Avis du vol entre Fort-de-France et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,

Fin des vacances, une fois de plus elles ont filé à toute vitesse.

Il est donc temps de remballer et de se jeter dans mon 773 du retour concluant un routing simplissime. 

Qui vient me chercher?

Comme d'habitude, à la faveur du décalage horaire, j'ai tout le loisir de savoir qui sera le serviteur du jour.
Le seule surprise est désormais liée à l'immatriculation puisque la flotte 773 sur les caraïbes est désormais homogène.
Et aujourd'hui, c'est mon grand ami, le F-GSQS qui est on duty ! 

Je recevrai également en amont 2 messages :
- le premier pour me dire de venir trèèèèès en avance à l'aéroport (un peu surfait tout de même je pense les 4 heures… mais attention, les bouchons peuvent être très cruels !),
- le second pour m'annoncer que le wifi ne marchera pas. Pas cool mais moins gênant que sur un vol de jour. On vivra sans. 

FDF

Pour aller à FDF depuis la maison familiale, peu de km.
Et comme nous sommes en pleine vacances et un samedi, pas grand monde sur la route.
Personne n'arrivera en sueur ! 

Comme on se revoit très vite sur Paris, point  d'effusions lyriques arrivés au parking, on se contente d'un kiss and fly rapide et efficace.
La porte AF n'a pas changée mais le circuit PAF/PIF, oui, alors, j'ai hâte de voir par moi même. 

Enregistrement / PAF / PIF

Arrivée comme une fleur dans la file SP.
Point de contrôle à son entrée mais pas de souci d'aiguillage.
La formalité sera réglée efficacement et nous disons adieu à nos 2 valises.
Plus tard, on entendra des annonces relatives à des problèmes de tapis bagages intermittents (du déjà vu) mais nous n'avons pas eu à le subir.
Mais j'espère bien que ma valise sera à Paris demain ! 

A coté de nous, enregistrement Corsair.
Il faudra donc remonter un peu de foule pour atteindre l'escalier pour le niveau 1. 

La vue du haut nous donne une meilleure vision de la foule en place.
On a vu pire. 

A partir de maintenant, c'est découverte.

Découverte, car l'ancienne PAF n'est plus.
Ça fait bizarre de ne plus revoir ce cube marron/orangé que j'ai passé maintes fois depuis 1996. 

Il faut désormais aller au fond du terminal (à l’opposé donc de l'enregistrement AF) pour découvrir la nouvelle aile et le parcours associé.

L'aiguillage priority existe (file de gauche) avec un contrôle mais vu la foule, je passe où c'est vide.
Le gain en cas d'affluence reste relatif car après, tout le monde se remélange. 
En effet, pas de séparation continue entre le portique de la ligne prioritaire et  la suite du parcours.

Belle luminosité et petite excitation.
A l'arrivée, face aux nouveaux séparateurs, on ne comprend pas bien où est la file prioritaire.
A priori à gauche mais il n'est écrit que CREW / PMR mais pas priority.
On fera du suivisme en allant derrière la dame en jeune devant. 

Bilan du choix : effectivement, la ligne est SP est celle de gauche mais il n'y a aucun contrôle. 
Et si la PAF semble donner une info, elle me parait aléatoire.
Ayant eu le temps d'observer, je comprends bien qu'il faut passer à gauche. 
Apres, il y a le PIF et ses plateaux à préparer en parallèle. 
C'est toujours confus car s'il y a un agent pour vérifier l’éligibilité (un peu dépassé car l'organisation ne l'aide pas du tout), il doit ensuite nous insérer dans la file de pax standard. 
Vu le nombre de poste à l’arrêt, il doit manquer de personnel pour nous faire un parcours dédié.
Il n'y pas eu de désagrément notable à vrai dire mais quand même, cela mérite une sérieuse amélioration. 
D'ailleurs, dans cette petite confusion on fera passer "en douce" un pax belge de Corsair qui, complètement perdu a compris qu'il était dans la file prioritaire et voulait repartir dans l'autre sens. En prétendant qu'il était avec nous, tout est passé crème.
Laissons le PIF derrière nous pour retrouver le salon. 

Mais d'abord, il faut passer par le nouveau duty free (on a un by pass dispo sur la gauche me semble-t-il).
Il est plus grand et plus classe visuellement que l'ancien.
C'est un bon point. 
Le rhum local est bien sûr largement à l'honneur. 

On débouche ensuite dans le hall qui présente encore de nombreux stigmates de travaux en cours.

