Double exclusivité au programme aujourd'hui (je fais ce que je peux avec mes maigres moyens) : le nouveau terminal A de l'aéroport international d'Abu Dhabi et le Boeing 737 Max aux couleurs Qataries qui rendent si bien dans la nuit sur un tarmac, n'est-ce pas?
Mes plus fidèles lecteurs auront certainement noté le choix de la photo de couverture. Un escalier et une lettre majuscule pour rappeler que dans d'autres temps bien plus clivants, cela aurait presque choqué quelques âmes bien pensantes. Allez, vive la récidive et embarquez avec moi pour un court voyage entre désert et mer.
Ceci est donc un vol à bord d'un 737 Max, avion à la réputation sulfureuse. Le simple fait que vous lisiez ces lignes témoigne du fait que les mises à jour logicielles devraient toujours être installées. Ma première fois avec Max, c'était chez Malta Air, l'arrière-boutique de Ryanair, la seconde sera donc avec Qatar Airways. A priori tout séparerait ces deux compagnies si ce n'est que dans un cas comme dans l'autre, on peut déplorer une concurrence perçue comme déloyale par les autres compagnies aériennes, en raison surtout d'un goût prononcé pour l'optimisation de leurs fiscalités respectives. C'est certainement un peu vrai. Tant que ces gens achète des avions…
Mais si l'Irlandaise n'excite guère, la compagnie du Golfe, une des fameuses "ME3" suscite curiosité et émerveillement et pas que chez les flight-reporteu.r.s.ses
Voyageant en classe économique ce soir, le seul émerveillement que je suis prêt à ressentir, c'est celui de rajouter une nouvelle compagnie à mon log. Qu'en sera-t'il réellement? A chacun ses frissons!
Comment je suis arrivé à Abu Dhabi fera l'objet d'un autre flight-report (ou pas). L'important, c'est de savoir comment j'en repars. Et j'ai choisi délibérément Qatar Airways et son Boeing 737 Max. Inconscient l'animal? En attendant, mon gentil chauffeur népalais me déposera, à ma demande expresse sur le parvis de cette nouvelle cathédrale qu'est le tant attendu Terminal A.
Sorti du carrosse, je regarde à droite…
Puis à gauche…
Comme il n'y a aucun véhicule, je traverse et là… je me fais siffler et reprendre de suite par un vigile ou homme de loi du même acabit. Il faut emprunter les passages zébrés. Suis-je bête, j'aurais dû le savoir! Bref, me voici du bon côté. Mes excuses M'sieur l'agent.
Voilà une entrée qui me sied parfaitement.
Admirez ces espaces! L'air est frais, tout est neuf, tout est beau et encore un peu en rodage.
Le tableau est trompeur pour encore quelques jours. Seuls une poignée de vols sont opérés depuis ce terminal mais cela ne saurait cacher la vitalité de cet aéroport.
Le maître des lieux s’apprête à prendre ses marques. C'est propre et rutilant sans toutefois être criard.
A première vue, les indications sont claires et bien disposées dans cette partie de l'aéroport.
Pendant qu'une banque locale me souhaite buon viaggio…
Je reste bouche bée en contemplant la hauteur sous plafond. On doit bien taper dans les 50 mètres ou plus.
Pièce maîtresse de cet espace gigantesque, cette sculpture de verre et d'acier qui n'est pas sans rappeler celle présente au terminal historique, mosaïque en moins.
Avec un peu partout autour, des guichets d'enregistrement.
Cet œuvre d'art finit sa course ou prend son envol à l'étage inférieur, celui des arrivées.
Des comptoirs d'enregistrement à la pelle.
Et des affichages dynamiques qui ornent les espaces et les annonceurs ne se privent pas.
La France aussi communique…
Bref, vous l'aurez compris, ce terminal mérite une visite à lui tout seul. C'est d'ailleurs ce que font ces privilégiés passagers d'Air India Express
Ou encore ces chanceux siciliens en route vers Catane avec la formidable compagnie low-cost Wizz Air.
Tandis que certains se dirigent vers leur porte d'embarquement, je suis contraint d'écourter mon parcours touristique et de rejoindre le terminal 3, Qatar Airways ne figurant pas dans le tiercé gagnant des nouveaux occupants des lieux avant l'heure.
Il me faut, pour cela, rejoindre le niveau des arrivées.
Et aller prendre le bus 15 qui arrivera quelques minutes plus tard. J'en profite pour inaugurer la zone fumeurs à l'air libre.
