Avis du vol entre Toronto et New York en classe Economique avec Delta Connection

GJS

DL - Delta Connection

Vol effectué le 09 septembre 2024
DL5098
11:07 01h 43m 12:50
Classe Economique
Siege 12A
Kethu
146 · 81 · 1 · 9

Bonjour à tous !

Me voilà de retour (comme tous les 6 mois ^^'), je reprends le routing que j'avais abandonné en fin d'année dernière, sur un aller-retour vers Toronto.

En fin de report, un mini bonus touristique (raccourci car sinon j'y passais encore 3 semaines).

Le rappel de la construction du routing est dans le spoiler ci-dessous (moi-même je ne m'en souviens pas…) :


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A la base de ce voyage, une simple recherche pour un routing bien plus tordu (Un Bruxelles - Porto via Toronto pour prendre un 767 EuroAtlantic Airways opérant pour le compte d'Azores Airlines, bref). Je remarque alors notamment que KLM vole toujours vers Toronto en 787-10, un appareil que j'ai connu justement sur un YYZ-AMS, et que j'aimerais bien reprendre…

Comme le voyage pour Porto n'a finalement pas pu se faire, quelques jours plus tard, une petite pulsion me prend, et hop, je regarde pour passer quelques jours à Toronto début septembre !
Dans mes critères donc, revoler à bord de ce 787-10 de KLM, en Business pour continuer ma collection de Blue Houses KLM (bon, et aussi pour le plaisir de voler en J). Un enchaînement BRU-AMS-YYZ, , départ au matin, quelques heures à AMS pour profiter du salon hors-Schengen, et une arrivée à Toronto à 13h, pour profiter d'une fin de journée au Canada, est parfait, et à un tarif raisonnable (moins de 1.500€).

Pour le retour, je suis ouvert à toute suggestion. Et justement, Air France me propose une solution fort sympathique, avec un retour sur Delta AIrlines, YYZ - JFK en CRJ900 suivi d'un JFK - BRU en 767-300.
C'est un grand oui pour moi : je n'ai jamais pris Endeavour Air qui opère le vol YYZ - JFK en CRJ900 (j'aurais du tester en 2022 mais j'étais finalement parti sur un autre délire avgeek), je n'ai jamais pris de Boeing 767, et je n'ai jamais pris Delta en long-courrier.
Si le tarif en J est rédhibitoire (de mémoire plus de 3000€ juste le retour), le tarif en Y est beaucoup plus raisonnable, quelques centaines d'euros, un tarif "classique" donc.

L'horaire est en plus correct, avec un départ à 11h de Toronto, 6 heures de correspondance à New-York pour tester le salon Delta, et une arrivée à Bruxelles de bon matin le 10 septembre, juste à temps pour choper un Eurostar pour aller sur Londres fêter l'anniversaire d'une très chère amie !

Le routing, le placement à bord


Nous en sommes donc au premier vol du retour, avec un vol Delta Connection entre Toronto et JFK…


Enchainement de vols


Grâce à mon statut Skyteam Elite +, Delta me permet de choisir des sièges "Préférentiels" dès l'achat du billet. Je n'hésite donc guère et prend un siège au hublot en issue, en 12A.


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Par contre, soit c'est le fait que je sois sur un numéro de vol AF, soit c'est le tarif trop "basique" du billet, mais je ne suis pas éligible aux upgrades pour la cabine avant. Ça n'est donc pas encore aujourd'hui que je pourrais profiter tester la First Domestic sur un Bombardier !


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Ca sera ma première fois sur un vol Delta Connection (ici effectué par Endeavor Air), et plus globalement, ma première fois dans un petit module aux US (même si en cabine arrière et pas en First).

J'aurais aussi la joie (ou pas ?) de tester pour la première fois le passage de la PAF US au départ, donc.

