Avis du vol entre Amsterdam et Toronto en classe Affaires avec KLM

KLM

KL - KLM

Vol effectué le 07 septembre 2024
KL691
11:20 08h 00m 13:20
Appareil Boeing 787-10
Classe Affaires
Siege 08K
Kethu
1,162 · 149 · 2 · 40

Bonjour à tous !

Allez, j'essaie de continuer tant bien que mal ma série sur mon trip à Toronto !

Le rappel de la création du routing dans le spoiler ci-dessous :


Contenu masqué : Cliquez pour afficher
A la base de ce voyage, une simple recherche pour un routing bien plus tordu (Un Bruxelles - Porto via Toronto pour prendre un 767 EuroAtlantic Airways opérant pour le compte d'Azores Airlines, bref). Je remarque alors notamment que KLM vole toujours vers Toronto en 787-10, un appareil que j'ai connu justement sur un YYZ-AMS, et que j'aimerais bien reprendre…

Comme le voyage pour Porto n'a finalement pas pu se faire, quelques jours plus tard, une petite pulsion me prend, et hop, je regarde pour passer quelques jours à Toronto début septembre !
Dans mes critères donc, revoler à bord de ce 787-10 de KLM, en Business pour continuer ma collection de Blue Houses KLM (bon, et aussi pour le plaisir de voler en J). Un enchaînement BRU-AMS-YYZ, , départ au matin, quelques heures à AMS pour profiter du salon hors-Schengen, et une arrivée à Toronto à 13h, pour profiter d'une fin de journée au Canada, est parfait, et à un tarif raisonnable (moins de 1.500€).

Pour le retour, je suis ouvert à toute suggestion. Et justement, Air France me propose une solution fort sympathique, avec un retour sur Delta AIrlines, YYZ - JFK en CRJ900 suivi d'un JFK - BRU en 767-300.
C'est un grand oui pour moi : je n'ai jamais pris Endeavour Air qui opère le vol YYZ - JFK en CRJ900 (j'aurais du tester en 2022 mais j'étais finalement parti sur un autre délire avgeek), je n'ai jamais pris de Boeing 767, et je n'ai jamais pris Delta en long-courrier.
Si le tarif en J est rédhibitoire (de mémoire plus de 3000€ juste le retour), le tarif en Y est beaucoup plus raisonnable, quelques centaines d'euros, un tarif "classique" donc.

L'horaire est en plus correct, avec un départ à 11h de Toronto, 6 heures de correspondance à New-York pour tester le salon Delta, et une arrivée à Bruxelles de bon matin le 10 septembre, juste à temps pour choper un Eurostar pour aller sur Londres fêter l'anniversaire d'une très chère amie !

Le routing là, pis les stats aussi là


Enchainement de vols


Sur ce vol, lors de l'achat du billet, la cabine est déjà plutôt bien remplie. Parmi le choix de siège qui reste, je privilégie le côté droit de la cabine : En cas de passage juste au sud de l'Islande ou du Groenland, je me mordrais les doigts d'être du mauvais côté de l'appareil !

Même si le blog KLM a supprimé son article sur les visites virtuelles des cabines de ses appareils, les liens sont encore trouvables et fonctionnels sur un article de Business Travel). Ca me permettra de choisir un siège qui me convient parfaitement, avec un hublot bien aligné, et plutôt au fond de la cabine J (on aperçoit mieux les réacteurs, les ailes depuis l'arrière !), à savoir le 08K. Accessoirement, c'est le siège que j'avais choisi lors de mon premier vol sur le 787-10 KLM, donc je sais à quoi m'attendre.

Lors de l'enregistrement en ligne, la cabine s'est encore plus remplie, avec 32 sièges sur 38 occupés (et ça sera encore plus rempli par la suite).


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Pendant l'enregistrement, il est aussi proposé de choisir à l'avance son plat, parmi le triple choix habituel de KLM (je n'en ai screené que deux).

Je n'ai pas envie de décider à l'avance donc je passe sur cette possibilité pour cette fois.


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La base de données du site ne comporte que 5 récits sur la liaison AMS - YYZ, toujours sur KLM, avec 3 récits en Eco et 2 en Business. Le vol le plus récent reporté était en 747-400, ça vous donne une idée de l'ancienneté de ces récits (4 ans pour le dernier récit en Eco, 5 ans pour la J).

Mon récit sera donc le premier post-Covid sur la ligne !
On peut noter aussi qu'il y a déjà eu 12 reports en Business sur les 787-10 de KLM (ainsi que 2 en Premium Eco et 16 en Eco).

De mon côté, si j'ai déjà effectué le YYZ - AMS sur KLM en 787-10 (comme indiqué dans la construction du routing), je n'ai jamais effectué le trajet dans l'autre sens, comme ça j'aurais l'expérience complète !
Je n'ai d'ailleurs mis les pieds à Toronto YYZ qu'à ce moment-là (en correspondance YUL-YYZ-AMS), donc je vais pouvoir découvrir avec plaisir le parcours d'arrivée de l'aéroport. Oui, bon, je me réjouis de pas grand chose.

