Avis du vol entre Lyon et Amsterdam en classe Affaires avec Air France Hop

Genèse de ce FR

Bonjour à tous, 

J’ai le plaisir d’écrire ces lignes à l’occasion d’un voyage à destination de Francfort afin d’assister au WTT Champions : il s’agit d’un tournoi de tennis de table. 
M’étant fixé comme objectif d’être Platinium for Life avant 40 ans, ce voyage est réalisé en J : les prix n’étaient pas bien plus élevés qu’en Y lors de l’achat, d’autant plus avec la carte Weekend. 

Le petit détour par AMS n’était initialement pas prévu, j’avais réservé un classique LYS - CDG puis CDG - FRA, mais un mail reçu le 4 septembre m’informe que, compte tenu d’une « maintenance des systèmes d’exploitation » de la DGAC, cette dernière a demandé aux compagnies de restreindre leurs mouvements sur les plateformes de CDG et ORY. 

Je suis protégé sur le vol de l’après-midi, mais les matchs débutant à 14h, il me faut être à Francfort en fin de matinée : le chat AirFrance me permettra de modifier mon billet pour suivre ce routing (et grappiller quelques XP de plus, et éviter la correspondance 2F-2G à CDG). 

Arrivée à LYS

Levé à 3h du matin, pour arriver vers 5h à LYS, me voilà garé au P4 mais les yeux seront suffisamment ouverts pour profiter de la vue sur la gare TGV dans le brouillard lyonnais. 

Volontairement, je ne choisis pas le chemin le plus court pour me rendre au terminal 1 : je profite d’être un peu en avance, et de devoir attendre l’ouverture du bureau de change à 5h15, pour « visiter » le terminal 2 désormais désert mais qui me rappelle tout de même des souvenirs de départs en vacances. 

Les lecteurs lyonnais de ce report noteront que la signalétique est optimiste quant aux temps annoncé pour rejoindre le T1… 

Après avoir récupéré mon BP auprès d’un bandit manchot, je me dirige vers le PIF en usant du coupe fil octroyé par SkyPriority : cela m’aura peut-être fait gagner quelques minutes, mais le temps d’attente était estimé à 5/10min. 

J’ai le plaisir de passer au niveau des nouveaux scanners qui évitent de sortir les appareils électroniques : il faut toutefois sortir les liquides.

Après avoir changé quelques couronnes suédoises qui dormaient dans mon portefeuille suite à la visite de Stockholm cet été, direction le salon. 

Salon Confluence

Accueil relativement cordial : un couple, volant sur LH, se fait refouler car ne voyageant en J que sur le segment Bruxelles-Loin. 
Je croiserai ensuite le robot incitant les voyageurs à débarrasser leur table : un humain passera cependant pour nettoyer et débarrasser durant mon passage. 

La dernière partie du salon a été condamnée pour accueillir une famille de 4 personnes qui, je l’imagine, voyageait en P avec un pré-acheminement sur le LYS-CDG que nous verrons plus tard. 

Voici ma sélection du matin : les viennoiseries étaient très bonnes, un peu tièdes, parfaites ! 
Rassurez vous, les macarons n’ont pas souffert et quelques uns de leurs camarades les ont rejoint avant mon départ. 

Seul bémol au tableau suite à cette visite du salon : les toilettes étaient propres, mais ne disposaient d’aucun système pour s’essuyer les mains 

Embarquement et moments importants

A l’annonce « Go to gate » sur le FIDS, départ pour la porte B01 : d’ailleurs, il est si agréable de ne pas partir des portes D. 
En août, sur un vol AF HOP, nous avions été relégués au niveau des portes D, qui sont situées dans l’ancien terminal. 

Les priorités sont globalement respectées grâce à la discipline des passagers : en effet, aucun filoguide et une simple pancarte était censée permettre de gérer les flux. 

Instant PS et porte

Et instant P

La carte de sécurité qui restera à bord 

Le pas est… existant : la cabine de notre Embraer est bien pleine en ce jeudi matin, y compris en J avec 12 pax sur 3 rangées. 
Nous sommes alors quelques peu serrés, et il en est de même pour les coffres à bagages. 

À mon installation, étaient disposés sur le siège un coussin, une bouteille d’eau et une lingette rafraîchissante. 

Il fait toujours beau, au dessus des nuages

Mais avant d’aller chercher le beau temps, faut-il encore décoller : l’OPL nous indique un départ en retard car nous n’avons pas de créneau du contrôle aérien. 

Nous ne sommes pas les seuls dans ce cas puisque l’A321 opérant le vol AF7371 est également en attente de repoussage. 

Petit couac de la part de nos PNC : en effet, ces derniers se sont enfermés au niveau du galley avant au lieu d’être proactif. 

A 7h12, nous repoussons…

Et nous sommes n°3 au décollage depuis la piste 35R. 

Il semblerait cependant que la piste 35L, généralement utilisée pour les atterrissages n’était pas disponible, car nous avons dû laisser passer 2 avions en finale (qui se sont intercalés entre les avions au décollage). 

Nous sortons rapidement de la brume et retrouvons le « beau » temps

La prestation est servie dès l’équipage libéré : la quantité est très bien pour un petit déjeuner, même s’il est dommage d’avoir du cheddar alors que nous volons sur Air France. 
Du pain sera également proposé, ainsi qu’un pain au chocolat (que je déclinerai). 

Nous entamons ensuite notre descente vers AMS avec une petite séance de cloud-surfing assez agréable. 

La couche étant très basse aujourd’hui, difficile de reconnaître l’approche mais nous atterrissons sur la fameuse Polderbann à 8h43. 

Transfert à AMS

Qui dit Polderbann, dit roulage sans fin… 

Nous débarquerons à 9h00 puis un transfert en paxbus qui prendra une dizaine de minutes : l’embarquement pour le vol vers FRA débutant à 9h25 en porte B26, il ne faudra pas traîner dans les couloirs. 

À noter également un second couac de la part de nos PNC : en effet, lors de l’annonce des correspondances courtes, le numéro de porte des vols a changé entre l’annonce en français et en anglais… d’autant plus qu’une correspondance pour Amsterdam a été annoncée (?)

Je profite de ce nouveau couac pour souligner le niveau « français » en anglais de notre PNC : ayant pu entendre quelques échanges avec des pax anglophones, nous ne pouvons que faire perdurer le cliché.

À très bientôt pour la suite de ce FR.