Bonjour à tous,
Bienvenue à bord de ce vol KQ 254 pour Mayotte, dernier segment de l'itinéraire automnal qui marque des retrouvailles, mitigées, avec Kenya Airways.
Rappel du routing :
Enchainement de vols
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Le reportage précédent s'était conclu au bout de cette très longue file d'attente mêlant pax en provenance de CDG et d'AMS.

Ce panneau semble là pour le décorum.

Je vous ferai grâce du passage au salon, très fréquenté à cette heure matinale : la zone de restauration est saturée, les espaces de repos sont occupés par des pax vautrés sur les banquettes s'adonnant à un concert polyphonique de ronflements.
Côté positif, un serveur vient me demander ce que je souhaite boire. En effet, l'unique percolateur n'est pas en accès libre. J'attends que le calme revienne pour accéder à une douche et me sustenter un peu, le petit-déjeuner servi avant l'arrivée étant bien loin.

Alors que 11h approche, je suis les indications à propos de l'embarquement. La porte changeant régulièrement, je décide de me mettre en route. La porte semble éloignée du salon. Il faut traverser le duty free et obliquer sur la gauche en direction de l'ancien terminal.

Me voilà à proximité du but avec mes 2 valises cabine et mon accessoire.

L'heure théorique d'embarquement, en paxbus, est dépassée. Néanmoins, rien ne bouge.

Vue par la baie vitrée.

L'embarquement débute, nous sortons du terminal par une passerelle en béton et sommes bloqués avant de pouvoir descendre sur le tarmac. La raison est simple : deux paxbus sont stationnés au bas des marches, et notre accompagnatrice ignore quel est celui qui connaît le chemin menant à notre Embraer. L'attente dure un peu mais il ne pleut pas. Nous voici enfin à bord. Les tenues sont comoriennes.

Le bus se remplit peu à peu de nombreux pax en provenance de Dubai. Cela augure de contrôles douaniers tatillons.

Après quelques minutes de route en mode secoué, nous arrivons au pied de notre oiseau. Bâté comme un âne, je ne puis reprendre la prise de photo qu'une fois installé à mon siège. Je suis au rang 1, à droite de la cabine pour espérer voir le Kili.

KQ propose une J en 1-2 à bord de ses Embraer. L'embarquement se poursuit avec l'entrée en scène des Bidochons en goguette. Ils réussiront l'exploit de penser que l'un d'entre eux manque, retardant la fermeture des portes et semant le trouble chez l'équipage.

Safety Card.


La destination de l'objet est notée dessus.

Le pas est princier.

L'invitation au voyage a survécu au Covid.

L'embarquement reprend lors de l'arrivée d'un second paxbus.

KQ a quitté Flying Blue et lance son propre programme de fidélité nommé Asante.

Les avantages de chaque niveau.

Le réseau régional.

Réseau long courrier.

Le jus de pomme d'accueil

Le pax "disparu" ayant été retrouvé, nous mettons en route.
Embraer E190 et 747 cargo.

Nous sommes poursuivis par un 738.

A-330 QR.

738 en livrée Skyteam.

Le CDB met les gaz et nous nous arrachons de la piste kényane.

Le ciel est nuageux, la campagne est sèche. Nous changeons de cap.

La périphérie bien ordonnée de la capitale kényane.


L'habitat disparaît et les nuages s'imposent. Le Kili ne se laissera pas apercevoir.


Le plateau est servi ainsi : un choix poulet / boeuf est proposé. J'opte pour le premier.

Salière et poivrière toujours classe.

Ce plat simple est parfaitement à mon goût. Ce vol confirme que le produit KQ est mieux calibré en MC qu'en LC.

Pâtisserie.

Café pour terminer.

La croisière se poursuit dans le calme.
Les nuages se déchirent lorsque nous abordons l'archipel des Comores.
Grande Comore, sa route littorale et le volcan Karthala qui culmine à 2361 mètres.

Le Karthala n'a pas fait parler de lui depuis 2007.

L'atterrissage est proche mais un temps maussade cache l'Île aux parfums jusqu'à la pointe de Koungou.

Mamoudzou.

Le rocher de Dzoudzi et la digue des Crabes.

La mangrove des Badamiers.

Le rond point du Four à Chaud marque l'entrée sur Petite Terre proprement dite.

Toucher, freinage puissant et demi-tour dans la raquette avec vue sur Moya.

Nous remontons la piste vers l'aérogare. Nous passons devant l'aéroclub.

Embraer 135 Amélia utilisé pour les Evasan à destination de la Réunion. En résumé, le Centre Hospitalier de Mayotte, en prise à une pénurie de soignants, accueille une majorité de Comoriens en situation irrégulière, les cas ne pouvant être traités sur place faute de spécialistes sont traités à la Réunion.

Le second Embraer affecté à ces tâches médicales débutées lors du Covid.

Nous rejoignons notre point de stationnement à proximité de l'A330 SS systématiquement en retard de 45 minutes.


Nous voici arrivés. Le débarquement est bloqué quelques minutes, la CC ne retrouvant pas le pulvérisateur d'insecticide utilisé avant le départ sur ces vols tropicaux. En effet, perturbée par la recherche du vrai-faux disparu, elle a oublié cette procédure.

Nous débarquons enfin. La PAF est fluide. Il n'en va pas de même de la livraison des bagages. C'est un véritable pandémonium grâce au retard du vol SS.

Notre vol n'est même pas affiché.

Retour aux difficiles réalités mahoraises.

Mon chargement arrive, la douane fait son office, s'interroge sur le contenu de mes valises mais finit par me laisser passer. Direction la barge.

Merci de votre lecture et à bientôt !
Un petit avion mais une cabine bien confortable et un plateau repas complet et bon, rien à redire sur ce qu'offre KQ sur ce vol. L'IFE fonctionne?
Merci pour ce Fr
Merci Moritz pour le commentaire.
L'IFE fonctionne mais la proposition est extrêmement limitée.
KQ est plus séduisant sur son offre MC que LC.
A bientôt !
Merci pour ce report.
C'est un A350-900 et non un A330.
Bons vols
Merci pour le commentaire correctif.
À bientôt.
Merci pour ce FR
Je dirais plutôt un dreamliner et non un E190
Là je vois E190 et non un 738
A bientôt
Philippe
Merci Philippe pour ce double correctif.
À bientôt.
Merci Prof pour le partage !
Et bien le salon KQ ne donne point envie, d'ailleurs tout comme le transit via NBO :)
Les bidochons, j'adore (ou pas !)
A bord le plateau est simple mais il parait goûteux et fait envie.
A bientôt !
Merci le Bostonien pour le commentaire.
eh oui, on est loin du salon F de Zurich ou P de CDG. Mais on est bien content de pouvoir en disposer quand les correspondances sont longues.
La prestation MC est plus convaincante que la LC.
A bientôt l'amille !
Merci Franck,
Un bon petit vol régional si on excepte le passage du PIF.
Bon le Killi tu l'as vu quelques heures auparavant...
A bientôt
Merci pour ton petit commentaire pontifical.
Contractuellement, je dois voir le Kili au moment du service ! Sinon, je suis frustré !
A bientôt l'ami !