En continuant dans les stats, ça sera mon 6e vol en Boeing 787 (1 en 787-8, 3 en -9 et 2 en -10), mon 34e passage à AMS mais seulement le 3e pour un vol hors-Schengen !

Allez, assez causé, place au récit !


Traversée d'AMS et repos au salon KLM non-Schengen


Je vous avais quitté au pied du FIDS, indiquant mon vol à l'heure, dans un peu plus de 4 heures, en porte F09…


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Direction donc la zone hors-Schengen, d'un bon pas, histoire de me poser au salon !


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Les portiques automatiques ne sont pas accessibles, et peu de comptoirs ouverts, mais c'est de toute façon bien calme. Le vol de Bruxelles est en effet l'un des premiers à arriver côté Schengen…


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Et voilà l'obstacle passé en deux minutes ! Il n'y a pas foule non plus une fois la frontière passée, même si c'est un peu plus animé.


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Un Airbus A330-300 de Delta se repose après être arrivé de Boston il y a un peu plus d'une heure. Il repartira pour Portland dans 3 heures…


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Les espaces d'attente sont encore calmes, quelques passagers visitent l'annexe du Rijks Museum (visite que je n'ai jamais faite d'ailleurs).


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Le salon est enfin en vue, avec son emblématique mur de "Delft Houses" !


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Je me demande combien de passagers ont essayé de piquer celles exposées ici.


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L'accueil au salon est réalisé par des bornes, même si du personnel est également présent.

Je trouve ce salon toujours sympathique à voir, avec de nombreux espaces différents pour s'installer…


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Et toujours une belle collection de maisons KLM !


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A l'étage, le bar n'est pas encore ouvert, mais on peut malgré tout contempler le salon vu de dessus, avec ces escaliers joliment décorés et agréablement aménagés.


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La terrasse n'est pas ouverte non plus pour le moment.


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Retour à l'étage principal, où je m'installe dans ces sièges qui ont le défaut de ne pas offrir une vue bien passionnante, mais le gros avantage d'être confortables et surtout bien calmes, car situés dans un "couloir" peu passant et avec une forme de cocon qui isole bien du bruit.


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Pour la forme, je fais un rapide tour des buffets du petit-déjeuner, avec une offre classique, pas grand chose à redire.


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Le chaud est en place aussi, avec le coin cuisine juste derrière.


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Je ne prendrais rien à manger, pas d'appétit, et le vol devrait bien me remplir l'estomac. Je passerai globalement mon temps à somnoler, pour me remettre du réveil beaucoup trop matinal.
Je quitte le salon avec un peu d'avance, histoire de me balader un peu dans cette zone que je connais très peu (comme dit en intro, ce n'est que mon 3e passage dans la zone hors-Schengen ici, et le premier date de 2018, je m'en souviens à peine).


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Rapide spotting sur le chemin, et re-découverte de cette sympathique cabine du 787


Sur le chemin, on croise ce 777-300 KLM qui partira pour Paramaribo (capitale du Suriname) avec presque 2 heures de retard. Derrière, on aperçoit Garuda en livrée rétro.


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De l'autre côté de la jetée F, ce magnifique A350-900 Delta, arborant la livrée pour les JO de LA 2028. Je trouve la livrée vraiment réussie (et légèrement plus audacieuse que la livrée Air France des JO de cette année)…


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Au bout de la jetée, la passerelle F9, où se trouve mon oiseau du jour. Ce magnifique 787-10, immatriculé PH-BKM et surnommé Madeliefje, ou Daisy en anglais (ou pâquerette en français, ou маргаритка en russe). Le nez de l'avion est tout blanc, il faudrait le peindre en jaune pour mieux correspondre à son surnom !
Il a été livré fin juin 2023 à KLM, et il est arrivé en provenance de Los Angeles à 9h du matin.


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L'embarquement n'est pas encore annoncé, mais des passagers font déjà la queue. Sinon, cette jetée semble un peu plus confortable que les jetées Schengen pour patienter, plus d'assises (et de différentes sortes), et un peu plus de commerces, avec également des prises électriques.


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L'embarquement est lancé par les PMR d'abord à 10h40, pendant que les passagers patientant dans les filoguides voient leurs passeports vérifiés. La Zone 1 est ensuite rapidement libérée. La première passerelle me tend les bras !


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L'accueil à bord est souriant, même si un peu en retenue. Le personnel n'indique pas la direction pour trouver son siège par exemple (comme on peut le voir chez AF, je compare avec les produits que je connais ^^ ).
La J se remplit rapidement, elle sera quasiment full sur le vol.


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Et voilà mon siège pour les 8 heures à venir. Si je ne dis pas de sottises, c'est le siège Venture de Jamco, avec une ceinture trois points, plus confortable que la ceinture airbag, tant qu'on ne met pas son épaule sur la 3e boucle de ceinture en haut du siège (un peu désagréable quand on dort).


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Ce siège offre un unique hublot, mais celui-ci est à mon goût parfaitement aligné. L'écran est classique niveau taille et qualité, avec un rangement dessous assez pratique (qui comporte aussi une prise USB).