Dans le plus anecdotique, ça aura fait 6 ans depuis mon dernier vol sur CRJ900 (le dernier datant de juin 2018, sur la défunte compagnie estonienne Nordica)…


Toronto Pearson, une nouvelle idée de l'enfer


En ce jour de retour, je cède à la facilité et prends l'ami Uber pour rallier l'aéroport. Le vol n'est certes pas très tôt (11h), mais le passage de la frontière US à YYZ pouvant être, d'après les témoignages glanés à droite à gauche, long, je préfère arriver en avance.

Et pour arriver à 8h30 à l'aéroport, il m'aurait fallu partir vers 7h de mon hôtel, contre 8h en Uber…

Bref, me voilà donc en temps et en heure au dépose-minute du T3, un peu en boxon, comme tout dépose-minute qui se respecte.


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La partie landside est assez étroite, mais toute en longueur et en courbe. Et les grandes arches au plafond me rappelle le hall de la gare de Union Station, dans le centre, j'aime beaucoup l'ambiance "vintage" que ça renvoie.
D'ailleurs, en écrivant cela, j'ai été vérifier, et c'est effectivement le but recherché par les architectes du T3, rappeler ce hall de la gare centrale, mission réussie donc !


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Une portion de la partie landside est dédiée à l'enregistrement des vols vers les USA, avec ici les comptoirs Sky Priority de Delta, où il n'y a pas une grande affluence.


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J'accède donc rapidement au comptoir, avec une agente souriante qui, pour pouvoir me remettre mes cartes d'embarquement, me demande la durée de mon séjour en Belgique. Question un peu surprenante pour un habitant de l'espace Schengen, mais je suppose que c'est la procédure classique pour les passagers canadiens.


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Pour déposer les bagages, c'est aux comptoirs automatisés dédiés à cela, de l'autre côté de l'allée centrale. Je n'ai rien à mettre en soute donc pas de seconde queue à faire pour moi.


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Tout au bout de la zone, l'entrée du PIF, avec une attente estimée à 10 minutes, et une file prioritaire sur la gauche.


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File prioritaire très efficace, puisque les agents attendent les passagers. Agents très sympathiques d'ailleurs. Je devrais retirer mes chaussures, il me semble que c'est la norme en Amérique du Nord…


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On passe ensuite dans la salle de preclearance, pour passer la frontière US avant de prendre son vol.
Ici, pas de file prioritaire pour les pax à statuts, c'est soit la file pour les passagers enrôlés à Nexus ou Global Entry ou autre programme prioritaire non accessible au pauvre européen que je suis, soit la file classique (ou la file PMR, mais je suis encore plus ou moins valide).
File classique qui est, comme vous pouvez le constater, bondée.

Le site de l'aéroport de Toronto indique 6 à 10 minutes pour passer la frontière, mais ça me semble très optimiste, sachant qu'il n'y a que 4 à 6 comptoirs PAF ouverts (ça variera pas mal pendant mon attente), que parmi ces comptoirs, un est dédié aux PMR (logique), 2 à 3 dédiés aux programmes prioritaires, où le flux est globalement bas, et où du coup les policiers attendent les passagers, et seulement 1 à 3 comptoirs pour l'énorme file "classique".

Pas de passe-droit pour les passagers dont l'heure de départ est proche, et les passagers qui insistent un peu trop auprès des agents chargés de gérer le flux (et qui devraient être formés à cela visiblement) se font renvoyer tout au fond de la file en guise de "punition". Je me demande si je n'aurais pas préféré passer la frontière à JFK…


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C'est au final une heure qu'il me faudra pour passer la frontière, avec en prime le policier le moins aimable que j'ai vu, qui crie plus qu'il ne parle, et qui finira par jeter mon passeport par terre par l'ouverture de son guichet en lâchant un "You're good".

Bienvenue aux États-Unis, je suppose ?

Bref, duty-free à suivre, que je passe sans m'arrêter, quelque peu impatient de m'éloigner de cet enfer (et du cerbère US, avant qu'il ne change d'avis).


