Avis du vol entre Chiang Rai et Bangkok en classe Economique avec Thai Airways

Bonjour à tous,

On se retrouve pour le retour vers Bangkok, en provenance du grand nord de la Thaïlande, ou nous n'avons croisé ni ours polaire ni phoques, mais de beaux éléphants ! Un bonus pachydermique suit ce récit…

Sans le vouloir cette contribution contient une exclusivité, en effet le salon indépendant de CEI « The Coral Exécutive Lounge », n’a jamais été reporté , un lounge supplémentaire dans l’escarcelle de la BDD concernée.

Chiang Mai Airport sous la pluie

Nous quittons le nord du pays sous la pluie, qui n'a pas cessé depuis la veille… J'ai stationné la voiture sur le parking réservé aux loueurs.

La restitution de la clé et des papiers s'effectue à l'intérieur du terminal, nous entrons dans le bâtiment par une porte latérale.

CEI landside

L'agent en poste est plutôt sympathique, je n'ai pas droit à de longues questions concernant l'état de la voiture, il faut dire que la Toyota affichait un kilométrage conséquent et n'était pas exempte de tous reproches concernant la carrosserie… L'important aux yeux du jeune homme étant que le plein affiche " Full".

Il faut traverser toute la longueur du hall pour se rendre aux comptoirs d'enregistrement, un orchestre locale anime les lieux.

On remarquera que le FIDS concernant les "Départs" est affiché en idéogrammes chinois, alors que celui des" Arrivées" est écrit en Thaï.

Comme dans tous les aéroports du monde, nous traversons une zone commerciale.

Passage devant les agences des compagnies présentes à Chiang Rai.

Nous y voici ! L'entrée vers les guichets est aguichante mais surtout déserte…

Bon, ben pour nous c'est en face…

La file prioritaire est encombrée par un couple de jeunes français ayant un bagage en excédent de poids… Bon alors Eusèbe tu mets les bouquins dans ton petit sac à dos, et toi Ignace, tu déménages tes croquenots dans ta besace de cabine. Pour notre part, nous déposons nos valises au comptoir Economy, elles ne présentes pas de surpoids rédhibitoire… Ensuite, il faut récupérer sa valise, la passer au scanner situé plus loin sur la gauche et la confier à un agent qui l'envoi dans les méandres de l'aéroport, bizarre comme c'est bizarre vous avez dit bizarre ?

Après l'étrange procédure du checking nous devons passer airside, rien de plus simple puisque l'entrée se situe à 20 mètres de la zone d'enregistrement.

CEI airside

Une fois de plus, aucune attente pour franchir la sécurité, la salle d'embarquement concernant notre vol est encore clairsemé.

Quelques boutiques sont ouvertes.

Il est aussi possible de se faire dorloter sur ces fauteuils adaptés.

La seconde salle est vide, pas un chat dans le coin…

Lounge indépedant Coral

Lors de l'enregistrement et en tant que membre Gold Star Alliance, la jeune fille m'a délivrée un bon de 150 Baths à dépenser dans les restaurants de l'aérogare, TG ne possède pas de salon ici, et n'a pas d'accord avec le Coral Lounge…

Je sors alors un atout de mon portefeuille et accède sans problème au salon, évidemment il est possible d'être accompagné d'un(e) invité(e), ça tombe bien, nous voyageons en duo !

Le salon est tout petit et tout mimi, rien à voir avec l'abominable lounge de Jaipur fréquenté en mars dernier…

L'offre alimentaire n'est pas si mal pour un salon de cette taille, j'ai vu bien pire ailleurs et pas seulement qu'en Inde !

Ce plat donne envie, mais la vue du piment me fait refermer le couvercle sans regret.

L'offre est variée et complète.

Assiettes composées, fruits, gâteaux et crèmes dans ce frigo.

Du lait de soja, des jus et des softs complètent la palette.

Une kawateuse fonctionnelle.

Ma maigre sélection, le buffet du petit déjeuner à l'hôtel était copieux.