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L'armement du siège comporte un oreiller de bonne taille ainsi qu'une couverture.


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Les commandes du sièges sont simples, et efficaces. Je préfère ça à une avalanche de boutons qui font on ne sait pas trop quoi.


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La boîte à pieds est d'assez bonne taille, même si au fond ça devient étroit (j'ai enlevé mes chaussures ensuite avant de remettre les pieds dedans, promis).
On peut noter à gauche ma veste qui pendouille, pas de cintre fourni par KLM, et l'équipage ne propose pas proactivement de ranger les vestes et manteaux dans le vestiaire à l'entrée de la J. Il faut demander à l'équipage pour cela, un peu dommage.


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Suite de l'armement avec un casque (je ne suis pas expert en casque mais il m'a convenu et ne m'a pas été désagréable à porter pendant une bonne partie du vol), et une bouteille d'eau.
Le siège manque globalement de rangements fermables (ou bien je ne les ai pas trouvés ?), ce coin là est le seul où on peut sécuriser un peu quelque chose. On trouve aussi d'autres prises, la liseuse et la télécommande.


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Une boisson de bienvenue est proposée : Eau, jus d’orange, champagne ou… Heineken. Moins classe. Ça sera jus d’orange pour moi.


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Passons à la trousse de confort, qui semble un peu « cheap » en format replié.


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Et ça ne s’arrange pas quand on le déplie.


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D’après les consignes à l’intérieur, c’est censé servir de totebag, mais même comme ça, il est moche je trouve.


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Son contenu: Quelques lotions, un masque pour les yeux, des chaussettes, des bouchons d’oreille, une brosse à dents, du dentifrice (en sachet, je préfère les tubes que l’on peut réutiliser), et un stylo. Classique donc, on va dire que la présence du stylo compense le dentifrice décevant (oui, j’ai des critères très spécifiques). Pas de chaussons en vue non plus, heureusement que j’ai prévu les miens.


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Retour sur l'IFE : L’offre de films est assez conséquente, on y trouvera facilement son bonheur. Celle de séries me convaincra moins (et je n’ai pas consulté celle audio).


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Sur la géovision, l’appareil est fidèlement reproduit (mais forcément, au sol, l’échelle est un peu surréaliste !).


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Le menu, le reste de la documentation de bord, le départ !


Le menu était présent dès l’embarquement sur la tablette latérale. Et comme la prise de commande est faite au sol, dépêchons nous de regarder cela ! A noter que la prise de commande est faite en employant le nom du passager, mais par une cheffe de cabine qui n'est pas très à l'aise visiblement. "Soooo, aheuummmm, mister…" [vérifie mon nom sur sa tablette une 3e fois, pourtant pas si compliqué à retenir] "mister… Kethu ?"

Retenir le nom AVANT de s'adresser au passager et d'être au milieu de sa phrase serait pas mal, je pinaille un peu, mais ça fait peu tentative de personnaliser l'interaction de manière beaucoup trop artificielle. Je préfère encore un simple "Hello mister" que de galérer comme ça. Et c'était pareil pour tous les passagers à qui elle s'adressait.


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La première page est personnalisée pour la destination, contrairement au contenu du menu qui ne propose pas de spécialités canadiennes.


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Le menu propose un choix entrée ou soupe (les deux accompagnés d’une salade), 3 plats principaux, et un choix fromage ou dessert. Je trouve toujours un peu "rat" de devoir choisir fromage ou dessert…

La seconde prestation propose uniquement un choix d’accompagnements, mais le plat est unique.


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Les alcools divers et variés sont présentés ici, ainsi que le champagne (qui n’apparait pas sur la carte des vins pour une raison que j’ignore). On y trouve aussi un vin de dessert (là encore, pourquoi ici et pas dans la carte des vins ?).


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Enfin, les boissons non alcoolisées.


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Coup d’oeil sur la carte des vins, qui dénote plus par son originalité que par sa qualité ou son abondance de choix. On y trouve un blanc sec néerlandais (avec 3 cépages différents pouvant être chargés à bord), un blanc qui tire plus sur le fruité nous venant d’Espagne, un rosé du Languedoc, un Chianti (un peu trop jeune), et un rouge Autrichien qui semble prometteur !


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On cause on cause, et pendant ce temps, l’embarquement s’est terminé ! Le commandant prend la parole pour annoncer un départ à l’heure, un taxi court et un temps de vol de 7h15. On partira vers Londres, avant de survoler l’Irlande puis entamer la traversée transatlantique. Des turbulences sont attendues vers le milieu du vol.


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Quelques minutes plus tard, il reprend la parole pour annoncer un léger retard au départ de 5 minutes, suite à l’attente des derniers bagages.
Effectivement, on repousse à 11h26.


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Les démonstrations de sécurité sont lancées en vidéo, toujours en partenariat avec les porcelaines de Delft.


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Profitons-en pour regarder la safety card !


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La « brace position » pour la Business m’amuse, on dirait juste qu’il faut bouder tête baissée.


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Le magazine de bord est aussi présent.


