Avis du vol entre Berlin et Paris en classe Affaires avec Air France Hop

Bienvenue à vous pour ce FR retour.

Pour quitter BER, j'ai visé un vol à 19h (car mieux vaut prévoir que guérir pour un déplacement pro) et vu qu'à l'arrivée, à 17h la veille, c'était la nuit noire, je sais que ce FR ne sera pas dithyrambique du côté des prises de vue mais il apportera sa petite surprise. 

BER

Pour revenir à BER, pas d'exotisme, ce sera taxi.
Ce grand dépose minute est appréciable, car il goutte dehors. 

Une fois entré, le volume est un peu cassé par les multiples box d'enregistrement.

Etant en avance, la porte de mon vol n'est pas encore annoncée.
Et donc, dans les différentes possibilités de "All Gates", finalement, j'irai un peu au pif.
Pas via celles-ci sur les cotés, mais au final, droit devant par rapport à mon arrivée depuis le taxi. 

En somme, plus loin après ce panneau.

Airside

Le PIF sera un peu poussif mais de nombreux postes sont ouverts.
Il faut tout sortir ici (liquides et électroniques). 
Ensuite, bien sûr, les boutiques nous attendent. 

Je flâne un peu et tombe sur le rappel (indirect) de mon dernier voyage.
C'est bien moins cher ici qu'à SJO ! (https://flight-report.com/fr/report/67813/air-france-af429-san-jose-sjo-paris-cdg/)

Je me laisserai aller à un petit caprice avant de me retrouver dans le grand hall avec ses mezzanines à chaque extrémité.

En dessin, ça donne ça.

Avec mon collègue, nous décidons de zapper le salon pour quelque chose de plus régressif et ce, bien qu'il y ait des choix plus équilibrés à portée de plateau. 
Au moins serons nous dry. 
Le food court est particulièrement fréquenté et nous devrons être des plus réactifs pour s'installer à la table du tant désiré "restaurant"… 

Pendant cet interlude restauration, je vous présente l'avion du jour identifié auparavant.
Mettre une E190 un vendredi soir au départ d'une capitale pour une capitale…
Je trouve cela ambitieux. 
Ce dernier sera passé par TRN, étape du diner gold 2023 - Instant souvenir. 

Après avoir diner comme des princes, nous nous rendons en porte A02 enveloppés de cette douceur odeur de frite.

S'il faut toujour savoir rester modeste, avouons que cette petite porte dérobée ne fait pas honneur à ce grand terminal BER.
Pour s'assoir, il faudra pousser un peu plus loin. 

En poussant plus loin d'ailleurs, je peux accueillir notre E190 dignement.

Il parait moins petit une fois en porte, quoique…

Embarquement et vol

Vu le nombre de pax, l'horaire et le jour, je sens que notre avion sera bien rempli.
Je me réjouis d'avance de me jeter parmi les premiers car ma petite valise avec son pc devra impérativement trouver sa place en cabine, probablement comptée ce soir.
Normalement, je suis prévu au 4A, donc, je n'aurai pas grand chemin à faire.
Nous nous plaçons donc dans la queue SP en mode, on y croit. 

L'embarquement est lancé dans les temps et aujourd'hui, bingo, bip en porte pour bibi (ce qui arrive plus que rarement).
Me voilà repositionné en 3F mais sans réédition de billet au passage de la porte (cela à son importance pour la suite). 

Ndlr: A la question, "pourquoi moi ?", j'attribue cet "upgrade win" au statut plus qu'au prix initial du billet, car même pour les déplacements pro, je suis le renard des fagots et je voyage ici avec un billet light pris bien en avance pour tenir un tarif un poil sous 250 €.

Instant porte.

Et fuselage shot.

En entrant dans la cabine, je passe par plusieurs réflexions :
- diantre, qu'ils sont petits ces coffres en E190 mais, pour le moment, avec notre cabine surannée et bientôt destinée à être rétrofitée, il y a grand place sous les sièges devant nous.
- 3 rang de J, ca veut donc dire 12 personnes, mais nous sommes déjà bien plus de 12 à piétiner ? Effectivement, j'ai oublié de mentionner un léger arret en passerelle qui a fait grossir le nombre de pax dans le jet bridge.

