Bonjour à tous,
En ce début d'année 2023, un affrètement faisait beaucoup parler de lui dans les discussions avgeeks : Amelia déployait temporairement un rare ERJ-135 sur la ligne Orly-Aurillac en remplacement de son ATR 42-500 habituel en maintenance.
N'ayant jamais pris ce type avion, il était évident que je ne pouvais louper une pareille occasion, en particulier dans une région de cœur d'où sont issus certains de mes aïeuls.
Je devais initialement profiter de conditions d'enneigement de rêve au Lioran pour l'attraper après une journée de ski, mais l'horaire retour était trop tôt pour être pratique et je ne suis jamais très motivé pour embarquer mes skis en soute. Enfin, le risque météo du dit week-end m'a invité à repousser prudemment le départ d'une semaine (brouillard givrant en basse couche, Aurillac n'étant pas équipé d'ILS, je risquais l'annulation pure et simple sur 24h consécutives). Je repousserai donc le vol à la semaine suivante, beaucoup plus clémente. (C'est quand même à Aurillac que j'ai vécu une des deux remises de gaz de ma carrière, pour cause de brouillard : voir FR ici)
J'ai effectué la réservation très tardivement, à J-4, en effectuant un A/R fictif pour faire chuter le tarif aller au prix plancher. En annulant ensuite le retour et en récupérant les taxes, j'ai ainsi payé 70€ pour cet A/S.
J'ai le choix dans les préacheminements ferroviaires de passer par Clermont ou par Brive, mais les horaires par Clermont ne sont pas idéaux. Va pour Brive ! Cela me rappellera de bons souvenirs en compagnies de mes deux compères habituels un an auparavant sur ce même triangle Paris-Brive-Aurillac ^^
En bonus, vous trouverez quelques photos hivernales du Cantal prises la semaine auparavant.
Pour résumer le routing :
Enchainement de vols
- 1Paris → Brive | Intercités
- 2Brive → Aurillac | TER
- 3AUR → ORY | Amelia International | ERJ-135
On se retrouve à Austerlitz, encore en travaux mais qui reste malgré tout ma gare parisienne préférée avec ses nombreuses rames tractées et ses locomotives "nez cassé" so vintage !

Au menu de ces 3 prochaines heures, un Intercités assuré en voiture corail ex-Teoz à destination de Cahors. Les Corail étant mon matériel préféré et devant leur avenir assez limité vu leur grand âge, tout occasion de les emprunter est bonne à prendre !

Le tout en compartiment 1e classe, vendu 3€ de plus que la seconde, et boudé par les voyageurs car peu confortable en situation de vis-à-vis. Ayant réservé également à J-4 et pouvant choisir mon siège, j'avais repéré le bon filon : celui d'avoir son compartiment privé.

La première partie via la Beauce puis la Sologne est assez monotone. La seconde partie entre Vierzon et Brive est beaucoup plus aérienne, offrant de superbes points de vues bucoliques. L'avion c'est bien, mais le train aussi !

Tout de même, nous accusons un retard de 20min en gare de Limoges. Rien de grave jusqu'à ce que le contrôleur nous informe que la correspondance vers Aurillac ne pourra pas être maintenue, les sillons de la voie unique St-Denis-près-Martel <> Aurillac ne permettant que peu de croisements et un départ trop retardé risquerait d'entraîner des retards en cascade sur les autres circulations, principalement en sens inverse, et de fait impacter les autres correspondances.
Le spectre du chat noir semblant vouloir me faire rater notre rare E135, je recherche alors toutes les solutions, y compris en covoiturage, mais ne trouverait rien de concret. Encore un stress fou à gérer, même si chaleureusement soutenu par mes 2 compères qui suivaient mes pérégrinations en direct.
Finalement, au bout d'un temps que j'ai trouvé interminable, le contrôleur reviendra me voir en m'informant que nous devrions rattraper 5min, et un départ retardé de seulement 15min du TER est de nouveau envisageable. L'espoir revient !
Arrivé en gare de Brive, je me rue sur l'autorail X73500 qui a bien voulu nous attendre… OUF !

Je peux donc admirer la remontée des magnifiques gorges de la Cère beaucoup plus sereinement. A 5min, tout tombait à l'eau !

