Introduction
Bonjour à toutes et tous,
Je commence ce récit par vous souhaiter de belles fêtes de fin d'année et un joyeux Noël (approprié en ce 24 décembre !).
2024 a été une année riche en FR avec des récits dans des territoires jusque lors peu traités, à l'image des routing indiens ou du grand nord.
De nombreux récits concernent également des voyages entre les Antilles Françaises et l'hexagone, et le mien s'inscrit dans ce portefeuille extrêmement riche d'expériences sur diverses compagnies, existantes ou disparues.
Force est de constater que ces liaisons se font encore majoritairement depuis/vers Paris. Seule la compagnie Corsair exploite deux routes entre les régions et les Antilles françaises : Bordeaux <> Pointe à Pitre, dont un vol aller opéré par IberoJet a été reporté par Lucky Luke et Nantes <> Fort de France, ligne jamais reportée.
Pourtant, la ligne a été opérée de manière régulière durant plusieurs années, notamment par Corsair en B747 en 2009 et XL Airways en 2018 et 2019 en A330-200/300 jusqu'à sa liquidation judiciaire en octobre 2019. La crise du Covid-19 a entraîné une interruption de cette liaison directe, jusqu'en 2021. Corsair annonce reprendre la liaison en A330-300, deux fois par semaine suite au succès des premières ventes. Depuis, Corsair assure chaque saison hivernale une rotation hebdomadaire, cette année en A330-900neo de dernière génération.
Corsair est en pleine restructuration, à la fois financière et concernant son réseau. La concurrence depuis et vers les Antilles est très rude, dans le sens où trois acteurs se partagent cette année le gâteau entre Paris (CDG/ORY) et Fort-de-France :
- Air France (x1 CDG et x1 ORY en B777-300ER, soit une offre de 738 sièges/jour)
- Air Caraïbes (x2 ORY en A350-100, soit une offre de 858 sièges/jour)
- Corsair (x1 ORY en A330-900neo, soit une offre de 352 sièges/jour)
Trouver 1948 passagers par jour est assez compliqué…
Mais il est possible de chercher des passagers qui ne souhaitent pas effectuer de correspondances et la demande point à point entre Nantes et Fort-de-France est importante : le succès du vol direct est indéniable avec un taux de remplissage moyen d'environ 90%. De plus, les agences de voyages profitent de ces vols, ce qui permet probablement à Corsair de s'assurer un taux de remplissage minimal. Cette stratégie de régionalisation (Lyon, Marseille, Bordeaux et Nantes) semble payante car Corsair réalise cette année un bilan financier positif.
Depuis 2021 donc, je lorgnais sur cette liaison directe depuis mon HUB personnel. Seules deux liaisons Long-Courrier (+6h de vol) sont opérées cette année : Montréal (Air Transat) et Fort-de-France (Corsair).
L'année 2023 a été particulièrement riche mais éprouvante : ma mère et moi décidons en avril de découvrir d'autres horizons. Ma mère n'aimant pas spécialement le grand froid et aimant les vols directs : ce sera Fort-de-France !
Le prix du billet refroidit un peu l'envie ardente d'aventure : 1 200€/personne aller-retour en économique (le prix minimal était à 1 100€ pour ces vols) pour une semaine.
Qu'importe : ce n'est pas tous les jours et c'est la période la plus chargée de l'année car nous passerons le nouvel an là bas.
Air France n'était pas vraiment plus cher et le gain de miles était intéressant mais l'appel du vol direct fut plus fort.
Notre voyage se déroulant en A330-300, ce qui est reporté en terme de cabine ne sera plus d'actualité cette année sur cette liaison. En revanche, l'offre reste globalement la même.
C'est donc avec enchantement et enthousiasme que ma mère et moi-même nous rendons à l'aéroport de Nantes-Atlantique.
Enchainement de vols
- 1SS744 - Economique - Nantes -> Fort-de-France - Airbus A330-300
- 2SS745 - Economique - Fort-de-France -> Nantes - Airbus A330-300
Trajet vers l'aéroport
Ce sera potentiellement la partie la moins dépaysante de ce voyage : l'acheminement vers l'aéroport de Nantes puis le parcours jusqu'à la porte d'embarquement. Ce sera le combo habituel : Tram 1 > Busway 4 > Ligne 38, qui nous fait voyager de la gare à l'aéroport en 1h15/1h30. A côté de ce qu'offrent les aéroports de Rennes et de Caen en matière de transport publics, on est pas encore au top…
Pour cette fois, les correspondance seront fluides et efficaces. Il n'y a pas grand monde en ce mardi matin…

