Avis du vol entre Mulhouse / Bâle et Amsterdam en classe Economique avec KLM Cityhopper

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle série consacrée à un déplacement le temps d'un week-end en Angleterre et Pays de Galles. L'objectif est de profiter de Bristol et Cardiff, deux villes différentes séparées de quelques dizaines de kilomètres à vol d'oiseau.

Lors des premières recherches, je tombe sur une combinaison KLM en open-jaw BSL-CWL / BRS-BSL pour un prix relativement raisonnable et des horaires corrects. EZY opère également BRS depuis l'EAP, mais uniquement les lundi, mercredi et vendredi, donc pas compatibles avec mon week-end prolongé.

Le temps de ficeler mon programme, les tarifs de/vers CWL ont pas mal grimpés et la desserte de CWL n'étant pas la plus optimale, je me rabat sur un simple A/R BSL-BRS via AMS avec un départ le jeudi 15 août et un retour le dimanche soir.

Dernière modification au programme : les durées de correspondance !
Pour le vol aller, KLM propose 50 minutes de correspondance à AMS : c'est très short sachant qu'il faut passer la PAF et que l'on tombe durant le rush du matin.
Pour le vol retour c'est encore pire : KLM propose 40 minutes de correspondance, toujours à AMS.

L'idée de rater ma correspondance, d'autant plus le dimanche soir ne m'enchante guère… Du coup je préfère la jouer sécurité en optant pour le BRS-AMS précédent au retour, me laissant avec un stop de près de 5h à AMS, et en partant la veille au soir sur le BSL-AMS-BRS avec 2h de stop mais une arrivée tardive à Bristol.

Après coup, je n'ai aucun regret : les 2 vols vers AMS ont tous été en retard et les ex-AMS à l'heure : je n'aurais jamais pu avoir mes correspondances…

Lors de l'OLCI, l'upgrade en J était proposé à 89 € par personne.

EuroAirport - Bâle/Mulhouse

Qui dit week-end prolongé, dit surtout parkings complets. Evidemment sans réservation impossible d'espérer se garer à proximité au P4, mais le plus inquiétant est l'occupation du parking distant P6 qui durant le trajet vers l'aéroport est tombé à moins de 80 places disponibles.

Une fois sur place on frise avec les 100 places disponibles (moyennant les champions toujours bien garés)… Je termine au fond à la limite avec le parking côté Suisse.

Une bonne marche sous un soleil de plomb nous attend

A l'intérieur il y a du monde dans le hall 1 et encore pas mal de vols sur le départ en cette fin d'après-midi. 
Pas besoin de passer aux comptoirs AF (qui ont d'ailleurs migré sur la gauche du hall désormais).

Personne côté AF/KLM mais en revanche pour Pegasus SAW et SunExpress ABD ça se bouscule

Malgré ça, l'attente pour la PIF côté français est littéralement nulle : nous sommes les seuls.

En quelques instants les contrôles sont passés et nous pouvons nous diriger vers le salon en traversant le Duty-Free (qui s'est doté de nouvelles caisses automatiques)

Dehors, c'est majoritairement du WizzAir plutôt que EasyJet que l'on aperçoit.

Skyview Lounge

L'entrée du salon est déserte et les formalités seront rapidement expédiées

Comme toujours, l'action se passe à l'étage sous la grande verrière relativement mal climatisée. Il y a du monde dans le salon, en tout cas beaucoup plus que d'habitude.

Direction le buffet avec les nombreuses salades (mais pas de vigneronne ce soir)

Nous aurons droit à la très rare présence d'entremets en guise de dessert (bien évidemment le plateau sera vide dans la minute qui suit la prise de vue, et jamais réapprovisionné ensuite).

Je tente une bière pression mais qui sortira de la tireuse sans CO², dommage…

Dehors il n'y a pas que notre avion qui arrive (par le Sud d'ailleurs), mais également un très beau front orageux

Nous aurons droit comme toujours au parking éloigné pour l'embarquement. Il faut croiser les doigts pour que la pluie attende un tout petit peu !

L'embarquement

Une fois l'avion arrivé, c'est généralement le signal pour quitter le salon et se rapprocher de la porte. Il y a du monde car le vol pour CDG accusant du retard est maintenant prévu à la même heure que le nôtre.

Juste avant le début de l'embarquement, je reçois un message de KLM m'invitant à me présenter au comptoir : comme je ne suis pas passé au check-in, ils n'ont pas pu vérifier mon passeport (peut-être vis à vis de mon entrée aux UK derrière). Sans oublier la notification de l'appli KLM me proposant un surclassement à H-10 minutes avant le départ.