Le château de Montal à Laroquebrou.

Et en arrivant au "col" avant Ytrac, la vue se dégage sur le massif du Cantal, toujours enneigé mais qui a malheureusement subit le fort redoux des 2 derniers jours.

Nous arrivons enfin sous la belle marquise. Bon maintenant, plus de mauvaises blagues hein ? ^^

Comme j'ai plus de temps qu'il n'en faut, je m'en vais rejoindre l'aéroport à pattes. Bonne nouvelle, il ne neige ni ne pleut pas. Cela me changera de Lorient !

Passage devant la plaque tournante aussi vieille que la ligne, ou presque !

Suivons la flèche !

20min de marche par un temps pareil, ça ne se refuse point !

Et c'est avec grand plaisir que je retrouve cette aérogare que je commence à bien connaître !

C'est petit mais largement suffisant !

Même si les ATR Hop! on déserté les lieux, pas grand chose n'a bougé depuis mes derniers passages.

Mis à part la mezzanine qui offre une belle vue sur le tarmac d'un côté et le Cantal de l'autre, toujours fermée.

Dehors, l'oiseau du jour est là ! L'ERJ-135 étant encore plus petit que le 145, et vêtu de cette élégante et sobre livrée, il ressemble encore d'avantage à un jet privé. D'ailleurs, cela fait bizarre de voir un jet sur ce terrain, la piste n'étant pas bien longue.
Qui dit Aurillac dit aussi tracteur rouge, et ce dernier est toujours fidèle au poste !

Le comptoir est ouvert 1h15 avant le départ théorique. Notons que la ligne était encore officiellement exploitée par AF et sous-traitée à Amelia. Depuis, Chalair Aviation a repris le flambeau et les ATR 42-500 foulent à nouveau le sol aurillacois.

Notons le petit support à prospectus encore logoté Airlinair :)

Une fois passé le PIF avec ses très sympathiques agents, on se retrouve dans la salle d'embarquement réduite à sa plus simple expression, avec toutefois des toilettes disponibles (Quimper n'en avait pas airside par exemple), une télévision, de la clim et un beau poster du Plomb du Cantal.

Au passage, le très précieux sésame du jour.

A H-30, l'embarquement débute sous le soleil couchant. Le point de vue est magique sur notre bel oiseau. Je suis tellement content de pouvoir le prendre, d'autant plus que j'ai failli le louper à pas grand chose.

L'oiseau du jour est le F-GRGP, un appareil livré neuf à feu Régional en 1999 avant d'intégrer le groupe Regourd Aviation en 2012.

En se retournant, focus sur la tour plutôt design du terrain.

Que serait AUR sans son tracteur ? ^^

Plus que quelques marches.

Je suis accueilli par un très sympathique PNC. Je découvre la cabine qui semble parfaite avec ces vieux sièges à l'aspect confortable.

Par chance, les sièges solo étaient situés du bon côté pour voir le soleil couchant.

Malheureusement, en absence d'OLCI en raison de l'affrêtement, je ne serai pas parvenu à obtenir un siège à fond de cale. Tant pis, on est déjà pas si mal !

Le siège étant ancien, il possède une tablette de grande taille, à une époque où le service devait être plus conséquent que de nos jours.

Le legroom est très bon. Suppléé à la disposition 1+2, je suis on ne peut mieux installé !

La moquette au sol ne laisse aucun doute sur l'ancien propriétaire. C'est en effet une moquette emblématique de chez Régional.

Petit instant bibi lointain, avec un aperçu de la cabine.

Et un peu de littérature, qui aura finit où vous devinez ;)

L'embarquement étant terminé, le tracteur peut se retirer avec son groupe de puissance auxiliaire tandis que les pompiers viennent de revenir de leur inspection de piste.

Nous mettrons en route avec 15min d'avance, ce qui est une très bonne nouvelle pour avoir le temps de voir un peu de paysages avant le crépuscule.

L'unique taxiway déboule directement sur le seuil de la piste 15, mais c'est en 33 que nous décolleront. Il faudra donc remonter l'intégralité de la piste.

Très beau point de vue sur l'aéroport et le Cantal en toile de fond.