Un jeu de nuages au dessus de la tour LU, comme on a l'habitude d'en voir à Nantes… si seulement on savait que 2024 serait encore plus pluvieuse que 2023 !


L'arrivée à l'aéroport se fera à 11 heures tapantes : H-4 avant le départ prévu ! A ma surprise, les parkings sont loin d'être pleins.

De manière analogue au parking voiture, le tarmac est dépourvu d'aéronefs ce matin : on y trouve le 757 DHL habituel assurant la liaison cargo vers Leipzig et ce Boeing 737-800 d'Air Explore (OM-FEX) qui doit s'envoler vers Bratislava avec l'indicatif TO76 : c'est étrange car Transavia n'opère pas de route entre Nantes et Bratislava.

Aéroport Nantes-Atlantique : ambiance Noël obligatoire !
Nous nous dirigeons vers les comptoirs d'enregistrement, comptoirs G. Ils se situent tout au fond du hall 3, près du nouveau centre de tri bagage grâce auquel nous n'avons plus aucune vue sur le tarmac, ce qui assombrit considérablement le terminal.

Le tableau des départs ressemble beaucoup à celui auquel on a droit cet hiver : des vols intérieurs en quantité, des vols vers des HUBS européens, quelques autres vols européens, des vols vers l'Afrique du Nord et… le nôtre !
On note que Nice n'est plus desservie par Transavia. Kilmarnock a d'ailleurs (par hasard), emprunté le dernier vol entre les deux métropoles.

Nous avions peur de devoir faire face à une queue démesurée, n'ayant pas payé l'option "Priority" et voyageant en éco basic (le tarif le moins cher était déjà assez élevé…). Ce ne fut pas le cas : nous serons les seconds à chercher notre carte d'embarquement papier, bien que nous les ayons imprimé au préalable. Les agents seront cordiaux et attentionnés : ce voyage commence sous les meilleurs auspices.


Voici le précieux sésame qui vaut 600€ tout de même… Pour l'instant en tout cas, c'est un sans faute.

A l'aéroport, c'est ambiance Noël en ce 26 décembre, à l'image de ce sapin en bois réalisé par une association locale de Vertou.

Ça, c'est gentil, même si ça ne vaut pas le célèbre "Paris vous aime" ! A tel point qu'a la borne à cadeaux, nous remportons deux boissons à consommer au commerce mitoyen : ce voyage commence vraiment bien !

Notre choix se porte sur un thé Kusmi qui ne nous laissera pas un souvenir marquant… notons tout de même que les gobelets restent dans le thème décoratif de l'aérogare.

Nous souhaitons nous débarrasser de la dernière formalité avant notre voyage : le passage de la sécurité. Tout sera bouclé en 5 minutes chrono par des agents sympathiques et efficaces. Ce voyage continue bien, d'autant plus que le chemin est pavé de belles décorations.


Notre premier aperçu airside se portera sur cet Embraer 190 de K.L.M. à destination de Amsterdam.

J'avais oublié qu'un ultime contrôle de nos pièces d'identité était nécessaire : c'est sous la pression de ma mère que nous nous y rendons assez rapidement. A noter que le passeport n'est pas forcément requis, contrairement à ce qui est indiqué : la carte d'identité suffit amplement. Je lui attribue le point : de nombreux passagers de notre vol étaient déjà dans la file et le nombre de sièges est limité.

