Bonjour à tous et bienvenue dans un nouveau vol de ce routing Asiatique.
Petite entorse à la chronologie des vols; je ne reporterai pas directement le vol intérieur Thaïlandais, je préfère vous proposer quelque chose de peut être un peu plus excitant.
Il s'agit d'un vol en 5ème liberté opéré par Emirates, entre Bangkok et Hong-Kong (et l'inverse est également possible)
Le droit de cinquième liberté permet à une compagnie aérienne d'opérer des vols entre deux villes, de deux pays autres que ceux de la compagnie d'origine.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4DD324 - Eco-Premium - Bangkok(DMK) → Ubon Ratchatani - Boeing B737-800
- 5VZ221 - Economie - Ubon Ratchatani → Bangkok (BKK) - Airbus A320
- 6EK384 - Première Classe - Bangkok (BKK) → Hong-Kong - Airbus A380
- 7???
- 8SV845 - Affaires - Bangkok → Jeddah - Boeing B787-10
- 9SV365 - Affaires - Jeddah → Tunis - Airbus A330-300
- 10AF1185 - Affaires - Tunis → Paris - Airbus A321
Introduction et expérience au sol à BKK
Il s'agit de se faire plaisir, en profitant donc de la cabine First d'Emirates en 380.
Cela permettra de rassurer mon lectorat qui s'inquiétait de me voir voler dry, et contraint de boire de la bière sans alcool avec mes repas :)
L'économie réalisée en prenant Saudia pour me rendre en Thaïlande sera donc réinvestie dans ce vol qui me faisait de l'œil depuis un moment.
Pour qui souhaiterait tenter l'expérience, l'aller simple est moins cher entre BKK et HKG (que dans l'autre sens) sans doute à cause des taxes, moins importantes au départ de Thaïlande.
A noter également, qu'habituellement, pour ses vols en First, Emirates met à la disposition des passagers de Première Classe (et de business class également de mémoire) une voiture pour se rendre à l'aéroport (et en repartir), cette liaison en est exclue. L'ensemble des infos est relativement accessible sur le site d'Emirates, et on est pas pris au dépourvu.
Je réserve donc mes billets directement via téléphone avec Emirates, ce qui me permettra de régler dans la devise de mon choix, là où le site web force par défaut la devise de l'aéroport de départ.
Je profiterai également de la "hotline" d'Emirates pour changer de siège quelques temps avant mon départ.
En effet, sur le site web, il semble que les choix de sièges disponibles soient très limités, et je n'ai pu choisir qu'une suite en rangée centrale.

Pourtant en vérifiant sur des sites du type expertflyer, j'ai confirmation que le siège 1A est libre.
Il ne faudra que quelques minutes à mon interlocuteur pour procéder à la modification, et me confirmer que je volerai en ce 28 novembre au mythique siège 1A. L'ensemble du processus et des échanges avec la compagnie est des plus aisé.

Le jour J, c'est avec un peu plus de 3 heures d'avance sur l'heure de décollage que je me fais déposer en VTC (Grab) à BKK pour 500THB (péages pour les voies rapides inclus). La circulation était des plus clémente en ce milieu de matinée puisqu'il ne m'a fallut que 35 minutes pour parcourir les 32 kilomètres séparant Sukhumvit 11 (quartier agité, mais le Holiday Inn Express s'est avéré parfaitement calme) de Suvarnabhumi Airport
10h20 donc quand mon sympathique chauffeur de taxi me lâche devant l'entrée 9, au plus proche des opérations d'Emirates à BKK.


Le FIDS est bien rempli et le fait que mon vol ne soit pas encore affiché témoigne de l'activité soutenue de l'endroit.

Emirates effectue ses opérations au sol autour des comptoirs T10-T15, et ceux-ci sont ouverts quand je m'y présente.
Les différentes files sont correctement matérialisées et repérées.

Pour moi, il n'y aura aucune attente dans celle dédiée aux passagers de First class, ainsi qu'aux titulaires du plus haut degré de distinction du programme EK.

