Bonjour à tous chers lecteurs,
Quatrième et dernier volet de cette saga qui avait pour but de tester le nouveau Dreamliner d’Austrian qui complète les formations de ses personnels navigants (techniques et commerciaux) avec des vols intra européens. Ceci fait de Francfort à Vienne, il me faut maintenant me rapatrier à ma base. Pour cela, j’ai pris l’option la moins chère mais aussi la plus risquée, celle d’un détour par Londres-Gatwick, avec deux compagnies low cost n’opérant pas dans le même terminal. Wizz Air ayant bien fait le travail, il me reste donc à attendre le dernier vol pour rentrer à Lyon.
Rappel du routing.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4U28434 - Economique - London - Lyon - Airbus A319
C’est avec une fluidité optimale que j’ai débarqué à LGW et après un passage à la vitesse d’un éclair de la PAF, il me reste à changer de terminal. Pour cela, j’emprunte le train automatique.

Un terminal très orangé
Les indications sont claires et le cheminement fluide.


Gatwick n’étant pas pourvu de cheminement pour les correspondances, il faut donc repasser le PIF.

Ce passage sera très fluide aussi, tout au plus trois minutes avec un personnel efficace et agréable.
On voit qui domine ici les lieux.

Passage sans arrêt.

Bonsoir Professeur !

Mon vol est annoncé avec 17 minutes de retard, rien de bien méchant.

Il ne fait pas beau, la luminosité a déjà bien décliné, et surtout les installations ne s’y prêtent pas du tout. Donc patience…

Puis notre porte est enfin affichée. Direction la 113.



What a beautifull weather!

Ces grands escaliers mécaniques sont synonymes du passage par la fameuse grande passerelle.

Ce n’est pas tous jours qu’on a ce point de vue.

On pourrait presque se croire dans une tour de contrôle. C’est si rare de pouvoir observer les avions depuis le haut.
Cet A319 OE-LQX va assurer le vol U2 8311 pour Milan-Malpensa.

Et son grand frère en version A321neo G-UZMH vol U2 8037 pour Tenerife-Sud.

La fameuse passerelle. Il s’agit de la deuxième plus importante en termes de dimensions, après celle de Seattle-Tacoma.

L’A320 G-EZTM qui apprécie la Grèce puisqu’il revient de Rhodes (U2 8230) pour passer la nuit ici avant de repartir demain vers Santorin U2 8239.

Le ballet continue avec l’arrivée de l’A319 OE-LQZ qui arrive de Lyon, vol U2 8433. Il a 9 minutes de retard. En arrière plan, on devine la dérive d’un A380 aux couleurs d’Emirates.


Présentation de l’appareil en question.

Ça pinaille
Bien que légèrement en retard, on sent qu’il n’y a pas de volonté d’accélérer les choses. Le débarquement des passagers en provenance de Lyon traîne en longueur. Et pas d’info ici sur l’évolution du retard.

Finalement, l’appel est lancé, un peu dans la confusion. Les priorités sont respectées mais un groupe de collégiens ou lycéens semble poser des problèmes à l’agente. Celle-ci fait un peu de zèle à chaque PAX qui passe ; elle fronce des sourcils en contrôlant minutieusement chaque passeport. Une reconversion à la PAF lui irait si bien.
Si j’ai bien compris, le contrôle de sortie du territoire britannique est dévolu au personnel des aéroports ? Est-ce le même principe qu’aux USA puisqu’on ne passe pas devant un officier ?
Puis je suis autorisé à embarquer, sans sourire, sans good flight, goodbye ou autre forme d’attention.
Le vol proprement dit

Si passerelle est aveugle, elle autorise quand même une vue sur le fuselage.

Pas plus de recul que ça pour l’instant porte à 85%.

L’accueil à bord est chaleureux. L'équipage sera dynamique et sympathique malgré le retard et les gens qui tirent la tronche.
Ç’aurait pu être mon siège, mais je n’ai pas pu le récupérer. Je resterais en 17D. Seul point positif, personne en 17 E.

Le pas réduit.

Le ciel de cet A319 qui accuse plus de 17 ans d’âge. Plus tout jeune le coucou comme en témoigne le PSU.


Le contenu de la pochette.

Les collégiens ou lycéens et leurs accompagnateurs embarqueront en dernier, mais longtemps après nous.
Le boarding completed est finalement annoncé à 20h52 - l’heure de décollage initialement prévue était à 20h25.
À 21h00, on repousse. Il faudra six minutes pour commencer le roulage vers le seuil de la piste 26L qui sera atteint à 21h18. Et une minute plus tard, nos deux CFM donnent de la voix et s’opposent par tous les moyens à la gravité terrestre.
Compte tenu de ma place (côte couloir) mais aussi de la nuit et de la pluie, je n’ai pas de photos du roulage, ni du vol.
Une fois en croisière, la cabine est plongée dans le calme. La torpeur sera uniquement troublée par les annonces des PNC concernant le BoB.

Mon estomac criant famine, je fais modestement les affaires d’easyJet avec ce croissant au chocolat, qui fera l’affaire.


La vente de parfums fera quand même quelques touches, et c’est bien la première fois que je peux constater autant de succès dans ce marché. Comme quoi, ça répond à une attente.
La descente sera amorcée assez rapidement, le trafic n’étant pas très soutenu à LYS à cette heure-ci. C’est donc avec une trentaine de minutes de retard que nous reprenons contact avec le sol, Newton ayant finalement eu le dernier mot.

Par contre, les agents au sol ont été d’une efficacité et d’une rapidité remarquable. Je suis rapidement sur le tarmac.

« Pas de photo, c’est interdit ! » J’ai bien pris mon temps pour le cadrage, rien à cirer de cette remarque. Et je recommencerai, promis !

Je veux impérativement choper le dernier Rhônexpress, alors je ne moisis pas. Le passage de la PAF aura été très rapide mais il est vrai que je fais partie des tous premiers à débarquer.

À l’air libre !

Direction la gare et sa station de tramway. Dans un peu plus d’une heure, je serai à la maison.

Le vol selon Flightradar24.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout. À bientôt…
Merci Greg pour ce FR !
En effet les passeports doivent être vérifiés à l'embarquement, en soit comme n'importe quel vol depuis la France même domestique (à la différence que les CNI ne sont pas acceptées pour le UK).
Sinon un vol Easyjet classique, je suis toujours étonné de voir autant d'A319 en service sur la low-cost orange,
A bientôt !
Merci pour le commentaire Nico.
Je ne parle pas du contrôle pour vérifier si la carte d'embarquement correspond bien au porteur du document d'identité (ou l'inverse). Ma question est comment est contrôlée la sortie du territoire britannique dans la mesure où on ne passe pas devant un officier de police. Cette tâche est-elle transférée aux agents aéroportuaires au moment de l'embarquement (qui du coup font d'une pierre deux coups) ?
À LYS, on en pas mal en tout cas. Ils ont peut-être changé leur fusil d'épaule, ou reporté la décision.
Bons vols
Merci pour ce FR et cette journée bien rempli !
A bientôt pour un nouveau routing
Merci pour le commentaire.
À ce jour, le prochain routing sera à destination de la Tanzanie, en août, en famille.
Bons vols
Merci Greg pour ce clap de fin !
La vue depuis la passerelle est top, elle compense largement les 84% (il manque un petit pourcent) de l'instant porte ^^
A bientôt !
Merci pour le commentaire Stephan.
J’avais un doute dans le calcul, mais si le maître es-porte estime que c’est 84%, alors c’est 84% !
Bons vols