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Je l'ai déjà feuilleté sur le vol précédent, donc on se contente des classiques, avec la page de la flotte, et un détail sur le chargement des bagages.


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Le réseau mondial, qui pourrait être remplacé par "Regardez, avec nos partenariats, on va à peu près partout sauf en Russie, bisous".


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Et un focus sur Frankfurt, où je devrais faire un saut en fin d'année…


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Un A333 Delta fait le plein de victuailles avant de repartir sur Minneapolis…


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Le futur Boeing 777X pourra entrer dans cette zone seulement avec ses wingtips repliés (71m dépliés, 64 repliés) !


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Jolie variété de dérives par ici, avec du KLM, TUI, Turkish, Air Canada et AnadoluJet au fond, Finnair (en gros porteur !) et Delta…


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JetBlue, qui se développe bien sur le transatlantique, avec ici cet A321neo qui arrive de Boston, et qui repartira sur New-York JFK un peu plus tard…


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A l'intérieur, un moodlighting rose-orangé est mis en place une fois les consignes diffusées et la cabine préparée pour le décollage. Ça rend vraiment bien, je trouve !


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On s'apprête à s'aligner sur la Kaagbaan, la piste 24, une fois que cet A333 Delta aura décollé pour New-York.


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Les moteurs ronronnent alors que l'on commence notre course d'élan.


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Passage devant le parc à Schtroumpfs…


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Et début de rotation devant les hangars de fret dnata.


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Vue sur Hoofddorp, littéralement "village principal"…


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Nieuw-Vennep qui, comme Hoofddorp, a été fondée après l'assèchement de l'Haarlemmermeer, vaste lac intérieur. Le nom de la ville, "Nieuw-Vennep" (Nouvelle Vennep), vient justement d'une île se nommant Vennep, qui se trouvait auparavant dans le lac.


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Il ne faut qu'une poignée de minutes pour que la mer du Nord soit en vue, au niveau de Noordwijk (littéralement "Nord District", toujours beaucoup d'imagination dans la dénomination des villes aux Pays-Bas).


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Et c'est partie pour la première traversée maritime du vol (la 2e plus courte), avec dans le fond un vaste champ éolien offshore.


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Donnez moi ma pitance !


Le service se met en branle un quart d'heure après le décollage, avec la distribution d'oshiboris chaud.


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Le temps de vol restant semble toujours trop court quand on est dans une cabine avant… En tout cas, on devrait arriver un peu en avance !


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On voit déjà les côtes de l'Essex apparaître entre les nuages…


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La mise en bouche est proposée dans la foulée, avec un choix noix ou fromage. Forcément, je choisis le second !


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J'accompagne cela du blanc néerlandais, pour goûter. Et bien il est plutôt bon ! Frais, un peu fruité, juste comme j'aime mes blancs :)


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Santé, donc !


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La campagne de l'Essex, vers Colchester. Apercevoir Londres me semble de plus en plus improbable : Non seulement les nuages sont un peu dans la vue, mais on va passer la capitale anglaise par le Nord !
Comme on peut le voir sur le cliché, on s'approche de nuages d'altitude. Je ne sais pas si c'est lié, mais de bonnes turbulences secoueront la cabine quand on entrera dedans, interrompant le service sur demande du cockpit.


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Enfin, après un bon quart d'heure de turbulences, et une montée de 3.000 pieds (pour se sortir de la zone de turbulences ?), le service peut reprendre, avec la mise en place de la nappe, un peu courte d'ailleurs.


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Chez KLM, le service, c'est au trolley. Plus efficace, mais moins "premium", personnellement ça ne me gêne pas trop. La PNC en charge de mon allée est plutôt souriante et sympathique.


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Et voilà l'entrée, servie sur un plateau. Il ne faudrait pas plus d'éléments dessus, on finirait par se sentir à l'étroit… Habituellement je réorganise tout en enlevant le plateau, mais j'ai un peu trop de bordel sur le côté pour ça.


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Bref, nous avons donc :
Tartare de boeuf, sauce à la moutarde, Piccalilli cream, fromage de Reypenaar (une variété de gouda, en général bien vieillie), et des pickles.
Le tout est bien bon, et frais, même si je ne suis pas convaincu par la texture de la sauce (à peu près comme du beurre tempéré, pas vraiment une sauce, en fait).


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La petite salade en accompagnement est vraiment petite. Mais au moins, on a un supplément fromage, qui n'était pas indiqué sur le menu.


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La fiole de vinaigrette n'est pas grande, mais vu la taille de la salade, on a de quoi la noyer.


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Un beurre néerlandais, doux mais pas mauvais, est servi, ainsi qu'un choix de pains chauds.
Et des couverts toujours aussi charmants (dont certains viendront agrandir ma collection personnelle).


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Pour accompagner cela, je continue sur les tests oenologiques et je pars sur le vin autrichien. De toute façon, le Chianti est trop jeune à mon goût.


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A nouveau, santé ! Cet Autrichien passe bien aussi, même si je le trouve moins remarquable que le néerlandais.


