Avis du vol entre St Denis et Paris en classe Premium Eco avec Air France

Bonjour à toutes et tous, 

Après une grosse semaine passée sur l’île intense, il nous faut faire route vers la métropole. 

Voici un petit rappel du routing, assez simple pour ce voyage : 

Préambule

Après avoir réalisé l’enregistrement en ligne, je suis quelque peu surpris par l’heure d’arrivée conseillée à l’aéroport. 
En effet, arriver à 4h45 pour un décollage prévu à 8h45 me semble démesuré : je reçois cependant un message d’Air France, nous demandant de nous présenter 3h45 avant le départ. 
J’hésite à contacter la ligne Platinium pour demander la raison de ces consignes, d’autant plus que nous sommes SP : je n’appellerai pas, M préférant prendre la marge et respecter les consignes. 

Dans la soirée, nous recevons un nouveau SMS d’Air France nous informant que le wifi sera INOP sur ce vol : pour un vol de jour, cela sera un gros bémol…

Arrivée à l’aéroport

Après un réveil à 3h45, nous prenons la route vers l’aéroport vers 4h15 depuis l’hôtel Radisson Saint Denis : nous nous arrêtons faire le plein de la voiture de location. 
Il est à noter qu’à la Réunion, des employés vous servent à la station service, ou vous devez passer par l’accueil : cela peut rendre le plein à 4h du matin un peu moins évident

Nous déposons la voiture sur le parking des loueurs, et nous dirigeons vers le terminal. 

Comme vous pouvez le constater, nous ne nous bousculons pas à la porte du terminal

Le FIDS du jour : le vol AF648 en provenance de ORY est annoncé à l’heure, nous avons donc une chance de partir à l’heure également.
Seul TX en A350-1000 aura un départ dans le même créneau horaire. 

A notre arrivée dans l’aérogare, les ventilateurs ne sont pas encore en fonctionnement ce qui rend l’atmosphère un peu chaude, et les personnels AF sont en train de s’installer  

A 5 heures, nous ouvrirons le bal dans la file SP. 

L’agent sera très agréable et nous pourrons discuter quelques minutes le temps que l’informatique se mette en route. 
Le fret est expédié dans les entrailles de l’aéroport

Ces formalités réalisées, nous nous dirigeons à l’étage au niveau des départs. 
Pendant ce temps, les ventilateurs auront été mis en marche

Evidemment, le hall des départs est encore bien vide : nous serons d’ailleurs refoulés dans un premier temps, les agents de la police aux frontières n’étant pas encore en place. 

PAF, PIF : nous voilà airside dans le temple de la consommation. 
La carte bleue sortira indemne de ce passage : les tee-shirts « Pardon » étant vendus plus cher qu’à l’extérieur

Attente au salon Air France

Nous traversons le duty free pour nous diriger vers le salon. 
Un panneau indique de tourner à droite dans le duty free, mais semble aller vers une zone de service. 
Il faut cependant bien suivre ce panneau pour accéder aux différents salons : nous sonnerons au salon, qui n’ouvre que 3h avant le départ des vols pour Paris, il nous faudra donc attendre une quinzaine de minutes à l’extérieur. 

J’en profiterai alors pour lire cette fresque à propos de Roland Garros, aviateur natif de la Réunion

A 5h45, nous entrons dans le salon avec un accueil très sympathique : je ne pourrai m’empêcher d’immortaliser les maquettes présentes à l’entrée, et notamment celle de F-HTYC baptisé « Saint Denis de la Réunion »

Et dire qu’à l’âge de 6 mois, j’étais dans un 747 Air France… c’était peut-être un signe 

Passé cet instant nostalgie avec M, j’immortalise le salon : j’aime beaucoup ce bleu 

N’ayant pas pu déjeuner à l’hôtel, il est temps de se pencher sur l’offre
Les pains au chocolat seront très bons

Il est un peu tôt pour le champagne 

Embarquement et départ

Nous sortons du salon 10 minutes avant l’heure théorique d’embarquement. 

Il nous faut descendre un étage pour rejoindre la salle d’embarquement avec un escalier mécanique en panne 

Nous nous dirigeons ensuite vers la porte 04 où les files sont matérialisées 

L’embarquement est lancé à 8h05, les priorités seront respectées même si l’annonce micro sera un peu tardive : des pax se feront donc refouler. 

Nous apercevons F-GSQN qui aura pour mission de nous ramener dans l’hexagone 

Mais avant ça, UU fait son arrivée en 777 

Avant l’entrée dans les passerelles, nous prendrons à gauche 

Avant d’immortaliser un instant PS et P

Un fuselage shot humide et réduit avec la passerelle en porte 2L

L’accueil en cabine est cordial. 
Je m’installe en 6L : après avoir consulté Aerolopa, la 6ème rangée me parait être la meilleure de cette petite cabine W car elle propose presque 3 hublots. 
Le pas est très confortable, et me semble supérieur à celui sur A350.

