Avis du vol entre New York et London en classe Economique avec British Airways

Bonjour à tous !
Voici le FR de mon retour de New York fin août avec BA. Le trajet complet était un JFK-LHR-CDG, mais je n'ai gardé que le premier tronçon, le plus intéressant, car avec la fatigue je n'ai pas eu le courage de continuer, et puis ce fut un vol très banal (il y a déjà des FR sur cette ligne en A319 si je me souviens bien).
Ce FR est particulier pour deux raisons :
- Le départ à eu lieu à quelques heures du passage de l'ouragan Irène sur NY, dans un climat angoissant et légèrement catastrophiste (merci aux médias américains)
- J'ai préféré le repas sur ce vol US>Europe que dans le sens inverse. Apparemment j'en ai choqué certain xD Voici donc ce FR :P
Tout d'abord il faut se re situer dans le contexte. Fin août l'ouragan Irène se forme dans l'Atlantique Sud, et après avoir frappé assez violemment les Etats du Sud Est des Etats Unis, il semble que sa course l'entraîne vers la mythique New York City. Bien entendu, c'est là que je passais mes vacances x) Pendant plusieurs jours avant l'arrivée de la tempête, les télévisions n'ont pas arrêté de faire des bulletins spéciaux, tous plus alarmistes les uns les autres, et les autorités américaines ont adopté des mesures légèrement exagérées.
Je pars donc le 27 août, un samedi soir à 18h40. Dans la ville, tous les transports en commun ont étés interrompus dès midi, et plusieurs zones résidentielles de Manhattan et de Long Island (notamment autour de JFK) ont reçu l'ordre de faire évacuer tous les habitants.C'est donc avec angoisse que je me suis enregistré en ligne le soir précédent sur le site de British Airways. En effet, BA à d'abord annoncé sur son site que seul mon vol restait programmé, pour 5 ou 6 vols prévus ce jour là et une dizaine en code sharing avec American Airlines. Puis le lendemain matin, jour du départ, le site affiche tous les vols, dont le mien, annulés.
Je ne peux pas rester un jour de plus à NY faute de logement, la seule solution reste donc de me rendre à JFK par tous les moyens possibles. Après avoir bataillé pour trouver une navette qui veuille bien m'y amener (alors qu'elles n'ont plus le droit semble t'il), j'arrive dans un aéroport absolument désert. Tous les terminaux sont vides, pas de voitures, seuls quelques badeaux attendent les taxis qui les ramèneront chez eux, faute de pouvoir partir. Et j'apercois en tout et pour tout deux B757 de Delta sur le tarmac.
Le terminal 7, partagé par BA et United, semble légèrement plus actif, malgré le fait que la plupart des boutiques sont fermées dû au manque d'employés présents. Je me rends au niveau départ, devant les banques d'enregistrement de la BA, et à ma grande surprise on m'invite à aller m'enregistrer. J'ai beaucoup de chance, car seul le vol de 18h40 est maintentu, le vol suivant plus tard dans la soirée est définitivement annulé.

Le panneau béni :

Dans le hall, BA expose ses sièges WT+ et Club World, auxquels je n'aurai pas droit.

Une petite vue du tarmac sous la pluie (pas vraiment) battante. Aucun avion en vue…

Une vue du niveau arrivées, désert, alors qu'à l'aller il était grouillant de passagers.

Une fois passée la sécurité, la salle d'embarquement et ses 10 portes offre un espace rare pour les 350 passagers de mon vol, qui peuvent se répartir en tout tranquillité et sans se grimper les uns sur les autres.

Notre avion, G-BNLE qui est bien là et préparé au départ.

Une image pour prouver le tapage médiatique, comme les américains savent si bien le faire ;) :

Viens enfin le moment d'embarquer, porte 3. Il est 16h55, et le vol est prévu à 18h40. On dirait que des précautions sont prises pour que nous partions coûte que coûte.

Après trois bon quart d'heure d'attente dans l'avion, l'avion est repoussé et nous traversons le tarmac sous la pluie, sans croiser aucun avion, et sans s'arrêter jusqu'au décollage.

Nous survolons la banlieue, avec des maisons qui devaient être vides, si les habitants avaient suivis les ordres des autorités de la ville. A noter que nous sommes restés dans la crasse pendant pratiquement une heure avant de pouvoir survoler les nuages.

Un apéritif est servi, par un steward pas très souriant… Je prends un jus de Cranberry.

Et voici le repas tant attendu ! Il y a le choix entre lasagnes et curry au poulet, mon choix se porte sur le deuxième plat. Le plat est excellent, avec beaucoup de goût et de saveur, ce qui est étonnant pour un plateau repas. L'entrée est une salade de carottes rapées assez simple, mais bonne. Et en dessert un cheese cake que j'ai beaucoup aimé, même si ça reste quand même un cheese cake d'avion.

Le repas terminé, notre gentil steward débarrasse entièrement notre allée, mais au moment de se pencher vers ma rangée, il s'éloigne avec le chariot vers le galley, et ne semble pas avoir l'intention de revenir. Au bout de 10 minutes, je me décide à appeller avec le carillon, et en un quart de seconde une charmante hôtesse viens avec un large sourire, comprends le problème sans que je demande quoique ce soit et repars avec le plateau. Bon point pour elle.
Je tente ensuite de me reposer, car la nuit est tombée et cette journée à été particulièrement fatiguante.
Je me réveille quelques temps avant le service d'avant atterrissage, alors qu'il fait encore nuit. Ce sera un muffin orange/citron pas mal du tout. Je n'avais pas besoin de plus avec le décalage horaire.

Une petite vue de la cabine :

Nous commencons notre descente au niveau de la Mer d'Irlande, avec un joli lever de soleil.

Le centre ville de Londres :

Atterrissage en douceur, à l'heure, et roulage vers le Terminal 5 où j'ai 4h de correspondance avant de repartir vers Paris pour un vol tout à fait banal et sans histoire.