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Pour le plat principal, le choix était entre un tajine végétarien, un poulet au citron, et un mix de spécialités d'Asie du sud-est.
Je pars sur le poulet au citron, servi avec des carottes, des haricots plats et du riz assaisonné au furikake.
Détail "amusant" : Dans le menu reçu au check-in pour pré-sélectionner son repas, c'était des asperges au lieu des haricots plats. Et dans le menu papier, il était indiqué des fèves.
J'aime bien les trois donc je ne me plains pas, mais ça serait pas mal de suivre ce qui est prévu au menu.

A part cela : La présentation est vraiment ratée, je ne sais même pas si on peut appeler ça une présentation. Les autres plats que j'ai pu zieuter chez mes voisins n'étaient pas vraiment mieux. Niveau gustatif, c'est bon mais ça reste bien basique (les spécialités asiatiques étaient probablement plus intéressantes, mais je craignais un peu que mon estomac déjà sensible en ce jour ne s'en accommode pas).


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Changement de pain pour aller avec le plat, je garde le même vin…


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Bon, j'ai quand même fait honneur au plat (et au beurre) !
Autre élément un peu décevant, le sel et le poivre servis en sachets papier. Les "sabots" avaient au moins l'avantage d'avoir du charme, un charme certes kitsch, mais un charme quand même.


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Passons au dessert, qui est servi directement sur la nappe !


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Je voulais tester le dessert wine (autrichien, encore), mais ma voisine a commandé un limoncello, et j'ai du coup aussi craqué pour ce délicat breuvage italien. Jamais deux sans trois : Santé, encore !


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Le-dit dessert : Bavarois à la fraise, coulis framboise, copeau de chocolat blanc. Très banal là encore.


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Je prends un petit thé pour finir ce repas correct (même si facilement oubliable).


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Un petit chocolat viendra accompagner la boisson chaude, au choix entre noir, lait et blanc.


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Visite de l'appareil, des WC, et sieste digestive


La couverture nuageuse ne nous a pas quitté, on est maintenant bien avancés au-dessus de l'Atlantique, à 1h20 des côtes irlandaises (et 2h30 du décollage).


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Petite balade digestive dans la cabine, avec ici la deuxième cabine Economy, bien remplie.


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La Premium, de 4 rangées, est elle aussi complète ou presque. Merci au passager en 11F de démontrer l'inclinaison et la têtière réglable !


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Retour compliqué dans la cabine Business, avec la cheffe de cabine pour le moins revêche : "Where are you going sir, where are you seated ?". Je réponds que je suis en 8K, ce à quoi elle me rétorque "What were you doing in the back ?" tout à fait suspicieux.
Je ne pensais pas que se dégourdir les jambes après 2 heures de repas soit interdit Madame, désolé…
Bon, c'est sans doute ma faute aussi, j'ai interrompu votre discussion avec vos collègues parce que vous bloquiez le passage et que vous ne bougiez pas d'un poil. Bref. Elle finira par se pousser et s'excuser, malgré tout.

Heureusement, les sanitaires de la J m'accueille plus sympathiquement, avec ces fausses fleurs du plus bel effet.


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Des machins qui servent sans doute à quelque chose sont présents.


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Détail des fleurs (oui, les plus attentifs auront remarqués qu'elles ne sont pas disposées pareil que sur l'autre cliché, j'ai honteusement mixé deux visites aux WC).


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Et toujours une pensée pour Katia, là-haut dans les nuages. 


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Transition un peu rude, mais je fais mon devoir de flight-reporter, avec un test du Wifi. Comme d'habitude chez AF/KLM, le pass Message est gratuit.


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Le pass "Surf" est à 10€ l'heure ou 22€ pour le vol…


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Et le pass Stream atteint les 38€ pour tout le vol. Les prix ne me semblent pas abusifs, tout dépend de l'utilisation que l'on en fait au final.


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Sur ce, passage en mode sieste, je dormirais deux bonnes heures, pas mal pour un vol de jour. Et oui, j'ai enlevé ma chemise, mais promis j'avais un t-shirt en-dessous.
Comme on peut le noter, la couverture est un peu courte, elle couvre tout juste mon 1m85, donc à chaque fois que l'on bouge un peu, on a les pieds ou le haut du torse qui se découvre. Ca va que j'ai globalement toujours chaud en avion.


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'What about the second breakfast?'


A 17h30 (heure d'Amsterdam toujours), le 2e service débute, à nouveau avec la distribution d'un oshibori chaud. On longe alors l'estuaire du Saint-Laurent (d'après la géovision et flightradar, parce qu'en vrai, c'est toujours une mer de nuages qu'on aperçoit par les hublots).


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Second service qui prend son temps, puisque 30 minutes après, la suite n'est toujours pas arrivée. Ca laisse cela dit le temps aux passagers de se réveiller et de procéder à quelques ablutions. Et au ciel de se découvrir enfin, permettant d'admirer le parc national de la Jacques-Cartier (oui, pas d'erreur, le féminin "de la" renvoie à la rivière Jacques Cartier), au nord de Québec. Ces étendues de nature quasiment sans présence humaine m'impressionneront toujours…


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C'est finalement un peu plus d'une heure avant l'atterrissage que la seconde prestation est servie, donc voici le menu.


