Avis du vol entre Paris et Taipei en classe Affaires avec EVA Air

Bonjour à tous !

Après les vacances de septembre voici venues celles de novembre. Il était grand temps de retourner au Japon et ce sont les disponibilités des billets primes qui ont dicté les dates de voyage.
Pour l'anecdote le même routing (et les même hôtels) avait été réservé pour septembre 2022 mais le pays n'avait pas encore abandonné - de peu - sa politique Covid, c'est donc avec une année de retard que je peux enfin m'y rendre.

Après un chamboulement assez important dû au passage à l'horaire d'hiver chez BR je me retrouve avec 4 billets (dont deux billets primes) qui composent le routing suivant :

Je ne vais pas trop entrer dans les détails de réservation / rebooking / panique ici, mais le routing m'a coûté environ 500CHF de billets payants, 182'000 miles et 250CHF de taxes.

Après une bonne nuit passé au Hyatt Place CDG, j'arrive à Roissypôle avec le bus 43 et prends le CDGVal jusqu'au T1. Usure ou bug, les annonces automatiques à l'approche des stations ne se font plus : Nous sommes bien à CDG.

Voyageant avec deux bagages cabine et ayant obtenu mon BP via l'OLCI, je peux directement emprunter le tube réservé "Accès N°1" qui débouche sur un cheminement dédié pour le contrôle des passeports. Les automates sont désactivés ce matin mais l'attente est faible et me voici déjà cheminant en direction du nouveau satellite.

Le contrôle de sécurité est très efficace avec du personnel aimable.

L'on arrive ensuite dans le temple de la consommation.

Je cherche dès lors le nouveau salon *A qui a ouvert tout juste quelques jours auparavant.

L'accès est relativement bien indiqué mais je ne comprends pas pourquoi le deux ascenseurs qui permettent de s'y rendre ont été pensés si petits ! On a peine y tenir à 5 personnes alors que le salon peut accueillir les passagers de tous les vols Star Alliance non-Schengen… Ca fait quand même du monde !

L'entrée du salon est au bout du couloir.

Découvrons donc ce salon.

Première impression : L'agencement se fait plus ressentir comme des pièces en enfilade plutôt qu'un grand espace commun comme le fait penser le lounge Star Alliance qui est au centre du camembert.

Dès l'entrée, l'on débouche, si j'ose dire, sur le bar à vin qui fait déjà recette à 8h du matin. ^^

Ensuite, c'est à gauche ou à droite que ça se passe.

Prenons à droite. Encore des bouteilles un peu plus loin.

Au fond, les buffets.

L'offre y est identique au salon historique.

L'agencement est toutefois plus aéré que dans l'autre salon.

Je reviens sur mes pas pour découvrir la partie de gauche.

A noter, la présence d'une terrasse.

Avec un rappel du buffet principal.

Un passage par les toilettes avec vue.

Puis je décide de m'isoler dans un bureau privatif.

Je quitte le salon après quelques cafés pour me rendre en porte où l'ambiance est encore calme.

ADP a fait un bel effort d'aménagement dans ce nouveau satellite avec du mobilier particulièrement soigné.

Il y a même un beau piano.

Le 777 du jour en nouvelle livrée.

J'entends tout à coup mon nom au haut-parleur. Direction la porte pour une vérification de mon nouvel itinéraire sur ANA via TSA.
Une fois ces formalités accomplies je me vois remettre les deux BPs dont un sera inutile, le BR158 partant de TPE avant l'arrivée du BR88…

L'embarquement est préparé avec une annonce de la part de agents. Tout le monde rejoint tranquillement les files par groupe. Je suis assez surpris du profil du pax J aujourd'hui : Très peu d'asiatiques alors que c'est plutôt la clientèle habituelle chez EVA Air.

L'embarquement débute à l'heure.

Je retrouve cette cabine équipée des biens connus Cirrus.

C'est au 3A que je m'arrête.

Sont positionnés sur le siège la couette et l'oreiller, ainsi que les pantoufles et le casque.

Le repose-pied est large.

La connectique et la télécommande de l'IFE sont encastrées dans la paroi de gauche.

Et les commande du sièges sont installées un peu plus bas.

La tablette est stable et large à souhait.

Le seul défaut de ce siège est l'absence de rangement, malgré tout le confort est bel et bien là.

Continuons l'exploration avec la littérature de bord.

Et la fiche de sécurité.

Pendant que je découvrais mon environnement, les PNCs se sont succédées pour se présenter, confirmer les plats pré-commandés, prendre la commande des boissons et du verre d'accueil.

Verre d'accueil que voici (vin mousseux), accompagné d'un oshibori et d'un chocolat noir Valrhona.

Les derniers passagers s'installent et nous sommes prêts pour le décollage dans les temps.

Les consignes de sécurité sont diffusées avant de devoir replier l'IFE pour le décollage.

Et c'est l'heure du push back.

Le roulage est très court jusqu'au doublet nord et nous avons même droit à un rolling take off !

Après quelques turbulences lors de la montée il est possible de libérer l'IFE et l'accoudoir escamotable.

Le protocole de service se met en route. 
En premier, le pyjama (confortable) est distribué.

Puis arrive la trousse de confort sous une nouvelle mouture. 
Exit Ferragamo, place à Giorgio Armani.

Son contenu est ma foi fort complet. Mention spéciale pour la brosse à cheveux pliable avec miroir de courtoisie intégré !

La CCP passe ensuite donner une fiche d'immigration pour qui en a besoin. C'est bien mon cas puisque ma correspondance avec ANA part de Taïpeï Songshan (TSA).