F-GSQX viendra ensuite nous rejoindre, il repartira ensuite vers ORY. 

Nous repoussons à 8h50. 

Vous aurez remarqué que les pax assis sur la droite de la cabine Y sont invités à embarquer par la porte 1L : j’imagine que cela fluidifie l’embarquement, mais cela implique pas mal de « trafic » dans les allées pour les pax à droite de l’appareil en J et en W. 
Cela nous a également privé des quelques mots avec la CCP : je n’aurai d’ailleurs pas de salutations platinesques sur ce vol. 

La trousse de confort a été distribuée : le contenu est classique avec dentifrice, brosse à dents, boules Quies, masque pour les yeux et chaussettes. 

Nous remontons la piste et faisons demi-tour dans la raquette 

Une fois alignés, la manette des gaz est poussée vers l’avant et nous nous élançons en apercevant la BA181 

Puis le 777 AF que nous avions vu arriver au parking, et UU en 777 également

V1, rotation et dernières vues sur l’île intense avant d’entreprendre un virage à gauche

Expérience à bord

Environ 1h après le décollage, la prestation est servie. 
Même si je comprends bien évidemment les impératifs de repos des PNC (qui sont avant tout là pour notre sécurité), un déjeuner à 10h est un peu tôt et peu adapté à l’horaire du vol. 

Au choix, nous aurons un gratin de pâtes aux champignons ou des coquilles Saint Jacques. 
Contrairement au protocole connu sur ICN-CDG en mars dernier, il n’y a pas eu de service « apéritif » séparé. 

Nous choisirons les pâtes

Les couverts sont en métal (et identiques à la J il me semble), le verre est en verre mais… que fait ce gouda sur un plateau AF ? Sacrilège ! 

L’entrée sera très quelconque, le plat sera très bon. 

Le vol continue avec une proposition de boisson chaude. 
Au large de Madagascar, alors que nous volons pourtant à 31000 pieds, nous pouvons observer de beaux cumulonimbus et les PNT slalomeront un peu

Nous survolerons de nouveau des terres au niveau de la corne de l’Afrique et notamment de Mogadiscio 

Je dormirai quelques heures, et me réveillerai alors que nous survolons la Mer Rouge, et que nous approchons du canal de Suez (il me semble)

Nous survolons des zones que j’aurai du mal à identifier 

Avant que le sac « Bon appétit » fasse son apparition

Au risque de me faire conspuer, le contenu n’était pas si pire : certes, c’est loin d’être premium mais pour une fois, le contenu était correct avec le friand aux épinards et ce muffin aux myrtilles. 
Seul le taboulé sera sans goût 

Nous continuons ensuite et passons à proximité de Venise que je tenterai d’immortaliser, mais les rayures du hublot auront raison de mes tentatives. 

Nous continuons vers les Alpes, pendant que Saint-Etienne et Grenoble sont indiquées sur l’IFE pendant que Lyon a disparu, peut-être suite au résultat du dernier derby ☺️

Un aéroport que je ne parviendrai pas à identifier : il s’agit peut-être de Bergame ?

Petite vue sur un de nos GE90 qui nous propulsent depuis 10 heures désormais

Descente et retour en métropole

Les PNT annoncent un début alors que nous survolons la Bourgogne. 

Nous nous approchons de CDG et réalisons une presque étape vent arrière sur CDG

Nous survolerons ensuite Le Bourget, avec un gros rendez-vous dans un mois

Nous entamerons ensuite un virage à droite pour nous aligner et pourrons alors bénéficier de vues sur Paris

Nous pourrons également apercevoir le stade de France

Je profiterai de ce nouveau passage en dessus du Bourget pour voir l’avancement du montage des chalets. 
La vue depuis ces derniers sera différente dans un mois 

Peut-être puis-je demander aux PNT de s’arrêter pour aller acheter une machine de contrôle ? 

Nous nous posons souplement derrière ce 777 Cargo et entamons notre roulage vers les portes L. 

Nous croiserons la route du 777 Qatar Cargo qui nous a précédé à l’atterrissage 

Avant de faire un petit passage à proximité du 2F

PNC, dernier virage 

Nous nous stationnons à côté de cet A350 tricolore à 18h11. 

À 18h21, nous pourrons apercevoir notre 777, et ce fameux A350 après avoir passé la PAF et en nous dirigeant vers le 2F

La suite et la fin de ce voyage au prochain épisode