Prêts ?

Partez ! Après un petit point fixe, départ plein pot qui nous colle bien au siège, suivit d'une montée façon rocket qui rappelle beaucoup les MD-80 !
Quel temps magnifique !

On vire cap au nord.

Puis on rejoint les contreforts ouest du Cantal en laissant le cœur enneigé sur notre droite.

Pour ne rien louper du spectacle, je demande à ma voisine de droite si je peux lui emprunter un coin de hublot pour réaliser quelques clichés, ce qu'elle accepte bien volontiers.

On survole les alentours du Pas de Peyrol. La partie sommitale du Plomb du Cantal (1855m) et Le Lioran sont situés plus loin vers l'est.
Si vous n'avez jamais vu mes précédents reports d'Aurillac, sachez que le Cantal est le plus vaste volcan d'Europe (2x plus grand que l'Etna, mais il s'est fait un peu raboter le haut du crâne par les glaciers, l'édifice étant très ancien).

Je retourne à ma place car un peu plus au nord, nous survolons l'autre "haut" massif volcanique du coin : le Sancy. Comme nous passerons à sa quasi-verticale, les prises de vues seront forcément moins bonnes depuis notre altitude déjà bien élevée.

On se rapproche de la Stèle en bas à droite, et de la Bourboule (vallée non enneigée à mi-hauteur à droite).

Focus sur le domaine nordique de La Stèle, au-dessus de la Tour d'Auvergne. On y distingue également le tracé du téléski du Bois de la Tour, antiquité fermée depuis belle lurette mais toujours présente et qui aide à reconnaître les lieux grâce à son tracé en forêt.

Puis nous survolons la vallée glaciaire du Mont-Dore, où se situe la ville du même nom, station thermale et de ski. C'est ici que coulent les premières gouttes de la Dordogne. Sur la gauche, le dôme du Capucin. Sur la droite, le vaste massif adventif enneigé, coincé entre les cols de la Croix-Morand et celui de la Croix-St-Robert.

Le massif adventif est la partie la plus ancienne du Sancy, également vieux volcan comme le Cantal, dont la dernière éruption remonte à plus de 200'000 ans. En revanche, la chaîne des Puys voisine est beaucoup plus "jeune". Et c'est sur les pentes sud du Sancy que l'on retrouve le volcan le plus jeune de france métropolitaine : le Lac Pavin et son voisin Puy de Montchal (dernière éruption il y a 6500 ans).

Bref, vous l'aurez deviné aisément à chacune de mes publications dans ce coin, j'en suis particulièrement amoureux, surtout envers ce massif !

Pendant ce temps, le soleil continue sa course effrénée vers l'ouest, mais aura le bon goût de laisser derrière lui de splendides couleurs.

Derniers instants


Je ne m'en lasserai jamais !

En cabine, notre unique PNC a déjà démarré le service.

Avec une prestation bien connue et toujours aussi appréciée !

Le jour plonge, et nous aussi !

On se positionnera assez loin vers l'est avant de se positionner en finale piste 25.

Le "serpent" lumineux de la francilienne signale l'arrivée imminente.

Les lumières des quais se reflètent dans la Seine.

Un petit arrondit en douceur, et nous voici à nouveau sur le plancher des vaches.

Pas de freinage au début, histoire de laisser rouler le plus vite possible jusqu'en bout de piste et gagner ainsi du temps de roulage.

C'est vraiment l'horaire de vol idéal pour le paysage, sans pour autant arriver sous la nuit noire peu photogénique.

On viendra se positionner sur l'habituel parking au large d'Orly 1-2, aux côtés de cet A321 Vueling. Il est 18h55, nous avons 35min d'avance ! (on est certes partis en avance, mais l'horaire officiel correspond aussi à un ATR, forcément plus lent).

Après avoir chaleureusement remercié notre PNC et les 2 PNT, je rejoins le bus tout en photographiant une dernière fois notre oiseau du jour. Un super appareil et une superbe météo : le combo rêvé !

Après un court voyage sur le tarmac, nous arrivons directement sous Orly 2, avec un passage qui peu être "non-schengenisé".

