#58 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
113 avis
Bonjour à tous, Ravi de vous retrouver pour poursuivre ce voyage vers la France métropolitaine en compagnie de Kenya Airways.
Ce vol est l'occasion d'évaluer l'évolution du produit KQ J qui m'avait séduit entre 2008 et 2015 et que je retrouve donc 8 ans plus tard.
Nous débarquons du 900 ème E-190 produit sur les chaines brésiliennes et nous engouffrons dans un paxbus.
S'en suit un cheminement backstage fait d'escaliers successifs et de couloirs. Nous arrivons fourbus devant ce FIDS. Beaucoup de vols régionaux. Les trois vols vers l'Europe partent tard en soirée.
Il faut satisfaire au PIF (no photo) où les priorités ne sont absolument pas respectées. L'attente sera acceptable. Notons qu'il est obligatoire de franchir l'espace déchaussé sans qu'il ne s'agisse d'une atteinte à la laïcité (qui n'existe pas au Kenya).
Dès lors, il faut retrouver le salon… qui n'est pas indiqué !
Je me meus au jugé, tel l'éléphant qui se souvient des points d'eau qu'il a fréquenté jadis.
Je m'auto-congratule discrètement.
Un étage plus haut, me voici à l'entrée du salon Pride. Il en existe un autre appelé Simba dans l'ancien bâtiment. A l'occasion, je lui rendrai visite.
KQ a récemment quitté le programme Flying Blue et a lancé Asante, son programme maison.
Le salon n'a pas changé depuis mon dernier passage en mars 2015. C'est plutôt vide, ce qui permet de pouvoir s'installer à proximité d'une prise en état de marche, sauf la zone buffet très densément peuplée. L'offre est basique tant du côté solide que du côté liquide. La cachette à champagne est désormais vide.
L'embarquement est appelé alors que la mi-temps du quart de finale France-Afrique du Sud vient d'être sifflée par le désormais célèbre Ben O'Keefe. C'est donc l'esprit allégé par les 3 points d'avance au score que je me dirige vers la salle d'embarquement.
Contrôle fort léger à l'entrée.
Notre 788 est là
Il est nommé Aberdare Range, nom d'une chaine de montagne d'altitude moyenne de 3500 mètres située au nord de Nairobi. Elle constitue une section de la périphérie orientale de la vallée du Grand Rift.
Impossible de trouver une place assise dans la salle d'attente manifestement sous-dimensionnée. Ce n'est pas bien grave, l'embarquement débutant rapidement, sans qu'aucune priorité ne soit respectée.
Le fuselage de notre aéronef.
Instant P + P respectueusement dédié au Père Fouettard.
La cabine n'a pas changé depuis mon dernier passage. Elle accuse donc 10 ans de bons et loyaux services.
Elle s'organise en 2-2-2.
Elle est équipée de sièges que l'on retrouve chez TK ou LOT par exemple.
Dans l'autre sens.
Casque, trousse de courtoisie et surmatelas sont rangés sous l'ottoman.
L'intérêt majeur de la cabine est l'absence de boîte à pieds et le pas extrêmement généreux. L'inconvénient est de ne pas bénéficier d'un full access. Casper m'accompagnera au cours de cet aller.
Sur le siège sont déposés un oreiller et une couverture de bonne facture.
Safety card.
Le contenu de la trousse, classiquement basique.
Un verre d'accueil est proposé. Champagne et verre d'eau.
Allez les Bleus !
le menu papier est distribué.
Le menu est rédigé en Français et en Anglais.
Les mets.
Les vins.
Les boissons non alcoolisées.
Les alcools. On regrettera la disparition de l'Amarula au profit du Baileys.
Premier rang oblige, la géovision n'est disponible que sur les écrans collectifs.
Notre voisin est un Embraer 190. Les lumières du premier étage sont celle du salon.
Nous ne sommes pas encore en retard. L'arrivée est prévue en avance.
Enfin nous repoussons.
Vue sur le terminal A de NBO, le plus récent inauguré fin 2014.
Seuil de piste.
Nous nous élançons dans la nuit africaine.
Lorsque la liberté de mouvement nous est restituée, je me rends aux toilettes.
Cette photo illustre parfaitement les plus et les insuffisances du produit KQ : d'une part l'espace infini pour les jambes et l'absence de contrainte de la boîte à pieds ; d'autre part, un matériel vieillissant et une intimité relative.
Le service de la collation vespérale est promptement effectué. On retrouve la même organisation que sur le vol précédent.
J'opte pour le poulet que je ferai descendre avec le Pinotage sud-africain que j'ai apprécié sur le premier segment.
Tarte à la crème aux amandes et au citron;
Deux façons d'apprécier la prestation : on peut dire que c'est frugal ou que cela convient à l'heure du service. En tous le cas, c'est peu qualitatif.
Les agapes terminées, je déploie le surmatelas
Et me fais servir un léger somnifère.
