Avis du vol Air France Paris → Saint Martin en classe Economique

Bonjour à tous, je publie ce report au bout de plusieurs mois.
Entre crise du Covid, nouveau boulot très prenant, c'est la première fois en 3 ans que je remonte dans un avion.
Ce voyage me donne l'occasion de prolonger la validité de mes quelques dizaines de milliers de miles flying blue de justesse qui périmaient justement ce 31 décembre, pas d'occasion sur ce vol réservé à 6 semaines du départ pour un surclassement.
Voyage tant attendu pour une bonne cause, aller fêter la nouvelle année au soleil chez un membre de la famille parti travailler sur cette ile pendant encore 3 ou 4 ans.
Il y aura également un report d'un petit vol attraction exceptionnel vers Saint Barth.
Pour les 2-3 années à venir, je ne devrai prendre l'avion que 1 à 2 fois par an mais à chaque fois normalement pour de beaux voyages lointains.
Bonne lecture pour mon retour après plus de 3 ans d'absence

Le vol commence par un départ au milieu de la nuit vers 03h30 du matin de la maison pour arriver vers 04h15 au P4 longue durée de l'aéroport de Bordeaux Mérignac et être au check-in AF vers 04h30, qui ouvrira quelques minutes après mon arrivée.
C'est le vétéran A321 F-GMZA qui m'achemine vers CDG par le premier départ de 06h00.

3 heures de correspondance je passe tranquillement le dédale de couloirs vers le 2E, le passage est assez rapide dans ce sens, pratiquement personne au passage frontière, je ne mettrai qu'un petit quart d'heure à atteindre les salles d'embarquement. Il me restera 2 bonnes heures avant le début de l'embarquement pour flâner ou me poser quelque part. A travers des baies vitrées pendant mon parcours je remarque en revanche énormément de mondes au check-in à l'extérieur et de grosses files d'attente pour les différents filtres de  ceux qui débutent leurs voyages à Roissy, d'où l'intérêt du pré-acheminement avion par rapport au TGV depuis la province.

Des magasins surtout de luxe en tout genre, la tendance mondiale étant de transformer les halls d'aéroport en "Dubai-bis", aucun choix de point de restauration à part un starbuck un peu étriqué, très mauvais point pour Roissy pour moi, à moins que se ne soit une technique pour forcer la vente des accès payants aux salons. Je finis par me poser dans le Starbuck où je me sens très à l'étroit malgré une faible fréquentation.

Quand je quitte le Starbuck je me rends en porte alors qu'il reste presque 1 heure avant le début de l'embarquement, j'aperçois notre appareil sous de belles couleurs de lever du jour par temps d'hiver nuageux. F-GZCC, un des premiers Airbus330 livrés à notre compagnie nationale en janvier 2002, qui n'a pas à ce jour revêtu la livrée revisitée crevette avec les winglets bleus.

Embarquement à l'heure avec d'autres vues conséquentes de notre vaisseau par la passerelle vitrée

Passage par la business qui fait envie malgré une disposition discutable en 2-2-2, la premium également en 2-4-2 qui à l'air très au-dessus de la première version

Puis on arrive dans la cabine éco colorée mais pas trop, je suis en couloir sur un duo de siège au milieu de la cabine arrière, la disposition 2-4-2 plus intimiste des 330 reste très appréciable et l'ambiance est plutôt feutrée. La cabine est très propre, bien nettoyée, pas de déchets repérés dans les vides poches et les recoins du siège.

Je remarque une civière aménagée sur les 3 dernières rangées de l'avion qui restera inoccupée pendant le vol, sans doute pour rapatrier un malheureux sur le vol retour. Je ne sais pas s'il s'agit d'un habitant de Saint Martin avec une maladie grave qui vient se soigner en métropole ou un vacancier accidenté rapatrié en urgence mais le réveillon ne sera visiblement pas à la fête pour ce passager qui va passer la nuit du 31 dans l'avion ficelé sur une civière.