BP et bon de réduction font bon ménage. Au final, personne n'a fréquenté le lounge lors de notre visite

Embarquement !

Nous décidons de nous rendre en porte cinq minutes avant le début de l'appel.

Dehors la météo n'a pas bougé d'un iota.

L'embarquement est lancé avec dix minutes de retard, les PMR et les personnes âgées sont invitées à rejoindre l'avion en priorité, pas de familles avec de jeunes enfants alentours, nous emboitons le pas des passagers précité, sous le déluge notre avion est en cours d'avitaillement. Noé tu peux préparer l'arche, le vieux singe Chevelan est prêt à monter à bord !

Je plains sincèrement les agents de piste devant travailler sous la pluie.

C'est bien mieux ici !

ça coince en seuil de porte, les PMR ne sont toujours pas installés, rien ne sert de courir… N'est ce pas MichelG ?

Pas d'instant fuselage shoot.

Mais aucun souci concernant le moment porte.

La vie à bord

L'accueil à bord par les deux hôtesses invite au voyage en bonne compagnie.

Notre triplet de sièges, celui du milieu restera vide, vive l'ami Casper !

L'embarquement se poursuit, le vol frise les 90% de remplissage.

Plafonnier affichant son age.

Le pas(chyderme) convient à mon mètre quatre vingt cinq.

La fiche sécurité bien seule dans son logement, le magazine a disparu.

Un petit tour en dehors de sa maison, histoire de lui faire prendre l'air…

Le sac vomito n'est pas froissé.

Le pourpre est la couleur de la Major Thaï

Goutte, gouttelette de pluie, mon chapeau se mouille, goutte, gouttelette de pluie, mes souliers aussi. Le Savoyard retombe en enfance…

Chuuut ! Il est l'heure des démonstrations de sécurité… Le commandant Pouthasone Pompakdhy annonce 1h10 de vol, avec une arrivée à Bangkok sous un ciel très couvert. Nous repoussons avec un léger retard, court roulage vers la piste et envol dans la foulée.

A table !

Le chariot fait son apparition lorsque l'avion atteint son altitude de croisière.

Distribution du sac.

Pas de sandwich au poulet cette fois ci, mais une sorte de pâtisserie fourré avec des haricots rouges.

L'ensemble contenu dans le cornet.

L'objet du délit, je ne suis pas vraiment fan… TG fait fort en proposant un produit à la couleur de la compagnie !

Deuxième passage pour le thé et le café, les hôtesses n'ont pas le temps de s'éterniser en palabres avec les passagers, l'amabilité s'en fait ressentir.

Je choisi du café, 320 km de conduite m'attends après l'atterrissage, autant garder la forme.

Atterrissage sous les nuages

L'approche n'est pas trop chaotique malgré la présence de nébulosité.

Encore quelques mètres en l'air avant de rejoindre la terre ferme.

Le poser des roues s'effectue dans la douceur, bravo et merci aux pilotes.

Mon adjointe s'occupe des photos, elle s'en sort bien…

BKK est reconnaissable entre mille.

Un B787 en court de chargement.

Débarquement

On se lève tous pour ?

Le débarquement s'effectue dans la bonne humeur, avec l'au revoir de l'équipage.

La porte est situé au fond de la jetée, ce qui implique une longue marche vers la sortie.

Il faut encore traverser le secteur commercial très fréquenté à cette heure de la journée.

Nous arrivons dans la salle de livraison des bagages après un temps mort aux petits coins.

Nos deux valises tournent déjà sur le tapis, la livraison rapide des bagages est l'un des points fort de BKK.

Direction le loueur orange pour prendre possession de notre nouveau bolide, et se rendre dans la station balnéaire de Hua Hin.

Un van nous conduira au parking situé en bout de piste de l'aéroport, il faut bien compter 15 minutes de route pour s'y rendre.

Merci de m'avoir lu, à bientôt, du moins j'espère, pour le dernier opus de ce voyage en Thaïlande. Place au bonus pour ceux que les éléphants intéresse.