Avis du vol entre San José et Paris en classe Affaires avec Air France

Bonjour à tous,

Après 10 j superbes au Costa Rica, il est temps de rentrer. 

Mais avant, avouons que le Costa Rica est vraiment une destination magnifique ! 
Quelques inconvénients de ci de là tels que les bouchons / routes plutôt lentes ou encore les tarifs parfois très US, mais la beauté de la nature vous fera oublier tout cela (cf. le bonus).

Avec ce vol retour, arrive enfin mon baptême en A350, machine souvent louée pour son confort et son silence, il est temps d'en profiter !

UPGRADE : une affaire !

30h avant le départ, je me lance dans l'OLCI.
Le process est un peu pénible dans l’application avec nos billets à gérer individuellement puisque inclus dans un groupe plus large.
J'y arrive néanmoins sans souci et de base, nous sommes prévus au triplet 32 A/B/C.
Mais, cette fois ci, je note le bouton de l'option "Améliorer votre voyage" et la curiosité me fait cliquer.
Bien m'en a pris car je tombe alors sur les offres de surclassement des plus alléchantes.

J et W ne sont en effet pleines qu'à moitié (et encore, péniblement), et sont donc proposées :
- Y vers W à 229 euros (ou des miles mais je ne sais plus combien),
- Y vers J à 549 euros (ou 78000 miles).

De mon point de vue, et pour 10h de vol, ces tarifs sont carrément canons (et au passage, les mêmes proposés aux autres membres du groupe dont les statuts FB sont hétéroclites ==> instant communisme façon AF des plus louable !). 

Pas question de rater cette occasion, qui plus est en A350 : GO pour la J !
Une fois le process finalisé, petite sueur froide car au moment de télécharger les BP, je suis rattrapé par la limitation de groupe et ne peux voir que mon BP sur mon tel.
Après verif, celui de Mme s'uploadera bien sur son appli et pour Junior, de toute façon, faudra qu'on passe au comptoir.

SJO

Pour rejoindre SJO, nous reprendrons le même bus Mitsubishi plutôt pittoresque.
L'agence de voyage nous a donné rdv à 15h (notre hôtel est à El Roble et nous en avons pour 75 km) pour un vol à 20h.
Cela parait très (trop) large mais non, car au Costa Rica, les routes, c'est 80 km/h max et cela bouchonne sévèrement (un peu comme en Martinique en fait).
Ajoutez à cela des routes principalement à double sens serpentant dans les collines et un gros trafic de camion, vous avez le combo pour vite finir dans le dur.
Et aujourd’hui, cerise sur le gâteau, il pleut ! 
Moralité, on arrivera à 17h (c'est toujours large me direz vous) mais sachez que les 10 derniers km nous auront pris 40 min…. 
Un départ à 16h ou plus aurait été probablement suicidaire… 

L'extérieur de SJO n'est pas le plus excitant et avec la météo, on ne va pas s'éterniser à l'extérieur. 

Le parcours vers les comptoirs est des plus court. 
Un mini couloir et on y est. 

Notre chauffeur ayant visé la bonne porte, on a même pas 10 m à faire pour arriver aux comptoirs AF.
Peu de monde mais ce sera un peu poussif : une quinzaine de minute alors qu'il n'y avait que une personne déjà prise en charge devant nous.
Comme à CDG, pas de difficultés pour mettre les 3 bagages à mon nom mais faut dire que la, la franchise bagage devient folle !
J'aurai pu faire un import de café pour tenir l'année tient. 

Légers comme l'air, nous partons donc vers les portes où, comme à CDG, on commence par passer la PAF puis le PIF.
Tout est en enfilade dans la perspective de la photo ci-dessous. 
Pas de fast track, même en business, selon l'agent au filtrage.
Vu que la foule est faible, ce n'est pas bien grave. 
Coté PIF, c'est un peu le bordel car peu de place pour préparer ses plateaux, d'autant qu'il faut tout sortir (c'est ce que tout le monde fait, alors on suit l'exemple). 

