#20 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
379 avis
Bonjour à toutes et tous !
Suite de mon routing estival. Après environ 2 semaines passées dans l'Est Canadien, direction Big Apple pour ma première découverte de la ville qui ne dort jamais.
On part donc de Montréal pour JFK avec AC.
Nous terminons donc notre voyage au Canada depuis la région de Québec et notre accompagnatrice nous annonce que nous devons être 4h avant les vols internationaux à l'aéroport de Montréal. Nous nous inquiétons car à 15h nous sommes encore coincés dans le centre de Montréal et notre vol est à 18h20. La route était particulièrement bouchée et avons pu gagner de précieuses minutes grâce aux voies pour bus. Il n'empêche que les accès à l'aéroport de Montréal étaient également compliqué. Mis à part la voiture, un bus de ville (le 747) relie l'aéroport à une station de métro du centre-ville.
Un préposé dirigea notre chauffeur de bus vers l'entrée pour les vols vers les USA ce qui nous arrangea bien. Nous arrivons donc à l'aéroport à 16h20.
Direction le FIDS dédié à cette partie du terminal (terminal C) avec United, Air Canada, American Airlines et Delta. Pour nous, ce sera les comptoirs 621 à 634.
On se dirige vers les bornes mais un agent au sol qui nous entendait parler nous demande quel type de passeport nous avons. Nous lui répondons que nous avons un passeport français et nous invite à nous diriger vers les comptoirs du check-in car les bornes ne peuvent pas reconnaitre si nous sommes titulaires d'un ESTA. Donc c'est parti pour faire la petite queue, 4 comptoirs étant ouverts. Un peu stressé, je ne prend pas le temps de prendre des photos du terminal. Je l'ai trouvé assez sommaire et pas très grand. Il n'y avait pas foule à ce moment là, mais je me dis que pour un terminal vers les USA, cela devait congestionné assez vite. Mais peut-être que l'infrastructure est suffisante ?
Tout est validé, on a récupéré le BP. D'ailleurs, lors de l'enregistrement en ligne la veille, je n'ai pas pu prendre 2 places côte à côte avec mon conjoint. La cabine étant complète, nous serons donc séparé durant ce court vol. Mais, au moins je suis au hublot :)
Pour les bagages en soute, il faut aller derrière le comptoir où un préposé scanne le BP, vérifie le passeport et installe l'étiquette. On se dirige donc d'abord vers le PIF que l'on passe très rapidement, il n'y a pas de queue. A 17h20, nous voilà à l'immigration US. 2 comptoirs seulement d'ouvert. Il y a une file pour les passagers en classe supérieure et prioritaires et une pour les autres.
Après les questions d'usage, nous voilà passés à 17h40. Puis-je déjà dire Welcome to United States of America ? Je suis encore surpris de ne pas avoir eu à passer l'immigration canadienne pour notifier notre sortie du territoire, ni de me faire tamponner le passeport pour les USA. Je me désespère de ne pas voir les pages de mon passeport se remplir.
On se dirige vers la droite pour aller aux portes sans manquer de vérifier le FIDS. Celui-ci est classé par ordre alphabétique des destinations. Quand il y a plusieurs vols pour la même destination, le second facteur de classement est le numéro de porte ce que je trouve assez étrange ayant plutôt tendance alors à le faire par ordre chronologique. Pour nous, c'est la porte 80 (officiellement C80).
Pour accéder aux portes, il faut traverser le Duty Free. Rien vraiment d'intéressant.
A la sortie, un autre FIDS accompagné d'un plan du terminal nous indique la direction à prendre. Pour nous, c'est vers la gauche.
Arrivé en porte, la salle d'embarquement est assez pleine et bien lumineuse. Les sièges sont plutôt confortables.
On arrive à photographier un peu notre destrier du jour immatriculé C-FEJF agé de 18 ans.
L'embarquement commence à l'heure. Les priorités sont respectées. On descend un longue rampe, pour ré-entrer dans le terminal où on passe à droite et atteindre le jetbridge.
Pour les amateurs, la game boy.
Instant porte.
L'accueil est plutôt agréable en anglais et en français. La cabine est en 2x2 et les sièges plutôt confortables avec un pas plutôt correct pour ce type de trajet. La surprise vient de la présence d'un IFE, petit et lent certes mais, qui a le mérite d'exister. Pas de casque de distribué mais pour un vol si court, je pourrais regarder notre trajectoire tranquillement.
Dans la pochette, la safety card et un mini menu assez cher je trouve.
