Introduction
Bonjour à tous,
Vol retour d’un petit week-end entre amoureux passé à Salou au parc d’attractions Port Aventura.
Afin de coller à peu près à l’horaire du vol retour de mon compagnon de voyage, il me fallait prendre un vol en début d’après-midi, l’AF1349 partant à 12h40 correspond plutôt bien aux critères.
Le routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2AF1349 - Economique - Barcelona —> Paris - Airbus A321
Aéroport de Barcelone El Prat
Après une heure de route depuis Salou, nous arrivons à l’aéroport de Barcelone.

Après des adieux déchirants, j’abandonne ma copine qui se rendra au T2 pour rendre la voiture de location.


Je me rends immédiatement aux comptoirs AF/KLM. Où il y a un peu de monde en cette fin de matinée. Les préposés à l’enregistrement faisant passer tous les PAX SP devant la file classique, tout ira très vite.


Je déposerai vite fait ma valise qui ira en soute sur ce vol. Mon BP me sera remis aussitôt.


Direction ensuite la sécurité par le fast-track dont l’accès est quelque peu dissimulé. Les connaisseurs y vont néanmoins les yeux fermés.

Voilà l’entrée, bien dissimulée vous disais-je !

Quasiment personne au fast-track, une nouvelle fois, je suis agréablement surpris de l’efficacité des services de BCN.

Me voici airside en moins de deux, un rapide tour au duty-free où j’aurai quelques achats à faire.

Puis, je me mettrais en quête du salon, le « Pau Casals ».

C’est rapidement la douche froide, une longue attente pour pénétrer les lieux, et à l’intérieur, c’est complètement blindé.
Je tente quand même de rentrer après 10 bonnes minutes d’attente, voyant qu’il n’y a quasiment pas de places assises, je ne cherche même pas à comprendre, un tour aux buffets pour se confectionner un sandwich et roule ma poule, je détale comme un lapin.

Après avoir quitté la basse-cour, je me rends en porte.

J’aime toujours autant l’architecture de cet aéroport, hyper haut de plafond qui rends vraiment pas mal !

Un 787-8 AA en partance pour Miami.

J’arrive en porte 15 minutes avant le début de l’embarquement.

Tiens, un A321 AF est garé au loin, un signe d’un embarquement par bus ? Non, simplement un appareil en panne depuis la veille et qui sera rapatrié le lendemain sur Paris.

Le flight-report
Mon avion, lui n’est pas en panne et l’embarquement débutera à l’heure prévue !

Mon oiseau du jour justement est le F-GTAU, un A321 de 15 ans nommé « Beaune ».


Fuselage-chiottes et instant porte.


Accueil charmant en porte, je rejoins mon siège en issue de secours.

Pour le legroom, c’est parfait !

Pour la vue, aussi !

La carte de sécurité qui n’est pas en super état et qui du coup, restera à bord.

Pour recharger ses appareils énergivore, une prise USB est disposée dans l’accoudoir.

L’embarquement se clôt rapidement, l’avion est loin d’être plein, je n’aurais pas de voisin direct.
La PNC en charge de ma zone viendra nous faire le petit briefing pour nous rappeler comment ouvrir les issues de secours en cas de pépin.

La passerelle est retirée à l’heure, le CDB se présente et annonce 1h30 de vol pour rejoindre Paris.

Les consignes de sécurité seront faites pendant le roulage vers le seuil de la 25L.

Décollage rapide, on tournera rapidement à gauche pour prendre de l’altitude au dessus de la mer Méditerranée.


Un rapide essai du wi-fi qui fonctionnera parfaitement avec le pass message, toujours gratuit.

Cap au nord et rapidement, ce sont les Pyrénées qui s’offrent à nous avec en contrebas, l’aéroport d’Andorre.


Plus beaucoup de neige, un peu normal à cette saison !

Le service se met rapidement en ordre de bataille, au menu ce midi, sandwich jambon ou fromage.

Après ce repas digne d’un dîner d’état à l’Élysée, je pars me dégourdir un peu les jambes jusqu’au galley arrière.
À mon retour, l’équipage proposera une seconde tournée de sandwich pour ceux qui le souhaite. Une bonne initiative pour limiter le gaspillage !

Le vol se poursuit au dessus des vastes étendues agricoles.
La descente débutera 25 minutes avant de se poser.

Air to air avec cet avion non-identifié, je dirai un A350 sans convictions.

Le triage ferroviaire d’Achères, situé en pleine forêt.

On contournera CDG par le sud pour un atterrissage face à l’ouest.

Meaux.

Très longue finale sur CDG.

Aéroport de Paris CDG
Atterrissage tout en douceur sur le tarmac parisien.


Puis roulage vers le T2F en passant devant le bel oiseau blanc.

À l’époque, on se préparait à accueillir les Jeux Olympiques à Paris…

Nous arrivons en porte avec une très légère avance. Ça faisait un moment que je n’avais pas eu droit à un vol à l’heure de bout en bout !

Débarquement très rapide salué par l’équipage qui aura été très pro et souriant !

Direction ensuite la salle de livraison des bagages où les premières valises mettront environ 15 minutes à sortir, sans aucun respect de priorités. La mienne sortira néanmoins parmi les premières.

Je m’arrête ici pour ce FR, il ne me reste plus qu’à rejoindre Paris grâce au formidable RER B que le monde entier nous envie.
Je vous dis à bientôt pour de nouveaux épisodes, d’abord en direction du Portugal à l’occasion du dîner Gold Flight-Report, puis l’année se finira tranquillement avec 2 routing long courrier vers les États-Unis et la Martinique avant une bonne période de disette aérienne…
Merci de cette ode à l'amour que je n'aurais jamais commentée en temps normal vu la compagnie et la route rapportées. Mais je ne pouvais pas ne pas te souhaiter, à toi et ton cher petit ami D, tous mes voeux de bonheur. Enfin un couple Flight-Report !!