Le combo PAF/PIF est néanmoins franchi en 10 min chrono.

Airside, de belles boutiques colorées vous attendent.
C'est très moderne et bien achalandé.
Par contre, les tarifs piquent un peu (y compris pour le café).
Pour vous donner une idée : 130 g de fruit enrobé de chocolat = 16$…

Je suis donc resté à l'essentiel : le rhum.
En effet, il y a de la canne à sucre cultivée ici donc de fait, du rhum.
Venant d'une terre de rhum, je ne peux pas ne pas tester sachant que pendant le séjour, on en a pas vu du tout (Par contre, on en a bu des bières Impérial !).
Petite discussion au duty free avec la vendeuse qui me conseille le Ron Centenario, local de l'étape, et le Flor de Cana que tout le monde boit au Costa Rica alors que ça vient du Nicaragua.
C'est mauvais signe ça… car si le local boit le rhum du voisin, c'est que le rhum maison doit piquer.
En scientifique, je me prends donc 200 mL de Ron Centenario 7 ans et 375 ml de Flor de Cana 7 ans : 47 $…. ça a intérêt à être bon car pour ce prix là à FDF, on entre dans le lourd !  

PS cartes postales : il y a une boite aux lettres (bleue)  pour poster vos cartes oubliées dans une poche dans le terminal (près de la sortie duty free principal) mais il vous faut l'avoir timbrée avant.
Si non, vous pouvez demander dans le duty free principal le service de postage : il vous en coûtera 2,5$ (ou 1400 colons) quelle que soit la destination. 

PS souvenir strategy :  sur la deuxième photo, vous observerez des rocking chair bois/cuir. Pour le détail, j'ai vu exactement les mêmes en boutique à La Paz Waterfall Garden et de même pour des masques en bois colorés. Je me demande donc si, coté souvenirs, il n'y a pas homogénéisation nationale… Je ne sais pas dire si le prix est le même mais à mon avis, si vous avez un regret de dernière minute de ne pas avoir craqué à telle ou telle boutique, y a une chance probablement significative pour que SJO vous sauve.

Trève de bavardage shopping/pricing, vu qu'on est large, direction le salon.
En attendant, on est toujours "A tiempo". 

SALON

Peu après la sortie du duty free principal, il y a l’ascenseur / escalier qui vous mène au salon multi compagnie.
L'ascenseur, il est caché à droite de la photo… 

Celui ci permet d'attendre au calme sans être fou fou coté buffet notamment.
Coté fréquentation, ce soir, pas de grosse affluence.
A l'entrée il m'a été indiqué qu'on peut y venir avec son starbucks/cookie mais pas de nourriture de l’extérieur (genre fast food).
Je comprendrai plus tard l'intérêt de cette mention d’accueil. 
Coté solide et liquide, le choix restreint a le mérite d'exister. 

En me rendant au bar pour une boisson, je constate qu'il y a un menu payant ce qui explique la remarque à l'entrée.

Pour les boissons alcoolisées, il y a la carte suivante dédiée au PAX AF / KL (complimentary drinks).

Des précédents FR, le salon était annoncé avec vue mais pour moi ce soir, pas de super bol du fait des gouttes…
Dommage car on est vraiment bien placé. 

J'arriverai quand même à arracher le portrait de 2 zoziaux locaux en jonglant avec les gouttes, le téléphone collé à la vitre.

En me baladant hors du salon, j'ai pu aussi immortaliser ce 763 cargo à destination de Cincinnati. 

EMBARQUEMENT

Nous quittons peu avant 19h30 le salon qui fut, faut l'avouer, sans grand intérêt.

Si le salon est en porte 5, la notre c'est la porte 20, donc l'extrémité du terminal. 
A une latéralisation près, j’écrivais au fond à gauche… comme la cabane au fond du jardin :D
Il y a donc un petit 5 min de marche (repérage perso après mon achat de rhum). 