L'embarquement se termine à 18h10 avec, comme je le disais plus tôt, une cabine complète. Les annonces se font en anglais et en français. On repousse à 18h20 et on roule pendant près de 20 minutes pour un décollage vers le sud-ouest à 18h38 sur la piste 24L. On tourne tout de suite vers le sud, avec la traversée du Saint Laurent et Montréal se trouve derrière nous.
Notre plan de vol, très simple. Droit vers le sud vers New York en passant au dessus d'Albany, capitale de l'Etat de New York, et Poughkeepsie.
Le service commence à 18h55 qui est composé d'une boisson et de bretzels. Pour moi, ça sera Canada Dry. C'est agréable d'avoir les deux sur un vol si court. Cela devient tellement rare (clin d'oeil à mon retour LYS-SXB où seule une boisson était proposée) ! Comme sur le long courrier d'Air Canada, les boissons proviennent de cannettes qui sont servies dans des gobelets mais la cannette entière n'est pas servie au passager.
On commence notre descente à 19h10 et le service se termine à 19h15. Notre approche sur JFK se fera par l'ouest sur la piste 13L. Pour se faire, nous contournerons JFK par la droite de l'appareil pour quitter les côtes, virer de bord sur la droite et se trouver entre l'aéroport et Manhattan (au dessus de Brooklyn) ce que me permettra d'avoir une jolie vue sur la skyline. Puis alignement sur la piste 13L vers l'Est. L'atterrissage a eu lieu à 19h40, très brutal.
On arrive en contact du Terminal 7 à 19h45. Instant danette.
Direction les bagages avec un itinéraire assez long. Notre carrousel sera le numéro 5. Nous y serons à 20h, la livraison venant de commencer.
Nous attendrons que très peu de temps nos bagages. A 20h02, nous serons sortis à la recherche de notre chauffeur pour nous amener à Midtown. Nous mettrons 1h environ pour atteindre notre hôtel avec une circulation assez dense et quelques peu embouteillée.
Concernant la compagnie, un vol qui correspond à quoi on peut s'attendre sur ce type de liaison. La bonne surprise vient de l'IFE dans la cabine.
Les accès à l'aéroport de Montréal sont congestionnés et je trouve qu'il manque un accès en transport en commun lourd. J'ai apprécié le côté airside assez lumineux et confortable avec pas mal d'offre de restauration. Les différents contrôles étaient également assez fluides ce qui m'a étonné vu l'horaire.
Concernant JFK, très bonne fluidité grâce au fait de passer l'immigration depuis le Canada je pense. Le côté airside est pas mal mais la salle des bagages et l'entrée du terminal manquent d'espace, je trouve. On se sent vite à l'étroit.
En conclusion, un vol court qui fait le job et qui a été agréable malgré un atterrissage brutal.
C'est maintenant parti pour quelques jours à découvrir la Grosse Pomme. J'aurai le plaisir de vous retrouver lors de mon vol retour vers l'Europe qui aura été quelque peu bousculé.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 5 avis concernant 3 compagnies sur la ligne Montreal (YUL) → New York (JFK).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air Canada avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 46 minutes.
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5 Commentaires
Effectivement pour sortir du Canada (comme pour des USA) pas besoin de passer de contrôles, c'est dommage que les agents ne tamponnent plus systématiquement les passeports aux US, j'ai demandé et je crois l'avoir toujours eu "on request" :)
Un vol qui fait le job sur un petit avion sympathique.
A bientôt !
C'est bon à savoir, la prochaine fois je demanderai mais bon avoir l'entrée sans avoir la sortie c'est tristoune quand même. Pas étonnant qu'avec la numérisation, on entend de plus en plus parler de passeport immatériel.
La desserte de l’aéroport de Montréal par le réseau express métropolitain (REM) se fait attendre depuis longtemps. Cela sera un grand progrès par rapport au bus actuellement.
Le tampon sur le passeport à l’entrée aux Etats-Unis ne se fait plus.
L’IFE est un vrai plus même s’il n’est pas indispensable sur ce vol court.
Un peu dommage de ne pas servir la cannette entière mais au moins il y a du choix pour les boissons.
A bientôt pour le trajet retour.
En effet, il faudrait un accès transport en commun lourd surtout pour un aéroport qui a l'envergure de Montréal. Après que ce soit le REM (à ne pas confondre avec le REME :p) ou le métro, peu importe. Le moins cher serait certainement le REM, la ligne de chemin de fer passant à proximité. Il "suffirait" de faire une antenne qui se débrancherait pour aller au pied du terminal. Ou prolonger la ligne bleue ou verte du métro pour desservir de nouveaux quartier. Troisième solution, faire une branche à la ligne orange.
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