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Il ne me reste théoriquement que 30 minutes avant le début de l'embarquement, j'ai bien fait de prendre de la marge, finalement…
Ces trois écrans affichent les prochains vols vers les US, entre 10h et 19h, tout de même une belle quantité.
Globalement, ça se joue entre Delta et American Airlines. La Grosse Pomme est de loin la ville la mieux desservie, avec 12 vols (vers JFK ou La Guardia).


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Une averse a du passer pendant que je passais la frontière, le tarmac est trempé… On voit pas mal de dérives Porter, plus précisément des Embraer 195-E2, que la compagnie torontoise reçoit à un rythme effréné, avec les premières livraisons toute fin 2022, et à l'heure actuelle, déjà une quarantaine d'appareils en service.


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Je me dirige sans tarder vers ma porte d'embarquement, la A6. Curieusement, plusieurs vols partent en même temps de cette "porte".


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En arrivant en haut de cet escalier, je sens la douille arriver.


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Eh oui, la "porte" A6 est en réalité un regroupement de plusieurs portes (6 ?), numérotées A6d, A6e, A6f, etc… Le tout dans une salle d'embarquement bien petite, qui peut donc vite devenir bordélique.


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Même ici, les panneaux d'indiquent que "A6" pour les vols, il faut donc repérer son vol directement sur les écrans des portes d'embarquement. Et ne pas se tromper, avec là le vol Delta de 8h pour JFK retardé à 10h35, à ne pas confondre avec mon vol Delta pour JFK de 11h07, tous deux indiqués simplement "A6".

Les annonces, elles aussi, ne parlent que de la porte "A6" sans plus de précision, allez donc savoir si l'annonce d'embarquement pour "le vol Delta Airlines pour New-York" concerne mon vol ou l'autre retardé, ou encore celui pour La Guardia…

Alors certes, au moins si on se trompe, on n'est pas loin de sa porte vu la taille de la salle, mais on ne m'enlèvera pas de l'idée que celui qui a conçu cette signalétique aime faire souffrir les gens.

Et en plus, le faux plafond prend l'eau.


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Bon, j'arrête de râler, au moins ici on peut tirer le portrait des avions sans problème !

Un CRJ900 de Delta Connection, mais pas le mien, puisque celui-ci est opéré par SkyWest Airlines, alors que mon vol est opéré par Endeavour Air.

Lui, il va partir pour Détroit, avec une bonne demi-heure de retard, en raison de l'attente des passagers coincés à la PAF. Et il devrait aussi partir au nettoyage, il est vraiment crasseux.


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Mon CRJ900, lui, attend en embuscade un peu plus loin. Je ne sais pas si c'est en attente des marshalls pour le placer, ou pour laisser la voie libre pour permettre le repoussage du vol pour Détroit…


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Finalement, après presque 10 minutes d'attente, il est finalement autorisé à rejoindre son point de stationnement (le vol pour Détroit est toujours là, on voit sa dérive sur la droite).


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L'équipage qui effectuera mon vol observe les opérations tout en causant. Et on partira donc de la porte A6f.


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Embarquement et découverte de la cabine


L'équipage embarque à 10h28, et l'embarquement des passagers commence à 10h37, avec une stricte application du fameux process d'embarquement Delta à 8 zones. Pour un appareil d'une capacité de 76 places, ça fait beaucoup de zones. Nous ne serons par exemple que 2 en zone 4.

Les valises sont taguées pour aller en soute, en raison des petits coffres à bagages, mais le personnel au sol devant l'avion me dit de monter avec, qu'elle passera dans les racks. Et en effet, c'est le cas à 2-3cm près, ils ont le compas dans l'oeil !


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L'accueil à bord est chaleureux, je rejoins rapidement mon siège en issue (les nombreuses zones d'embarquement permettent au moins de fluidifier au maximum la circulation dans la cabine et donc d'accélérer le placement à bord).


