Avis du vol entre Marseille et Amsterdam en classe Economique avec Air France

Quelle que soit la destination, le rail est toujours présent dans la chaîne de transport. Il est aujourd'hui le premier maillon d'un voyage qui me conduit jusqu'à Bali. Le TER est direct depuis la gare Saint-Charles. En un quart-d'heure il parvient à Vitrolles-Aéroport-Marseille-Provence où j'emprunte la navette gratuite jusqu'aux terminaux de l'aéroport. A bord quatre personnes, moi y compris. Le bus dépose désormais les voyageurs face au Hall 1 international et non plus à l'entrée du Hall 3-4 Shengen.

J'ai deux heures d'avance mais j'aime m’imprégner des ambiances et observer les mouvements qu'ils soient dans l'aérogare où sur le tarmac.

Un passage au secondStarbucksde l'aéroport, puis je traverse la sécurité pour rejoindre la salle d'embarquement. J'ai déjà effectué l'enregistrement en ligne et possède mes QR Codes d'embarquement sur mon smartphone.

Les voyageurs sont concentrés devant quelques portes, mais plus loin les bancs sont quasiment déserts. Quelques prises sont disponibles mais trop rares. Il y a seulement 3 docks comme celui-ci pour vingt rangées d'une dizaine de sièges.

Pendant l'attente, une enquêtrice mandatée par le ministère du tourisme m'aborde. Elle cherche des touristes hollandais à qui remettre un questionnaire de satisfaction sur leur séjour en France. La dame ne parvient à recueillir que 5 questionnaires. La majorité des passagers sont français et en déplacement professionnel.

Passage vite-fait aux toilettes.

Sur les pistes, le trafic n'est pas intense. Un A330 d'XL Airways en provenance de Paris vient faire escale avant de repartir pour La Réunion, et l'A340 d'Air Madagascar part pour Tananarive pendant que notre A320 fait le plein.

L'embarquement est rapide, mais un seul passager manque à l'appel. L'homme arrive, étourdi. Il explique à la chef de cabine qu'il a eu des difficultés à sortir des toilettes. Son instrument est resté coincé dans la porte. Puis il a du le traîner à travers l'aérogare. Et dans l'avion, son violoncelle ne rentre pas dans les coffres à bagages. Il est placé dans le galley à l'arrière. L'appareil est quasiment plein.

Holà qui voilà.

On décolle malgré tout à l'heure et sans difficultés.
Berre et ses raffineries.

Le Mont Ventoux.

Toujours un lecteur de l’Équipe ou des pages sports à bord.

Un microscopique duo de cookies est servi, accompagné d'une boisson.

La chaîne des Alpes est le dernier paysage visible avant que les nuages occultent le sol. Le soleil décline avant le début de descente. Les teintes sont époustouflantes ! Le ciel rendrait presque hommage au drapeau hollandais.

J'accompagne l'approche avec une playlist de [url=https://www.youtube.com/watch'v=HJ0ImaGUYZo]Chilly Gonzales[/url] [i]le mec qu'à fait la musique de la pub B for Bank. Les manœuvres au-dessus de Rotterdam et de la banlieue d'Amsterdam sont splendides. Je constate que la hollande dispose d'un nombre de terrains de foot phénoménal.

Le roulage est interminable. Si le vol n'est pas long -une heure en croisière- l'appareil arpente les taxiways pendant un bon quart d'heure, laissant songer à un voyage en bus sur une route de campagne cabossée. Je n'ai d'ailleurs jamais compris comment les avions pouvaient être aussi secoués au roulage, et ce sur tous les aéroports du monde ! Il y-a t-il réellement des aspérités sur les tarmacs ?
Débarqué, il me faut maintenant traverser l'aéroport pour attraper ma correspondance pour Denpasar. J'ai 55 minutes pour cela. A retrouver dans un prochain rapport [KL835 AMSTERDAM - DENPASAR via SINGAPOUR]