Cette arrivée, à l'époque où le M14 n'existait pas encore, était bien plus pratique qu'Orly 3 puisqu'on arrivait directement au niveau de la gare routière.

Il ne me reste plus qu'un petit tour d'Orlybus avant de rentrer dans ma tanière. Quelle fantastique journée !

Ainsi se termine cette courte escapade. Vous pourrez la compléter avec le bonus "Cantal enneigé et givré" ci-dessous ;)
Merci pour votre lecture et à bientôt !
Merci Cyrille pour le partage !
Forcément un E135 ça attire le clic (mais les commentaires se font attendre ^^). Quel bel avion cet ERJ, toute la série est une réussite que ce soit le 135, le 140 et le 145. Dommage de les voir de moins en moins souvent.
Les photos sont superbes au couchant.
A bientôt !
Merci Stephan :)
Il est clair que le recensement google privilégie les DOM-TOM et l'Afrique du Nord, mais ce n'est pas une raison pour ne pas aller à Aurillac en E135 ^^
Je suis d'accord avec toi sur la beauté de cette famille d'aéronefs. Je trouve même que le 135 est le plus joli d'entre eux, où la faible longueur s'accorde bien avec le petit diamètre de cabine et la dérive.
C'était vraiment une chance de pouvoir l'attraper aussi facilement sur un laps de temps très court (il n'est resté que 2 semaines en ligne avant le retour de l'ATR, si mes souvenirs sont bons).
A bientôt !
Merci pour ce report Cyrille !
Quelle belle prise cet ERJ 135. Et en plus sur une très belle ligne !
BB 7269 et 7276, je les ai conduites plus d’une fois à l’époque.
Heureusement que la correspondance a attendu à Brive, sinon, quelle misère. Ç’aurait été dommage vu les photos qui ont suivi.
Très joli supplément touristique. Si j’ai déjà skié au Mont-Dore, je n’ai jamais encore tenté le Lioran. Ça m’a l’air vraiment magnifique !
Bons vols
Merci beaucoup Greg :)
Et tu as bien aimé leur conduite ? Où content d'être passé à du plus moderne ? ^^
Ah ça, j'étais au bout de ma vie à l'idée de tout rater à 5min prêt !
C'est encore différent du Mont-Dore et Super-Besse. Globalement, ils sont bien équipés et on retrouve un paysage alpin en centre station et les vastes étendues des planèzes côté Prat-de-Bouc. A tester un jour ;)
A bientôt !
Eh oui, c'était il y a moins de 2 ans mais cela semble déjà loin derrière nous : Amelia effectuant des lignes régulières domestiques françaises.
L'avantage fût de pouvoir profiter des différents types de machine que cette compagnie a opéré au gré des entrées / sorties de flotte et des diverses périodes de maintenance : ATR42, ATR72, E-135, E-145 et même A319 (sur RDZ en mars et avril 2022).
Cet E-135 fût comme tu l'indiques le plus rare et le plus éphémère, avec quelques semaines de programmation seulement. Je t'avais précédé de quelques jours en ce mois de février 2023, choisissant pour ma part une autre option que le train afin de rejoindre ce trou perdu qu'est Aurillac tout en étant assuré que l'avion s'y trouvait déjà : voiture de location depuis Toulouse, avec départ à 3h du matin afin d'attraper le vol de 7h après 250km en pleine nuit, dont les 100 derniers hors autoroute.
Toute jolie prise a un prix et celle-là le méritait bien, tout comme ton périple ferroviaire en amont, et sa dose de stress au sujet de la correspondance à Brive.
Merci pour le partage.
Merci beaucoup Luc :)
Entre Chalair et Amelia, j'aurai pourtant mis une pièce sur la longévité d'Amelia pour leur visibilité, leur produit, leur flotte variée et fournie etc... Le fait est qu'Amelia a perdu toutes ses liaisons régulières et que Chalair a récupéré tout ce qui devait se faire en turboprop !
Ayant loupé les E145 d'Hop, Amelia m'aura au moins permit de me rattraper avec les leurs, un ATR 42-500 à l'histoire singulière (ex-"Air Flosse One") et ce rare E135.
A bientôt !
Très belle prise que cet E135! Je crois malheureusement qu'il ne vole plus en Europe...