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Le plateau tel que présenté, le pain a été posé retourné, je suis visiblement devenu bourreau (merci cher Marathon de m'avoir appris cela dans un de tes FR).


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J'accompagne cette prestation au Coca, dans ces charmants verre KLM élancés.


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Le "plat principal" est une salade de pâtes avec des haricots verts, du saumon, des oeufs de truite. C'est bon, mais là encore très classique.


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Par contre, l'accompagnement, servi chaud, du poulet mariné avec des noix de cajou et du riz, est bien bon, relevé juste comme il faut, et son contenant fait qu'il est nettement mieux présenté que ce que j'ai pu avoir lors de la prestation principale.


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Le dessert, qui n'a rien à voir avec ce qui était indiqué sur le menu (enfin, je ne sais même pas exactement ce que veut dire "forrest fruit orange pastry", déjà, forrest avec deux r, bon).
Mais c'est bon, là un entremets noix de coco et fruits exotiques, donc à moins que l'on ne parle d'une forêt tropicale…
Là encore, pas exceptionnel, mais meilleur que le dessert de la prestation principale.


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J'aurais donc également fait un sort à la seconde prestation (sauf au beurre, plus basique que le précédent). La taille est plutôt bien adaptée pour ce service, je trouve.


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A la fin de ce petit repas, on survole… A nouveau la mer de nuages, qui est revenue, visiblement.


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Une demi-heure avant l'atterrissage, les fameuses maisons KLM sont enfin de sorties ! Distribuées par la cheffe de cabine, toujours aussi peu aimable, elle se contente de tendre le plateau sans dire un mot. Pour un passager ne connaissant pas cette coutume KLM des maisons Delft c'est pour le moins déroutant.


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Pour moi ça sera la maison 56, représentant une maison d'Amsterdam le long du canal Herengracht construite en 1614.


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Approche pas trop noramique


La descente débute peu après la distribution des maisons, à 18h38 (heure d'Amsterdam), 12h38 heure locale.


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Le ciel se dégage un peu alors que l'on passe Toronto par le Nord…


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L'urbanisation fait son apparition quelques minutes plus tard, avec sur la gauche du cliché, un quartier de Vaughan, dénommé "Maple". Dur de faire plus canadien que ça…


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La métropole torontoise continue de s'étendre, avec ici de nouveaux "lotissements" en construction (et d'autres tout fraîchement terminés plus bas sur l'image).


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L'extrémité sud de la ville de Brampton, qui était connue au XIXe siècle pour ses vastes serres d'horticulture, qui lui avait même valu le surnom de "The Flower Town of Canada". Les serres ont depuis longtemps laissé place aux lotissements et à des zones industrielles.


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On vire de 90°, vers le sud-est. Quelques nuages lâchent des averses très localisées, autour de Milton.


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Nouveau virage à 90° pour s'aligner vers le nord-est et la piste d'atterrissage. Et à nouveau ces immenses zones résidentielles, ici à Mississauga. C'est quelque chose que je trouve encore plus marquant que les skylines des métropoles nord-américaines ! (Et ma playlist alors que j'écris ces lignes me passe "Les maisons toutes pareilles" des Cowboys Fringants, c'est raccord ^^).


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On aperçoit au loin le lac Ontario, et au premier plan l'autoroute A401, large ici de "seulement" 12 voies (2 chaussées par sens de 3 voies, une chaussée "collectrice" et une "express"). Elle relie Détroit aux US à Toronto puis Montréal, et serait l'autoroute la plus fréquentée d'Amérique du Nord dans sa section torontoise.


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Une vaste zone logistique et industrielle juste avant l'atterrissage et, tout au fond, la skyline de Toronto.


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À 13h09, on touche le sol canadien, sur la piste 05, après 7h31 de vol (soit un rab de 15 minutes par rapport au temps prévu par le commandant), toujours trop court quand on est bien installé comme ça !


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Au loin, un 737 WestJet devant l'IFC (Infield Concourse, une annexe du terminal 3 situé comme son nom l'indique, au milieu de l'aéroport, relié au terminal par bus airside uniquement).


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La skyline au loin (et les hangars de maintenance WestJet à droite).


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Dernier virage, on sera parqués juste en face du T1, où on trouve Air Canada en ancienne et nouvelle livrées.


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Et nous voilà au bloc à 13h16, avec quelques minutes d'avance donc ! Air Canada Rouge et un Q400 occupe l'extrémité nord-ouest du T1.


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Débarquement et parcours d'arrivée désordonné


Seule la passerelle en porte 2L est mise en place, l'équipage bloque le passage aux passagers en Y/W le temps que la J débarque.


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Voilà qui est fait, derrière ce passager avec le tag Aeroplan 75K sur sa sacoche (grosso modo l'équivalent FB Platinum d'Air Canada).


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La skyline, toujours…


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Et l'oiseau du jour, avec son cache-nez blanc du plus bel effet.