Embarquement (presque) immédiat
Par contre, je lui retire le point après car, dans cette zone, il n'y a pas de vue extérieure. Le seul commerce présent de ce côté est fermé : c'est tout de même dommage lorsque des vols vers la Martinique avec 350 passagers et vers Tunis avec 189 passagers sont programmés…
Il reste le distributeur automatique dont la qualité des produits n'est pas vraiment au rendez-vous. Ils ne vendent pas de sandwichs ou de salades. Dans ce terminal, il n'y a clairement pas 500 sièges : s'il y en a 150, c'est bien tout. Quelques prises sont disponibles mais cela reste assez peu au vu du nombre de passagers.

Il n'y a pas de doute, on est au bon endroit.

Visiblement, tous les vols long courrier partent de cette porte. A noter qu'il n'y a pas de file distincte entre les premium/business et l'économique, contrairement à ce que ce panneau indique : à part le coupe file à la sécurité, la priorité n'aura pas été d'une grande utilité sur ce vol…


A 13h24, notre A330 atterrit en provenance de Paris Orly, à vide. Je ne suis pas sûr que niveau écologique, une dérogation pour commercialiser ce tronçon aurait été aberrant…

La magnifique vue que nous offre l'aéroport : on verrait mieux notre avion de l'extérieur !

L'embarquement se fait dans les règles de l'art à 14 heures, avec les différentes priorités : la J, la W puis la Y… mais avec attente en passerelle pour tout le monde : la priorité ne sert donc strictement à rien.
C'est l'occasion de faire un tour d'horizon des aéronefs en présence avec une meilleure vue. Plusieurs avions Transavia ont atterri depuis mon dernier état des lieux. La dérive Transavia visible à côté de notre avion montre que le vol TO2624 s'apprête à s'envoler vers Tunis, les passagers ayant embarqué.

Deux atterrissages : l'A320 d'Air France F-GKXZ en provenance de Paris Charles de Gaulle ainsi qu'un Boeing 737-800 de Transavia en provenance de Marrakech. L'alliance Skyteam est en force à Nantes.

Air France Hop ! s'apprête à opérer un vol vers Lyon en Embraer 170. EasyJet prévoit un vol vers Nice en A320.

Retour au vol objet de ce récit… la queue finit par avancer. Sixt propose toujours des jeux de mots… plus ou moins réussis. A vous de juger :).

Ces beaux moteurs n'ont rien à voir avec ceux des A320 : la taille de ces derniers est impressionnante. Des PMRs sont prévus à bord.

Notre aéronef est le F-HROK. Aujourd'hui, l'avion a quitté la flotte de Corsair et a rejoint Wamos.
Il a été livré neuf en avril 2010 à la compagnie russe Aeroflot. En juillet 2020, il a rejoint la flotte de Corsair, ce qui coïncide avec la mise hors service des B747-400 et d'un des 3 A330-200. En septembre 2024, Wamos récupère cet aéronef qui est exploité quotidiennement sur des routes très diverses : Washigton <> Dublin pour Aer Lingus et Milan <> Pointe-à-Pitre pour Neos en sont quelques exemples.
Le Pedigree est donc assez original pour cet Airbus qui n'est pas encore à la retraite, malgré ses 25 ans de service en avril prochain.

Voici l'instant porte de rigueur… avec un bout de cousin de voyage que je n'ai pas pu éclipser. La porte avant n'est pas utilisée, l'aéroport ne disposant pas de double passerelle. Les embarquements en B747-400 devaient s'éterniser dans les années 2010 !

C'est un gros porteur, sans aucun doute ! Toujours vers Tunis, TO finit son repoussage.

La cabine proposée
Nous sommes cordialement accueillis et dirigés sur notre droite, tandis que les passagers de la classe Premium et Affaires sont dirigés vers la gauche. C'est une organisation assez intéressante car les passagers W et J ne sont pas dérangés par les passagers se rendant en classe économique. Les têtières bleu clair font écho aux panneaux de la J de l'aéroport… mais nous sommes bien en éco !
La première impression est plutôt bonne : malgré l'éclairage un peu jaune, la cabine est colorée et les sièges semblent larges et confortables.

Néanmoins, il y a une anomalie assez dérangeante : les sièges de l'allée centrale sont décalés d'une rangée par rapport aux sièges extérieurs : des familles qui ont réservé toute une rangée se sont retrouvées en quinconce. Ce n'était pas pratique.

