Cap Vert.

Un des rares Airbus A320neo en service chez Easyjet Europe prends son élan pour rejoindre Amsterdam via la voie des airs

Quelques dizaines de secondes plus tard c'est un Boeing 777-300ER d'Emirates qui complète son vol en faisant crisser ses pneus sur le tarmac de l'aéroport Humberto Delgado.

La RAM dessert Casablanca à l'aide d'Erj 190 qui se placera derrière nous au point d'arrêt.

A notre tour d'entrer en piste ! Et il ne s'agirait de ne pas trainer car il y a du monde qui attends derrière. Notre équipage pousse nos 2 moteurs CFM Leap à leur puissance de décollage et notre A321neo s'élance sur la piste.

Rotation sous le regard du Boeing 777 d'EK vue à l'atterrissage quelques minutes plus tôt.

Nous laissons notre ombre s'éloignée et diminuer rapidement en taille.

A peine avons nous pris quelques mètres d'altitudes qu'apparait par le hublot l'estuaire du Tage et le pont Vasco da Gama. Il faut dire qu'il est plutot dur à rater avec ses 17Km de long !

Nous laissons rapidement Lisbonne et l'Atlantique derrière nous alors que le soleil couchant offre un belle lumière de fin de journée.

Nous prenons rapidement de la hauteur au dessus de la réserve naturelle que constitue la zone marécageuse de l'estuaire du Tage.

En cabine l'ambiance est calme principalement du fait du faible remplissage, 

Nous continuons de longer le Tage avec ici la petite ville de Samora Correia.

Le sharklet du jour aux couleurs de la low-cost britannique.

Nous grimpons rapidement à notre altitude de croisière alors que le soleil commence à étirer l'ombre des nuages.

La route suivie par notre vol du jour avec une altitude maxi de 38.000ft

La luminosité baisse rapidement alors que nous volons en direction de l'Est.

En cabine le mood lighting orange ajoute à cette impression de couché de soleil.

Le contenu de la pochette avec la réglementaire safety card et la brochure couvrant la vente à bord que cela soit le Bob ou le duty-free.

Nous arrivons aux alentours de la capitale de l'Occitanie et de la violette par le Sud et le ciel est pour le moins menaçant ce soir là alors que les lumière de la ville brillent déjà sous nos ailes.

Nous contournerons l'agglomération Toulousaine par l'Ouest mais des nuages bas nous priverons de la vue de la ville rose.

Après un demi-tour qui nous amènera à la frontière du Tarn-et-Garonne nous prenons un cap vers le Sud-Est pour rejoindre les pistes 14 de notre aéroport de destination.

Arrivée a toulouse entre chien et loup

Posé doux et sans encombre sur la piste 14R de l'aéroport de Blagnac, nous quittons la piste sans tarder alors que les hangars des usines de l'avionneur Européen sont visibles au loin.

Notre roulage pour le hall A sera plutôt rapide et nous serons stationnés sur une des airs de stationnement en faux contact du plus récent hall de l'aéroport de Blagnac dédié aux vols low-costs.

Nous sommes rapidement pris en charge par les équipes au sol qui installent rapidement des escaliers mobiles aux 2 extrémités de notre A321neo pour faciliter les opérations de débarquements. Un des avantages de ses positions en faux contact et la possibilité de faire des photos sympa de notre aéronefs du jour, avec une belle vue sur notre moteur gauche CFM Leap

Au loin le hall B d'AF reprends progressivement ses couleurs bleu-blanche et rouge des dérives d'AF, pour combien de temps avant que le vert des aliens de Transavia ne prenne le relais des vols vers Orly ? Quoique vue l'aversion de la low-cost du groupe AF-KLM pour la plateforme Toulousaine je me demande comment cela va fonctionner…

Pour rejoindre le niveau des arrivés, il nous faut grimper d'un étage dans ce bâtiment d'inspiration industriel un ascenseur est disponible pour les passagers en ayant le besoin.

Il nous faut remonter un cheminement extérieur donnant sur le tarmac offrant de belles vues sur les appareils stationnés, ici notre A321neo qui débarque ses derniers passagers avant de préparer son retour dans la capitale Portugaise. 

Une descente d'une volée de marche plus tard et nous voila de retour dans la partie "non-rénovée" de l'aéroport.

Cheminement qui nous mène aux devants des tapis à bagages, pas d'arrêt pour moi ce soir, je voyageais léger.

Pas, beaucoup de bagages aux carrousels mais personnes groundside où à cette heure avancée c'est le désert.

Le tableau des arrivés fait un peu peur à première vue avec tous ces vols en rouge retardé mais pour la plupart d'entre eux le retard ne dépasse pas la demi-heure ce qui reste "acceptable"

Vite direction la sortie et mon lit, il faut dire que je reviens dans moins de 7 heures ici même pour partie sur un déplacement pro prévu en last-minute.

Quelques vues extérieurs de la façade totalement éteinte depuis l'hiver dernier à partir de 22h. Pour rejoindre le centre ville le tramway est maintenant hors service pour 2 ans il faut donc prendre un bus de substitution pour quelques arret avant de rejoindre l'autre de ligne de tram elle fonctionnelle.

C'est ici que ce termine "enfin" cette série, je vous retrouve très vite pour 2 autres récits d'une de mes multiples voyage pour Madrid dans un cadre Pro.