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Petit tour d'horizon du siège, en commençant par le décevant : La boucle de ceinture non siglée.


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Au moins, elles ont été correctement positionnées avant l'embarquement (oui, je suis un maniaque des ceintures).


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Le pas en issue de secours est pour le moins généreux !


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Si l'on veut emporter la porte de l'issue avec soit, c'est 17kg, il faudra donc l'enregistrer en soute.


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Pas de gilet de sauvetage à bord de ce CRJ, c'est le coussin qui fait office de flotteur en cas d'amerrissage. Ca m'a toujours semblé nettement moins sûr qu'un gilet… Déjà, si la cabine commence à être envahie par l'eau, se trimballer son coussin flotteur au lieu d'un gilet dégonflé, ça ne doit pas être d'une praticité extraordinaire.

Du coup, espérons ne pas aller voir le lac Ontario de trop près…


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Vue générale de la cabine, avec les sièges Delta Comfort marqués d'un liseré rouge. Le signal lumineux "interdit de fumer" a été remplacé par un signal Wifi.


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Détail des instructions sur l'ouverture de la porte. A noter qu'il n'y a pas du tout de cache-hublot (les passagers américains en PLS).


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Profitons-en pour regarder dehors ! On voit un énième CRJ900 Delta, celui-là également d'Endeavor Air. C'est lui qui doit effectuer le vol de 8h00 pour JFK, mais il n'est toujours pas prêt au départ. Il partira finalement après nous, avec environ 4 heures de retard.

L'appareil est arrivé l'avant-veille à YYZ et n'a pas bougé depuis, peut-être a-t-il du subir une maintenance inopinée ?


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A 10h55, le commandant prend la parole, pour annoncer 1h de temps de vol, et un départ qu'il espère un peu en avance, et quelques nuages pendant le vol.
L'embarquement est terminé, aurais-je hérité du meilleur voisin au monde ?!

On peut noter sur la photo, au rang 13 C&D des bagages aux pieds des passagers, qui resteront là pendant tout le vol, bien que ce soit une issue de secours (même pas rangés sous le siège devant), sans que ça ne pose le moindre problème à l'équipage.
Voilà bien une chose qui me perturbe beaucoup, je ne sais pas si les réglementations sont différentes aux USA, mais il me semble que, quelque soit le pays, dans les faits, c'est un gros obstacle à une évacuation d'urgence rapide et efficace.
Bref. Moi je m'en fous, j'ai mon issue à côté de moi.

Le speech en issue est classique des US, avec demande de confirmation verbale. Le steward précise qu'en guise de remerciement, on peut demander un soda en plus de la prestation servie à bord, délicate attention.


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La safety card, avec la précision qu'en cas d'amerrissage, je suis censé accrocher la lifeline pour permettre aux passagers de s'accrocher à cette corde pour sortir. Une info qu'il serait intéressant de communiquer à l'oral lors du speech en issue, pour le coup ! (D'ailleurs, pour revenir à mes vols en CRJ900 sur la compagnie estonienne Nordica, cette précision était bien comprise dans les infos que donnaient les hôtesses aux pax en issue).


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Le verso est très verbeux, par contre !


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Here we go my kiki ! (Oui, je suis bilingue anglais)


Après une nouvelle annonce du capitaine pour prévenir qu'on attend en fait le chargement de bagages, on repousse à 11h22, avec 15 minutes de retard.


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Un Boeing 767-300 cargo d'Air Canada parqué devant les hangars, tandis qu'une dérive en ancienne livrée dépasse dudit hangar, au fond.


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Du CRJ900 Delta, un Embraer 170 AA. Et au fond (pas hyper visible déso), un immeuble qui s'amuse à faire peur aux passagers, avec en haut de la façade, l'inscription "Orlando". Mais rien à voir avec la Floride, il s'agit juste d'une entreprise immobilière torontoise.


