Avis du vol entre Paris et Fort-de-France en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,

Ca fait bien un bail que je n'ai pas fait un petit saut à la maison, nuisant ainsi à la fréquence des FR vers FDF avec AF.

Mais il y a un incontournable : l'été !
Cette belle saison qui rappelle des souvenirs d'étudiant laissant cahiers et autres stylos derrière lui pour rentrer à la maison.
Cette année, on rajoute une saveur particulière : les JO.
Petit, je regardais avec envie depuis FDF les événements sportif internationaux à la télé et en particulier, j'étais déçu d'être si loin de Paris quand cela s'y tenait.
Force est de constater que tout change et qu'à la veille des JO2024 à Paris, la seule devise qui me soit venu à l'esprit est : "Courage, fuyons !".

Ni une ni deux, réservation lancée avec un calage de date, à deux doigts de la perfection (puisqu'on revient quasi pour la clôture), afin d'échapper à toutes galères éventuelles liées aux JO (sans toutefois avoir assez de congés et/ou de télétravail pour m'épargner toutes les joyeusetés du métro et des stations fermées).

Pour le routing, je n'ai pas eu le courage de tenter quelque chose pour ouvrir les portes de la W ou de  la J, on fait au plus simple et au plus direct, en Y.

Il y a quand même un point à retenir, c'est que c'est le probable début de nombreux CDG-FDF venant prendre à termes le relai de mes historiques ORY-FDF (une bonne trentaine au compteur), en majorité avec AF, et démarrés dans les années 90.

Instant statistique pour ce FR : C'est mon 10e FR sur un Paris - Fort-de-France !
Si le premier Paris - FDF a accompagné ma première publication sur le site, les autres se sont étalés depuis la renaissance aérienne post covid.
En les parcourant, que d'évolutions sur cette ligne plus que familière avec entres autres les modifications de service, le départ désormais plus fréquent de CDG, les nouvelles cabines COI, ORY3, le nouveau salon ORY3, un tour en 772 au milieu de l'hégémonique 773… J'en viens à regretter de ne pas avoir en stock des photos des vols passés ante 2007 avec ce bon vieux 744 AF ou encore les vénérables DC10 d'AOM ou d'Air Liberté pour étendre ce travail d'historien.
Je suis prêt à de nouvelles découvertes pour la prochaine dizaine et espère que les futurs changements ne seront pas synonymes de réduction de coûts mais plutôt d'expérience augmentée, de confort amélioré et de toujours autant de plaisir à voler entre Europe et Caraïbes.
Place au FR 2024 !

CDG - Enregistrement - PAF

Pour rejoindre CDG, passage en mode VTC pour minimiser le risque de surprise… même si je m'interroge sur l'impact des voies dédiées JO sur la circulation. Au final, le trajet sera plutôt fluide. La plus grosse difficulté sera in fine de rentrer dans le dépose minute.

Il y a de la foule, mais comme par magie, coté zone SP, c'est quasi désert.
Vous pouvez en juger directement en image.

Si j'expédierai cette formalité rapidement, l'expérience fut assez troublante.
En effet, au contrôle d'accès, l'agente perplexe de me voir là avec mon billet eco me demandera de présenter ma carte FlyingBlue alors que sur le QR code, c'est bien écrit SkyPriority…
Le temps que je la trouve… (car c'est pas tout les jours qu'on la montre, alors d'un coup… j'ai buggé en mode : mais où diable vais je la trouver pour me justifier…), elle nous laisse passer. 
Ensuite, contrôle des billets et passeport à un petit comptoir puis on nous oriente vers la zone de droite (de la photo ci-dessus) sans plus d'explications.
Du fond du hall, un agent nous hèle de passer d'abord à "l'interrogatoire" US mais je lui dit, FDF, alors, il me répond, ok, go…
Quelques pas, et de nouveau contrôle passeport et billet par une agente (2 fois en 15 m, on risque pas de gruger).
Elle m'oriente vers des bornes tapis automatiques pour la dépose bagages… alors que des collègues sont en poste plus loin.
Insistance un peu lourde alors que, perso, je préfère parler à quelqu'un qu'à une machine.
De guerre lasse, nous y sommes routés au guichet "man powered" car au contrôle fait 2 m avant, on ne nous a pas dit de passer à la borne étiquette pour récupérer les étiquettes bagages…
Heureusement, une fois le comptoir atteint, je retrouve l'efficacité habituelle.
Alors, si je n'ai perdu point de temps "précieux", j'avoue m'y être perdu moi même dans ce système pas lisible au possible et digne d'une dédicace à "Jean Michel Apeuprès".
Avec de la foule, ça doit être une boucherie car l'affaire m'aura prise quasi 10 min alors qu'il n'y a vraiment pas grand monde.
La preuve, nous nous en allons avec la foule.

Direction la PAF qui j'espère sera plus au standard.

