Bonjour à toutes et tous,
J’ai le plaisir de vous écrire ces lignes à l’occasion d’un voyage en Corée, qui mêlera tourisme et un peu de business.
Ayant pris mes billets en avance (en novembre 2024), et dans mon objectif d’être Platinium for Life avant 40 ans, j’ai opté pour le routing suivant :
Enchainement de vols
- 1AF7363 LYS-CDG : Un (presque) banal LYS - CDG
- 2AF0264 CDG-ICN : Baptême en J sur A350
- 3KE1834 PUS-GMP : Un tour d’A220 au bout du monde
- 4AF0267 ICN-CDN : Baptême en W sur A350
- 5AF7370 CDG-LYS : Faut bien rentrer…
Ayant vu qu’un A350 opérait la rotation, j’ai cassé ma tirelire pour m’offrir l’aller en J et tester ce fameux siège avec sa porte.
Quand les éléments s’en mêlent
En ce 15 mars 2025, ce sont bien des giboulées qui s’abattent sur la Loire : quelques centimètres de neige au départ, mais qui disparaîtront une fois Saint-Etienne passé

Mais après une heure de route, me voilà arrivé à LYS. Ayant profité du black friday, je me garerai exceptionnellement au P0 pour cette fois.
Le « plafond » du parking est assez bas ce qui peut poser quelques soucis à l’ouverture du coffre si l’on n’est pas correctement réveillé.

La sortie du parking se fait au niveau du terminal 2, qui reste toujours bien désert

À Lyon, pas de perles de pluie venues d’un pays où il ne pleut pas puisqu’il… pleut
Vous l’avez dans la tête maintenant ?

Enregistrement et PIF
Petit coup d’œil au FIDS du jour

Avant de se diriger vers la zone d’enregistrement où l’attente en file SP est nulle.
J’émets quelques doutes quant à l’efficacité du filtrage opéré par le cerbère à l’entrée : « Vous êtes SkyPriority ? »

Une fois les 18kg de fret déposés et enregistrés jusqu’à Séoul, direction le PIF avec le précieux sésame en main

Une quinzaine de minutes d’attente est annoncée au PIF pour la file classique, le coupe file sera quasi-vide



Direction le salon
Après avoir fait, une fois n’est pas coutume, quelques emplettes dans le temple de la consommation, me voilà à l’entrée du salon

Quelques photos de l’offre, ainsi que ma sélection.
À noter que la crêpe avait dû rester un peu trop longtemps dehors et était un peu (beaucoup) trop sèche




Embarquement et installation à bord
A 10 heures, il est temps de quitter le salon : AirFrance ne part plus des portes B, mais des portes F, situées dans l’ancien terminal et relativement éloignées du salon.
Cela permet, certes, de se dégourdir les jambes et de faire un peu de spotting avec cet A330 Air Canada masqué


Le cheminement entre la sortie définitive, et les portes F a été un amélioré


Nous arrivons dans les salles d’embarquement du terminal 2, alors, que dire… il ne fait pas très chaud, le « mobilier » est resté dans son jus, c’est bas de plafond : en bref, on est loin du côté « élégance »


Les différentes files sont matérialisées, mais il s’avère que l’ensemble des passagers présents sur la photo sont SP.
Les plus observateurs remarqueront que la dame qui me précédait au PIF est toujours là

Après quelques minutes d’attente en passerelle, nous pouvons voir notre A321 en train de prendre quelques tonnes de bon kéro

Puis vient l’instant PS + P

Puis l’instant P pour « Porte » mais aussi « Pilote »

Un coup d’œil sur le crabe qui nous poussera

Avant de jeter un œil au fuselage

Installation en 2A, le pas est classique et je choisis de garder mon sac à dos sous le siège pour économiser un peu de place dans les coffres à bagages. Les PNC répèteront, durant l’embarquement cette consigne, le vol étant plein.
Lors de mon installation, quelque chose me chagrine : en effet, il n’y a pas d’armement sur le siège. Nous n’avons point de coussin, de serviette rafraîchissante ou de bouteille d’eau. Seules les têtières « business » rappellent le surcoût que nous avons payé.
Vous noterez également que le siège de devant n’est pas forcément dans sa première jeunesse.

Il fait toujours beau, au dessus des nuages
Malheureusement, la pluie ne m’a pas permis de faire des photos convenables lors du roulage.
Nous nous retrouvons au dessus des nuages, où il fait toujours beau.

Et où il est l’heure de manger.
Michel est toujours à la cuisine pour proposer ce sandwich qui était très bon, ainsi que la tropézienne.
La bouteille d’eau a été distribuée par la PNC avec le plateau. Il est à noter que les passagers ayant choisi une boisson chaude en J seront servis dans un gobelet en papier… toujours l’élégance

Nous entamons notre descente et nous rapprochons de Paris où nous croisons ce 777-ER d’Air France, sûrement au départ d’Orly (vu notre trajectoire).


Le ciel se découvre peu à peu et nous permet de profiter d’une très belle vue sur Paris avec l’île de la Cité, le Louvre, la place de la Concorde, l’assemblée nationale qui fait face à la Madeleine ainsi que l’hôtel des Invalides.


En poursuivant notre descente, nous friserons presque les moustaches de la dame de fer tandis que l’Arc de Triomphe est toujours au centre de la place de l’Etoile

Pendant ce temps, les vérifications de sécurité sont effectuées par les PNC de manière plutôt light.
En effet, mon voisin a pu laisser son sac ainsi que son téléphone branché (comme il l’avait fait pour le décollage d’ailleurs).
Pour rappel, ces mesures sont faites pour pouvoir évacuer, en moins de 90 secondes, et avec la moitié des issues de secours disponibles l’appareil : bien heureusement, nous n’aurons pas d’évacuation d’urgence à réaliser.

Nous continuons notre approche et venons nous aligner

Nous survolons le golf de Roissy que certains de mes amis ont l’occasion de jouer (et de s’arracher quelques cheveux)

Nous avons perdu la course face à cet avion qui se posera sur le doublet nord

Mais cela ne nous empêche pas d’observer ces deux avions China Eastern Cargo au parking

Ou ces codes barres alignés

Posé (pas cassé) tout en observant ce bel alignement d’empennages : cherchez l’intrus

Nous laisserons cet A320 d’Easyjet prendre son envol

Et continuerons notre roulage sur la plate-forme pour voir les 3 appareils « minoritaires » chez AF avec un A350 (cela risque de ne plus trop durer), un B787 et un A330 (en voie disparition)

Cherchez l’intrus, épisode 2

Il semblerait que cet avion ait eu un peu chaud, ou qu’il avait besoin d’une douche


Arrivée au 2F assez classique, mais comme Paris nous aime, les portes dans la passerelle n’étaient pas ouvertes :)
Merci pour ce FR
54 Km/h en sortie de ville c'est dans le seuil de tolérance, par contre pas le téléphone à la main :)
Il semblerait que cet avion ait eu un peu chaud, ou qu’il avait besoin d’une douche
Non plus, simple une petite fuite de Kérosène lors du plein, et arrosage avec un produit particulier pour éviter tout risque d'incident
A bientôt pour la suite