Avis du vol entre Pereira et Medellin en classe Economique avec Avianca

Bonjour à tous,

suite du routing colombien, après le court séjour à Salento et la région du café, nous prenons désormais la direction de Medellin, une étape incontournable du voyage en Colombie !

A la base, ce vol a été réservé avec Avianca sur le direct Pereira-Medellin du 19 novembre à 19h05. Comme ce voyage est plein de rebondissements, il y a effectivement eu encore une fois une bonne série d'emmerdes.

Quelques semaines avant le vol, je reçois une notification comme quoi notre vol est annulé et que nous sommes reprotégés sur le vol du lendemain matin à 6h. C'est une solution qui ne nous arrange pas du tout, étant donné que nous avons un hôtel à Medellin de réservé et rien à Salento pour dormir. J'appelle donc la ligne française Avianca qui me propose un changement via Bogota en milieu d'après-midi. Ceci rajoute un vol mais c'est un moindre mal et ça n'engendre aucun frais. En 5 minutes, l'agente nous renvoie les billets, ce sera donc un PEI-BOG-MDE qui nous attend en ce 19 novembre.

Le routing est ainsi le suivant :

Après ce petit séjour dans la région du café, nous voilà de retour à l'aéroport de Pereira-Matecana. L'aéroport est très moderne, il a été rénové en 2020.

Evidemment, l'intérieur est tout aussi moderne que l'extérieur, c'est aéré et plutôt agréable.

Nous nous dirigeons vers les comptoirs Avianca, il y a un petit peu d'attente mais rien de bien méchant.

Nous sommes accueillis par une employée sympathique qui enregistrera nos valises et nous remettra les deux cartes d'embarquement des deux vols de la journée.
Direction le PIF, au passage le FIDS avec quelques vols nationaux dans la journée et le vol Copa vers Panama.

Les départs nationaux sont séparés dès le PIF des vols internationaux. Nous nous dirigeons ainsi vers le PIF des vols nationaux.

Je trouve le terminal plutôt bien fait, il n'est pas trop grand ni trop petit pour le trafic reçu.

Et il y a même un salon, qui est accessible en Priority Pass, le VIP Quimbaya Lounge. Allons-y !

L'accueil est cordial, le salon est à l'étage, l'hôtesse prend même la peine d'appeler l'ascenseur pour nous.

Moquette de circonstance !

Une fois en haut, on y trouve un salon assez grand et au design tout aussi moderne que l'aérogare ! C'est réussi !

Le tout reste bien lumineux grâce à l'ouverture sur le terminal et l'extérieur.

Un bar, où un serveur officie pour les boissons alcoolisées et le service de catering.

Je n'ai pas pris de photos des buffets mais voici la sélection que j'ai faite : des sodas locaux (bien trop artificiels à mon goût), de la banane plantain et de la sauce salsa en guide d'apéro. Ayant pris le petit-déj complet de l'hôtel assez tard, je n'ai pas trop faim.

Je me laisse ensuite tenter par des wraps, ce qui constitue l'offre culinaire du salon. Rien de passionant mais pour la plupart des passagers qui y passent seulement quelques minutes avant leurs vols, ça fait l'affaire.

Evidemment, nous sommes au pays du café, alors on finit par un cafecito !!

Les cartes d'embarquement pour ces deux segments :

Nous quittons le salon lorsque l'embarquement débute, direction la porte 3:

Passage devant le Willys Café, clin d'oeil aux fameuses Jeep qui parcourent la région et dont un modèle est exposé ^^

A peine le temps de photographier notre destrier du jour, un 320 sharklété.

L'embarquement se fait de façon ordonnée, les priorités sont respectées et nous embarquons dans les derniers étant donné nos statuts de nobodies chez AV.

J'en profite pour faire un peu de spotting, pour la variété on repassera… La concurrence est présente également, ici LATAM pour… Bogota évidemment et Copa au fond.

Notre A320 du jour, HK-5423, 9 ans d'âge.

Découverte de la cabine, rien de spécial en Y, c'est assez confortable. La Business est en configuration assez étrange, avec un siège hybride dont le milieu est bloqué, plus petit et avec une tablette. Je ne comprends pas trop l'intérêt, autant mettre un vrai siège J alors car le milieu ne peut pas être utilisé comme siège "normal" (photo tirée du site Avianca)

Mon siège, au rang 15, de type planche à repasser et sans repose-tête au contraire des premiers rangs (configuration séparée en Y comme TAP par exemple).