A la PAF, la musique est différente. Car il y a du monde.
L'accès prioritaire est bien plus clairsemé certes mais il a sa petite queue.
Qu'il va bien falloir expérimenter car du fait de copax junior, point de PARAPHE pour papa et maman.

Enregistrement et PAF, même forfait d'environ 10 minutes.
Je ne me plains pas vu qu'on est quand même en plein été.

Airside

Notre porte est L44, à nous donc le LISA et le beau salon du hall L.
Le flux reste modéré et notre attente d'à peine 5 min pour sauter dans notre petit train automatique.

Le trajet nous offrira une petite vue de piste bien grise.

Une fois sortie du LISA, un énorme escalator nous mène au PIF, fourni mais avec une attente annoncée à moins de 10 min.
Pour le PIF, la file prioritaire débouche au même endroit que la file normale, et l'agent aiguille au fur et à mesure… 
Ce système n'est pas le plus "optimisé" je pense… vu la taille du 2E, il pourrait y avoir un file dediée et eviter de jouer au distributeur de PAX…
Ici, faut encore tout déballer, donc, c'est partie pour une enfilade de plateau à nous 3…

Après un petit contrôle aléatoire pour bibi (frottis), nous débouchons à 13:05 sur une croisée de chemin où, saufs que nous sommes pour raisons budgétaires, nous prenons à gauche toute.
De fait, L44, c'est à droite ce qui rallonge le chemin jusqu'à la porte à l'heure H.

Faut garder la tête froide dans le couloir.

De fait, l'entrée du salon fait limite "intrus".

Salon

Un homme averti en vaut deux dit l'adage.

Passées les portes d'accès, nous retrouvons le grand salon tout en longueur du hall L.
Nous irons nous poser dans l'espace restauration pour le déjeuner.

Un petit coup d'oeil pour vérifier que rien ne change.

Et une fois installés (facilement), petit tour rapide du buffet.
Le choix est classique.
Les plats chauds que je détaille comme un sagouin, sont plutôt engageants même si, in fine, le burger végé ne sera pas des plus renversant (selon Mme).

Je sors cette assiette visuellement brouillon mais bonne. Et c'est bien là l'essentiel.
N'empêche que je me surprends à penser qu'au 2F ou qu'à ORY 3, cela me parait mieux.
Qu'importe, je dissiperai ces pensées dans des rochers coco arrivés sur le tard et arrosés d'un rhum vieux HSE par mes soins.

Rien à voir avec la choucroute de ce lougne review, mais je m'interroge sur notre oiseau du jour.
Une conséquence probable de l'effet CDG, les 773 changent tout le temps… Difficile donc de faire une prédiction de sur qui on va tomber.
En tentant de resserrer les possibilités, je me demande si un exemplaire de mon duo favori F-GSQS ou FGSQT sera de la partie aujourd'hui.
Et bien non, ce sera F-GSQO.

Embarquement

L'embarquement, c'est à 14:10, donc, tout pile comme des sages, nous quittons notre cachette pour nous rendre à l'avion.
A priori, c'est plein.
Nous arrivons pendant l'appel de la zone 2 (ça c'est de la synchro) et pouvons donc passer le portique dans la foulée de notre arrivée.

Notre oiseau du jour en live.

Au demeurant, il y a 2 passerelles, mais là encore, je m'emmêle les pinceaux et me retrouve dans la passerelle en porte 1L.
Pas bien grave.
Instant (demi) porte et (demi) fuselage shot.

Nous traversons donc joyeusement la J et la W fort peu remplies pour le moment.
Leur pax fort avisés attendent probablement que le flot s'estompe.

Nous voici à bon port.
Les têtières en full bleu nuit, ca fait un poil austère.

Notre triplet rien qu'à nous.

Revue d'environnement.
Tout est bien présent et c'est clean.
Tout fonctionne correctement.

Garçon, menu svp.
Pour la peine, j'en ai 2.
Je présume celui de W et le notre (le second).
Le service confirmera que la seconde option est bien la notre.

Captain, menu aussi svp.
8h15. c'est long… J'ai l'impression que c'était plus rapide avant et qu'on faisait systématiquement moins de 8h. 
Mais depuis que je fais "attention", dans ce sens, c'est tjs forfait 8h et plus.

Dehors, nous avons un voisin élégant qui a priori, ne part pas pour YUL.

L'embarquement sera assez long car bien sûr le vol est quasi complet.
in fine, on arrive à :
- 15:03 : retrait passerelle en porte 2L,
- 15:12 : annonce Captain d'un vol sans encombre avec arrivée à l'heure.
- 15:17 : retrait passerelle en porte 1L.
Nous avons au final un petit retard bien visible à l'écran.

A 15:26, push back et mise en route, avec moultes vibrations et autres sons gutturaux.

15h32, début du taxi. Accrochez vous, il fera 6 min montre en main.
Faut donc être véloce coté image.