Fin de l'embarquement et variation du mood-lightening

Les consignes de sécurité scénarisées qu'on ne présente plus

Décollage 10h50 après une petite quinzaine de minutes de roulage vu avec la caméra frontale

On suit la Seine en direction de la Normandie vue ici avec la caméra du dessous dans les environs de Mantes la Jolie

Je feuillette la fiche de sécurité pendant la montée

Je me met à l'aise en branchant mon casque personnel avec la fiche jack.

Puis j'écoute de la musique en jouant avec la géovision

Le repas est servi à mon niveau alors que nous dépassons déjà l'Irlande. Pas de service apéro à part, petite fausse note pour moi vu la durée du vol, cependant on peut toujours avoir du champagne avec le plateau repas, donc un bon point qui compense. Ca reste un champagne bas de gamme plutôt bon. Ca reste une idée personnelle mais je pense qu'en eco on pourrait remplacer un champagne bas de gamme par un bon crémant et la compagnie s'y retrouverai dans les finances. Quand on voit que des compagnies suppriment le champagne en business pour le  remplacer par un vulgaire mousseux, comme American Airlines dernièrement, qu'en pensent la communauté FR et les bureaucrates AF qui me liraient ?
En attendant pour moi se sera champagne pour accompagner le poisson ET vin rouge, qui s’avèrera excellent pour accompagner le reste du repas, fromage et dessert.
Le colin riz et champignon sera très bon bien que pas très assaisonné, le 2e choix étaient des pâtes.

La petite salade sera très bonne et très fraiche, l'irremplaçable camembert beurre, le dessert au chocolat sera quelconque, pas de refil de pain proposé comme jadis. On note les couverts  très fragile en bois sous couvert d'écologie, on note le petit chocolat truffé, délicate attention en ces périodes de fêtes. Malgré la tendance au rétrécissement des plateaux repas et à la réduction du service, l'ensemble reste consistant et acceptable.

La traversée est bien entamée à la fin du service, nous poursuivons  une route très au nord.

C'est très nuageux au dessus de l'océan d'après les caméras

Après avoir regardé un film je me lève me dégourdir un peu, aller aux toilettes et piocher un peu le petit buffet arrière avec boissons soft, barres de céréales, bonbons et petits gâteaux au chocolat

Les toilettes qui restent assez propres à ce moment du vol

Le winglet blanc depuis la porte arrière

Une vue un peu plus détaillée de la civière à l'arrière

La cabine depuis l'arrière

Le vol se poursuit bien et à 2 heures de l'arrivée une lumière violette est activée pour la collation

Le fameux petit sac collation, sandwich fromage, muffin sucrée et yaourt à boire, plutôt consistant au final.

Petit brin de toilette et rangement des affaires avant le début de la descente

Puis la cabine s'éclaire un peu plus fort pour l'arrivée

On approche, on approche

On longe l'île voisine d'Anguilla peu avant l'atterrissage

Puis je suis la finale avec la camera frontale

L'arrivée sera à l'heure, débarquement en bus dans un aéroport encore en chantier suite à la tempête Irma de 2017. Très mauvais point pour l'arrivée à SXM, on se retrouve dans une étroite file d'attente labyrinthe pour l'immigration que je mettrai 2heures à passer, mélangé à plusieurs vols arrivant des Etats-Unis. Les bagages sont ensuite stockés à même le sol, mal triés avec les autres vols dans une salle type algeco. Je comprends les conséquences de Irma et entre-temps le covid, mais je ne comprends pas qu'en 5 ans on est pas réussi à reconstruire quelque chose d'un peu plus acceptable à l'heure ou les touristes reviennent en masse.
Enfin bon, enfin des vacances tant attendues sous le soleil et un nouvel an bien fêté sous les tropiques après un noël un peu plus froid en Dordogne.

Pour finir, quelques captures d'écran de la vidéo de ma maman venu me voir à l'atterrissage depuis la célèbre Maho Beach.