Introduction
Bonjour à tous,
L’hiver s’est installé en France alors quoi de mieux pour se réchauffer que de se remémorer les souvenirs de mes dernières vacances aux Caraïbes ?
Voici le FR retour d’un séjour d’une semaine passée au Club Med des Boucaniers en Martinique. Pour rappel, l’aller-retour sera effectué sur notre compagnie nationale.
Enchainement de vols
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- 2AF841 - Economique - Fort-de-France —> Paris - Boeing 777-300ER
Aéroport de Fort de France
Après avoir rendue notre voiture de location sur les coups de 15h, c’est la navette du loueur qui nous déposera devant le terminal.

Nous ne perdons pas de temps pour nous mettre au frais, il aura fait une chaleur à crever durant toute la semaine. C’est bien simple, on aura pas vu le thermomètre descendre sous les 35º de tout le séjour.

Il fait quand même bien plus frais ici.
Nous ne perdons pas de temps et filons aux comptoirs AF, mon étonnement fut grand quand j’ai réalisé qu’il n’y avait personne à l’enregistrement alors que nous ne sommes qu’à moins de 2h30 du décollage.

Bien qu’il n’y ai zéro queue, mon camarade et moi empruntons la file SP.

Une agent hyper sympathique s’occupera de nous.
Initialement assis en 10L et l’agent R. en 11J, je tente de négocier le 11L pour moi en gardant le siège du milieu (11K) vide. La préposée à l’enregistrement me répondra d’un clin d’œil en me disant « Je vais arranger ça ! »
Elle offrira également l’accès au fast-track à mon compagnon de voyage qui n’en bénéficiait pas.
Nos cartes d’embarquement nous serons remises et nos valises expédiées à Paris. L’escale de Fort de France est aussi bien que celle de Pointe à Pitre !

Il faut maintenant monter à la mezzanine pour rejoindre l’étage des départs.


Malgré 4 vols en partance pour la métropole ce soir (AF x2 / TX x1 / SS x1), je trouve qu’il n’y a vraiment aucune affluence, ça sentirait pas le vol vide tout ça ??? ;-)
Comme vous le voyez, personne devant nous à la PAF.

Au PIF, ce sera pareil, absolument personne ! Nous sommes de l’autre côté en un rien de temps.
Il est à noter que ce sont les nouveaux scanners qui sont en place ici, plus besoin de sortir quoi que ce soit des sacs !

Un passage obligatoire par le duty-free où j’aurai quelques achats à effectuer puis nous nous mettons en quête du lounge.
Au passage, un petit coup d’œil à notre oiseau du jour qui vient à l’instant d’arriver en provenance d’Orly. Les portes et les soutes ne sont même pas encore ouvertes.

Bon, puisqu’on a une heure devant nous, direction le salon !
L’accès se fait en tapant un code qui m’a été donné au comptoir d’enregistrement.

Derrière la porte, une préposée à l’accueil s’occupera de scanner nos BP en nous souhaitant la bienvenue. Je découvre ce lounge vraiment ridicule en taille qui me rappel celui de Pointe à Pitre, une fois de plus.
Le lounge est tellement petit qu’il ne comporte même pas de WC, il faut ressortir pour utiliser ceux de la salle d’embarquement !


Il n’y a encore personne lorsque nous arrivons donc nous n’aurons aucun mal à trouver de quoi nous asseoir… Non loin du buffet à la demande de mon partenaire de voyage.
Le salon se remplira ensuite très vite allant même jusqu’à refuser des PAX.

Les buffets d’ailleurs sont très bien achalandés !



La partie chaude avec du thon à la provençale, du riz, du poulet au curry…



Un reste de risotto.

Du boudin créole et des feuilletés aux légumes.

Le Flight-Report
Nous quittons le salon lorsque la préposée à l’accueil annoncera de vive voix l’ouverture du boarding.
L’embarquement débutera avec 10 minutes de retard sur l’horaire initialement prévu.

Nous embarquerons avec les zones 1&2.

Je me dirige vers la porte 2 où il n’y a personne alors que ça bouchonne en porte 1L.

