Avis du vol entre Madrid et Madrid en classe Affaires avec Iberia

Bonjour à tous,

et oui, un vol Madrid-Madrid… c'est que les emmerdes débutent ! Mais pour le moment, gardons un peu le suspens du pourquoi du comment, et continuons tranquillement le vol prévu vers Bogota.

Rappel du routing original :

Nous venons d'arriver depuis Strasbourg à MAD. Le parcours de correspondance est plutôt facile à trouver, il est quand même assez long.

Passage devant les nombreuses boutiques de jamon et autres duty free.

Notre vol part des portes S, à savoir du satellite 4S. Pour y aller, il faut prendre un VAL.

Fréquences tout à fait acceptables pour ce VAL automatique, le trajet dure 5 minutes et des trains passent environ toutes les 5 minutes.

Pas de bruits de vaches comme à ZRH ici, mais le trajet est rapide.

On débouche immédiatement sur le contrôle des passeports, qui est vide ce soir.

Après la PAF, le cheminement oblige le passage par le duty free. Sauf pour le salon AENA, vers lequel nous nous dirigeons. N'ayant pas de statut chez Oneworld, je ne peux inviter mon ami au salon Iberia, on ira donc simplement au salon Neptuno AENA, auquel je peux accéder grâce à mon Priority Pass.

Le salon est plutôt grand, et est situé sous la verrière du terminal.

L'offre est tout à fait acceptable. Je reste sage car un nouveau repas m'attend à bord, et j'ai déjà eu une ration sur le vol précédent… mon ami, voyageant lui en éco, peut se permettre de faire un tour aux buffets. C'est dans le type tapas, ce qui convient bien à un salon pour l'attente, je trouve.

Nous passerons 3h ici, avant de mettre les voiles quelques instants avant l'embarquement. Je profite de passer devant le salon IB pour y jeter un coup d'oeil :

J'aime beaucoup le design du salon et je dois dire qu'il est immense et moins surpeuplé que le salon AENA.

Les buffets sont bien remplis, on a plusieurs plats chauds et froids au choix :

Je profite de ce tour au salon pour me changer et faire un passage par les commodités. C'est propre et je vois qu'Iberia a remplacé ce porte PQ et brosse qui avait mystérieusement disparu après le passage d'un ex-membre de Flight-Report il y a de cela quelques années…

Après ce petit intermède salon, il est temps de se mettre en route vers la porte, qui est situé au milieu de la jetée des portes S.

Arrivés en porte, notre A350 nous attend sagement.

L'embarquement débute un peu après 23h15, dans les temps. Les priorités sont respectées.

Comme souvent, c'est en fait un pré-embarquement car la cabine n'est pas tout à fait prête. Cela ne durera que quelques minutes, mais ce n'est pas super agréable.
Je profite de l'attente pour vous montrer la carte d'embarquement, symbolique, c'est la première en Business long-courrier pour moi ^^

Notre A350 du soir : EC-NXD, à peine 2 ans.

L'accueil en porte par le chef de cabine est sympathique, je prends la direction du premier couloir. Il me faut remonter jusqu'au 4A, mon siège ce soir. Pour ce premier vol, j'ai le droit à la "nouvelle" cabine d'Iberia Business, le retour depuis Bogota s'effectuant sur l'ancienne version.

J'ai choisi le 4A car les sièges en A sont les sièges contre le hublot (comme celui en arrière-plan). On retrouve coussin, couverture et surmatelas sur le siège.

Le fameux 4A :

Je commence la découverte de ce siège, les commandes :

On retrouve ici la télécommande, ainsi qu'un petit compartiment pour la trousse.

Le compartiment est assez grand pour y stocker quelques affaires et l'on y trouve également un casque audio. Je ne le testerai pas ayant mon propre casque anti-bruit.

Evidemment, le siège possède un large écran à la résolution tout à fait convenable.

Au niveau vie privée, c'est excellent également, et même sans utiliser la fameuse porte.

L'équipage proposera rapidement un verre d'accueil, au choix cava, jus d'orange ou eau. Je succomberai à la tentation du cava. Celui-ci est amené directement depuis le galley par le très sympathique PNC de ma rangée qui viendra ainsi se présenter. Le menu est également distribué à ce moment-là.

Le voici :

Et la carte des boissons.
Au niveau des vins, c'est 100% espagnol, ce à quoi je m'attendais (les menus et cartes sont disponibles sur le site Iberia un mois avant le vol). un cava, deux blancs, trois rouges et deux vins de dessert. Je note le Rhum Zacapa 23, il me fera de l'oeil comme digestif.

Le siège est évidemment pourvu d'une (grande) tablette :

L'occasion de vous montrer le contenu de la trousse, signée Teresa Helbig.
Masque, chaussettes, brosse-à-dent et dentifrice, beaume à lèvres ainsi qu'une crème sont présents.

Quelques vues de la cabine, que je trouve très aérée sans les coffres à bagages du milieu.