Et voilà mon siège : le 39K. Nous avons payé l'option siège : 30€ par siège duo. Pour ma mère et moi même, nous avons donc payé 120€ pour les sièges aller et retour. Là encore, c'est assez cher mais pas question de se retrouver séparés et je tenais à mon hublot. Enfin, ce fut un confort non négligeable de n'avoir personne à côté ou entre nous. Aujourd'hui, c'est 40€/siège duo dans les A330-900neo.

Regarder par l'arrière les sièges est tout de suite un peu moins joli. Les écrans commencent à dater.

La soute est ouverte : pas mal de valises sont prévues, les voyageurs partant souvent pour 2 à 4 semaines. Le vol d'Air Explore est en retard : il est 15 heures et n'est toujours pas parti ! Le petit winglet est décoré du logo Corsair : c'est sympa.

Concernant le pas… c'est moyen : on peut allonger les jambes mais il ne faut pas mettre trop d'objets dans la pochette devant nous. Ce qui est un peu dérangeant, c'est de constater que les siège est un peu sale et que mon porte gobelet n'est pas très stable.

Puis, ma mère a eu la mauvaise (bonne ?) idée de tirer légèrement sur le tissus du siège devant qui s'en est allé comme rien : nous découvrons des déchets de vols précédents. Ce n'est pas vraiment propre, d'autant plus que le vol vient d'Orly, base de Corsair. L’hôtesse sera sympathique, enlève les détritus et nous précise qu'il ne faut pas tirer sur le tissus car il s'agit de la structure de l'avion.
Je conseille à tous les passagers de laisser les déchets dans la pochette devant eux, et non derrière le tissu du siège de devant… c'est du bon sens mais pas pour tout le monde visiblement.

Cette petite découverte passée, nous commençons à repousser. EasyJet et Transavia font du béton. Le mardi n'est pas le jour de grand départ, même en vacances de Noël. Le test des ailerons est réalisé : rien à signaler. Le copilote prend la parole pour nous annoncer un temps de vol de 9 heures et 5 minutes, soit une vingtaine de minutes de plus que prévu : quelques vents contraires sont planifiés.

Ceinture bleu marine non siglée mais un peu rayée, chemisier de circonstance et manteau de Nantais constituent mon outfit du jour.

Les consignes de sécurité sont diffusées. Elles sont de meilleure qualité sur Youtube. Pas vraiment d'originalité dans ce film.

Le roulage se fait de efficacement. On a failli se faire doubler par l'A320 d'Air France vers Paris. Volotea embarque. On s'aligne.




Décollage et collation
Quelques secondes plus tard, c'est le lac de Grand Lieu qui se dévoile avec une météo "à la Nantaise".





A l'arrière plan, on aperçoit la métropole. Ce sera la dernière vue avant une bonne semaine.

Sans transition, nous passons au dessus d'une première couche de nuages.




Voici un petit tour des accessoires proposés : un petit coussin au confort relatif, des écouteurs de qualité moyenne, une couverture ainsi qu'un masque yeux occultant. Nous ne dormirons pas durant ce vol de jour, même si les hublots seront fermés durant quelques heures.




Le repas est servi 30 minutes après le départ environ : c'est un bon point. En revanche, il n'y a qu'un seul choix. Des menus spéciaux sont disponibles gratuitement en ligne. Des repas plus gastronomiques payants peuvent aussi être commandés en ligne. Les repas spéciaux sont servis en premier.
Au menu, salade de carottes, riz poulet curcuma petits pois, un fromage et un dessert lacté qui sont industriels. En terme de breuvages, de l'eau, un jus de tomate, un thé et un petit vin blanc d'une qualité assez basse sont proposés.
Bien que ce ne fut pas le meilleur repas de ma vie, je m'attendais à bien pire. C'était bon. Niveau quantité en revanche, c'était un peu juste.

Nous survolons alors les côtes Bretonnes, la baie de Lorient plus exactement. Ce sera le dernier aperçu du territoire hexagonal.