Nous quittons la Tunisie lorsque le service du petit me réveille. A &h47 de l'arrivée, on peut juger que c'est un peu tôt.
Le service se met en place.
yaourt à la vanille, fruits frais, croissant, pain et jus d'orange.
Le plat chaud : faute de choix, l'omelette est obligatoire.
Je ne me considère pas particulièrement difficile mais c'est infâme.
L'arrivée à CDG est imminente. Nous nous offrons une tournée des installations.
Paris d'éveille doucement.
Atterrissage, freinage, roulage vers le 2E. Nous sommes débarqués en rase campagne !
Cette journée commence bien mal : j'ai appris pendant le roulage la défaite de l'équipe de France d'un petit point et devine qu'il y a beaucoup à dire. Un paxbus nous attend. Sans oublier le "No Photo" agressif en guise d'accueil pour le retour à la maison.
No Photo qui ne m'empêche pas de saluer notre 788.
Nous voilà partis pour une longue déambulation vers le salon du 2F d'abord, vers le 2G ensuite pour le vol à destination de TLS.
Il faudra prendre son mal en patience au PIF. Par contre Parafe fonctionne.
A bientôt pour la suite de ce périple.
Le bilan de ce retour vers le passé avec KQ est mitigé. La cabine a vieilli, l'IFE est hors d'âge et la programmation limitée. Lorsque j'empruntais cette ligne, AF proposait des A340 et Nev4 au départ de TNR, UU proposait des sièges toboggans. Cette expérience montre les progrès réalisés par l'industrie au cours de ces 8 dernières années, sauf peut-être chez UU.
Le catering est extrêmement décevant de même que l'arrivée en paxbus.
Néanmoins KQ reste une alternative en J avec ses tarifs attractifs au départ de DZA.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 10 avis concernant 2 compagnies sur la ligne Nairobi (NBO) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 8 heures et 26 minutes.
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32 Commentaires
Cependant le catering semble lui beaucoup moins acceptable pour une J!
La cabine est identique à celle de UU, sur matelas compris. Elle a pareillement pris un coup de vieux. Evidemment, elle ne supporte pas la comparaison avec le Cirrus d'AF déjà ancien qui a fini par être déployé sur RUN.
Ceci dit, la vrai déception est le catering. La chute qualitative en 8 ans est vertigineuse.
A bientôt !
C’est vrai qu’au bout de seulement dix petites années, une cabine peut prendre un sérieux coup de vieux. Et c’est typiquement le cas ici. Finalement, la prestation est décevante, en plus, la dernière touche étant le petit déjeuner, donc sans doute la dernière impression qui restera, et c’est raté.
Bons vols
En effet, l’expérience est décevante : le catering et l’IFE ne sont pas au niveau. Les sièges ont vieilli à l’instar de ceux de UU reportés en août. J’ai ré visionné des reportages d’il y a 10 ans et si les cabines sont neuves, le catering MC est mieux que le LC.
À bientôt !
Bons vols
À bientôt !
Tout fout l'camp mon bon Monsieur, tout fout l'camp!
Et une prestation dans les tons identiques au revêtement de sièges de cette cabine sans grand relief. Dommage pour la Pride d'Afrique.
Une prestation décevante dont KQ n'a pas lieu d'être proud.
J'espère que ces 8 dernières années m'ont moins usé que la cabine !
A bientôt !
À bientôt !
Les plats de fin soirée sont ceux proposés (sans choix) sur le domestic et liasons courtes en C.
Mon statut étant sur flying blue, je n’ai pas d’intérêt à devenir Asante.
Les LC de fin de soirée prennent donc les restes?
Quoiqu’il en soit, je trouve le produit MC plus convaincant que le LC.
À bientôt !
Merci pour le FR.
Le siège est certes un peu agé mais il n'a pas l'ai si mauvais pour une nuit.
Le problème me semble plus venir de l'IFE et surtout de la restauration qui sont décevants.
Le siège est seulement défraîchi et le confort reste là avec le sur matelas. Tout au plus pourrait-on reprocher une commande capricieuse.
Le catering et l’ife sont par contre loin du compte.
À bientôt !!
Le ressenti concernant le siège que je trouvais très bien il y a 10 ans montre l’ampleur de l’évolution depuis lors. Lorsque UU mettait des toboggans en face et AF du Nev 4, on appréciait KQ. Aujourd’hui, AF edt en Cirrus sur RUN et UU propose la même cabine que KQ, pareillement vieillie.
Le catering est juste moins pire que la boîte à malices d’AF en Y et en W. Autrement dit, inapproprié.
À bientôt !
Et bien dis donc tu as déjà bien bronzé mon ami :)
Le service du petit ? Non aucun jeu de mot déplacé sur ça. Par contre &H47 c'est quelle heure en France ?
A bientôt mon ami !
Je m’aperçois que je ne maîtrise pas encore le clavier de mon nouvel ordi,
Le service du petit-déjeuner commence à 1h47 de l’arrivée.
