Avis du vol entre Cartagena et San Andrés en classe Economique avec Wingo

Bonjour à tous,

après un petit intermède vacances lointaines et ordinateur en panne, je poursuis le routing colombien avec enfin un vol qui se passe sans aucun problème !!
Nous avons profité de trois jours très sympas à Cartagena de Indias, bonus à la fin du récit, et continuons notre périple en direction de l'archipel de San Andrès et Providencia, qui se situe au large du Nicaragua mais qui est un territoire colombien.
Rappel du routing :

Cela devient désormais presque une habitude en Colombie, c'est en Uber que nous rejoignons l'aéroport Rafael Nunez de Cartagena. Le trajet est rapide, l'aéroport n'étant pas très loin du centre-ville.

Le terminal, bas de plafond et assez sombre.

Nous nous rendons aux comptoirs Wingo, la file premium nous est ouverte grace à notre tarif et ou l'accueil sera cordial. L'agente me demande de peser ma valise en soute, cela ressort à 23,9kg à cause des vetements froids qui sont désormais dedans. Elle ne bronche pas mais son collègue à coté lui coupe la parole et me crie dessus que c'est trop. Je n'ai pas de valise cabine et seulement un sac, je lui demande gentiment si c'est possible de laisser passer ces 900g pour ne pas devoir rouvrir la valise. Il ne veut rien savoir, sacrément sympa celui-ci. Je sors une veste de la valise et voilà j'arrive à 23kg pile poil. Parfait. Pour le service client, on repassera.

Direction le PIF, qui sera franchi assez rapidement malgré l'affluence.

Après le PIF, on tombe sur une salle d'embarquement pleine à craquer. Je ne crois pas avoir vu autant de monde dans un aéroport…

Evidemment il fait chaude et ce n'est pas agréable. Heureusement, nous pouvons attendre en haut au salon Avianca grace à ma carte Priority Pass.

Le salon se trouve derrière ces vitres.

Le salon est tout aussi bondé que le reste de l'aéroport, nous ne trouvons donc pas deux sièges ensemble au début.

Mais c'est toujours mieux que d'être en bas…

Allons faire un tour des buffets: c'est léger mais suffisant pour un snack avant un court vol domestique.

J'en profite pour vous montrer la carte d'embarquement ainsi que la feuille d'entrée sur l'archipel de San Andrès pour laquelle il aura fallu payer 137000 COP soit 30 euros à cette période.

Notre vol est retardé, il arrive de Bogota avec environ 20 minutes de bourre. Nous patienterons ainsi au salon avant que l'embarquement ne soit appelé vers 17h35, soit 15 minutes avant notre heure de départ programmée.

A Cartaghène, l'embarquement se fait à pieds

Bon alors, lui, je boycotte depuis le vol annulé trois jours auparavant lol

Notre 737-800, HP-1536CMP, 15 ans et qui appartient à Copa, la maison mère de Wingo.

Nous nous installons au rang 1, le pitch est moyen et on ne peut pas y étendre les jambes… comme souvent.

Découverte de la documentation de bord :

L'embarquement se termine et nous avons un voisin alors que le rang 2 reste désespérément vide. Nous changeons ainsi de places, l'espace est bien confortable, et l'on peut au moins étendre ses jambes.

L'escalier est retiré un peu après 18h, avec 15 minutes de retard.

Les PNC préparent la cabine pour le décollage et donneront les consignes de sécurité dans la foulée.

L'aéroport de Cartaghène n'a pas de taxiway jusqu'au bout de la piste, ce sera donc un "back track" jusqu'à la raquette, où l'on fera demi-tour.

Adios Cartagena! J'y reviendrai avec grand plaisir!!

Nous prenons la direction du nord-ouest, une petite heure de vol dans la pénombre la plus totale. La cabine est plongée dans le noir également et les PNC passeront rapidement faire le service du Buy on Board qui n'aura pas grand succès.

L'approche fut assez turbulente et l'arrivée sur San Andrès sans grande visibilité sera suivie d'un freinage bien fort car il a plu toute la journée ici et la piste est détrempée.

Parking à côté de ce 320 Avianca et de l'ATR de Satena qui fera l'objet des deux prochains FRs ;)

Le débarquement se fera à pieds, jusqu'au terminal.

Ici, tout se fait un peu à l'ancienne, c'est le charme des petits aéroports du bout du monde ^^
L'arrivée à San Andrès requiert un passage par la PAF (qui vérifie les cartes de séjour qu'il fallait payer) et par la douane qui est bien présente avec des chiens renifleurs. Les formalités prendront une bonne vingtaine de minutes, puis nous serons libres de rejoindre la grande ville en taxi.

Merci d'avoir lu ce FR !
A bientôt pour la suite.
Jules

Bonus sur Cartaghène en bas :