Les formalités d'usage sont rapidement expédiées, respectant en tout point la réglementation qui est rappelée sur les comptoirs.

Et j'hérite de mon BP avec un grand sourire et un merci et bon voyage en Français dans le texte de la part de l'agent très aimable qui s'est occupé de moi.

Le Poste d'Inspection Filtrage (ou PIF) dédié est proposé aux passagers de Première notamment, et il se situe au fond à gauche du terminal.
Son efficacité est notable, même s'il faut se défaire de ses chaussures et sortir les batteries externes de son sac cabine.

Le contrôle des passeport se passe quant à lui dans une zone en travaux, sans qu'un coupe file soit réservé aux passagers à haute contribution.
Une grosse vingtaine de minutes seront nécessaires pour traverser.

Mais une fois ces formalités accomplies, on se retrouve dans la zone airside du terminal. Celle-ci est agréable, car lumineuse, les espaces commerciaux sont nombreux, mais on peut passer à côté, sans être obligé de les traverser pour autant.


L'ensemble des salons sont, peu ou prou tous regroupés au même endroit. En tout cas, en sous-sol, et un escalier situé proche des portes G permet de s'y rendre. Nous sommes au R+4 qui peut être considéré pour nous comme le RDC :)

Les couloirs de l'étage inférieur ne sont pas forcément engageants, mais je n'ai pas très loin à aller pour trouver l'entrée commune à tous les salons EK de part le monde.
Ici Emirates accueille ses passagers Business et Première classe sans différenciation.

Emirates First & Business class lounge Bangkok
Les informations sur le comptoir d'accueil sont légion, et la couleur rouge d'EK attire l'œil pour sur. C'est un peu agressif.


Le temps que la préposée procède aux formalités d'enregistrement, elle me demande si je connais les lieux, et devant ma réponse négative, elle se propose de m'en faire faire le tour.
Je vous emmène donc avec moi.
Deux espaces principaux s'étalent à gauche et à droite de l'entrée, le tout faisant face à une large baie vitrée, qui si elle ne donne pas sur les pistes, permet d'avoir une belle lumière extérieur naturelle.
A gauche donc une zone que je qualifierai de chill & relax, avec des fauteuils très agréables.

Un soin particulier est apporté à la décoration de l'endroit, celle-ci est sobre et élégante.



On note derrière ces fauteuils un espace presse, qu'il est demandé de laisser au salon, l'offre étant censée être répliquée à bord.

Les lieux sont très calmes à ce moment de ma visite.


Dans le fond de cet espace, un petit buffet reprend une bonne partie de l'offre liquide (que je détaille par la suite)

Et on notera la présence de 3 PC ainsi que d'une imprimante en libre service.

Je poserai mes affaires dans un endroit similaire à celui-ci, m'arrogeant par la même un espace vital des plus confortable.

Mon accompagnatrice du moment, tout en me présentant les lieux me demande si une coupe de champagne me ferait plaisir. Pardi!
Elle interpelle donc un des nombreux serveurs pour lui demander de poser sur une des tables où j'ai installé mes affaires une coupe ainsi qu'une eau gazeuse à ma demande.
Le service est prévenant, je ne sais pas si cette attention est liée à ma classe de voyage, mais j'en profite.

Je prendrai le temps de trinquer plus tard, je préfère poursuivre ma visite.
On retrouve donc l'aménagement classique mais efficace des salons EK. De nombreuses prises de courants sont présentes et elles sont fonctionnelles.
J'aime vraiment beaucoup l'ambiance qui se dégage du lieu.


Tout au fond du salon, après la zone réservée à la restauration, les tons changent.
On notera derrière ces fauteuils, la présence de sanitaires, ainsi que de douches, pas de photos, mais l'ensemble est immaculé.

Pour finir mon tour du propriétaire, l'espace restauration à proprement dit.
Ici aussi, c'est impeccable, vue d'ensemble sur les buffets et les tables.