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D'autres appareils American Eagle au parking, du Bombardier (mais pour les modèles exacts, désolé, je ne sais pas encore les reconnaître à l'arrière-train).


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Un Embraer Porter Airlines qui s'élance à côté de nous pendant le roulage…


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Pour nous, ça sera la piste 23 aujourd'hui, avec un décollage vers le sud-ouest.


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Un MD-11 UPS, un modèle dans lequel j'aurais bien aimé voler… Mais à moins de me mettre dans un carton, ça semble compliqué désormais.


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Et on décolle en douceur à 11h34…


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Après les lotissements à perte de vue à l'arrivée, voilà les zones logistiques à perte de vue au départ !


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L'autoroute 401, et la Credit River  qui serpente jusqu'au lac Ontario où elle se jette. Elle tire son nom des marchands de fourrures français ("Rivière au Crédit"), qui avait leur comptoir à l'embouchure de la rivière, et qui payaient les populations autochtones à crédit, pour des fourrures qu'elles leur livrerait plus tard dans l'année.


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Quelques nuages commencent à fleurir devant les hublots…


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En bas à droite, l'embouchure de la Credit River, donc, à Port Credit. Il y avait de l'imagination dans les noms à l'époque, ya pas à dire.


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Et c'est parti pour la traversée du lac Ontario !


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Wifi et service à bord #Biscoff


Le Wifi est disponible à bord, avec le pass "Messaging" gratuit.


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Le Wifi "normal" coûte 10$ pour le vol…


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… Ou 70$ pour le mois. Pour les voyageurs fréquents, ça peut être rentable.


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Le service Eco dans ces vols court-courrier est simple : Eau, thé ou café, accompagné d'un choix de snack sucré ou salé.
Pour les passagers en issue, on a d'office les deux snacks, et comme promis, un soda est aussi proposé (je m'en passerais).

Une petite devinette sur la serviette, le plus long vol Delta : LAX-SYD, JNB-ATL, ICN-DTW ou SEA-PVG ?


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C'est la destination sud-africaine qui gagne : 17 heures de vol (dans ce sens, dans l'autre on gagne 2 heures). Ca doit sembler bien long en fond de cale !
Et comme d'habitude, le speculoos Biscoff, qui est siglé Delta.


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Interminable mais charmante approche sur JFK


A 12h10, le commandant annonce l'amorce de la descente vers JFK. On longe une petite rivière méconnue, l'Hudson River.


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Sur la droite, les villes de Newburgh et Beacon de chaque côté du fleuve, reliées par l'Interstate 84 traversant l'obstacle fluvial par un double pont à treillis.


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L'Hudson vire vers le sud-ouest un peu plus loin, pour former l'Haverstraw Bay (juste devant le bord d'attaque de l'aile), délimitée à l'ouest par la presqu'île de Croton Point. C'est l'endroit où l'Hudson est la plus large, environ 5,5km.


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L'Haverstraw Bay se poursuit dans le Tappan Zee, qui s'étire sur une dizaine de miles vers le sud (dénommé ainsi en référence à la tribu "Tappan" qui habitait la région auparavant (et suivi de "Zee", puisque ce sont les néerlandais qui ont dénommé le coin)).


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En quelques minutes, on est passé d'une nature plutôt déserte à New-York City !

Au centre de l'image, l'aéroport de La Guardia, dans le Queens.


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Et là, toujours au centre de l'image, derrière quelques nuages, l'aéroport de JFK, notre destination, et Jamaica Bay sur la droite.
Fun fact (si vous aimez l'étymologie) : Ici, "Jamaica" vient d'un mot d'un dialecte algonquin (le Lenape) signifiant castor ("tëmakwe"), qui a été déformé par les néerlandais puis les anglais jusqu'à devenir Jamaica.
Pour le pays des Caraïbes, c'est le nom que donnait les autochtones à leur île ("Xaymaca", signifiant "land of wood and water"), passé à travers l'espagnol puis l'anglais pour donner également Jamaica.