Pour retrouver le salon face à la porte 6, il faut donc aller tout au bout dans l'autre sens.

Sur la droite, les vestiges de l'ancienne sortie du PIF et de l'ancien duty free.

Ancien ancien, c'est vite dit, il semble toujours rempli de produits. 
Je ne sais pas s'il est condamné à être fermé ou s'il ré-ouvrira puisque le nombre de pax est sensé augmenter. 

Salon

Nous retrouvons le salon habituel. 
Le passage la veille de mister SaintPiev, également en vadrouille dans les caraïbes, m'aura permis de vérifier à 100% que rien n'a changé (ni le code de la porte d'ailleurs ! LOL). 
Cette dernière a perdu son habillage bois par contre… 

A l'intérieur, il y a peu de monde pour le moment. 
Le salon est toujours aussi cosy et le personnel particulièrement accueillant et chaleureux.
Par contre, le ménage vient d'être fait après le départ des pax de l'AF841 et cela sent très fort le chlore.
J'avoue que cela sera quelque peu entêtant… un produit moins odorant aurait été préférable. 

Le buffet est habituel (et les plats chauds similaires pour ne pas dire identiques à ceux de la veille selon les infos transmises par SaintPiev).
Je note une offre rhum légèrement plus faible que d'habitude et surtout, l'absence de mon petit sandwich jambon de noel-ananas du mois d’août ! Je suis donc perdu mais je saurai me reprendre. 

Vu qu'on a un peu de temps devant nous, je ressors après avoir déposé femme et enfant et immortalisé le buffet pour voir l'atterissage de notre vol (mais aussi le départ de l'AF841).
La pluie est entre temps de la partie.
Les vitres de FDF sont… dégueulasses, donc mes photos sont en carton.
Mais je vous mets quand même cette petite galerie.
Ah, s'il avait au moins ajouté une terrasse dans leur extension… on aurait eu une vue de folie sur la piste. 

Penaud, je retourne à mes pénates, ou plutôt au buffet.
Côté champagne, c'est marque inconnue au bataillon.
Mais il coulera à flot… au point que je devrai par 2 fois demander une nouvelle bouteille (le drame que d’être le premier à arriver devant la bouteille vide). Ce sera l'occasion de plaisanter agréablement avec l'agente responsable du service.
Elle m'indiquera chemin faisant que la veille, le vol de CDG est parti à 2h du mat… et qu'elle espère qu'on sera bien plus chanceux aujourd'hui.
Une chose est sûr m'indique t'elle : le champagne ne manquerait pas en cas d'adversité.
Je suis rassuré. 

On discute, on discute, mais que mange-t-on ?
Ce plateau raisonnable et fort bon avec son vin blanc. 

Coté embarquement, ca sent le poisson…
En effet, on nous annoncera que l'équipage est, tenez vous bien, coincé dans les bouchons.
Cet équipage aurait-il succombé aux charmes du coucher de soleil à l'hôtel Bakoua ?
Possible mais moralité de l'annonce : décalage de l'embarquement de 30 min.
Le petit bip AF arrivera peu après l’annonce de l'arrivée de l'équipage.

Embarquement, cabine et vol

Vers 20h50, nous plions nos affaires car l'embarquement démarre.
Celui-ci sera efficace même si la queue de pax s’étire bien loin dans le terminal. 
Nous voila partis vers notre avion. 

Direction porte 2.

Ici, c'est chaleur et humidité pour nous dire au revoir.

Instant porte.
La PNC à sa collègue : "Frostyjeff & family en approche !" 

Fuselage shot douteux.
La nuit, tous les chats sont gris et les avions, flous.

Et voilà notre triplet avec une innovation de fou, on est un rang plus loin qu'à l'aller.

Pour ce vol de nuit, j'ai du lâcher le hublot, me voilà donc au C.
Le check propreté est ok. 

Passons aux infos de vols et menu.
Du classique à tous les étages. 

L'embarquement continue mais sans trop s'étirer, normalement on part à l'heure.

En fait, il n'y a pas d'annonce de fin d’embarquement ou de fermeture porte.
Toujours est-il qu'a 21:31, push back.

Dans l'élan, nous aurons droit à la démoustication.
ça pue quand même ce truc. 

Jusqu'à la dernière goutte.
Entre l'odeur du chlore au salon et l'insecticide, mon nez est en PLS. 