Il y a pire pour casser un morceau, et on ne manque pas de place vu la largeur de la table et des assises.

L'offre reprend la présentation tradionnelle d'Emirates, avec des buffets d'entrées proposés sous une forme ronde.
L'ensemble est appétissant, voire très appétissant et la mise en place fait envie.

Me voyant prendre des photos, le personnel soulèvera les cloches pour moi. Délicate attention, on sent une volonté de bien faire, je remercie chaleureusement mes hôtes!
Le chaud avec une belle variété de protéines.

Et les accompagnements idoines.

Pour finir sur le solide, l'offre sucrée reprend la même présentation que les hors-d'œuvre, et pour peu que vous soyez bec sucré, l'ensemble fait également envie. Globalement l'offre est très alléchante et permet de se restaurer avec des ingrédients de qualité. Je pourrais presque sauter l'offre en vol… non ne vous inquiétez pas, ce n'est pas au programme, au contraire.

Pour accompagner tout cela, un honnête bar est proposé, avec des softs au format 33 cL, 3 variétés de bières, et une jolie proposition d'alcools forts.

Certes, ceux-ci sont assez classiques, mais ils restent de bonne facture malgré tout.
On pourrait arguer que quelques flacons plus haut de gamme ne feraient pas tâche, soit!

Une jolie verrerie est qui plus est proposée, je regrette l'absence de vermouth pour me préparer un Dry Martini… Les olives n'attendent que ça en plus!

Deux champagnes, deux vins blancs maintenus au frais, ainsi que deux vins rouge parfont l'offre liquide.

Pour tenir compagnie au traditionnel Moët, un brut de la maison Gremillet est proposé. Je préfère leur très bon blanc de noirs, mais c'est appréciable que d'avoir un peu de diversité.

Au rayon des rouges, sans surprise, le médoc aura ma préférence sur le Malbec, même si l'on trouvera bien mieux en vol.

J'ai un creux, mais je ne veux pas me blinder, et ce afin de profiter à plein du repas servi en vol.
J'opte donc pour un classique du sud-est asiatique avec une paire (+ une) de brochettes arrosées de sauce satay et d'un peu de riz.
Pas forcément les meilleures que j'ai mangé, mais assurément pas les plus mauvaises non plus.

L'agent qui m'avait accueilli vient me voir peu avant l'heure d'embarquement pour m'informer que compte tenu de la petite dizaine de minutes de marche me séparant de la porte, je peux me mettre en route, à ma convenance, dès maintenant pour l'embarquement.
Je la remercie chaleureusement pour son accueil et lui confirme que j'ai passé un très agréable moment en ces lieux.
Le salon est d'un très bon niveau pour un salon J, on pourrait envisager réserver un petit coin dédié aux passagers de première Classe, mais je n'ai pas grand chose à redire pour une escale hors sol.
Embarquement à Bangkok
Les distances sont relativement longues à Bangkok, et les travelators aident bien.

La décoration de Suvarnabhumi est bien connue, et on tombe régulièrement sur ces pavillons entre les portes.

EK ne lésine pas sur la desserte de BKK, puisque la compagnie y envoie ses plus gros modules.
Ce n'est pas mon appareil du jour, mais c'est un jumeau.

Le mien est ici, stationné en porte E8.

La machine se grippe un peu, puisque les agents chargés de contrôler les BP en porte envoient tous les passagers au même endroit, sans prêter attention à leur classe de voyage, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y a du monde.

De façon assez étrange, les passagers arrivant après moi sont autorisés à embarquer avant, alors que moi comme d'autres passagers prioritaires sommes retenus derrière des tenso-guide.
J'avise les agents au sol et, avec d'autres passagers business, leur demande s'il nous est possible d'embarquer.
Ils avisent les classes de voyages "prioritaires" et s'exécutent en s'excusant.
Un sourire bienveillant pour leur signifier qu'il n'y a pas de problème en ce qui me concerne et c'est réglé.