Le pitch est acceptable, c'est standard pour un A320.

Malgré le côté planche, les sièges sont équipés de prises USB, un bon point.

Dehors, c'est la pluie qui s'abat sur Pereira.

On repousse à 14h58 avec trois petites minutes de retard. Notre commandante nous annonce un vol d'environ 30 minutes si tout va bien pour rejoindre Bogota…

Le terminal de PEI dont le design avec des vagues ressemble fortement au Hall B de BOD ^^

L'aéroport de Pereira ne possède pas de taxiway jusqu'en bout de piste, c'est donc en remontant en "back track" puis en faisant demi-tour sur la raquette que nous quitterons PEI.

Bye bye Pereira !

Nous rejoignons rapidement notre altitude de croisière d'environ 19000 pieds… enfin, si l'on peut appeler ça croisière car cela ne durera que quelques minutes avant d'entamer la descente sur Bogota.

Le signal "attachez vos ceintures" restera d'ailleurs allumé tout le long de ce court vol. Il vaut mieux payer en COP qu'en USD, le taux de change étant bien plus favorable.

Pas de passage de BOB mais ce dernier est tout de même inclus dans la pochette. Jettons-y un oeil :

La descente sur Bogota sera bien longue, nous aurons droit à plusieurs virages, il doit y avoir un peu de monde à l'arrivée sur la capitale colombienne.

Mais l'approche finale débute enfin et nous approchons Bogota après 40 minutes dans les airs.

Plafond bas certes, mais on semble pouvoir s'y poser…

Jusqu'à ce que Madame la Commandante décide de remettre les gaz alors que nous étions à quelques mètres du sol et hop, on est repartis pour un tour !

S'en suivront quelques virages, avant une annonce venue du cockpit en espagnol. Je maitrise les bases de la langue de Cervantès (sans avoir le niveau de l'ami NicoBCN j'en conviens ;)) et comprend que les conditions météos à Bogota ne sont pas des meilleures et que l'on déroute vers Rionegro, à savoir l'aéroport de Medellin-José Maria Cordova. Mais attendez, c'est là qu'on va !!! Je demande confirmation à notre voisin du siège couloir qui parle un peu anglais et qui me confirme bien qu'on se dirige vers MDE. Alors là ! Ce serait top si l'on pouvait débarquer là-bas.

Nous remontons tranquillement vers 17 000 pieds pour rejoindre Medellin. J'en profite pour appeler une hôtesse via le bouton d'appel pour expliquer notre situation et demander si un débarquement avec nos valises à Medellin est faisable. Elle nous informe que nous ne sommes pas les seuls dans cette situation et qu'elle va informer le cockpit.

La descente est amorcée, les vallées sont également bien ennuagées ici.

Mais l'on continue l'approche sur MDE.

Et l'on pose à 16h20, après 1h15 de vol.

Bienvenue à Medellin, aéroport José Maria Cordoba. Nous irons nous garer tranquillement à côté du terminal principal.

Nous patienterons de longues minutes avant que les équipes au sol n'arrivent. S'en suivra une discussion avec les PNC pour nous permettre avec quatre autres passagers (dont un PMR) de quitter l'avion, avec pour tous les passagers concernés, des valises en soute. Après plusieurs minutes de palabres dont je n'ai pas tout compris, les annonces n'étant faites qu'en espagnol, nous sommes autorisés à débarquer ! Grand ouf de soulagement, je n'avais aucune envie de refaire deux tours d'avion pour revenir ici dans quelques heures. Le vol repartira après deux bonnes heures d'attente pour Bogota…

Quant à nous, il est temps de poursuivre le séjour avec la visite de Medellin et sa région, le département d'Antioquia !

Nos valises nous serons livrées quelques minutes plus tard, service VIP pour nous, et nous pouvons nous diriger vers la sortie pour prendre un Uber jusqu'au centre-ville, situé de l'autre côté de la montagne (une nouvelle route via un tunnel a été construite il y a quelques années).

En sortant du tunnel, nous voici à Medellin !

La trace de ce vol qui aura encore une fois été bien étrange… une constante sur ce routing ^^

Merci de m'avoir lu,
A très vite pour la suite !
Jules

Bonus en fin de FR :