Nous sommes en bonne place pour nous jeter dans la bête ("Cayenne" de son petit nom) et dont je ne pourrai vous offrir un digne portrait.

19h35, lâcher des chevaux dans le jet bridge aveugle.

Instant porte sans son fuselage shot.

Tadaaaaaaaaaa ! 
Je foule du pied le plancher d'un A350, avec petit virage à gauche. 
Vu que c'est moi qui rince toute l'équipe, pas de discussion, c'est bibi au hublot.
Le tout présente bien, mais il y a tout de même un bon sentiment d'étroitesse au moment de se glisser vers le siège. 

Une fois installé, cela va mieux.
L'équipement est pas mal, le casque efficace, le petit rangement pratique pour mettre tout mon petit bordel.
Je note l'absence de prise usb-c mais qu'importe, suffira de sortir le chargeur.
La boite à pied est un poil étroite mais tout semble bien optimisé.
Assis en tout cas, tout roule.
On a vu pire comme baptême. 
Et pour la peine, je contemple les chaussons revenus. 

En y regardant de plus près, on constate quelques détails d'usure prononcée (l'avion n'a que 2 ans…) et de propreté discutables.
Cela n'est pas de nature à amputer l'expérience.
Au contraire, pour me mettre encore mieux, je demande prestement un second coussin histoire de pouvoir dormir comme un prince. 

AU SOL

Vu qu'on est toujours au sol, passage rapide commodités en porte 2 (de mémoire).
Pourquoi cette mention ? 
Et bien, car plusieurs fois, celles de l'avant étaient indispo. car attenante au galley et les pnc se retrouvent vite dans le dur coté espace quand les pax défilent. La seconde cabine est réservée au PNT. 
Conclusion, j'ai du à chaque fois aller en porte 2 voir en Y.
Petit signal faible de manque de place à cette endroit de la cabine (porte 1).  
Sinon, j'y retrouve l'odeur typique des produits Clarins au point, qu'à défaut de vapeur de kérosène à la maison, ce sont ces odeurs qui me font aussi voyager par procuration. 
ndlr : Je me rends compte en me relisant que l'odeur des toilettes me fait voyager par procuration… mmm… y a peut être matière à consulation. 

Nous sommes toujours au sol mais il se passe plein de chose.
Distribution de la trousse.
Contenu classique et nouveau design du stylo (à capuchon) : je préfère l'ancien.
En newbe de la cabine, j'ai eu du mal à déplier ma tablette, pourtant, c'est con comme la lune… 

20h00, fin de l'avitaillement mais cela s'affaire toujours dehors, même si les grands hublots ne vous permettent pas de le voir.

20h05, toujours au sol, l'aventure continue, distribution du menu.
C'est toujours un plaisir de recevoir cette carte papier.
J'espère qu'elle sera toujours maintenue. 
D'autant que ce soir elle nous sera utile à l'ordre 1 puisqu'étant en upgrade, nous n'avons pu faire aucun choix en avance. 
Le menu donc : 

Et la carte des boissons.

Entre temps, une boisson d’accueil (chamapgne un peu tiède…) a été proposée ainsi qu'un oshibori (plutôt tiède également).
20h12, fermeture porte et push back à 20h16.
Les consignes sont lancées, les verres ramassés.
Au comptage, la J est bien quasi complète : je ne note que 2 sièges libres.
Ça a envoyé coté upgrade ! 

J'en profite pour un instant paradoxe pendant les consignes.
Si j'ai eu le sentiment d'étroitesse au moment de me glisser à mon siège, pour les coffres, ceux ci sont étonnamment haut notamment au milieu et difficile d'y récupérer son petit sac glissé tout au fond du haut de mon 1m70…

Les moteurs sont lancés, et là, effectivement, c'est bluffant. 
Comparé à mon 773 fétiche, on est sur du murmure… 
Vérification par l'équipage que tout le monde est bien attaché.
Le coude à la portière, on pourrait presque dire que je suis au volant d'un 38t.  