Le meilleur des couloirs !

Nous embarquerons ce soir à bord du F-GSQN « Limoges », un 777-300ER de 18 ans qui passe en ce moment son temps à faire des allers-retours entre Orly et Fort de France.

Instants de rigueur :



Accueil hyper souriant en porte, je rencontre un équipage très détendu dont le PNC en charge de ma rangée avec qui je discuterai pas mal durant l’embarquement. Je lui demanderai si le vol est complet, il me répondra que oui, mais seulement en J et en W, la Y restera quant-à elle assez vide et que la plupart des passagers vont pouvoir s’allonger pour la nuit !

Mon siège pour ces quelques heures à venir.

On va se faire rapidement le tour du propriétaire…

La carte de sécurité.

Le pitch est classique et correct pour mon 1m73.

Un petit coup d’œil dehors alors que le soleil décline peu à peu.

Très rapidement, on annonce le boarding completed.
Ce qu’on m’avait dit se confirme, la cabine est vide.
L’agent R. migre immédiatement 5 rangs plus au fond et bénéficiera de 4 sièges pour lui seul sur la rangée du milieu. Moi, je choisi de rester à mon siège initial ayant déjà expérimenté le fait de dormir sur un triplet, 4 semaines plus tôt au retour de Miami. L’expérience avait été bonne et sera donc réitérée.

Le CDB se présente et annoncera 7h40 de vol pour rentrer à Paris, avec une arrivée en avance et un risque de devoir attendre que notre place au parking ne se libère.
Les consignes de sécurité sont diffusées et nous repoussons avec 10 minutes d’avance.

Mise en route…


Et roulage jusqu’en bout de piste en remontant cette dernière.

Au loin, c’est la montagne Pelée qui se devine dans les nuages. Je reviendrai en février en Martinique, histoire de découvrir le nord de l’île que j’ai simplement délaissé durant ce séjour.

Demi-tour et décollage !



Bye-bye la Martinique ! À dans 4 mois !

Nous quittons les côtes au large du Vauclin, l’occasion d’un coucou à mon ami Dany67 qui était là-bas à cet instant.


Il fait déjà nuit dehors, je me lance un documentaire sur les JO de Paris. Niveau divertissement, l’IFE est complet, néanmoins, nous avions reçu un message le matin du vol pour nous annoncer que le Wi-Fi serait inopérant. Qu’importe, à cette heure, tous nos amis dorment !

Les PNC débuteront le service en distribuant les serviettes rafraîchissantes.

Puis c’est le terrible dilemme entre langouste ou côte de bœuf qui fait sont apparition !

Ce soir, le choix de plats sera entre rougail de poulet et pâtes sauce tomate. Je vous laisses deviner mon choix qui malgré qu’il soit en portion ridicule, s’avérera être très bon ! ;-)
Je ne toucherai pas à l’entrée, le dessert sera lui un clafoutis aux cerises pas mauvais.


Les PNC proposeront ensuite thés et cafés avant d’éteindre les lumières pour la nuit. Je ferai mon marché en cabine pour rajouter des coussins et couvertures à mon lit.
Je passe en mode nuit alors qu’il reste environ 6h de vol.

Je ne me réveillerai qu’une seule fois durant le vol histoire de satisfaire un besoin naturel. À mon réveil définitif, il ne reste déjà plus qu’1h15 de vol. Malgré une nuit plié en 4, j’ai plutôt bien dormi !

La cabine se réveille peu à peu, l’occasion d’observer le faible remplissage. La majorité des PAX auront eu 3 à 4 sièges pour eux. On aura même un client W dégoûté d’avoir payé un surclassement en Premium qui sera venu passer la nuit allongé en éco ! LoL

Le PDJ est servi une petite heure avant l’atterrissage à Orly.


La descente débutera 30 minutes avant de se poser, le CDB confirmera l’avance de près de 30 minutes à l’arrivée.

Ça ressemble à une piste ça !

Finale dans cette froide nuit parisienne…

Aéroport de Paris Orly
Atterrissage en douceur sur le tarmac parisien.

Nous regagnons rapidement le parking situé à Orly 3.