Ceux qui ont bien connu cet aéroport savent à quel point il est à bout de souffle. Le 14 novembre 2023, toutes les compagnies auront emménagé dans les nouveaux locaux mais ce soir, pas de chance, Qatar Airways est encore au terminal 1 où je rejoins une foule d'illustres inconnus et me mets en file pour obtenir mes cartes d'embarquement. Si le site web de la compagnie fonctionne très bien, pour l'achat comme pour l'enregistrement, force est de constater que l'obtention d'une carte d'embarquement dématérialisée m'est tout bonnement impossible. Je soupçonne que l'on me demandera de voir la carte de crédit utilisée pour payer le billet d'avion. La confiance règne dans le coin.
Bref, direction la suite de mon routing…
Il y a suffisamment d'indices dans ce routing pour deviner ce qui peut l’être. En attendant, je remonte d'un niveau (dans votre estime?)
Remonter dans l'estime des efferistes premium avec ce lounge très local… j'en doute fort.
En attendant, Jean-Claude me souhaite un voyage serein.
L'enregistrement se fera dans une salle au bout de ce couloir.
Avec ce logo Sky Priority, j'ai bien failli me faire avoir. MEA jusqu'à Beyrouth, j'aurais bien aimé.
J'ai failli utiliser cette photo de… couverture mais vous avez de la chance, mon sens de l'humour (noir) a eu pitié de vous.
La queue des Nobody chez QR.
La chance voudra que je sois accueilli après ce groupe cacochyme à un comptoir pour les élites locales. Rassurez-vous, je voyage bien en classe éco ce soir mais pas à fond de cale. Au passage, ce sont des agents Etihad qui assurent le ground handling.
Comme je le prévoyais, contrôle de ma carte de crédit avant la remise des BP par un agent sympathique. N'ayant pas de bagages, l'opération aura duré tout au plus une minute. Je sors respirer un peu d'air moite avant de passer la sécurité.
Pif, pouf, paf réglés, je vous retrouve au croisement des chemins. J'ai du temps à tuer mais pour le spotting, rien d'exotique à se mettre sous la dent.
Donc j'irai me balader dans ce qui sera bientôt un espace fermé au public.
Le Seigneur n'est pas passé dans le coin mais les marchands du temple ont presque tous plié bagage.
Je pensais aller patienter en porte, c'est raté. L'endroit est plein à craquer.
Le coupable, ce vol d'Air Arabia en partance pour Thiruvananthapuram. Aussi difficile à lire qu'à prononcer.
A propos de truc impossible à prononcer… cette inscription dans une langue antique mais ô combien universelle. Inscription que le plus prolifique et diversifié des contributeurs avgeek aurait reconnu sans hésitation (s'il avait fait quelques efforts en plus)…
L'instant étouffe avgeek :-D
L'endroit est plein et je ne céderai pas à la tentation. J'avais plutôt en tête un autre distributeur de nourriture. Pas celui-ci évidemment mais un take-away indien où j'avais acheté un excellent butter chicken il y a quelques mois. Malheureusement, il y avait une longue file d'attente et en plus, un changement de caissière. Le solide sera pour une autre fois ou bien j'attendrai d’être dans l'avion pour me restaurer.
Quant au liquide… l'eau est hors de prix dans le désert. J'ai souvenir que c'était nettement moins cher à DXB.
Je me vois résigné à me rabattre sur un jus de houblon tout aussi onéreux, vu le prix des matières premières.
Bière descendue, je fais un dernier tour en attendant l'embarquement. Un appel Facetime avec l'okapetto qui n'est pas de la partie cette fois et on rigolera bien sur les options shopping.
Je reçois la notification que nous allons embarquer.
En détail dans l'appli. Les vols apparaissent et j'ai presque pu obtenir un BP digital mais au final, ça coince. L'important c'est que le reste du routing suive correctement.
La salle d'embarquement est assez pleine, les toilettes immondes.
Ponctuel, l'embarquement est lancé, priorités respectées.
Ni en premier, ni en dernier.
Max et son nez.
Classiques revisités.
Ce n'est donc que la deuxième fois que je monte à bord de cet engin volant. L'accueil est très chaleureux. Je plaisante avec les deux PNC en portes en disant que c'est la première fois que je prends l'avion. Les flammes sur mon sac à dos prétendent le contraire. Je me vois dans l'obligation de préciser "avec Qatar Airways". Elles me souhaiteront de devenir passager Gold ou Platinum le plus rapidement possible. J'ai mes doutes là-dessus mais bon, pourquoi pas? En attendant, la voici cette cabine en exclusivité!
Et mon siège pour l'heure à venir. Le tout présente superbement bien. L'avion sent le neuf bien sur mais tout est agréable à la vue et plutôt bien agencé.
Je ne suis pas expert de littérature qatarie mais je ne demande qu'à découvrir.
Saintes paroles sublimées?
J'avoue, on est bien loin de l'œuvre de Nasr Eddin Hodja mais la gravité de la situation fait que ça tombera dans mon sac qui n'en demandait pas mieux.