La croisière
A la fin du ramassage des plateaux, les lumières sont éteintes et la majorité des hublots sont fermés pour ceux qui piquent du nez.
Toutefois, l'heure est peu propice à cette activité : il est 17h22 heure de Nantes.

Un quart du trajet est d'ores et déjà réalisé… pas mal ! Ça passe relativement vite. Au milieu de l'atlantique, c'est un parterre de nuages qui nous est proposé.


Puisqu'aucun paysage digne d'intérêt ne se dessine, jetons un œil aux consignes de sécurité. Le plan du galley arrière est un peu abimé. Un changement serait bienvenu. Des boissons étaient disponibles à l'arrière, mais pas de snacks : ils sont payants.




Voici une galerie dans laquelle le temps passe, et le ciel vire au bleu marine. Les couleurs du soleil couchant sont jolies.





En patientant de voir les premières lumières Martiniquaises, je passe en revue l'offre numérique :
- Des jeux assez basiques : 2048, tetris…
- Les cinéphiles pourront se satisfaire de quelques nouveautés, des films datant de 2022 et 2023. Le choix n'est pas extrêmement large mais je trouve cela correct.
- Pour ma part, j'opte pour une playlist pop parmi la palanquée de titres proposés : Gorillaz, Ava Max… et d'autres genres (jazz, rap, blues…). Cette dernière catégorie est très satisfaisante par la diversité de l'offre.
Il n'y a pas de presse proposée.





Martinique, nous voilà !
Cette fois, la fin du vol s'approche.

Il fait presque nuit noire désormais…

Une heure avant l’atterrissage prévu, la seconde prestation est servie. Corsair a vraiment eu le soin de rendre la période de sommeil aussi longue que possible, ce qui est vraiment appréciable. Du point de vue de ma mère, le petit déjeuner a été servi un peu tard : la faim commençait à se faire sentir et elle voulait avoir le temps de déguster cette collation.
Elle est composée :
- d'un sandwich avec du pain céréales, deux mini tranches de jambon de poulet, et une mini couche de tapenade : c'était moyen, sans goût, avec une garniture réduite strictement au minimum.
- un donut au chocolat industriel et à la limite du mangeable tant il était gras, sucré et sans saveur. Je suis d'accord qu'en éco, on attend pas la grande gastronomie mais autant ne rien donner ou un biscuit sec d'une biscuiterie française. Là, c'est une faute de goût.
- une boisson chaude et une boisson fraîche.
Cette seconde prestation est assez décevante par rapport à la première qui était réussie.




Et voilà la belle île qu'est la Martinique. Au centre de l'image, sur la gauche, on voit Fort-de-France avec la tour Lumina de Martinique éclairée au moyen de lumières rouges. Un peu plus loin se trouve Schoelcher.


On longe la côte et on se retrouve pile en face de Fort-de-France. Droit devant, on voit le port d'où partent notamment les ferrys (nous en verrons beaucoup durant notre séjour), mais aussi les navettes fluviales vers Pointe-du-bout ou les Trois-îlets, où l'on trouve de nombreuses résidences de vacances. On doit faire un demi-tour, l'aéroport se trouvant derrière nous !

Approche imminente !

Quelques secondes plus tard, l'atterrissage a lieu dans une grande pénombre.




L'Aéroport Martinique Aimé Césaire
Cet aéroport, je le connais moins ! Le roulage est extrêmement rapide.

Au revoir F-HROK et merci pour ce service. Il repart le soir même pour Nantes et puis Paris Orly.

La porte de notre avion est la numéro 9. Moi, je suis impatient de prendre des photos de la faune aéronautique locale et ma mère… de rentrer à l'hôtel pour se reposer : le compromis risque d'être compliqué !

Mais avec mon autorité la plus ferme (non… plutôt l'encaissement de quelques remontrances ;)), je réussis à prendre ces quelques clichés : TX en A350-1000 vers Orly, AF en B777-300ER vers Charles de Gaulle et SS en A330-900neo vers Orly.




Pas besoin d'attendre nos bagages puisqu'on en a pas ! Direction la zone landside pour prendre le busway local vers le centre de Fort-de-France.