L'apéritif est ensuite servi : Laurent-Perrier Grand Siècle s'il-vous-plaît Madame !

Alors c'est sûr que cela change du Krug 2004 qui était auparavant servi sur cette route, mais cela reste fort appréciable car ce champagne est habituellement servi en First sur d'autres compagnies. Pour ne rien gâcher, il est excellent. ;)

Une assiette d'amuse-bouche (dont un au foie gras) accompagne l'apéritif.

Le sens du détail a encore une fois frappé chez BR avec ce dessous de verre parfaitement ajusté au support profilé de la console latérale.

Une pensée émue pour tous ceux qui ont vus leurs plans de voyages chamboulés ces trois dernières années !

Partons maintenant à la découverte du menu, disponoble uniquement via l'IFE.

Pour la première prestation :

Pour les en-cas de mi-vol et le petit-déjeuner.

Du côté des boissons, voici le champagne servi uniquement sur CDG et JFK.

Les blancs.

Les rouges.

Les vins de dessert.

Cocktails, alcools forts, bières.

Thés, cafés, et autres boissons sans alcool.

Les tables sont ensuite dressées avec l'aide du chariot.

Une mise à niveau des verres est faite par la même occasion.

Nous survolons à cet instant les Alpes autrichiennes.

Cela fait plaisir de revoir un peu de neige sur les sommets car tout avait fondu durant la saison chaude…

Encore un petit détail qui tue.

La table est maintenant en ordre de bataille ! Mention spéciale pour le couteau à beurre.

L'entrée est à base de jambon cru et de billes de mozzarella.

C'est bon et frais. ;)

Une PNC est en charge du service du pain. Ficelle aux olives et une petite tranche de pain à l'ail feront mon affaire.

Arrive ensuite la soupe aux carottes et gingembre, agrémentée d'oignons grillés. Très bonne elle aussi.

Je fais part à la PNC que je sauterai la salade.
Le service se déroule tranquillement au rythme de chacun, c'est très agréable.

Le plat principal consiste en une pièce de boeuf et sa sauce périgourdine. Quelques légumes et un gratin dauphinois particulièrement aéré complètent le tableau.

Assiette que j'accompagne encore et toujours au champagne.

C'est une réussite, la cuisson est rosée comme j'aime et le léger goût de truffe de la sauce va particulièrement bien avec le Grand Siècle.

Une fois tout cela terminé c'est le chariot des fromages et des desserts qui arrive dans l'allée. Je me conteterai de goûter à tous les fromages car les desserts proposés étaient des glaces ou des macarons Ladurée.

Testons le Crozes Hermitage en millésime 2014.

Verdict :
Le vin est très bien, les deux fromages à croûte fleurie sont oubliables mais les deux autres se tiennent.

Le repas se termine aux abords de la Mer Noire.

Dont on distingue la côte par le hublot.

Il est temps de passer à l'expresso et son traditionnel Hennessy HO qui arriveront accompagnés d'un oshibori signifiant la fin du service.

Il est temps de passer un habit plus confortable pour le reste du vol. Direction les WC, bien tenus. Pour le détail les fleurs sont en plastique.

Des aménités sont en libre-service tels que brosse à dent, bain de bouche et bouchons d'oreille.

Ici, les cosmétiques qui sentent bon.

J'avais demandé à ce que mon lit soit fait (comprendre installer le surmatelas) durant mon passage aux WC et je découvre avec étonnement que la cabine a été plongée dans le noir.

Le ciel est comme toujours étoilé chez EVA Air.

J'essaierai de regarder un film avant que le sommeil me gagne. J'avais prévu le coup en me levant très tôt ce matin ainsi que la veille.

Résultat des courses, j'émerge au sud-ouest de Kunming. Le sommeil n'a pas été très profond mais cela suffira pour tenir jusq'au vol ANA.

Deux heures et demi avant l'atterrissage - ce qui est bien trop tôt - la seconde prestation est servie telle que commandée.

Cappuccino et oshibori pour ouvrir le bal.

Puis un plateau contenant les éléments froids (fruits, céréales, etc…) est servi.

Il est possible de sélectionner des laitages proposés au plateau.

Ainsi que des viennoiseries servies à la corbeille. Le croissant est honnête.

Le plat chaud est servi une fois tout cela terminé.
Il s'agit doeufs pochés sur le papier (ou sur l'écran) mais ils sont bel et bien durs. La sauce est relevée à souhait et accompagne très bien les galettes de pommes de terre. La petite saucisse est quant à elle moyenne.

C'est repus que je commande un second cappuccino ainsi qu'un ginger ale pour la soif. A nouveau, un oshibori clôt le service.

Il reste alors plus d'une heure de vol…

Coup de chance, j'aperçois Hong Kong par le hublot.

C'est ensuite un joli lever de soleil qui commence.

Et la descente sur TPE est enfin amorcée.

La CCP passe remercier chaque passager et propose quelques bonbons sur un plateau.

Nous survolons les Îles Pescadores.

Et voici enfin les terres taïwanaises.

Finale.

Le commandant pose le 777 comme une plume et nous voici au parking après quelques minutes de roulage.

Deux passerelles sont connectées au fuselage pour un débarquement rapide.

Prise de congé de la part de l'équipage et je me dégourdis les jambes dans les couloirs des arrivées jusqu'à trouver l'immigration où l'attente sera d'une dizaine de minutes.

Je suis autorisé à entrer sur le territoire après vérification de mon billet de continuation.
C'est en métro express que je rejoindrai la gare centrale pour ensuite continuer sur TSA via les lignes bleue et brune.