Et pour l'autre amateur de râtelier, un instant en forme d'ovation?
Portes fermées, nous sommes prêts au départ.
J'ai oublié de mentionner que l'avion est équipé de prises de courant!
Ainsi que de prises USB sur le dossier du siège de devant.
Pendant le roulage, je repère le vol AF qui aurait dû partir il y a plus de quinze heures. Je plains l'équipage qui a dû attendre le nouvel horaire de décollage dans d'atroces conditions…^^
Allez hop! On se casse de là! Le pilote, un français qui s'était présenté aux passagers avant le repoussage aura mis les gaz et en quelques secondes bien silencieuses, nous sommes propulsés sur la piste.
On s'envole en laissant la vue dégagée du nouveau terminal A.
L'avion a l'air de continuer sur sa lancée ascendante. Espérons qu'il ne changera pas d'avis. Je me vois mal en gilet jaune prenant mon bain de minuit dans le golf persique.
Rapidement, les rideaux sont tirés et une agréable odeur commence à se sentir.
Je vais tester le WiFi qui n'a pas l'air de vouloir fonctionner. Pas bien grave sur un vol de cette durée mais bon…
Les lumières "normales" sont revenues, signe qu'un service va peut-être commencer?
Fatima et Mohammed officient à l'avant de la cabine éco. Masquer ces PNC est nécessaire mais injuste tant ces deux-là feront leur travail avec un indéboulonnable sourire.
En attendant notre tour, mon voisin de gauche, un suédois se livre à un mini strip-tease assez étrange.
Qu'il cessera vite quand il me voit déployer la tablette.
Au menu ce soir, trio de mezze. Je n'ai pas demandé d'alcool, je ne sais pas si c'était disponible. Un jus d'orange m'a été refilé sans mentionner d'autres options éventuelles.
Le pain est servi réchauffé, c'est appréciable. Tout autant que la double ration passée par Fatima.
Repas terminé, je tente le WIFI de bord. Raté!
Le temps de vol est si court que l'on peut s'en passer. Les lumières de Doha à l'horizon nous rappellent que l'approche a débuté.
On se retrouve une fois au sol (photos de nuit, photos pourries). Tout le monde a l'air extrêmement pressé de quitter l'avion.
Aucune raison d’être pressé vu le tour du tarmac que nous venons de faire pour aller nous garer. J'en profite pour détailler la cabine, à commencer par ce sièges confortable avec appuie-tête réglable.
Les sièges éco dans la première partie de cabine peuvent être réservés moyennant finances.
Issues de secours
Et premier rang de Y en bulkhead.
Et enfin, la classe Affaires.
Je prends congé de ce super équipage et en profite pour tirer le portrait de l'avion du soir.
Le dernier bus est prêt au départ.
Et hop! Photos vu que cela ne dérange pas.
C'est que j'ai une photo de couverture à ne pas rater moi. Vous aussi vous l'aimez, hein?
S'ensuivra un long parcours en bus ou je repère ce que je crois que l'une des deux seules compagnies Skyteam qui opèrent sur cet aéroport.
Puis nous sommes débarqués au pied de la zone de transit.
Il faut remonter d'un niveau.
Puis débarquer dans cette salle des pas perdus qui fourmille de monde.
Après m’être fait gentiment confirmer que le tarif de mon billet d'avion ne me donnait pas droit à un hébergement gratuit pour meubler les huit heures de transit #radins, je décide d'aller glaner un nouveau coup de tampon dans mon passeport.
Oh! Un disciple…
Intention louable à laquelle je ne succomberai pas mais intention louable quand même.
Il faut redescendre d'un niveau pour aller récupérer les bagages
Sous l’œil défraîchi de cet horrible ours en plastique.
J'aurai un peu de mal à expliquer au PAFman pourquoi je souhaite sortir airside et surtout récupérer une marque de passage dans mon passeport. Finalement, il en conclu certainement que je ne suis pas normal et me laisse partir. Yalla!!!
C'est ici que se termine ce flight-report. Costa me servira un espresso décent pour pas trop cher. La nuit sera longue, ça tpmbe bien, j'ai du temps devant moi.
Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈
AUH - Le nouveau terminal est vraiment une réussite, de ce que j'ai pu en voir.
Qatar Airways - Un bon vol, c'est d'abord un bon équipage et ils méritent la note que je leur ai donné. Egalement, une très bonne prestation à bord. Les coûts de production ne sont pas les mêmes qu'en Europe donc là encore, le produit peut offrir une meilleure impression.
Boeing 737Max - Un avion qui a défrayé la chronique. QR a su saisir des créneaux de livraison favorables à une époque où ses relations avec Airbus étaient plus que tendues. Cabine neuve, confortable et bien aménagée.