Aucun lien donc entre le nom de cette baie (et du quartier où se trouve l'aéroport de JFK), et l'île des Caraïbes.


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De l'autre côté de la Jamaica Bay, sur Barren Island, l'aéroport Floyd Bennett Field, le premier construit à New-York, est bien visible, malgré le fait qu'il soit fermé depuis plus de 50 ans.


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On continue au-dessus de l'Atlantique pour récupérer la trajectoire d'approche de JFK, toujours bien longue. On peut apercevoir les cargos en attente pour décharger au port de New-York.


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Les "Outer Barrier Islands", qui borde Long Island, avec ici Jones Beach Island sur la droite, et Long Beach Barrier Island sur la gauche.


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Jones Beach de plus près, plus précisément, au centre, la gated community de West Gilgo Beach et Tobay Beach, une plage/centre de loisirs avec un parking à peu près dix fois plus grand que la zone de loisirs en elle-même.


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Entre Jones Beach Island et Long Island, South Oyster Bay, un lagon avec quelques îles inhabitées, et profond de seulement quelques mètres.


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Nous voilà revenus au-dessus de la terre ferme, avec à droite de l'expressway, plusieurs vastes cimetières, et derrière, le Republic Airport, dédié à l'aviation générale, permettant de soulager JFK et La Guardia sur ces types de vol.


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Long Island, et l'Atlantique au fond…


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Paysage classique par ici : Des lotissements, des zones d'activités, et un nombre de golfs assez impressionnant.


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En bas à gauche, l'Atlantic Branch du Long Island Rail Road (LIRR), avec une rame Bombardier M7 qui arrive en gare de Rosedale, en direction de Manhattan.


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La zone humide de Hook Creek, qui borde l'aéroport de JFK. Jusqu'en 2010, le quartier à proximité de cette zone n'était pas raccordée au réseau des eaux usées de New-York, et déversait donc ses eaux usées directement dans le cours d'eau… 


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Après un long flare, légèrement en crabe, on touche finalement le sol de l'aéroport new-yorkais à 12h50, sur la piste 22L.


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Pendant le roulage, quelques dérives variées, Singapore, Virgin, et Air Europa sur la droite…


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JFK T4, aussi interminable que l'approche


Pendant le roulage, je vérifie sur l'application Delta le remplissage des différents lounges, une info plutôt pratique, surtout à JFK !


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Un Embraer 170/175 (oui, petite flemme de compter le nombre de hublots, désolé !) Delta Connection qui va se parquer tout au bout de la jetée B du terminal 4.


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Dernier virage avec, à côté de nous, un autre CRJ900 qui est arrivé juste avant nous, en provenance de Cleveland.


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Et nous voilà au bloc, à 12h58, 8 minutes plus tard que prévu. On aura rattrapé la moitié du retard pendant le vol donc.


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Le débarquement se fait assez rapidement, on est quasiment à l'extrémité du concourse B, avec de ce côté les escalators vers le bout de la jetée, qui comprend quelques portes au niveau du sol (enfin presque au niveau du sol), et les navettes bus vers la sortie, la jetée A et le début de la jetée B.


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Personnellement, je pars dans l'autre sens, avec les mêmes destinations (mais à pied), mais aussi les lounges Delta.


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Et ben, de rien Delta ! Au moins, on sait bien qui règne en maître sur ce terminal.


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Un peu de diversité sur le tarmac, avec des gros porteurs Virgin, Air Europa, Singapore ou encore El Al…


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De l'autre côté de la jetée, on peut suivre l'avancée des travaux du futur terminal qui remplacera le terminal 1, et le reliera au terminal 4 (il me semble). Auparavant se trouvait là les terminaux 2 et 3.