L'aérogare semble agréable, tout en longueur et bien éclairé.
On sait où est l'agence Corsair : s'il y a un problème au retour, on sait où aller (la ligne téléphonique était bien surtaxée !). Quelques passagers s'enregistrent encore malgré cette heure avancée, probablement pour Pointe-à-Pitre. De nombreux départs sont encore prévus.




La station busway est à 1 minute à pied : pas trop mal !

Voilà la belle station mais… vide ! Un busway arrive dans l'autre sens. Le dernier départ vers le centre-ville était à 19h20 et il est 19h40 !!! Comment ça un service de busway s'arrête à 19h20 ? C'est totalement incohérent.
C'est possiblement une politique pro-taxi. Le busway est accusé d'avoir fait disparaitre les taxi-co qui existaient : peut-être ont-ils voulu trouver un compromis. Bref, pour nous, c'est une petite tuile.

Bon, retour au terminal, nous allons demander au comptoir informations quelles compagnies de taxi sont recommandables car nous n'en avons aucune idée. Elle répond que tous les taxis conventionnés conviennent. Ce sera donc 10km de taxi à 50€… parce que c'est le tarif de nuit, D, le plus cher à partir de … 19h30 : quel hasard !

Je vous rassure, la suite sera bien plus reposante ! D'ailleurs, je vous propose un premier petit aperçu ci-dessous.
C'est la fin de ce récit. Je vous remercie pour votre attention et votre lecture.
Je vous souhaite d'ici le prochain récit du retour de très belles fêtes de fin d'année.
A bientôt pour de nouvelles aventures :)
Salut Yann et joyeux noel!
Tiens ton premier FR long courrier on dirait donc félicitations
Quel dommage oui, à Lyon on a juste Corsair pour la réunion.
Corsair a toujours misé sur les bas prix pourtant
place aux nouveaux A339!
J'imagine bien la queue oui à l'enregistrement, surtout que Nantes n'est pas l'aéroport qui offre le plus vaste des volumes en son terminal!
Oui c'est un peu mensonger puisque c'est un vol domestique
Tiens original je ne savais pas que cet avion a été Russe pendant 10 ans avant de devenir maintenant espagnol!
Superbe instant porte j'en fait pas des mieux
Les sièges ne sont pas tous jeunes et le pas un peu court mais fidèle à la réputation de SS.
Première prestation apetissante, dommage pour le manque de choix
La seconde est decevante, comme chez AF
Merci pour le beau bonus de Fort de France, hâte de lire la suite
Bonsoir ChrisB et merci pour ton retour !
Premier FR sur un vol LC effectivement et merci pour les félicitations !
Dans les années 2010, ils ont tiré un peu sur la corde en offrant des palanquées de liaisons LC depuis la province avant de se casser la figure. Je trouve que l'offre de SS de 2024 est raisonnée et d'ailleurs, leurs comptes s'en ressentent.
J'ai été agréablement surpris par NTE qui a pour le coup bien géré ce vol LC. Nous sommes arrivé très en avance en anticipant d'éventuelles complications 😆.
Effectivement, 2 A333 de SS disposaient de ce pédigrée : F-HJAZ et F-HROK, tous les deux sortis de la flotte. C'était surprenant et surtout, on se dit que ce n'est plus le genre de vente à l'ordre du jour...
De rien pour le bonus !
A bientôt pour la suite et belles fêtes de fin d'année 😉
Merci pour la citation et pour ce FR qui fait déjà partie des archives depuis que Corsair a harmonisé sa flotte autour des seuls A339.
Le débat a propos des liaisons Province Antilles n’a pas beaucoup évolué depuis un an malgré une demande réelle, mais aucune compagnie n’a pour l’instant de réponse économiquement viable a apporter pour qu’il s’agisse de dessertes pérennes a l’année longue.
Je ne suis pas convaincu de la rentabilité de Corsair mais c’est un sujet qui dépasse largement ce qui précède.
Bonnes fêtes
Bonsoir Lucky Luke et merci pour ce retour !
Effectivement, j'ai eu peur quand j'ai vu ce report BOD > PTP : je me suis un dit, un peu encore et je me fais voler mon exclue 😂.
