Introduction
Bonjour à tous,
Après quelques jours en Guadeloupe, il est déjà l’heure de troquer les tongs pour remettre les baskets. Aujourd’hui, direction Paris-Orly dont rien que le nom donne envie de rester à Pointe à Pitre. Une fois de plus, le trajet se fera sur AirFrance à qui je voue semble-t-il plus fidélité qu’à la personne qui partage ma vie… Ceux qui savent, taisez-vous.
Bref, si vous venez ici pour assister à un vol plein de champagne et de rebondissements, et bien vous vous êtes littéralement plantés. Ici, on tourne à l’eau claire et les seules turbulences ressenties durant ce vol seront émotionnelles.
Armement des toboggans et vérification de la machine à café.
Le routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2AF771 - Economique - Pointe-à-Pitre —> Paris - Boeing 777-300ER
Aéroport Maryse Condé de Pointe à Pitre
Tout voyage doit bien commencer quelque part et le miens débute sur le parking du loueur orange et noir où j’abandonne ma voiture de loc’ qui m’aura pas mal servie.
Nouvelles rayures ? Non ! Plein d’essence ? Fait ! Cœur brisé de rentrer à Paris ? Évidemment !
En plus, je me retrouve désormais piéton traînant ma valise façon dame Ginette dans les visiteurs.

Heureusement, je vais me faire ramasser sur le trottoir par le chauffeur de la navette qui aura pitié de moi et de ma détresse.
En 2 minutes, me voici déposé devant l’aérogare.


Je file me mettre au frais même si j’ai relativement été épargné par les fortes chaleurs cette semaine.
Depuis le 26 Septembre 2024, l’aéroport de Pointe-à-Pitre le Raizet est devenu l’aéroport Pointe-à-Pitre Maryse Condé, en hommage à l’écrivaine sus-nommée disparue le 2 Avril 2024.

Je remonte d’un étage pour atteindre les comptoirs d’enregistrement si chers à certains.
Beaucoup de monde chez TX, peu de foule chez AF et chez SS c’est un désert sans vie.

Je me dirige vers la file Sky Priority, vous savez, ce petit luxe qui me donne l’impression d’être un passager d’exception alors que je sais très bien que je vais finir coincé entre un bébé qui pleure et un siège qui s’incline pas.

À côté, certains découvrent que coller une étiquette, c’est pas si facile que ça !

L’agent derrière le comptoir est souriant et m’annonce que le vol est complet dans toutes les classes. En moins de deux, il me donne mon BP et ma valise part vivre sa meilleure vie dans les entrailles de l’aéroport.

Je me dirige en suite vers la PAF, toujours en empruntant le fast-track. Le PAFman m’adressera un regard neutre, sans même répondre à mon bonjour. Il scan mon passeport, puis me le rends sans aucune parole et me laisse passer façon videur de boîte de nuit un peu (beaucoup) blasé.


Aucune attente au PIF, je suis vernis !
Je débouche directement dans le duty-free, le fameux labyrinthe olfactif où se mélangent parfums trop puissants, rhums arrangés hors de prix et chocolats format déménagement.
En bon amateur de produits Guadeloupéens (Et en bon citoyen car je soutiens l’économie locale et les circuits courts), je ferai juste un arrêt au rayon rhum. Bouteille dans le sac et porte-monnaie délesté, je file, content d’avoir fait une bonne action.

Un bel A350 TX qui repartira avant nous vers Orly.

Me voici devant l’entrée du salon, un petit cocon promis aux voyageurs privilégiés… ou ceux qui comme moi, font semblant de l’être.

Accueil souriant du cerbère et cerise sur le gâteau on m’appelle par mon nom, à croire qu’on commence à bien me connaître ici !
Le salon n’est pas bien grand, mais on m’a toujours dit que ce n’est pas la taille qui compte, mais plutôt ce qu’on en fait ! Preuve en est qu’il est très bien aménagé et qu’on s’y sent bien à l’intérieur !

Le coin buffet présente bien, néanmoins pas de plats chauds aujourd’hui ni de toute cette semaine du 12 au 19/05 en raison de travaux qui visiblement empêche de réchauffer. Pas grave, de toutes façons, je sors d’un déjeuner d’affaire en compagnie de l’ami Chcam que je re-salut au passage ! ;-)

Quelques sandwichs ou salades emballés sous plastique constituent l’offre solide… Mais bon, c’est pas grave, on ne va pas en faire un fromage, ça tombe bien, du fromage il n’y en a pas non plus.