L'embarquement débute avec les zones 1-2 et comme toujours une partie des pax n'ayant pas compris la notion de zone, ou ne sachant pas quelle est la leur, se précipiteront en bloquant le passage : ils se feront gentiment repousser par les agents.

Zone 3 : c'est à notre tour. Il fait encore grand soleil dehors, mais le vent commence à se lever

Allez hop, vite à l'abri ! L'embarquement se fait à l'avant et à l'arrière de l'avion.

L'avion : E-190 (PH-EZV)

Informations sur l'avion
- Immatriculation : PH-EZV
- Type : Embraer 190STD
- MSN : 528
- Mise en service : avril 2012 (12.4 ans)
- Configuration : 4 J (2-2) / 96 Y (2-2)

Informations sur le vol
- Durée de vol officielle : 1h35
- Durée de vol effective : 0h58
- Délai à l'arrivée : + 21 min
- Distance : 560 km
- Altitude de croisière : 39.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 33 / 18R

L'accueil en porte est plutôt correct mais sans plus : je suis le 1er pax à monter à l'arrière de l'avion.

Les sièges sont un grand classique sur les ERJ de AF/KLM, l'espace pour les jambes et les épaules est très bon.

En revanche, la propreté laisse un peu à désirer

Autre point négatif : pas de fiche de sécurité dans la pochette. C'est le cas sur plusieurs sièges autour de moi. Je retourne au galley arrière pour en aviser la PNC qui me répondra : "ah, ok. Tant pis c'est comme ça, je n'en ai pas en réserve, prenez celle de votre voisin". Très très limite, mais je préfère ça à un avion bloqué au sol.

Tiens en parlant d'avion bloqué… à cause de la météo en route, nous voila contraints de patienter à bord pendant 35 minutes supplémentaires. Chic, ma série de vols retardés continue.

Durant l'attente, les PNC passent dans les allées pour distribuer des verres d'eau aux pax le souhaitant : très bon point !

Repoussage, roulage et décollage

Finalement l'attente se sera transformée en 1h de retard au moment de repousser.

Il y a du monde au contact.
Comme à son habitude, KLM jouera les "Fangio" sur le taxiway pour gagner quelques secondes.

Les départs se feront ce soir vers le Nord. Juste le temps d'attendre l'arrivée d'un U2 puis ce sera à notre tour.

Le temps de s'aligner et c'est à nous !

La montée sera rapide sous les derniers rayons du soleil.

Au vu de la météo extérieur, pas étonnant que nous soyons secoués dans tous les sens pendant la montée

Une fois l'orage passé, nous retrouvons le soleil au-dessus des montagnes Vosgiennes

Collation à bord

Moins de turbulences, le service peut débuter en cabine. On retrouve l'éternel sandwich fromage

C'est bon et plutôt consistant. Attention à la sauce qui est épicée.

Approche et atterrissage

Le temps que le service se déroule, nous entamons déjà la descente vers AMS, ici au-dessus de Antwep.

Au niveau de La Haye, nous longeons la côte, tandis que le soleil commence à se coucher. La cabine est préparée pour l'atterrissage pendant que l'équipage fait des annonces relatives au correspondances.

Après une boucle par le Nord, nous débutons la finale

Malgré un retard d'environ 20 minutes, nous héritons de la Polderbaan. 

Lors du roulage, l'équipage fera des annonces actualisées relatives aux correspondances et malheureusement il y aura 3 vols en miss-co ainsi que 5 destinations en short-co. Autant vous dire qu'à l'approche des portes A, la tension est palpable parmi les pax pressés.

Durant l'approche, l'équipage a essayé de déplacer les pax avec des correspondances courtes vers l'avant de l'avion, notamment 4 pax en partance pour SIN. Là encore, très bon réflexe.

A l'approche des portes B, nous devons attendre qu'un Embraer débute son roulage pour accéder à notre parking.

Pas de paxbus, nous sommes tout proches des portes. A peine les consignes lumineuses arrêtées que tout le monde se précipite vers la porte.
J'aurai droit à un coucou de la part du CdB par la vitre du cockpit.

Nous débarquons au coeur des portes B, prêts à faire une longue marche jusqu'à la zone non-schengen. Pas de stress pour ma part, il reste encore 1h30 avant le vol suivant (sans compter le retard bien sûr, mais ça, je vous le garde pour le prochain FR !)