J'arrive à varier, pas que du skyteam.

Mais on ne peut oublier chez qui on est ici côté 2E.

Roulez jeunesse, direction la 26R.

Le temps d'apercevoir Sunexpress en finale, nous sommes en bout de piste.

15:38, tout pile, on met les gaz pour un décollage direct vers l'atlantique (en mode, droit devant).

Leger film laiteux nuisant à la qualité photo, mais belle vue sur Paris et le Bourget.

Et très vite, nous voilà dans les nuages. Le bénéfice du hublot s'estompe.

Le vol

Qui dit nuage, dis occupation à trouver.
Le wifi fonctionne et le sera tout le vol.

Dehors, c'est terres et nuages, je me prépare donc à rincer l'IFE.

15:52, distribution d'une petite lingette suivie peu après par le passage du CC pour nous souhaiter la bienvenue.

A 16:10, le service commence pour les enfants et autres plats spéciaux.
16:30,le service "normal" commence mais uniquement à partir du rang 24.
Devant, on attend. 
Avec le recul, c'est peut être les même pnc qui faisaient le service W puis nous.
A 16:38, ils démarrent néanmoins.
Arrivé à nous (17:05), point de souci car le choix reste disponible. et on fera une tournée générale poulet.
Le plat était plutôt bon.
Par contre, l'entrée, pas si mauvaise mais un peu trop gluante.
Le dessert, malheureusement, est sans intérêt.
coté liquide, champagne Pannier.
Pour le vin, je ne sais pas ce que c'était mais le rouge n'a pas laissé un souvenir impérissable à Mme.
Ndlr : après vérification, c'est le même menu qu'il y a un an sur le même segment… snif

Ah les couverts en bois…

17h25, on remplie et le café est à nous.
Il va être temps de rester focus sur son IFE. 
Pas mal de choix, donc, chacun y trouve son compte parmi nous 3.

17h45,le service est fini et je suis ainsi livré à moi même.
Grâce au wifi, je piste notre avancée.
Je visais d'immortaliser de nouveau les montagnes des Açores mais notre trajectoire du jour est bien trop au nord pour cela.

La preuve en image pour l'instant fatidique.

Film, boissons, sédentarité… vous conduisent à bouger à un moment.
Quitte à se lever, je me rends aux commodités tout au fond de l'appareil histoire de faire quelques pas.
Celles ci restent bien tenues.

Peu de monde au fond.
On y retrouve bien néanmoins le bar Y, dry.

De retour à  ma place, j'hésite à jouer de 50 nuances de bleu puis me résous à lancer un autre film.

22:25, début du second service avec le même décalage que pour le déjeuner.
Celui ci sera toutefois plus court.
c'est parti pour le sac bon appétit qui ressemble furieusement à celui de 2023 (été comme automne - cf. les FR précédents).
non, je suis mauvaise langue, le petit gâteau sucré est différent… un monde !

A 23:00, tout est plié. et on entre dans la dernière heure de vol.
20 minutes après, les annonces commencent et je me prépare à photographier les cotes.

Arrivée

Terres en vue ! (ici, la caravelle).

Aujourd'hui, nous avons droit à un contournement de l'île par le nord et non la traversée centrale.
Pas de vue de FDF en passant au dessus mais la cote nord (atlantique et caraibes).
Ici, une rando fameuse à faire (précheur - grand rivière) et particulièrement sauvage. C'est un peu mon bout du monde local.
La Pelée est cachée dans les nuages, dommage, car cela aurai fait une photo topissime.

Mais je vais essayer de choper quelque chose quand on mettra cap au sud.

Elle est là, toujours pudique derrière son nuage.

C'est partie pour rejoindre la baie de FDF en longeant la cote caraibes.

Les 2 cheminées, c'est la centrale électrique de Bellefontaine.

Schoelcher et Fort-de-France en approche.

Dernier virage à gauche et on est aligné.
Bientôt la piste.

Très bientôt.

23h58 soit 17h58 en heur locale, atterrissage velouté du captain salué par des applaudissement particulièrement nourris.
Au parking, il y a du monde, et on a encore un TX qui nous colle au train (expliquant peut être notre passage par le nord..

Le couchant

La petite tour de FDF.

Dernier virage, on plie, et la famille fut très heureuse.

Le débarquement fut rapide. Clairement.
Il y a a peine 10 min, on touchait en bout de piste.

Si bien qu'arrivé à ma photo signature de FDF, je me rate, peu aidé par ailleurs, par les vitres bien sales.

La salle bagage encore calme.
mais une fois notre vol totalement débarqué puis celui de TX, c'était la folie des grands jours.

La livraison des bagages démarre a 18h20, et magie du SP qui aura bien fonctionné, nous somme rapidement dehors.
On claque la bise à l'âme charitable venue nous récupérer et direction la maison !

Les Jeux, euh, les vacances commencent !

A bientôt pour le retour.