Mon regard est ensuite attiré par cette étagère élégamment garnie de breuvages locaux. Il y en a pour tous les goûts et toutes les descentes.
Je me suis contenté d’un simple regard, en pensant bien évidemment que certains contributeurs ici en auraient fait probablement un autre usage.

Après avoir profité du calme du salon, je quitte cette ambiance feutrée et me rends à la kermesse du village. C’est bien rempli sans être invivable.

Derrière ces vitres bien sales, mon oiseau du jour se laisse apercevoir.
Il s’agit du F-GSQR. Un 10ème 777-300ER en version COI pour mon flight-log ! Plus que le QX et le NN et j’aurai toute la collection, un peu le même état d’esprit qu’à l’époque où je collectionnais les images de football Panini sauf que là, les sachets d’autocollants me coûtent 500 balles…

Le Flight-Report
L’embarquement débute à l’heure. Je suis dans les starting-blocks, couloir Nº1 prêt à en découdre et être le premier franchir la ligne de ce 100m et à m’asseoir en classe éco ! Quel intérêt me direz-vous ? Aucun, mais laissez-moi dans mon délire, je craque en ce moment.


L’embarquement a été lancé alors que les PMR, nombreux sur ce vol n’ont pas finis d’être embarqués à bord.

J’en profite pour tirer une nouvelle fois le portrait à notre gros pigeon métallique.

Et voici les instants tant attendus !
À noter que notre avion est baptisé du nom de la ville de Châteauroux, une jolie bourgade où la première chose à faire lorsque vous y êtes, est de vous rendre à la gare et de prendre le premier train vous permettant de quitter cette ville.
(Voilà comment se créer des problèmes avec grosso-modo 45.000 personnes)


Après une traversée solennelle des cabines J et W, j’atteins enfin mon modeste royaume : Le deuxième rang de la classe économique avec mon siège côté hublot en 11A.
Et voici donc mon trône. Un peu rigide et sans dorures mais avec une belle vue sur l’aile et le moteur gauche. Je m’installe rapidement avec la dignité d’un invité relégué à la table des enfants, mais je garde le sourire ! Après tout, c’est toujours mieux qu’un siège sur la rangée du milieu…

Jolie vue vous disais-je, cette photo sera parfaite pour nourrir ma communauté sur Insta. Toutes mes groupies de l’ombre toujours en quête de contenu aéronautique de qualité (ou juste de savoir si je suis toujours en vie !).
Tout ça pour dire que ce bel A350-1000 TX s’en retourne vers sa maison d’Orly.

Un A330-900 SS est également présent au poste.

On passe à la revue de mon espace personnel avec un pitch qui est plus large qu’avant. AF ayant resserré les rangs derrière pour offrir un regain de confort à ceux prêts à en payer le prix.
(PS : L’option n’était pas encore « en service » sur ce vol, mais à titre informatif, pour un siège en Economy Confort, on m’en réclame environ 150€ sur mon prochain Paris - Singapour prévu début octobre… Ce qui avouons-le s’appelle du foutage de gueule.)

L’écran est d’une taille tout à fait honorable, il est réactif, et surtout dispose d’une bibliothèque de contenu digne d’un dimanche pluvieux sur canapé.

La sécurité… Encore et toujours…

L’embarquement se poursuit alors que TX prends de l’altitude.

Le soleil se couche alors que nous sommes prêts à mettre les voiles pour rentrer en métropole.
Le CDB se présentera et annoncera 8h de voyage pour rejoindre Paris avec une arrivée plus ou moins à l’heure au contact.

Le repoussage est effectué avec une bonne quinzaine de minutes de retard.

Roulez jeunesse ! On va remonter comme d’habitude la piste pour aller s’aligner face à l’est.

Demi-tour sur la raquette.

Et pleins gazs direction Paris.

Bye-bye ma Guadeloupe, on se revoit en mai 2026 ! ;-)


Le Wi-Fi est disponible arrivé en altitude, je me contenterai du pass message gratuit car de toutes manières, tout le monde dort en métropole ! Juste l’occasion de dire à mÔman que j’ai bien décollé.

Le soleil décline rapidement sur l’horizon.