Dommage malgré tout car tout est mis en place et organisé pour fluidifier le process.

Mais l'excitation monte d'un cran à la vue de ces passerelles dédiées. Direction la bosse du 380.
Ca fait une paye que je n'ai pas volé dans ce super heavy.

Hello Big Boy! t'as vraiment une bonne gueule!
Je ne tiens plus, allons y!

à bord de vol EK384 BKK-HKG
Accueil ici aussi des plus charmant par Sandra qui se présente à moi comme la PNC en charge de mon confort sur ce vol.
Les photos font ressortir le côté Bling-bling bien connu de ces suites, dans les faits c'est un (petit) peu moins tape à l'œil.
La cabine est très lumineuse, l'absence de coffres à bagages au centre renforce l'impression d'espace.

Je prends place tout à l'avant de la cabine donc, au siège pardon à la suite 1A

L'ensemble de la suite peut être isolée du couloir par des portes coulissantes, créant une bulle pour son utilisateur.

Bien que cet appareil ne soit pas équipé des dernières cabines, le siège présente admirablement bien et la cabine est parfaitement entretenue.


Bon en revanche, le rangement de l'armement "sommeil" ne fait pas très classe.
Mais c'est sans doute le prix à payer pour améliorer le confort en position lit (que je n'utiliserais pas).
On retrouve donc coincé derrière le siège, entre celui-ci et la carlingue, un sur-matelas et une grosse couette.

Ainsi qu'un petit rangement bien profond, pratique.

La tablette déportable permet de contrôler la suite ainsi que l'IFE.
Puis on remarque le traditionnel bar personnel, dont l'ouverture est motorisée, mais le contenu non réfrigéré, pas forcément très grave à ce stade.

Que d'écrans et de boutons, puisqu'en plus de la tablette amovible (une fois en vol seulement) on retrouve une télécommande connue, ainsi que des contrôles pour les hublots entre autres.

L'écran principal est pas mal grand, et à mon arrivée, j'ai beaucoup de choses à découvrir.

L'ensemble de la suite est bien pensée, et de nombreux détails améliorent l'expérience utilisateur.

On notera parmi ceux-ci:
Le panier à cochonneries, dont certains considèrent qu'il n'a pas sa place ici, et une décoration florale.

Quelques produits de beauté et un miroir de courtoisie.
(je retrouverai le pax aux cheveux blancs sur mon vol retour… celui-ci étant un habitué de la ligne)

Egalement un kit d'écriture avec calepin et stylo.
Par ailleurs, un masque était déposé sur chaque siège, pas sur de la pertinence de l'item sur un court vol de jour, mais soit.

Je fini ce tour relativement exhaustif par une partie des connectiques disponibles sous l'écran avec l'alimentation électrique.

L'impression d'espace est vraiment bonne, et même si l'absence de coffres à bagages oblige à garder avec soi son sac cabine, un emplacement est prévu pour pouvoir le sangler et ainsi le sécuriser.
A noter également, une petite "penderie" à droite de la suite.

On accède d'ailleurs à ce placard à l'extérieur de la suite, le bouton doré permettant de l'ouvrir.

Petite remarque, la suite 1A n'est peut être pas la plus calme, située proche des sanitaires (et des douches, nous y reviendrons) il y a pas mal de passage, aussi bien de pax que de personnels.
Tout notre petit monde semble bien installé, et un steward est venu prêter main forte à l'équipage pour proposer le verre d'accueil.

C'est d'ailleurs lui qui me proposera quelques bulles pour patienter pendant l'embarquement.
Le Moët proposé au salon est répliqué à bord, mais uniquement pour le verre d'accueil, le champagne changeant une fois en vol.
Les habitués savent de quoi il retourne.

Puis Sandra reviendra me voir pour savoir comment se passe mon installation.
Elle m'apporte par la même occasion un petit sac logoté Emirates, faisant suite à une discussion que j'ai eu avec elle pendant l'embarquement.