PS : le petit téton/la boucle de la ceinture 3 points qui reste dans le dos sera un peu pénible… je le/la ferai pendouiller par la suite entre le siège et la paroi. 

Début taxi à 20:24.
Je suis ravi de mon choix de hublot… merci la météo.

Mais en A350, on peut aussi se refaire.
Par contre, ici, le taxi, c'est à pas de souris…ou plutôt en mode TK speed… on se traînasse sévère.
De plus, on attendra en bout de piste 25 qu'un autre décolle.
Fait surprenant, on ne décolle pas dans le même sens que lui. 

Entrée piste à 20h45 pour décollage dans la foulée.
En silence je serais tenté de dire !
Impressionnant. 

EN VOL

La montée se fait en douceur, ce qui me donne un faux air de décollage A380 (c'est ce qui m'est venu à l'esprit au ressenti).
Dans ce sens, on va gagner près d'1h30.

Il est temps de jouer avec les boutons du hublot…
C'est pas aussi fluide que le bon vieux cache manuel, mais c'est probablement parce que je ne suis pas encore habitué… 

Coté wifi, ca marche mais que pour le pass gratuit, impossible d'acheter un forfait.
Encore moins grave cette fois car il parait qu'on va dormir. 

Et vu que je suis chaud bouillant bidouille-touche à tout, je me rends compte qu'on peut appairer son tel pour s'en servir comme télécommande.
top. 

Vu qu'on est lancé, maintenant, attendons le service.
Mais avant, passage en cabine des PNC pour prendre le choix de plat.

Celui-ci se fait selon les statuts ce qui me permettra de me rendre compte :
- qu'il y a pas mal de passager à statut avec nous,
- et que pas grand monde, pour ne pas dire personne, n'avait fait de choix en amont.

Nous aurons chacun un choix différent qui sera satisfait : good.
  
21h25, le service démarre avec la mise en bouche et l'apéro (avec champagne bien frais cette fois ci). 

21h50, l'entrée se profile.

Je suis surpris de ne pas voir sur le plateau le fromage histoire de gagner du temps.
L'entrée est simple mais agréable.
Mélanger pastèque et asperge ne me serait pas venu à l'esprit spontanément. 

Les PNC guettent ensuite l'avancement de chacun pour apporter le plat chaud au plateau.
Le mien arrive à 22h10.
Mon choix s'est porté sur le boeuf qui, bien qu'un peu dur, restait savoureux. 
Je l'accompagnerai de vin rouge (Saint Joseph). 

Mme et copax junior avaient de leur coté choisi le poulet et le poisson.
ndlr : le cadrage de Mme est un peu trop close up… 

Au final, tout le monde sera satisfait.
22h25, le fromage arrive. 
Le refill de vin rouge n'est pas proposé d'office, et au final, je m'en passerai.
Les fromages sont très consensuels pour ne pas dire qu'ils manquent de caractère.
Je comprends néanmoins l'à-propos de l'absence de maroilles en cabine.

22h55, passage au dessert. 
C'est un peu long et les yeux commencent à piquer sévère. 
Le gâteau chocolat sera bon et le calva étant servi généreusement, je ne regrette pas l'absence de refill au moment du fromage.

Une salade de fruit était aussi proposée.
J'ai compris gâteau OU fruits mais copax junior a compris de son côté gâteau ET fruits.

23h05, on débarrasse pour passer en mode nuit à 23h25.
J'avoue que je n'aurai pas dit non à une version un poil plus rapide. 
Fermeture des hublots, mode lit, double coussin, ça sent bon même si je suis un poil à l'étroit.
Je vous dit bonne nuit ici. 