Rejoindre Aurillac ou s'en échappé (lol) n'est pas des plus aisé, pour chopper cet avion il faut le vouloir :D
Malgré une peur certaine le trajet en train s'est finalement bien goupillé.
Joli bonus enneigé.
Merci pour ce récit Cyrille à bientôt!
Merci Benjamin :)
Comme l'a dit Luc, Amelia n'a plus aucune liaison régulière actuellement, et les ERJ-135/145 ont de fait totalement disparu du paysage français. C'était donc la dernière chance pour les emprunter (surtout quand on a loupé ceux de Hop !)
Rejoindre Aurillac n'est pas désagréable tant j'adore cette région (je préfère largement ce trajet qu'un Paris-Nice en Ouigo !) Mais il faut que les correspondances soient tout de même assurées ! L'avion reste encore un moyen de transport indispensable au départ d'Aurillac.
A bientôt !
Merci Cyrille pour ce FR !
Un pre-acheminement en mode galere... Il est theoriquement possible de skier au Lioran en train de nuit via Aurillac, mais je ne tenterai pas vu la correspondance de 15 min a Aurillac et la regularite catastrophique des ICN (enfin si il circule...)
J'ai aussi mes skis mais au Lioran je serai parti sur une loc pour ne pas m'encombrer et ne pas bousiller les semelles sur les cailloux... Ce domaine skiable donne envie mais les ouvertures interessantes sont limitees... La saison semble bien demarrer pour le moment
A bientot
Merci Nicolas :)
A l'époque, il n'y avait pas encore le train de nuit sur Aurillac. J'ai pu le tester l'été dernier avec la correspondance de 15min, tout s'est très bien passé ! Il faut dire qu'avec les 4h d'arrêts nocturne à Brive, à moins que la locomotive diesel tombe en panne (ce qui arrive tout le temps sur la tranche Briançon, mais pas trop pour Aurillac), ça le fait !
Pour les skis, les conditions ce jour là excluaient les cailloux, mais j'ai toujours ma vieille paire de 15 ans qui sert de "ski-cailloux" si besoin ^^
A la journée, on y fait du très bon ski, mais à la semaine, il n'y a pas beaucoup de variétés. C'est surtout le paysage qui est fantastique :)
Les vacances de Noël s'annoncent en effet pas trop mal, avec un bel épisode de neige le WE prochain et du froid durable derrière.
A bientôt !
Merci beaucoup pour ce FR très passionnant.
Oui, AVGeek je suis, donc très intéressé par votre voyage sur ERJ 135 de 37 places si je ne me trompe pas? L'ATR 42 peut quant à lui accueillir de 40 à 48 passagers.
Mais il se trouve que je suis aussi ferrovipathe, donc vos trajets en train m'intéressent au plus haut point, not
notamment ces trajets intra régionaux avec de superbes paysages.😀
Vous avez eu beaucoup de chance avec cette correspondance très limite!😱
Votre bonus ne peut que me donner envie de découvrir votre région que je ne connais pas.
La reprise de la route par CHALAIR peut inquiéter... quand on voit ce que CHALAIR a fait à UIP!😭
Merci pour vos commentaires :)
Oui, cet avion est configuré en Y37 donc moins capacitaire que l'ATR habituel mais cela n'est pas gênant car le remplissage habituel est loin de remplir l'ATR 42 de font en comble.
Les lignes ferroviaires sont magnifiques dans la région, mais elles restent un cran en-dessous des merveilleuses lignes de L'aubrac et du Cévenol !
Oui, c'était chaud niveau correspondance ! J'ai un peu tout remis en question sur le moment ^^
J'avoue que mon intérêt pour cette région porte énormément sur les massifs montagneux et volcaniques, je ne connais pas trop le reste du Cantal, ou Allier et plaine de la Limagne. Mais côté montagne, le Cantal, le Sancy, le Cezallier, la chaîne des Puys... méritent amplement le détour, été comme hiver.