Celui-ci contient en effet une paire de chaussons, ainsi qu'une trousse de confort, siglé Bulgari et au contenu particulièrement complet.


Ca s'enchaine à un bon rythme ensuite avec le café et les dattes, mais avec le sourire comme vous pouvez le voir.
On est vraiment bien ici!

Un oshibori brûlant est amené en complément.
Et j'essaye de vous illustrer la taille imposante de la table, celle-ci est très belle.

C'est alors le moment choisi par le CDB pour prendre la parole. Je suis un peu déçu… celui-ci annonce un temps de vol très court, 2h10!
Pour une fois, je n'aurai pas été contre une petite heure de retard (voir plus :) )
Je suis d'autant plus déçu quand je vois la qualité de ce qui est proposé au menu, teasing pour la suite :)
Les commandes sont prises au sol, avant le décollage.

La (les) passerelles est (sont) retirée(s).
Rien vu, rien senti, on est vraiment dans sa bulle ici.

Les items mobiles comme le panier à cochonneries sont retirés pour les phases sensibles, et l'ensemble de la suite est sécurisée.
Suivra la diffusion des consignes de sécurité, que j'ai trouvé vraiment longues, avec qui plus est, la présence de pub en fin de démonstrations.

M'enfin, de toutes façons, il nous faudra patienter un bon moment sur le runway avant de pouvoir nous engager. Nous sommes bien protégés.

Bon ben je vais tenter de m'occuper un peu. Ici du Scoot en 320, sans doute en partance pour SIN.

Là du Thai en 787

Dix minutes plus tard, nous avons notre clearance, et sommes salués comme il faut. Merci messieurs!

Un long roulage commence alors, l'occasion de s'essayer à un peu de spotting, mais le hublot est sacrément loin du siège!

Une jolie collection de dérives avec le 380EK aperçu dans le terminal, le 737 de MH pris de l'autre côté et un Vistara coincé au milieu.

Au large, un autre mérou, Qatari celui-ci!

Et un 320 local qui semble minuscule à côté de nos 380!

Il nous aura fallut près de 35 minutes entre le retrait de la passerelle et notre décollage dans un silence de cathédrale.
L'A380 reste, à mon sens, la référence en la matière, très impressionnant.

Comme expliqué précédemment, il est possible, une fois en vol, de détacher la tablette de son support pour l'utiliser comme écran complémentaire.
Elle est relativement réactive, je m'attendais à pire, mais tout n'est pas forcément des plus intuitif, tant le système ICE d'Emirates est riche d'options.

J'étais pourtant bien en mode avion quand je reçois un SMS de Emirates pour m'informer des services data et voix disponibles.
C'est bien la 1ere fois que je vois ça; l'avion semble disposer de son propre réseau. J'ai déjà bien assez à m'occuper sans avoir à utiliser le WiFi (qui sera fonctionnel)

Car pour l'heure, il est temps de passer aux choses sérieuses.
Proposition d'apéritif, et le lourd est de sortie, Dom Pérignon millésime 2013 accompagné de quelques oléagineux :)


Je tourne au champagne car
1- il ne faut pas rater une telle référence
2- je continuerai mon repas avec quelques coupes du même breuvage.
Mais il est tout à fait possible de demander autre chose pour l'apéritif, à piocher, dans l'imposante carte mise à disposition par EK.
J'apprécie spécialement la liste de cocktails disponibles!

La carte des spiritueux fait tourner la tête avant même qu'on ait bu la moindre goutte. Salut Air France, voila ce que propose la concurrence :D

Et la comparaison est encore plus criante (et en défaveur de notre compagnie nationale) sur les vins!
Avec pas moins de 5 références en blancs, et 4 propositions en rouge (et pas des moindres…)

Quant aux deux dernières quilles, le Sandeman de 40 ans doit se laisser boire au moins aussi bien que le Sauternes (quoi, pas de Yquem?!)