Voilà qui est plus clair ?.
À bientôt l’ami !
Mais après avoir parcouru le tien, je conclus que KQ s'est laissée aller et distancer par la concurrence. Si j'ai été plutôt épaté sur le DZA-NBO, je n'ai pas le même enthousiasme sur ce vol vers Paris
Le siège reste de bonne facture, il est d'ailleurs identique à celui que tu as eu entre RUN et DZA. Le pitch est très satisfaisant et le lit est plat.
Je vois rarement des compagnies servir de si grandes assiettes en Business. Ca donne un bel effet, dommage que la qualité ne suive pas.
Le 2G pour Toulouse? Le vol n'est pas même pas opéré en Airbus?
Merci Franck
KQ est indéniablement meilleur en MC qu'en LC. Le catering est l'IFE sont les deux parents pauvres. Ceci dit, les avions sont pleins.
KQ connaît de multiples tempêtes financières. Ceci pourrait expliquer cela.
Au nom de la mode des temps -et dans le but de faire monter les prix-, AF a réduit la voilure entre TLS et CDG. Plusieurs vol sont désormais en E-190 au départ et à l'arrivée du 2G. L'idée de "Business" y est encore plus loufoque -comme chez KLM.
A bientôt !
C'est dommage car KQ dispose d'un hard product qui tient la route (pour moi, ce siège fonctionne toujours bien et n'est pas si anachronique que ça, malgré son absence de full access), mais quand on voit le catering, on se dit que KQ investit 0 là dedans. Vraiment dommage.
A+
Il était même au top par rapport à la concurrence, sur l'espace géographique desservi, lors de son entrée en service en 2013. Le marron qui a remplacé le rouge des ancienne cabines s'est un peu fané mais la cabine est moins usée que celle des 787 UU aménagés semblablement et de 3 ans plus récents.
Les axes de progrès sont le catering, indigne pour une J LC, et l'IFE (qualité, programmation...) La compagnie communique depuis peu sur son ambition de redresser la barre dans le premier domaine. je suppose que j'aurai l'occasion de rendre compte des progrès ou de leur absence.
Toutes choses bien pesées, KQ reste une alternative intéressante pour rejoindre et quitter DZA à condition de ne pas être effrayé par le long transit à NBO.
A bientôt !
Dommage pour la qualité du catering,
ça vieillit bien ... pour "le jeune reporteur" ... pas la cabine qui s'use plus rapidement lol
Bonne Journée,
Le jeune reporter.... plus tant que ça ^^
Les sièges sont identiques à ceux de UU, on ne peut pas dire la même chose pour le catering,
A bientôt !
le salon est très correct, on a vu largement pire.
par rapport à AF il y a un peigne mais pas de crème hydratante.
La cabine est un peu vieillote en terme de standards avec ce 2-2-2 mais ça a l'air tout de même très confortable.
par contre niveau cetering c'est vraiment pas dingue.
L'expérience KQ n'est pas désagréable pour qui a pris ses précautions de ne pas avoir spécialement faim en début de vol et d'avoir un salon auquel rendre visite à l'arrivée.
A bientôt !
Le salon est pas mal cependant l'offre très limitée, dommage.
"C'est donc l'esprit allégé par les 3 points d'avance au score que je me dirige vers la salle d'embarquement. " --> aïe aïe aïe, ne me parle pas de ce match que j'ai suivi jusqu'à 4h du matin au Cambodge.
A bord, une cabine un peu fatiguée mais qui a le mérite d'être confortable avec son immense pas et surtout casper ahah.
Par contre le catering ne donne pas envie. Le petit-déjeuner servi au niveau de Tunis, c'est un peu abusé. Ce dernier ne donne pas envie non plus.
Belle vue sur CDG et Paris.
Sympa l'accueil à Paris mais bon, Paris vous aime apparemment.
A bientôt l'ami.
Le fait de proposer un repas léger au décollage pour maximiser le temps de repos est une bonne idée à condition de ne pas débuter le service du petit-déjeuner aussi tôt. Par ailleurs, cela ne dispense pas de proposer un catering de qualité. Là, c'est raté sur toute la ligne.
Arriver à CDG reste une épreuve.
A bientôt l'ami !
C’est vrai que le catering ne fait pas envie mais au moins le siège permet d’arriver reposé même s’il est loin des standards actuels.
À bientôt.
KQ a pas mal souffert du Covid, les cabines font leur âge et ma mémoire a certainement enjolivé les prestations que j'ai vécues avant mon retour en France. D'où ce sentiment très mitigé.
A bientôt !
Je dirai la même chose que Michel : le catering ne fait pas envie mais la cabine, bien que vieillotte, semble confortable.
Tu a pris le meilleur des somnifères !
Avec mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
Le catering n’est à coup sûr pas l’atout de KQ. Mais en nos terres exotiques, il faut se contenter de ce que le Seigneur nous octroie.
Meilleurs vœux et à bientôt l’ami !
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