La ligne reste très fortement soutenue financièrement par la commune et le département, car l'alternative ferroviaire est beaucoup trop longue pour être attractive niveau business. Le train de nuit revenu l'an passé à énormément facilité le trajet (je vais le prendre pour la troisième fois la semaine prochaine d'ailleurs) mais il ne circule pas en semaine hors vacances et ne correspond pas aux besoins horaires du business. De plus, les "nouvelles "locomotives diesel (BB75000) déployées sur Brive-Aurillac ne sont pas d'une fiabilité exceptionnelle.
Si on veut être sûr de voyager (hors critères météo), l'avion reste indispensable.
À bientôt !
Merci pour ce FR !
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ^^ En tout cas, l'introduction de ce FR doit faire des heureux chez les ferrovipathes !
Rien n'a changé en 15 ans, c'en est bluffant !
Là, ça manque de précision, je m'attendais à un Iveco Urbanway 18 sur le 283 avec sa coquille et sa police ^^
A+
Merci pour le commentaire ;)
J'aime bien détailler des choses inutiles ^^
Et si ça change, ça ne sera pas forcément en bien, alors pourvu que ça ne rechange pas pendant les 15 prochaines années ^^
Alors, j'accepte de porter les étiquettes "Avgeek" et "Ferrovipathe" (d'ailleurs je préfère le terme Ferriviphile, puisque j'aime les trains mais sans en être malade non plus 😁), un petit peu ferrygeek aussi (merci la Grèce), mais je m'arrête là. Les bus, je laisse cela aux ratphiles ^^
A bientôt ! 😉
Ça ne s’est joué à pas grand chose en gare de Brive.
Très sympa de prendre un E135 et les vues du Massif Centrale sont belles.
Merci pour ce FR et le bonus touristique qui donne envie d’aller skier dans le coin
Merci Moritz :)
Oui, j'ai eu très chaud. J'aurai été vraiment vert de le rater à 5min !
La région est sublime, et je crois que je la préfère en hiver. Le coin est vraiment sauvage (en dehors des stations).
À bientôt !
Merci Cyrille pour le partage !
Très belle prise effectivement que ce rare E135, d'autant plus que comme Luc l'écrit, il est maintenant devenu difficile de voler sur Amelia en domestique ! Et je ne sais pas si ce genre de ligne survivra encore bien longtemps donc autant en profiter tant qu'on peut.
Excellent choix ;)
C'est vrai, et je pensais que c'était la raison pour laquelle un ATR opérait la ligne jusque-là ! Il faut croire qu'en réalité, c'était tout simplement la fréquentation de la ligne :)
C'est pourtant rigoureusement la même que sur notre ORY-BVE ;)
La cabine est évidemment très agréable avec cette config en 1-2, mais je trouve que celle du E145 était encore au-dessus (les couleurs et les matières notamment).
A bientôt !
Merci Guillaume (Ier) 😊
En effet, c'était inespéré, tant Amelia a perdu toutes ses lignes régulières en quelques mois, et n'est plus présente qu'en ACMI (alors qu'entre Chalair et Amelia, j'aurai spontanément mis une pièce sur Amelia vu leur flotte un peu plus moderne). Néanmoins, spécifiquement sur cette ligne, Amelia était obligée d'y exploiter un unique ATR (l'avion avait été acquis pour exploiter le ORY-CFE qui a capoté à peine démarré à cause du covid). Ça revient donc moins cher pour Chalair. Espérons une meilleure durabilité dans le temps que Quimper ! (ce que je pense possible, vu l'isolement géographique d'Aurillac en terme de transports).
La cabine n'est en effet pas du même niveau que celle de notre E145, mais il était aussi beaucoup plus jeune.
À bientôt !
Je répond depuis mon téléphone avec réseau limité , il y a eu des petits problèmes de code désolé ^^
Toi et tes vols en semaine... y'en a qui bossent. Ceci dit, tu as bien fait de sauter sur cette rarissime occasion. Le voyage en train quoique stressant fut sublime, tout comme le bonus.
Ravi de voir que l'aéroport ne change pas. Là aussi, c'était une chouette expérience.
Bonus magnifique même pour ceux qui ne skient pas.
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Merci Guillaume (II) 😊
heureusement que je bosse le WE pour compenser 😁
Pourvu qu'Aurillac reste ainsi (avec son tracteur :p)
À bientôt !
😂