Il doit faire très chaud en cabine, le liquide s'évapore à une vitesse…

Ah ben oui, il fait très chaud. En attendant la table est dressée.

Dressée, certes, pour y mettre quoi?
Voyons cela ensemble.

Je suis surpris, agréablement, de retrouver un service de caviar sur ce vol, assurément une bonne surprise.
4 choix pour les entrées, autant pour les plats, une proposition d'accompagnements spécifiques, et 3 desserts + un fromage… Tout ça pour à peine plus de 2 heures de vol. Ni nous, ni les PNC ne vont chômer.
Vous l'avez deviné, je ne ferai pas l'impasse sur le caviar, même si personnellement, je n'ai pas besoin de tous ces à-côtés.

Mais bon, quand une telle montagne de caviar vous est proposée, est-on en droit de se plaindre?

Je fini l'organisation de ma table en attendant que la coupe soit de nouveau pleine (ce qui arrivera prestement)

En entrée, je choisi le tataki de saumon accompagné du Meursault (qui mettra un peu de temps à arriver - comme l'ensemble des vins en général, je pense que l'équipage est sur-sollicité)

Un effort sur le dressage du Curry rouge de poisson aurait pu être le bienvenu, mais nous sommes dans l'épaisseur du trait.

Le curry peut justifier la dégustation d'un rouge, et quand l'étiquette, est celle-ci, est-il vraiment nécessaire de justifier quoique ce soit?!

Je fais l'impasse sur le dessert, j'ai une autre idée en tête.
A l'issu de ce repas, je sors de ma suite, et me rend à l'avant du pont supérieur où sont situés douches et sanitaires.
C'est une des attractions de la First de cet A380, la présence de douche, utilisables en vol.


Et attention, on ne parle pas de douche au rabais. L'endroit à de l'allure, et tout est impeccablement disposé. A noter qu'une personne est dédiée à l'entretien des lieux entre chaque passage(r).


L'attention aux détails est maniaque.

La banquette renferme les WC, et permet de s'asseoir pour se changer

Il y a tout ce qu'il faut pour se refaire une beauté, voir plus encore.


Le sol est chauffé, et le passager dispose d'une réserve d'eau de 5 minutes pour profiter du moment.

Puisqu'il faut bien qu'un tel moment d'exception s'achève, je terminerai en beauté.
J'avais demandé au sortir de la douche s'il était encore temps de prendre un digestif.
Bien sur, tout semble possible ici, c'est donc une dose généreuse de Hennessy Paradis, accompagné d'une expresso et de quelques chocolats qui m'attend une fois de retour à mon siège.

Je goute vraiment à la chance que j'ai d'être ici en sirotant un tel breuvage au dessus des nuages.
J'ai laissé tomber l'IFE pour la vue extérieure.


Alors que le soleil décline, on retrouve quelques petits bouts de terre épars.



Et alors que j'aurais envie que le moment se poursuive indéfiniment (ou presque) l'astre du jour semble me dire qu'il est temps que ça s'arrête.

Soit, j'en aurai largement bien profité.

La tablette, bloquée dans son emplacement pour l'atterrissage, atteste de ce que je sais déjà, il ne me reste que peu de temps.
La caméra située sur la queue n'offre pas une aussi belle vue que par le hublot, mais complète bien la chose!

17h45 locale, le pilote n'aura pas traîné, dommage, nous sommes au sol avec 5 minutes de retard sur l'horaire prévu.
Dans le fond, l'île de Lantau, connue notamment pour sa statue monumentale de Bouddha, mérite une visite!


Pas mal de travaux, il semble, en ce mois de Novembre sur HKG.


et alors que nous roulons vers notre point de stationnement, je croise une tête connue.
AF vient sur Hong Kong en 350 désormais.

Un quart d'heure après le toucher de nos roues, nous sommes tout près de notre point de stationnement.