Il reste à ce jour 2 A330-300 chez SS : F-HSKY et F-HZEN, mais plus pour très longtemps effectivement avec le plan de restructuration.
Clairement, les liaisons LC depuis la province sont une longue histoire... toutefois, sur cette liaison avec cette offre, ça semble une bonne stratégie. Le vol du 23 décembre dernier était archi-complet (meilleur remplissage que ce vol) et celui de la semaine prochaine semble rempli à minima à 90% au vu du plan cabine.
Seule la ligne LYS <> MRS <> RUN marche bien à l'année : SS l'a reprise après Air Austral.
Je trouve que Corsair enchaîne les bonnes décisions en ce moment, comme l'arrêt de ORY <> YUL où la concurrence est extrêmement présente et le lancement de ORY <> BZV. L'Afrique représente un potentiel concurrentiel intéressant relativement peu exploité.
Belles fêtes de fin d'année !
Merci pour ce FR Yann et Joyeux Noël!
Récit très complet qui permet de bien se rendre compte des avantages (voir inconvénients) d'un direct province Dom Tom.
C'est toujours marrant de connaître l'historique d'un appareil, on peut être surpris ^^
Joli bonus touristique.
A bientôt et merci pour la citation :)
Merci Kilmarnock pour ce retour et belles fêtes de fin d'année (Noël étant passé lorsque j'écris ces lignes... 😆).
C'est effectivement une autre expérience que de prendre un vol LC depuis un HUB avec des avantages et inconvénients. Je suis globalement satisfait et surtout, je n'ai pas vu les 9 heures passer !
C'est assez surprenant de se dire que cet avion était Russe, surtout avec le contexte actuel ! On sent qu'il n'est pas tout jeune.
C'est clair que sur place, on a joué à 100% les bons touristes, et ça fait du bien 😂!
A bientôt (faudra bien revenir de FDF un jour 😉)
Un FR si récent et déjà collector ^^
Ces lignes long-courrier hors Paris sont sympas et encore assez rare.
Je suis surpris que les contrôles aient été assez rapides. En passant plusieurs fois à NTE, je me suis beaucoup demandé comment cet aéroport pouvait recevoir un A330.
30 ou 40€ le choix du siège, c’est quand même bien cher.
Merci pour ce Fr et bonnes fêtes!
Bonsoir Momolemomo et belles fêtes de fin d'année !
C'est effectivement sympa ! Je pense qu'elles vont se démocratiser avec les nouveaux aéronefs comme l'A321XLR car les vols domestiques et européens auront tendance à baisser avec le développement du train tandis que la demande en province pour les vols LC est intermédiaire, parfait pour la taille de cet avion : TS l'a bien compris et annualise ses routes vers le Canada.
Un vol collector ? En tout cas, à bord de F-HROK, c'est sûr 😄!
Eh bien, contrairement à mes préjugés, NTE fera beaucoup mieux que FDF... comme quoi, tout peut arriver !
Je pense que le programme de vol est optimisé pour recevoir les LC car il n'y avait quasiment aucun autre vol au départ à ce moment.
Pour les sièges on est d'accord : c'est très cher. J'aime bien choisir ma place : un tel voyage sans un hublot aurait été un peu triste 😆😄. A bientôt !
Merci Yann pour le partage et de très bonnes fêtes à toi aussi.
Non ne jamais regarder dans les housses de siège, mauvaises surprises garanties :)
Le plateau semble très léger et je ne parle pas de la seconde presta.
Tiens comme c'est curieux le bus qui s'arrête au moment des horaires de nuit ^^
A bientôt !
Bonjour Esteban !
La fin d'année se rapproche à grands pas effectivement !
Effectivement, les housses de siège ne nous ont pas réservé de bonnes surprises...
La première prestation était un peu juste, mais c'était pas mal, contrairement à la seconde prestation qui était un ratage complet. Pour ce prix là, c'était décevant effectivement. En revanche, le siège était confortable (je pensais que ce serait pire).
Pour les bus, c'est vraiment énervant d'avoir cette politique pro-taxi déguisée : je préfèrerais qu'ils le disent explicitement pour anticiper. A bientôt !