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A peine plus de 90 minutes pour rejoindre le principal aéroport français depuis le huppé 16e arrondissement, score honorable pour un vendredi soir. Cela me laisse plus de temps que d'habitude pour attendre mon vol confortablement.
Avis d'orages ce soir…
Comme confirmé un peu plus tôt lors de mon trajet en RER B. J'en discute avec mes habituels complices.
Encore quelques mètres. Les travaux de réfection des escaliers mécaniques touchent à leur fin.
La navette milanaise réapparaît (elle n'avait pas vraiment disparu) mais de temps en temps, ça peut faire du bien de publier d'autres choses avant un retour aux sources. Classique du genre, le vol Paris Milan en avion, rien d'extraordinaire sauf peut-être tous les éléments réunis au bon endroit, au bon moment. C'est l'histoire à lire.
Avant toutes choses, une pensée pour un certain effèriste qui est attentif au détail.
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Je finis de prendre l'air. Il y avait un peu trop de monde à l'accès Numéro 1 et au check-in. Autant prendre son temps.
Après cet intermède fumeux, direction l'enregistrement pour y déposer ma fugueuse. Mohammed sera mon premier interlocuteur ce soir et je le remercie chaleureusement pour son sens du service.
Le PIF sera passé en moins de cinq minutes avec, comme presque toujours de ce côté-ci, des personnels courtois et agréables. Direction le salon.
L'entrée est calme mais une fois à l'intérieur, ça grouille de monde. On est vendredi soir et il y a plein de clients dans tous les sens.
L'offre de base pour ceux que ça intéresse, ainsi que des plats chauds dont un intéressant blésotto… j'y reviendrai!
C'est que en entrant, j'ai avisé le meilleur barman de CDG, alias Monsieur Charlie. Je me fais un plaisir de rejoindre le bar, moi qui d'habitude préfère l'étage moins fréquenté.
Je le laisse choisir ma première boisson. Ce sera un Icebreaker.
Idéal et frais pour accompagner ma pitance. Ce blésotto est vraiment très bon et original.
Le Comptoir offre aussi une cuisine à la minute. Ce soir c'est tortellini ou omelette. Vous avez deviné mon choix. Là encore, le personnel est aux petits oignons.
Tiens, une nouvelle référence dans les bacs!
Mon barman favori se fera un plaisir de me la faire goûter. Et je dois dire qu'il est très bien. On est un cran au-.dessus du Pommery que je laisse volontiers à d'autres quand je le vois.
Et pour conclure cette soirée, cette presque soupe Champenoise avec quelques variations.
J'ai tout juste le temps d'une douche avant de filer prendre mon avion.
Evidemment, la porte d'embarquement de ce soir sera la plus éloignée.
Esprit, es-tu là?
L'embarquement est encore en cours mais ça n'avance pas très vite. Je sais par expérience que j'ai le temps d'aller goudronner mes poumons un niveau plus bas.
Cinq minutes plus tard, je passe la porte en bon dernier et discute un peu avec un agent qui arbore une belle collection de flammes.
Et c'est en bon dernier que je franchis la porte
L'accueil par la cheffe de cabine est super enjoué. J'ai remarqué que nous partirons avec un peu de retard ce soir, certainement un slot en raison des cellules orageuses. Comme très souvent, j'ai choisi un fond de cale ce qui multiplie les chances d'un doublet de siège pour moi tout seul. En dernière rangée aussi, l'accueil est très apprécié (tout autant que le retour des coussins en MC).
Les deux PNC en faction prendront le temps de discuter avec moi et finalement avec une vingtaine de minutes supplémentaires, nous sommes finalement autorisés à décoller.
Bye bye grisaille le temps d'un court week-end, bonsoir les turbulences comme annoncées par le CdB.
J'adore cet effet de lumières avec les nuages bas.
Rapidement, une boisson m'est apportée depuis l'avant de l'appareil. Ce vol s'annonce vraiment confortable.
A la santé des lecteurs!
Le service, classique sur cette ligne a été distribué à tous; ce soir, c'est sandwich végétarien. J'accepte volontiers un peu d'eau.
La cheffe de cabine nous rejoint à fond de cale et nous discuterons de nos expériences de voyages respectives, les miennes étant par la force des choses bien plus limitées que les leurs mais cet échange sous le thème de la passion seront très enrichissantes.
Une discussion entre passionnés et un cadeau. La flamme "Souvenir de vol", je l'avais déjà reçu lors d'un autre vol Air France mais je sais que l'okapetto sera ravi de pouvoir l'arborer fièrement lui aussi. Quant au livret, c'est une nouveauté bienvenue.
Surtout qu'il est personnalisé.
Le début de descente est annoncé, chacun des PNC retourne à son poste pour préparer la cabine en vue de notre atterrissage "imminent". Nous contournerons Milan par l'ouest.
Piste en vue!!!
Atterrissage avec une bonne vingtaine de minutes de retard, imputable à la météo. Cela aurait pu être pire.
Les bagages sortent rapidement dans un respect relatif des priorités. Il serait temps que chargeurs et déchargeurs soient unifiés dans une seule et même procédure.
Dix minutes après ma sortie de l'avion, je suis dans le métro. On ne peut pas beaucoup faire mieux en termes de fluidité pour un aéroport citadin.
Quelques stations plus loin, c'est l'Espagnole qui fait sa com'
Mais au plus proche de chez moi, les Français reprennent la main.
Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈
Un parcours sol avec les avantages Sky Priorité qui commence très bien : Mohammed à l'enregistrement, du personnel aimable aux contrôles et les équipes du salon toujours aux petits soins avec les passagers.
Un vol qui serait sans histoire sauf celle que je viens de vous raconter. Un grand merci à cet excellent équipage qui nous a fait voyager en sécurité (c'est leur fonction première) et avec un peu de confort en plus que celui conféré par cet A220 neuf.
Une arrivée avec un peu de retard mais cela été imputable à la météo. Ce vendredi, le trafic fut stoppé à deux reprises en raison des orages donc je ne vais pas me plaindre. Mauvaise note de services à Linate, les commerces (bars) sont déjà fermés.
Bref, du bon, très bon Air France sur un vol court. J'aurais presque envie de recommencer. Ça tombe bien, je suis du genre récidiviste.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 53 avis concernant 7 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Milan (LIN).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 28 minutes.
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8 Commentaires
L'équipage commercial aura été excellent du début à la fin du vol.
A bientôt,
Un vol court mais fort agréable.
A bientôt !
Voilà un sympathique vol, banal en apparence, mais qui avec un équipage au top peut devenir très agréable. Ça fait toute la différence.
Et en plus, quelques souvenirs distribués, c’est parfait !
Bons vols
Je suis d'accord avec toi, les équipages font toute la différence entre un vol et un autre vol.
Merci pour le com'
Super équipage, ça fait la différence.
Coussin, champagne, siège voisin de libre, sandwich. Qui a besoin d’un upgrade? ^^
Merci pour ce Fr
Merci pour la lecture et le com'
A bord, tous les éléments sont réunis pour passer un excellent moment garce à un équipage au trop. Merci Guillaume
Merci pour ton commentaire et à bientôt !
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