La nuit se fera en 3 parties :

- sommeil profond jusqu'à 02h00,

- à 2h, je me réveille avec une soif d'enfer et un torticoli du futur… Vu qu'on m'a dit que l'air des A350 est moins sec qu'en 777, je mets cela sur le compte du seau de calva. Une bouteille d'eau plus tard, cela va mieux, mais pour mon cou, c'est la galère.
Je cherche une position que je ne trouve pas, joue avec tous les boutons du sièges pour tenter un réglage salvateur, pique un 3e coussin sur un siège inoccupé pour tenter de trouver une solution et bien sûr, tape dans tous les coins en me retournant pendant 1 heure…
Ma pensée du moment a alors été que les bons vieux sièges Best en 772 sont plus confortables (ahhh, se chercher des excuses…).

- 3h-5h, ma montre est formelle : j'ai re-dormi !

C'est d'ailleurs le bruit de voix de PNC qui me réveille et non la lumière au moment du second service.
Ici point de fringale à cet instant comme à l'aller mais j'ai toujours une douleur au cou phénoménale.

Sachant que l’omelette me veut parfois du mal et ne voulant pas tenter le diable, je pars sur l’option charcuterie.
Ce petit déjeuner sera bien (sauf le pain devenu un peu trop secos).  

En ouvrant le hublot (après une petite galère de toucher coté bouton), je vois de nouveau la pertinence de mon choix autoritaire.

Le temps d'aller aux toilettes (porte 2 donc…), j'intercepte une discussion intéressante entre PNC sur l'absence de vidange au droit de tous les robinets (l'un d'entre eux épongeant consciencieusement autour de la grille).
Et ma foi, je suis d'accord avec eux : toujours avoir une collecte sous un point de fuite potentielle. 
Cela me rappelle mon stage en raffinerie où un opérateur galérant avec un robinet trop en hauteur pour une prise d'échantillon m'indiquait de prendre des notes pour le futur car l’écart entre le "pratique" du bureau d'études et celui du terrain s'imposait parfois douloureusement à eux. 
Visiblement, ici c'est pareil, le pétrole en moins. 
Le débat est ouvert. 

06h00 (13h00 en local), début descente.
Il est temps de revenir à ma place.
Un oshibori brûlant cette fois-ci suivra peu après. 

Les nuages sont tout de même très bas donc, approche en bleu et blanc uniquement.

Une fois le plafond percé, belles vues de CDG.

13h35 : Touché en douceur après une approche velours.

Fait amusant, on croisera "Pointe-à-Pitre" sur la piste (mais faut me croire sur parole car la photo n'est pas assez nette).
97x en force ! 

Notre taxi sera bref car à 13h40, dernier virage.

Fatalement, avec une porte 1 ouverte rapidement et partant du rang 4, on est dehors en un claquement de doigt.

Par contre, on est arrivé au T2E-M.
Ca veut donc dire  double ration de LISA, on est moyennement ravis.

La PAF nous redonnera le sourire.
Je remarque que les PARAPHE sont indiqués "+12 ans" (j'avais jamais fait gaffe avant ou j 'ai oublié comme un poisson rouge), copax junior sera donc bientôt éligible. Top ! 
Après vérification, ce n'est que pour l'arrivée. Le +18 ans s'applique toujours en sortie. 

Pour le tapis, on sera au 30, allez, encore tout au fond…
Le destin me parle, faut que j'investisse dans une cabane en bois. 

Bien sûr nos bagages n'arriveront pas dans les premiers… LOL

Mais ne soyons pas trop mauvaise langue : 14h30, on sort !

Fin d'un beau voyage et d'un très bon vol baptême même si j'ai toujours mon cou en vrac.

Vive l'A350, et je me dis qu'avec les cabines J à porte, ca doit être encore mieux !

Au bonus, quelques vues du Costa Rica qui est particulièrement beau et accueillant.  

Bon séjour à tous ceux qui s'y rendront prochainement !