Nous repoussons à minuit pile, avec 5 petites minutes de retard. Rien de grave.

Le voisin, EC-OAV s'en va pour Lima.

Les consignes de sécurité sont alors diffusées sur les écrans.

Et la cabine est plongée dans un moodlighting orange-violet plutôt agréable pour le décollage.

Les numéros de sièges sont également présents au sol, petite touche très classe je trouve.

Le roulage sera très rapide à cette heure et nous nous élançons à 0h13.

Nous sommes partis pour 9h30 de vol jusqu'à Bogota.

Après 20 minutes de vol, le service débute avec la distribution des oshiboris brûlants.

L'occasion de revoir un classique d'il y a désormais 10 ans, The Intern/Le Nouveau Stagiaire avec Anne Hathaway et Robert De Niro. L'IFE est complet, l'offre de films et séries de bonne qualité et assez nombreux pour s'occuper sur un vol de 9h30.

40 minutes après le décollage, l'entrée est servie. Pas d'apéritif sur ce vol partant en toute fin de soirée, ce n'est pas dérangeant car la fatigue se fait sentir et je compte bien profiter du lie flat !

L'entrée, mon choix se porte sur les crevettes. Le service se fait ici au trolley, avec choix de pain chaud, huile d'olive et balsamique. J'accompagne ceci d'un verre de Rias Baixas.

Steamed prawns with a cocktail sauce, avocado, sundried tomatoes and picual olives

Frais et agréable, ce serait une bonne entrée en bord de mer en plein mois de juillet sur la côte.
Nous passons tranquillement Porto et entamons alors la traversée de l'Atlantique.

C'est alors que mon plat chaud est servi : je suis parti sur le boeuf.

Grilled beef fillet in oxtail juice served with sweetcorn mousseline and caramelized piquillo pepper

La cuisson est forcément moyenne, n'est pas Swiss qui veut… mais le plat était tout de même très bon.

C'est alors que le commandant de bord prend la parole et annonce que nous avons un problème technique et qu'il nous faut retourner à Madrid car nous ne pouvons pas continuer la traversée de l'Atlantique ainsi. Pas plus d'explications que ça, juste qu'il faut rentrer à Madrid. Toute la cabine est sous le choc, c'est la douche froide… Quelques minutes après l'annonce, la géovision indique que l'on a fait demi-tour.

Les PNC passeront tout de même en cabine pour proposer un verre, le service ayant été un poil perturbé par ce rebondissement. Ils proposeront également le dessert, je passe car je n'ai bizarrement plus très faim… Bon, je vais boire pour oublier et ne pas ruminer pendant l'heure et demie de vol de retour à Madrid. Les PNC nous rassurent en nous disant qu'il y a très certainement un avion pour nous à Madrid et que nous repartirons sous peu.

La côte portugaise est rapidement en vue, notamment Porto ici :

Puis nous approchons Madrid, il est alors 3h du matin.

Nous sommes suivis de près lors de l'atterrissage, heureusement rien de grave ne se passera.

Nous rejoignerons le parking au large à 3h10.

Un petit moment d'hésitation se passe avant que l'on nous libère. Dernières vues de la cabine :

Et de notre A350 du soir qui nous a offert une petite balade de 3 heures ^^

La suite sera digne d'un mauvais film à mon goût. Nous sommes largués dans la zone d'arrivée après un passage par la PAF (les pauvres officiers à 3h du mat' ne s'attendaient pas à voir débarquer un 350 rempli de passagers à ce moment-là) et on nous explique que l'on a le droit à un sandwich et boisson à la cafétéria ouverte dans le hall des arrivées. Heureusement que je fais partie des premiers arrivés, le personnel est ultra lent et prend toutes les infos des passagers à chaque commande.
Bref, nous sommes vites servis et l'on attend tranquillement les infos. Les deux employées d'Iberia présentes ce soir n'ont cependant aucune idée des suites de l'histoire et le seul message que l'on recevra durant tout ceci, fut celui de l'annulation du vol. J'ai essayé de contacter le numéro inscrit ici, personne ne peut aider et c'est Iberia qui nous rappelera pour nous rebooker. Fantastique, le service client ^^

Après une heure à poireauter, personne ne nous informe qu'on peut se diriger vers des bus pour rejoindre des hôtels pour ce qu'il reste de la nuit… il est alors 4h30 du matin. Pour nous, direction l'AXOR Hotel au sud de l'aéroport.

La trace de ce vol qui aura duré trois heures au final :

La fin de nuit sera très courte car nous sommes dans une totale expectative concernant le vol du lendemain : aucune information ne sera donnée par quiconque. C'est donc avec des réveils toutes les 30 à 45 minutes que l'on tentera de dormir, par peur de rater la nouvelle d'un rebooking dans la matinée.
La suite sera racontée au prochain épisode :)

Merci de m'avoir lu!
A très vite pour la suite.
Jules