Nous resterons arrêtés une quinzaine de minutes sur les taxiway, comme prévu par le CDB, notre place n’est pas encore libre au parking. Le vol en provenance de la Réunion sera garé au large avec un débarquement en bus pour ses passagers.

Après un peu d’attente, notre stand se libère et nous pouvons nous garer à côté de ce 737-800 TO en partance.


Débarquement rapide salué par une poignée de main par le PNC en charge de ma rangée qui aura été au top !

Bordel ! Il fait froid dans ce pays !!! Partis de Fort-de-France avec 35º, il fait 6º ce matin à Paris… Comme une envie de mourir !

Merci le Québec-Novembre !

Nous tombons sur les passagers en provenance de RUN dans la queue pour la PAF. Heureusement, PARAFE est en fonction et il nous faudra très peu de temps pour passer la formalité.

On arrive rapidement au tapis bagages. Les premières valises mettront 15 minutes à sortir, la mienne sortira parmi les premières.
Repartant par des chemins différents, j’abandonne l’agent R. qui attendra sa valise 10 minutes de plus.
J’aurai le droit à un contrôle de la douane à la sortie, dommage pour eux, je ne suis pas un bon client…

Retour ensuite à la Gare de Lyon en 25 minutes par la merveilleuse ligne 14.

C’est ici que s’arrête ce FR, mon dernier de l’année, on se retrouve en février 2025 pour un nouvel aller-retour en Martinique.
Passez de belles fêtes de fin d’année ! ;-)
Ben
Le vol selon FR24



Bonjour,
Merci pour ce fr agréable à bord d'une cabine vide on peut le dire,ce qui rendent l'expérience de vol super sympa.
Merci Benjamin pour le partage !
Un vol vide sur les DOM c'est quand même pas courant.
Le salon est vraiment très bien rien à redire.
Par contre, celui qui a appelé ces trois morceaux de poulet couvert d'une sauce tomate rougail devrait être attaché à un poteau, en plein soleil, le corps couvert de piment. C'est tout sauf un rougail ce truc là :)
A bientôt !
Merci pour ce FR agent B.
Belle fluidité à tous les étages pour ce retour à la maison.
Le choc thermique à l'arrivée ? c'est le prix à payer pour celui qu'on ressent à FDF quand on arrive de Paris un mois d'hiver.
Et en février, quelque chose me dis qu'il va être apprécié celui là !
Le remplissage en Y est plutôt étonnant, surtout qu'en novembre, ce sont les prémices de la "haute saison" mais qu'importe, c'est une situation favorable pour un vol plus "confortable". Il fallait néanmoins viser comme l'agent R, la business du 4 seats in a row pour s'étendre de tout son long ! mais vu le marché de coussin, visiblement la nuit fut bonne.
Amusant le pax W revenant en arrière pour s'allonger (clairement, dormir allongé en avion, c'est un plus énorme !).
Pour le salon, c'est vrai qu'il est petit mais en général tout se passe bien. surprenant qu'ils aient du refuser du monde car ce ne sont pas les 14 pax J qui le sature. Y en avait donc du FB elite à bord! En sommes, ce qu'il reste quand un avion est vide ; les meilleurs 😄
Enfin, je suis d'accord avec esteban : ce poulet est indigne de la dénomination rougail.
Que nos amis de la Réunion pardonnent à AF l'inconséquence de leur dénomination...
Merci pour le partage,
Toujours sympathique de pouvoir dormir sur un triplet ou un quadruplet.
Equipage très sympa, le faible remplissage de l'avion aide beaucoup.
Dommage pour le salon qui est sous-dimensionné par rapport au flux de passagers AF.
A bientôt,
Merci pour ce report cher collègue.
Hormis les USA et les DOM-TOM, tu as prévu d’autres destinations ?
Blague à part, vol bien sympathique. C’est sûr qu’il y’a de quoi avoir la mort de payer de la W pour se retrouver allonger en Y !
Je ne peux que rejoindre ce qui a été écrit ci-dessus : ce n’est même pas un ersatz de rougail. C’est une imposture gastronomique !
Bons vols