Globalement satisfait par cette première expérience. La suite du voyage donnera-t'elle raison?
20 Commentaires
Merci pour la lecture et le commentaire.
Il s’est quand même fait attendre !
Merci pour la lecture et le commentaire. A bientôt!
Un très bon vol sur QR est son B737-Max 8. La cabine est juste magnifique, on retrouve bien les couleurs de la compagnie, qui rendent super bien !
De plus, le siège est très confortable pour cette durée de vol. Celui-ci est connu, puisqu'il s'agit des mêmes que dans l'a220 d'AF.
Pour l'avoir testé sur B737-Max 9 chez Copa Airlines, c'est juste parfait.
Au niveau du catering pas mal pour un vol d'une heure.
Merci pour la magnifique visite du terminal A. C'est vraiment beau.
Pour le routing, mon petit doigt me dit que tu es passé par FCO avec EY, et son tarif à partir de 60Eur aller simple ;)
A bientôt.
Le catering est plus que bien et je rêverais presque d'avoir quelque chose de similaire sur mes vols en Europe (ce n'est pas demain la veille!).
Pour une découverte de Qatar Airways, je suis globalement très satisfait. De là à me voir à bord de leurs avions plus souvent, il y a un pas que je ne franchirai pas.
Le terminal A est juste magnifique, surtout quand on le compare aux anciens 1 et 3, totalement à bout de souffle et dépassé.
Ton petit doigt est bien informé à ce que je vois mais cela ne serait valable que pour l'aller, sinon, ce serait trop facile! Je te laisse imaginer le chemin du retour.
A bientôt pour d'autres aventures aériennes.
Concernant le wifi sur le max de chez QR, il ne permet pas de surfer sur internet mais uniquement d’utiliser leur service de streaming en scannant le QR code sur la fiche que tu as prise en photo, d’où le fait qu’il ne « fonctionnait pas »
Nouvelle cabine et prestation légère vu l'horaire, mais effectivement pas d'IFE pour les vols plus longs, c'est dommage.
Quel drôle de position, et de pantalon !
A bientôt pour la suite
J'ai eu un pantalon "hybride" similaire dans le temps mais je n'ai jamais pensé à m'aérer les genoux et encore moins à les coller contre le siège devant moi :-D
Les voyages permettent de voir bien des choses étranges.
Merci Kevin pour la lecture et le com. La suite arrivera mais pas tout de suite...
Ton voisin est bizarre , heureusement qu'il s'est arrété là.
Jolie cabine neuve au tons classiques de la compagnie.
Comme tu le dis si bien mais il n'avait pas l'air de se poser la question.
Belle sensation à bord de ce Boeing Max et première découverte de QR plutôt concluante.
A bientôt pour d'autres envols!
J'ai beaucoup aimé le ton utilisé tout au long de ce récit agréable à lire.
Joli coup que cette première sur cette machine particulière quant à son histoire.
J'aime beaucoup cette compagnie. Ma première pour s'était faite sur A340-600. Une autre époque...
Magnifique ce nouveau terminal qui remplacera avantageusement l'ancien.
Belle cabine et prestation correcte pour un vol de ce calibre.
Bons vols
Le ton ne risque pas de changer, je suis un récidiviste provocateur notoire...
Je n'avais pas prévu de voyager avec Qatar et j'ai changé mes plans un peu en dernière minute quand j'ai repéré ce 737 Max. Il faut savoir vivre dangereusement!
Je ne suis pas forcément fan de cette compagnie et je ne pleurerai pas le départ de son ancien PDG et son goùt prononcé pour la provocation. J'aurais bien aimé logger l'A346 mais c'est trop tard.
Effectivement, je suis tombé sous le charme. J'espère y retourner rapidement.
Prestation plus que correcte meme pour de la classe économique. On ne voit plus cela dans nos contrées de nos jours.
Merci pour la lecture et le commentaire.
Et pour la visite de cette cathédrale qu'est le terminal A d'AUH. J'adore "visiter" ces aéroports totalement démesurés à l'image d'IST; c'est toujours très impressionnant--en plus d'être, en général, plutôt agréable.
Un très bon vol sur un appareil dont j'ignorais totalement qu'il faisait partie de la flotte de QR. Ons erait presque déçu de ne pas voir d'écran, mais on se rappelle vite qu'il ne s'agit que d'un vol d'1h et qu'une prestation tout à fait substantielle y est servie...
A bientôt!
Qatar a bien assuré sur ce vol et l'équipage a fait tout son possible pour faire de cette petite heure en leur compagnie un bon moment. Du reste, s'ils veulent attirer des clients, le vinaigre ne leur sera pas d'une grande utilité.
Merci pour le com' et à bientôt!
Merci pour la lecture et le com'
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