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Dans le parcours d'arrivée, des blocs d'une dizaine de passagers sont redirigés (assez autoritairement d'ailleurs) vers une PAF secondaire située dans un recoin… Verdâtre.


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Le passage par les bornes automatiques est efficace, et à la sortie du parcours, un agent de la PAF trace un trait rouge sur le ticket délivré par la borne, sans le lire ni consulter le passeport.

Au moins, on a une jolie vue sur le tarmac, avec des dérives assez variées : Porter, Air Transat, WestJet, et Swoop, une ex compagnie low-cost de WestJet, réintégrée à la maison-mère fin 2023 (mais dont la livrée semble perdurer, donc).


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A la sortie de cette PAF, on rejoint le flot des passagers de notre vol qui, eux, n'ont pas été détournés.


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Des bornes pour faire sa déclaration d'arrivée sont disposées régulièrement sur le parcours…


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On plonge dans les tréfonds de l'aéroport !


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La "vraie" salle de contrôle aux frontières est clairsemée, il n'y a que des passagers du vol KLM ici.


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Notre passage par la PAF "secondaire" interloquera le PAFMan qui contrôle la sortie de cette zone, ne comprenant pas pourquoi nos tickets sont déjà marqués du trait rouge signifiant qu'un agent a "contrôlé" le passager.
Quand le passager devant moi expliquera que l'on nous a redirigé vers cet autre point de contrôle, il répondra, grosso modo : "Quel autre contrôle ? Où ça ?" d'un air franchement surpris. La communication ne semble pas être le fort de la PAF de Toronto (et cet agent semblait vraiment ne pas savoir qu'il existait une autre zone PAF dans le parcours, ou du moins c'est ce que l'on ressentait à tenter de lui expliquer ça…)

Au final, après une petite minute d'incompréhension, et à la vue d'un flot de passagers aux tickets déjà "rougis", il abandonnera et nous laissera passer en masse. Je note donc si je veux passer la frontière du Canada illégalement : Il suffit d'avoir un feutre rouge et hop, on évite toutes les questions et éventuels contrôles supplémentaires ^^

Sur ce, passage dans la salle de récupération des bagages, qui est elle aussi bien calme, le vol KLM semble arriver dans un gros "creux" au terminal 3.


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Et me voilà landside, 33 minutes après l'arrivée au bloc de l'appareil (et 27 minutes après en être sorti) ! Un score tout à fait honorable pour un aéroport de cette taille, la majorité du temps aura été passée à marcher dans les couloirs.


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Direction la navette automatique pour rallier le terminal 1 (par ailleurs mal indiquée : Les panneaux n'indiquent que les ascenseurs pour la rejoindre, alors qu'on peut aussi le faire par les escalators, résultat, une grosse file d'attente pour les ascenseurs pour rien).


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La navette ("Terminal Link") est automatisée, avec une flotte de deux trains tractés par câble, composés de 7 petites voitures. Chaque train fait des navettes aller-retour sur sa voie, donnant une fréquence d'un train toutes les 4mn30.


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Au terminal 1, la navette est en correspondance direct avec l'Union Pearson Express, qui, comme son nom l'indique, est un train reliant l'aéroport à Union Station. Les 23km sont parcourus en 25 minutes, avec deux arrêts intermédiaires dans la banlieue de Toronto.

Le service est effectué par 18 rames diesel Nippon Sharyo, et coûte 12$ l'aller simple, ou 9$ si paiement en CB sans contact. Une agréable surprise de pouvoir payer aussi simplement, surtout dans un pays où on ne peut pas dire que les transports en communs soient très développés…


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Dernière vue, au loin, sur mon 787 KLM alors que l'on quitte l'aéroport…


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On se croirait presque en plein coeur de la nature ! Si on omet les câbles téléphoniques. Et les hangars. Et les bâtiments Air Canada tout au fond.
Du coup, le seul aspect naturelle est la Mimico Creek, qui serpente sur 33 kilomètres, en grande partie plus ou moins canalisée dans l'environnement urbain, sauf ici.


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On rejoint rapidement la ligne principale, qui est utilisée par les trains de banlieue de la Kitchener Line, ainsi que par un unique aller-retour quotidien entre Toronto et Sarnia.


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Le train est ponctuel, et 25 minutes plus tard, je découvre le magnifique hall de Union Station, avec les drapeaux des différentes provinces canadiennes sur la gauche.
La gare a été construite il y a presque 100 ans, en 1927, et est la 2e gare la plus fréquentée d'Amérique du Nord, après NY Penn Station.


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Et me voilà, tout juste deux heures après l'arrivée au bloc, dans mon hôtel à North York, ! (Loin du Downton en distance, mais seulement une demi-heure en métro direct, et à un tarif beaucoup plus doux que les hôtels plus centraux !).


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Et voilà pour cet agréable vol transatlantique ! On peut constater sur la trace radar une route assez au sud, bien loin du Groenland que l'on survole parfois…


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En cause, le jetstream Atlantique qui, ce jour là, suivait une trajectoire très au Nord. Les North Atlantic Tracks que suivent les vols transatlantiques étaient donc tracés au sud en direction de l'Ouest, et plus au nord vers l'Est (screen tiré du site Ventusky, si jamais vous vous demandez).