Je m'installe prestement après avoir calé dans le coffre ma valise.
Rapide tour du propriétaire, avec de la miette rebelle sous le siège de devant.
Je suis néanmoins satisfait d'avoir conservé mon hublot, même si en F, je me sens moins à l'aise qu'en A.
En parallèle, les pax défilent et plusieurs annonces sont faites pour dire que l'avion sera plein.
De mon coté, je me dis : Je vais avoir droit à un 2e diner… si j'avais su…

A coté, c'est encore un suisse, qui, pour que je le comprenne bien, me l'écrit différemment.

Oui, je suis bien à Berlin !

La fin d'embarquement sera un peu chaotique.
En effet, comme moi, 2 autres personnes ont été upgradées (dont mon voisin au 3D, j'y reviendrai).
Et eux aussi n'ont visiblement pas eu de ticket imprimé et n'ont pas fait gaffe comme moi au moment du bip.
Moralité, ils étaient chacun assis à leur place…
Il y a donc fallu pas mal d'échanges pour remettre tout dans l'ordre et s'assurer que dans cet avion plein comme un oeuf, il n'y ait bien que du monde pour CDG.
J'entendrai également qu'un pax stand-by devra rester à la porte.
A 19h25, on ferme la porte et on repousse à 30.
Le taxi sera plutôt rapide et difficile à immortaliser de nuit.

On sera en bout de piste en quelques minutes.
La piste 24L et ses 4000 m s'offre à nous.
à 19h37, rotate et ce, avec une certaine forme de silence.
Ici, dans ces E190, pour le moment, ni usb ni wifi, donc, c'est patience.
A 20h00, le service démarre avec sa petite serviette fraicheur.

20h15, le plateau arrive.
Il y a moins de 2h, j'avais encore des doigts dans les frites, mais il s'agit de voir ce que ca donne et de ne pas gaspiller!
Voici donc le menu du jour.

Ce plateau sera bien sûr largement suffisant. 
J'ai bien aimé le plat.
Par contre, pour le champagne, il s'agissait d'un nouveau (De Saint Gall), et ma conclusion est : rendez nous le Pommery ! (d'ailleurs dans les associations qu'on ne s'explique pas, pour moi, le Pommery, ca me fait penser directement à Hop).
Enfin, le Paris Brest, pas mauvais au demeurant, mais compte tenu de son voyage, avait sa pate à chou mollassonne.
Cela ne m'empêchera pas de tout consommer car, on le rappelle : no waste.
Je passerai néanmoins mon tour pour le refill de champagne.

Pour passer le temps, un thé fera bien l'affaire. 
Celui-ci sera apporté prestement par notre dynamique PNC qui se sera auparavant bien assurée "du choix qui me ferait plaisir". C'est beau.

Avant d'attaquer l'arrivée, revenons au pax du 3D.
A la loterie de la nature, on a pas gagné le même lot, et celui-ci devait toucher facilement le 1m90, la ou votre serviteur, plus court sur patte, présente la petite carrure du bon vivant.
Conclusion, à l'accoudoir, il y a eu pas mal de contact… ce qui, il faut bien le dire, est le principal inconvénient de la J en E190.
Apres, quand on voyage en couple, c'est à l'inverse bien mieux.
Selon votre tendance romantique ou non pour votre prochain voyage, je vous laisse sur cette information.

sinon, 20h30, début descente suivi rapidement des annonces de préparation atterrissage.
A 20h50, notre captain nous annonce un toucher à 21h00 puis un parking 10 min plus tard.
Ce timing sera respecté à la lettre.
Si le toucher sera doux, le freinage sera ferme, probablement pour accrocher la bonne sortie.
Le 2G se dessine donc dans la nuit.

Ici, c'est Embraer qui règne en maitre.

Il fait nuit, mais il fait beau. 
Et même si le 2G est un peu loin de tout, j'apprécie ce débarquement escalier.

Parait qu'on est pas mal coté horaire.

Une dernière louche de vues du terrain.

Et de notre oiseau du jour.

Ensuite, petite marche pour rejoindre la sortie.
C'est vrai que ces couloirs font très très utilitaires, mais ils sont clean et vides.
Moralité, photo escalier à 21h13, photo de la sortie 21h18.
Qui se plaindra?

Le 2G est certes excentré mais on peut s'en sortir. 
Un bus de la navette sera présent pour prendre les premiers pax et le parking taxi fourni.
Je quitterai ainsi mon collègue rapidement, chacun trouvant en un instant la voiture qui le ramènera dans ses pénates.

C'est donc en roulant dans la nuit vers la maison que s'achève cette petite rotation.

A bientôt.