Je rassemble mes affaires, et mes souvenirs et m'apprête à partir, non sans que Sandra soit venu une dernière fois prendre congés, me remercier pour ma présence, alors que c'est à moi de lui dire tout le bien que je pense de son travail et du produit F d'Emirates.
Ce court vol m'a donné envie de retenter l'expérience pour une durée bien plus longue.

Il n'y a pas d'agitation particulière au moment de débarquer, il faut dire que la situation au pont supérieur de la cabine First assure une tranquillité bienvenue.

5 minutes pour mettre en place les passerelles, et nous sortirons par "la grande porte" :)
Salut le monstre, à bientôt.

J'ai l'impression que j'ouvre la voie dans la passerelle qui mène à la zone des arrivées de HKG.

Je suis les indications pour me rendre aux contrôles de passeports.

Où il aura une foule assez compacte et aucun aménagements particuliers pour les passagers de Première Classe.
Je tombe sur un couple de Français avec qui nous taillons le bout de gras, ce qui fera passer le temps plus vite.

Il me faudra près de 25 minutes pour sortir de ce contrôle et vérifier le numéro de tapis affecté à nos bagages.

Hum, 18h35, la distribution n'a pas encore commencée.

Compter une dizaine de minutes supplémentaires et je suis dehors à 18h40, près à chopper un taxi bien à l'ancienne direction l'île de Hong-Kong et le quartier de Sheung Wan pour la première nuit.
Merci à tous pour votre lecture et vos éventuels commentaires et au plaisir de vous retrouver bientôt pour d'autres récits!
Merci pour ce FR.
Le Holiday Inn Express Sukhumvit…. Are you serious ? Lol
Si on peut citer une carte des vins de référence en F, c’est bel et bien chez EK qu’elle se trouve.
Du coup, avec un temps de vol si court, je serais frustré de ne pas avoir eu le temps de goûter à tout ce qui me fait envie. ^^
Le catering est lui plutôt formaté « régional » que LC avec un plat de résistance tout juste démoulé de ses contenants en alu…
Il faudra ruser un peu pour emprunter la même cabine sur LC à bon prix.
A HKG, l’eChannel fonctionne encore et permet de s’affranchir de la file d’attente au contrôle d’immigration.
Où est situé le meilleur Ibis du monde (à mon avis).
On aurait pu se croiser en ville, j’y suis arrivé le 1er décembre. ;)
À bientôt.
Salut Clément et merci pour ta lecture et ton commentaire,
Sale histoire ce Holiday Inn Express ahah des amis y étaient descendus pour leur dernière nuit à Bangkok, j'ai suivi (chambre payée en point IHG en plus)
Je confirme le côté frustrant d'un tel vol si court, il faut du temps pour profiter de tout (catering / vins / douche ...) mais j'ai quand même réussi à me faire plaisir ce qui était bien là l'essentiel.
Je ne me suis jamais vraiment intéressé au fonctionnement du eChannel, du coup pas sur de comprendre comment il fonctionne!
Pour ce qui est de se croiser, j'étais déjà de nouveau en route vers Jeddah le 01/12 :)
A bientôt!
Salut Mathieu et merci pour ge bon moment de rêve éveillé.
Tout c'est déroulé merveilleusement après la PAF de BKK.
Tu as été chouchouté au salon, ce dernier semble de très bonne facture, et les buffets sont appétissant.
Petit moment de flottement avant l'embarquement.
A bord c'est top, même si le côté bling-bling accroche l'oeil, perso. Ça ne me derange pas.
Le Champagne coule à flot, et il ne s'agit pas d'une vulgaire piquette.
Le menu et la carte des vins sont digne d'un restaurant étoilé.
Mon dieu ! Le caviar a été servit à la louche.
Pour le reste, je commence à avoir faim ! ?
L'instant douche doit être très agréable, surtout qu'une véritable salle de bain est aménagée.
Bref, un vol parfait, le seul bémol est de n'y rester qu'un peu plus de 2 heures...
Tu as bien raison de te faire plaisir de la sorte, je suis sur la même longueur que toi, ce n'est pas le cas de ma douce moitié, qui freine mes ardeurs...
