Avis du vol entre Paris et Barcelona en classe Economique avec Vueling Airlines

Bonjour à tous,

Pour ce nouveau routing, l'objectif phare est devenu un classique des routes en 5e liberté, je vous laisserai deviner (sans grande peine) laquelle ;)

Auparavant, j'entame les festivités avec ce pré-acheminement nocturne vers Barcelone. Air France, Transavia et Vueling étaient en compétition et c'est Vueling qui remporte le choix final avec un prix plus qu'attractif (29€, sans les options) et un horaire tardif qui m'allait bien.

A cette occasion, ce sera mon premier passage à l'aéroport de Barcelone, ainsi que mon second en A320neo.

aéroport d'orly

Ayant passé ma journée dans la banlieue sud, c'est avec Orlyval que je rejoindrai l'aéroport. J'ai un petit coup de cœur pour cette ligne expresse automatique si pratique et fiable, mais si chère…

La tour de contrôle bien emblématique annonce la fin du trajet.

Et le soleil bien bas sur l'horizon invite déjà au voyage !

Passant mon tour au check-in, j'aurai pu me rendre directement au PIF mais…

…voyez-vous, j'ai un petit rituel à chacun de mes passages orlysiens ^^

Si vous voyez ce que je veux dire ;)

Au passage, le FIDS montrant un programme bien chargé en ce dernier week-end d'août. Mon vol sera d'ailleurs le préantépénultième de la journée.

Le passage du PIF prendra une petite dizaine de minutes, et me voici airside face à un A319 Volotea en partance pour Tarbes, ainsi qu'un ERJ-145 Amelia en partance pour Rodez.

Les possibilités de restauration sont assez minces en portes A (et chère), mais j'y trouverai mon compte !

Pendant ce temps, le soleil disparaît pour de bon dans un ciel pré-orageux et une atmosphère lourde. Un vol au crépuscule ne m'aurait pas déplu si j'avais pu me libérer plus tôt.

L'embarquement de notre vol s'effectuera tout au fond de cette salle.

Ce petit écrin blanc masque un instrument passablement fatigué (et faux). Heureusement, ce soir il reste muet !

embarquement

En porte, les équipes se préparent et l'avion est déjà au contact. N'ayant rien de particulier à faire d'autre alors que le jour déclinant rend impossible tout spotting (assez inintéressant avec Transavia et EasyJet qui sont majoritaires à cette heure là), je choisirais d'embarquer dans les premiers de ma zone.

C'est-à-dire en premier puisque tous les passagers seront appelés en même temps. Je me retrouve donc premier de cordée dans cette magnifique cage passerelle pour le pré-embarquement.

L'attente debout aura duré 15min, et c'est long. Mais la récompense est au bout, et je préfère toujours passer du temps à bord supplémentaire que d'attendre dans le terminal.
L'oiseau du jour est le EC-NIX en livrée "Visit Tenerife".

J'en profite pour immortaliser la cabine toute vide.

J'avais opté pour le "fond de cale avec hublot" mais l'avant-dernière rangée est quand même assez mal alignée. Je me suis fait avoir sur ce coup là, mais rien de bien méchant non plus.

Petit instant bibi avant que mes voisins n'arrivent ^^

Le pas n'est pas très bon, mais ma modeste taille est heureusement passe-partout.

La têtière rappelle qu'une prise USB est un peu cachée sous le siège avec au passage une petite pub.

Quand à la littérature de bord, pas de romans publicitaires divers, mais l'essentiel est là ^^

Notre voisin est un proche cousin. Niveau services, on ne voit pas plus trop ce qui les différencie maintenant…

le vol

Avec 5min d'avance sur l'horaire, nous sommes autorisés à repousser. Si les décollages s'effectuaient face à l'ouest, nous aurions bénéficié du plus court roulage possible à Orly vu que le seuil de la piste 24 est juste à proximité.

Mais ce soir, les décollages s'effectuent piste 07 face à l'est. La cabine est plongée dans l'habituelle obscurité, malgré quelques irréductibles qui ne sont pas soucieux des reflets provoqués sur les hublots. Heureusement pour moi, je n'aurai pas de voisins immédiats !

J'évite au maximum les vols nocturnes pour leur faible intérêt photographique, mais je les adore malgré tout pour l'ambiance que cela procure par ciel clair. Et même si ces piètres photos ne rendent point hommage à ce que l'on pouvait observer, les lumières de cette écluse se reflétant sur la Seine étaient assez poétiques.

De même pour les villes et grands axes éclairés, déjà bien loins sous nos ailes.

Après un virage plein sud, c'est Paris et sa petite couronne qui entrent en scène. Orly est bien visible, avec son grand rectangle noir où seuls les terminaux sont illuminés. Un aéroport / aérodrome est souvent présenté comme une énorme surface bétonnée. En réalité, il y a souvent bien plus d'espace vierges d'équipements et d'éclairages qu'aux alentours.

Puis on rejoins rapidement le monde campagnard et ses petits villages isolés, tandis que les dernières lueurs du jour sont visibles sur l'horizon.

Nous passons ici Orléans.

Par chance, l'équipage décide de laisser la cabine dans l'obscurité, ce qui est bien plus reposant. Et cela limite d'autant plus les reflets intempestifs !

Quelques centaines de kilomètres plus tard, nous croisons l'est de Toulouse. Au loin, non photographiables, un vaste système orageux situé sur le golfe de Gasgogne et les côtes du Pays Basque illumine le ciel d'un éclair toutes les 15 secondes. C'est totalement magique !

Et déjà, la descente débute alors que nous franchissons la frontière pyrénéenne.

Nous nous offrons ici un très beau survol de l'agglomération de Barcelone.

Puis nous effectuons une verticale de l'aéroport, où l'éclairage du tarmac se distingue bien de celui de la ville.

Il s'agit de ma première approche à BCN et je salive d'avance du jour où je l'effectuerai de jour :)

Un grand 180° pour intercepter le Localizer.

Et nous y voici, avec 10min d'avance sur l'horaire.

Profitant que le débarquement par l'arrière soit possible, je ne me ferai pas prier pour tirer le portrait de cet avion depuis un autre angle. L'atmosphère est chaude et moite, ce qui procure un effet de dépaysement toujours sympathique.
Je salue les PNC en porte arrière, souriants mais visiblement bien fatigués en cette fin de rotation, ce que je comprend parfaitement ! D'ailleurs, je ne suis plus très frais aussi ^^

Les cobus sont présents en masse pour acheminer rapidement tout ce beau monde à l'aérogare.

Mais contrairement à eux, je ne suis pas presser de sortir !

Car contrairement à eux, je vais dormir dans l'aéroport, à la façon Akivi ;)

Histoire d'être tranquille au niveau des formalités, je choisirai de passer en zone Non-Schengen dans la foulée. L'objectif du lendemain apparaît bien sur le FIDS, et j'ai bien hâte !

La suite au prochain opus !

Merci pour votre lecture et à bientôt !