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Après une marche de 20 minutes pour trouver une échoppe vendant des écouteurs sans fil (bon sang que ce concourse est long !), je me retrouve enfin devant le Delta Sky Club. L'occasion parfaite pour terminer là ce report !


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La trace radar du vol, avec une croisière à 31.000 pieds, et une approche sur JFK pour le moins biscornue !


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Merci de m'avoir suivi jusque là, et désolé pour ceux qui aiment la régularité dans les publications, je pense que je peux difficilement faire plus sporadique !

Au plaisir de vous lire, ici ou sur vos FR, et à bientôt pour le dernier segment de ce voyage ("bientôt" = entre 3 jours et 3 ans) !

Et le mini bonus touristique ci-dessous :

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Bonus touristique

travel illustration

Kethu te propose de poursuivre la lecture de ce Flight-Report à travers un récit touristique bonus de son voyage :

Notes des produits

Compagnie aérienne

Delta Connection 8,0

  • Cabine8,0 / 10
  • Equipage8,0 / 10
  • Divertissements8,0 / 10
  • Restauration8,0 / 10
Aéroport de départ

Toronto - YYZ3,3

  • Fluidité1,0 / 10
  • Accès4,0 / 10
  • Services2,0 / 10
  • Propreté6,0 / 10
Aéroport d'arrivée

New York - JFK7,5

  • Fluidité7,0 / 10
  • Accès6,0 / 10
  • Services9,0 / 10
  • Propreté8,0 / 10

Conclusion

Une première découverte des vols Delta Connection, qui ne diffère que peu des vols Delta domestiques de la maison mère, hormis au niveau des appareils, ne nous mentons pas.

C'est donc une expérience sans trop de surprise, mais pas désagréable, avec un équipage sympathique qui double la ration de snack pour les passagers assis aux issues, une bonne communication du cockpit, une cabine globalement confortable et bien entretenu dans un charmant CRJ900...
La présence du Wifi même sur un petit module régional est aussi très appréciable !

Et heureusement que le vol rattrape l'expérience au sol à Toronto, parce qu'entre la pre-clearance US catastrophique, tant niveau attente que organisation (ou politesse), les portes d'embarquement à la signalétique absurde et l'information audio peu utile... J'étais content de fuir cet aéroport. Si on ajoute à ça la connexion en transport qui est bien médiocre aussi... Voilà.

Pour le coup, JFK réussit plutôt bien face à YYZ, le seul défaut de l'aéroport new-yorkais étant aussi son accessibilité en transport qui pourrait être améliorée (je juge avec mes yeux d'européens là), mais ce point ne m'a pas vraiment impacté puisqu'en correspondance.
A part cela, le terminal 4 est plutôt bien fichu, il est juste bien long à parcourir, mais la présence de bus reliant le bout des concourses à la jonction entre ces jetées est un très bon point.

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Commentaires (1)

  • Merci pour ce FR

    C'est au final une heure qu'il me faudra pour passer la frontière, avec en prime le policier le moins aimable que j'ai vu, qui crie plus qu'il ne parle, et qui finira par jeter mon passeport par terre par l'ouverture de son guichet en lâchant un "You're good".

    Il faut s'y habituer, une once de pouvoir permet à un c... de se croire tout permis.

    Pas de gilet de sauvetage à bord de ce CRJ, c'est le coussin qui fait office de flotteur en cas d'amerrissage.

    Vu que 99% des amerrissages tuent les passagers ou les blesse gravement ... mais une le coussin flotteur, bonne chance pour ceux qui n'ont rien dans les bras.

    Bref. Moi je m'en fous, j'ai mon issue à côté de moi.

    Et c'est là le plus important n'est-il pas ?

    un nombre de golfs assez impressionnant.

    Comme c'est un sport populaire et peu cher aux USA, je ne suis plus surpris.

    avec une rame Bombardier M7 qui arrive en gare de Rosedale

    Un autre ferrovipathe sur Flight Report ?

    A bientôt

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