A bientôt !
Merci mathieu pour cette suite digne d'un prince des mille et une nuits.
De vrais plus sur cette P avec la douche, la trousse, un service très attentionné, le caviar et le champagne ( de belle qualité) servis sans mégoter c'est presque dommage que le vol soit si court.
Coté moins : le style bling bling avec les dorures, le faux bois etc. mais bon franchement rien qui ne vienne gâcher le plaisir de voler
Deux heures, c'est quand même court, surtout que tu n'as pas eu le temps d'aller au bar
Mais tu as eu un avant-goût si tu décides de ne plus voler sur Saudia ;-)
On a beau lui reprocher son bling bling, les couvertures et matelas mal disposés, un vestiaire pour les bagages et habits manquants, ce produit First fait toujours autant d'effet. L'Airbus A380 est un avion mal aimé des compagnies (notamment à cause d'un emport en fret plus faible comparé aux B777-300ER) mais le confort passager est exceptionnel.
La dernière fois que je passé par le lounge Emirates à BKK, c'était en 2015. Et en 10 ans, il est toujours en aussi bon état.
Comme toujours en Asie, c'est très bien achalandé et varié
Merci Mathieu
Merci Mathieu pour ce FR que j'attendais.
De bout en bout, une très belle prestation, et comme déjà relevé, le vol est bien court pour en profiter, mais il faut dire que le tarif est accessible et permet d'essayer le First d'EK à moindre coût (si l'on peut dire).
Je te rejoins, pour l'avoir essayée également, le bling bling de la cabine n'est pas si choquant une fois sur place.
La carte des vins est assez dingue, comment faire pour tout goûter en si peu de temps, telle est la question.
Rien que la montagne de caviar justifie presque à elle seule ce vol.
Il faudra tout de même lever un point (pas fondamental mais qui me turlupine) : tu as eu le champagne de la J en pdb (comme moi) alors que jm² a eu le Dom Pé (cf. ses vols vers/de TYO)...
A bord, l'A380 est un avion incroyable, et bravo à EK d'avoir installé des douches à bord, ça reste une expérience assez exclusive à vivre.
S'il fallait trouver quelque chose à y redire, ce serait peut-être sur le protocole à l'embarquement, et surtout à l'arrivée, sans fast track (étonnant d'ailleurs sur une destination plutôt premium comme HKG).
Sheung Wan, ça me parle aussi ;-)
Au final, un FR qui donne vraiment envie de voler avec EK et d'oublier qu'avec eux on ne gagne pas un kopek de miles sur ST, *A ou OW.
A bientôt !
Merci Mathieu pour ce FR
C'est court pour profiter du vol et notamment pour aller faire un tour au mythique bar de l'A380. La carte des vins est toujours aussi bien achalandée et comme me l'avait fait remarquer un PNC, les trois premiers vins de la carte de First sont exclusif à la First. Si je compare avec septembre 2023, même Meursault mais 2015 au lieu de 2014 (pas illogique, la cave se vide ... ), par contre le Bâtard-Montrachet 2012 a été remplacé par un Puligny-Montrachet 2013. A tester ... Je pinaille mais ça reste une superbe carte que j'aurai le plaisir de tester à nouveau en septembre si tout va bien.
Excellent choix, j'aurai fait de même. Meursault fait parti des "abbayes" de mon pèlerinage bourguignon. Ca me rappelle qu'il faut absolument que je réserve un weekend à Beaune pour soigner ma tension.
Le service de caviar ... ça change des verrines microscopiques. En plus, il est très correct. Après chacun l'aime avec ou sans les accompagnements
Merci Mathieu pour le partage,
Une cinquième liberté que j'avais eu l'occasion de faire il y a une dizaine d'années et qui donne bien envie de recommencer
Avec en plus le plaisir de voler en A380.
La carte des vins est vraiment belle et le vol est bien court pour profiter de tout.
Après le vol SV, il fallait bien cela...
A bientôt.