Les moustiques ayant trépassé, notre taxi démarre à 21:35 après les vibrations signature de nos braves GE90.
Direction la raquette. 
Il y a eu cette semaine des décollages face à la mer (ce qui est rare), mais je n'aurai pas cette "chance". 

Tout le monde est déjà en mode film.

21:43 : Allez, go !

La montée se passe tranquille et on sent que cela s'affaire coté équipage.
La CCY passera saluer ses ouailles (au moins 4 platinum dans ma section) et renoncera au nom de Mme pour se rabattre sur Mme Frosty (ah la solution de facilité ! lol). On s'amuse comme on peut.
ndlr : Au moment de prendre congé, la CCY appellera Mme par son nom grâce à ses révisions en vol. On peut saluer l'effort.

 22:00, serviette rafraîchissante suivie rapidement du début de la distribution des plats spéciaux. 

Ayant consommé liquide, je me rends aux cabines pour assurer une nuit tranquille.
En ce début de vol, elles sont ok.
ensuite, me demandez pas, je n'en verrai pas grand chose. 

22:36, le service commence au rang… 23.
note pour plus tard : se mettre au rang 23.
Car pour le rang 11, ça commencera à 22:44 ce qui fait que notre plateau est proposé à 23:13.
Nous choisirons les 2 plats, comme ça, il y aura comparaison. 
Si la salade de pâtes ne me laissera pas un souvenir impérissable, le poulet était bon. 

Du côté de Mme, le risotto n'envoie pas du tout de rêve.

Le petit gâteau choco/coco sera par contre bon bien qu'un peu collant.
Une thé permettra de tout rincer avant de passer en mode nuit.

Il est minuit, le service est fini, les PNC nous ont demandé de fermer les caches hublot. 
De mon coté, film fini, il est temps de chercher morphée.
Il faut avouer qu'a minuit passé, même dans le confort relatif de la cabine, il est dur de ne pas finir par trouver morphée. 
D'habitude, ca se passe pas très bien pour moi, mais cette fois, j'ai dormi… jusqu'au rallumage de la cabine, c'est dire.
Quant à copax  junior, lui, lumière ou pas, il dort toujours.
Mme par contre n'aura pas réussi à fermer l’œil et traînera son coup de bambou de la nuit blanche doublé de la claque du jetlag encore au moment où j'écris ce FR. 
Une fois réveillé, je tente le diable en attendant le petit dej.
Si le réseau wifi est visible, il est bien HS. Snif.

A 4h05, je reçois le sac bon appétit, invariable.
Le même qu'en novembre dernier. 

Arrivée

A 04:46, début descente avec une annonce d'arrivée au parking à 11h30.
Faut donc passer en heure locale.
Et je tente de soudoyer Mme pour quelques photos extérieures. 

J'essaye de la former car bientôt elle fera un voyage inédit pour la BDD de Flight-Report, donc ça serait bien qu'elle porte à la connaissance du monde son trajet à venir (en Inde).
Pour le moment, son enthousiasme n'a d'égal que celui d'un petit soldat de plomb.
Je reprends donc les commandes. 

Mais il faut savoir insister.
Grand bleu pour nous acceuillir à CDG. 

Le toucher arrive à 11:18, tout en douceur et sans applaudissements.

Malgré cette douceur, un coffre tentera de se débarrasser de son contenu par lui même.

Petit taxi sans dérives exotiques.

On y est, parking à 30 tenu et info tapis bagages immédiate.

Le débarquement sera rapide, à 11:35 je suis dehors pour tenter de rattraper mon fuselage shot.

Puis le long chemin vers la sortie commence.
Direction d'abord le LISA pour rejoindre la PAF.
Le tout sera bouclé en 11 minutes. 

Go Lisa.

Ensuite, la PAF comme on l'aime, déserte !

PAF pliée en 4 min chrono.
Direction le tapis 30. 

Il est tout au fond… tssss

Moralité, une fois les valises arrivées (15 min après notre arrivée au dit tapis), faut revenir sur ses pas. 

Ca y est, nous sommes dehors, Paris nous aime toujours autant, et nous, nous n'avons qu'une hâte, retrouver notre lit.

Fin de notre périple "JO escape".
Si le voyage a été agréable, les JO à Paris l'ont visiblement été également.
Nous avons donc eu tord de les fuir comme la peste mais au final, tout le monde est content de sa quinzaine !

A bientôt pour les prochains vos.

En attendant, petit bonus Martinique pour qui souhaite y jeter un oeil.