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Merci de m'avoir suivi sur ce long vol !

A bientôt pour le retour vers la Belgique (j'espère pas trop tard, sinon je ne vais jamais avoir le temps de renouveler mon Gold sur Flight-Report ^^) !

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Notes des produits

Compagnie aérienne

KLM 6,6

  • Cabine7,5 / 10
  • Equipage5,0 / 10
  • Divertissements8,0 / 10
  • Restauration6,0 / 10
Salon

KLM Crown Lounge 58,0

  • Confort8,0 / 10
  • Restauration8,0 / 10
  • Divertissements9,0 / 10
  • Services7,0 / 10
Aéroport de départ

Amsterdam - AMS8,3

  • Fluidité9,0 / 10
  • Accès8,0 / 10
  • Services8,0 / 10
  • Propreté8,0 / 10
Aéroport d'arrivée

Toronto - YYZ6,6

  • Fluidité7,5 / 10
  • Accès4,0 / 10
  • Services7,0 / 10
  • Propreté8,0 / 10

Conclusion

Ce vol long-courrier est un peu en demi-teinte (si je mets de côté le plaisir avgeek de voler dans ce bel oiseau qu'est le 787-10).
Si ce que propose KLM au niveau de la cabine est globalement convaincant, avec un siège confortable (mais auquel il manque des rangements fermables), l'armement est un peu limite : pas de chaussons, une couverture un peu courte, un trousse de confort qui fait très "cheap" (et sans tube de dentifrice !)...

RAS sur le divertissement, on trouve son bonheur, j'ai eu du mal sur les séries mais je suis difficile sur ce point là.

Ca pêche un peu plus sur l'offre de restauration qui n'est pas vraiment à la hauteur d'une cabine J. Je n'attends pas de la haute gastronomie, mais un effort sur la présentation serait le bienvenu, et avoir des plats un peu plus "raffinés" ne feraient pas de mal. L'entrée partait pourtant plutôt bien.
La cave KLM est basique, mais au moins on découvre des vins originaux, donc ça va.
Ah, et les nombreuses différences entre le menu et ce qui est servi, c'est aussi dommage.

Enfin, l'équipage... Pas forcément le plus accueillant, ni le plus serviable (cf. l'absence de proposition d'accrocher les vestes), mais ça passerait s'il n'y avait pas eu cette cheffe de cabine qui n'avait juste visiblement pas envie d'être là. On peut avoir des jours "sans", mais là elle semblait vraiment "à côté de ses pompes", à galérer à saluer les passagers, ne pas expliquer le principe des maisons KLM, et le reste déjà mentionné... Plus que de la mauvaise volonté, elle m'a semblé être juste à l'ouest (logique pour un vol transatlantique, me direz vous).

Sinon, plus rapidement sur le reste des notes : AMS très efficace, la zone non-Schengen est plus grande et confortable que la zone Schengen. Idem pour le salon, je suis vraiment fan de sa disposition. J'ai noté la restauration sur le visuel, n'ayant rien pris à part de l'eau. L'accueil par des bornes est toujours un peu dommage je trouve.

A Toronto, le parcours était très fluide si on considère le très faible temps d'attente aux différents obstacles, mais le quiproquo avec la PAF "secondaire" et l'absence de partage d'informations entre les PAFmen est plutôt surprenante. Aussi, les indications landside n'étaient pas des plus claires.
Je terminerai par la note sur l'accessibilité de l'aéroport : Si l'UP Express fonctionne globalement bien, c'est malheureusement la seule liaison efficace et à l'offre claire qui relie le centre de Toronto à l'aéroport. Je juge là avec des critères d'européen plus habitué à avoir une offre de transports en communs qualitatives, je sais, mais ça reste dommage.

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Les derniers avis de Kethu

Commentaires (2)

  • Merci pour ce récit très complet.

    C'est donc une classe Affaires très basique. Le repas est en dessous des attentes alors que la vasselle et les couverts sont assez harmonieux.

    Sans commentaire sur l'équipage.

    La trousse de toilettes n'est pas belle, je ne pense pas que beaucoup de passagers la conservent.

    Surprenant cette PAF canadienne...

    A bientôt,

    • Hello, merci pour le commentaire !

      C'est un peu ça, on se console du repas pas terrible en contemplant la belle vaisselle...

      Clairement, je n'ai gardé la "trousse" que par collectionnite aigüe, mais si c'est pour avoir un totebag moche... On reçoit déjà assez de totebag "goodies" tous les 4 matins, pas besoin d'en avoir plus en vol. Bref, c'est un peu à l'image de la Business de KLM, des choix clairement "cost-cutting" qui empêche la compagnie d'être au niveau de ses voisines européennes.

      Heureusement que le "hard product" tient la route.

      Après, au moins la PAF a été passée rapidement malgré l'incompréhension, on ne peut pas en dire pareil de toutes les PAF ^^

      A bientôt :)

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