C’est une heure après le décollage que le banquet est servi.
Pour commencer, c’est comme à l’aller, le retour des biscuits apéro, un bon point. Vous trouvez que je m’extasie pour rien ? C’est parfaitement normal, et c’est pas fini !
En entrée, une salade végétarienne faite avec les restes du frigo. Pour résumer, un truc qui a plus attiré ma méfiance que ma curiosité !
Le plat principal, c’est le fameux Colombo de poulet ! Gustativement parlant, ça passe plutôt bien, mais la portion reste comme d’habitude, digne de celle obtenue grâce à des tickets de rationnement en 1940…
Pour finir ce dîner d’état, une tartelette au citron d’une taille modeste mais d’une acidité maximale, comme certains de mes amis rencontrés sur ce site ! ;-)


Les plateaux sont ramassés et la cabine rapidement plongée dans le noir. Il reste à peine plus de 6h avant de voir Paris.
Moi, je mets mes bouchons d’oreilles et je m’enroule comme je peux dans la couverture tel un sushi raté en essayant de tomber dans les bras de Morphée.

Je somnolerai 2 bonnes heures avant de me réveiller définitivement alors que nous passons au nord des Açores.

Le temps de se regarder un petit film et le soleil se lève doucement.

Environ 1h15 avant l’atterrissage, le PDJ est servi. Comme d’habitude, ça ne change pas et ça reste pas ouf. Je trouve notamment dommage que les boissons servies au trolley se résument à eau, thé et café et que le jus de pomme soit directement attribué dans le sac sans avoir le choix entre pomme et orange (ou tomate si certains arrivent à avaler ça au réveil…)

Dehors, ça s’est bien levé alors que nous ne sommes plus qu’à une heure de l’atterrissage.

La descente débutera 35min avant de se poser. Annonce est faite pour dire que nous aurons 5 minutes de retard sur l’horaire prévu… Retard sans importance, et croyez-moi, les retards, ça me connaît !

Paris au loin… Il est encore temps de faire demi-tour ???

Ah bah visiblement, non…

Aéroport d’Orly
Atterrissage tout en douceur sur le sol parisien.

Roulage vers le parking.

Et allez, un dernier virage et nous serons arrivés !

Débarquement rapide salué par l’équipage qui aura été sympathique même si je n’ai pas vraiment eu le temps de converser avec eux.


Peu de monde aux passeports mais le miens refuse une nouvelle fois de me laisser utiliser PARAFE… Pas grave, on m’enverra aussitôt devant un guichet physique, vous savez les trucs dont certains raffolent…

Plus qu’à se rendre au tapis nº3 où à ma grande surprise les premières valises sortiront en 5 minutes ! La mienne sortant dans le lot des Sky Priority.

Sortie de l’avion à 7h55, je serai dans le métro pour Paris à 8h15, un score plus qu’honorable pour Orly !
Je m’arrête ici pour ce FR.
Une longue pause de rédaction va maintenant s’imposer pour moi, on se retrouve début octobre pour de nouvelles aventures !
N’hésitez pas à laisser un petit like en fin de FR, ça fait toujours plaisir ! ;-)
Le vol selon FR24



Merci Ben pour ce retour, et la continuité de l'humour, qui rend encore une fois la lecture très agréable 😉
Un vol dans les standards d'AF. Rien à dire de plus. Ce n'est toujours pas au niveau. Le repas à l'air très bon, mais en faible quantité comme tu l'as dit. Pour le PDJ, je trouve que le sac, est lui aussi rempli avec les restes du frigo 🤔😭. Mais que fait ce vieux Sandwich là dedans à cette heure-ci ????? (C'est presque un oublie/reste, du vol aller)
Sinon, cabine confortable, c'est le point fort du vol. Les premiers rangs de cette cabine sont toujours aussi agréables, encore plus avec ce foutu aménagement confort, et disposent surtout d'une incroyable vue moteur. Tu as bien fait d'en profiter, car je ne sais pas si l'on va pouvoir encore y accéder gratuitement.
A bientôt pour d'autres aventures 😀
Hello Théo et merci de ton commentaire ! 😉
Rassure-toi, on est juste sur un pain au lait nature ! La compagnie est bien trop radine pour le garnir ! 🤣
Sauf coup de chance, c’est mort, les Platiniums ne payent pas dès l’achat et il y aura toujours des pigeons pour payer donc il faut vraiment avoir une veine de cocu pour réussir à les choper…
À bientôt ! 😜
Merci pour ce report agréable à lire cher collègue.
Tiens ? La Guadeloupe ? Mais quelle idée ! T’as acheté une distillerie de rhum ou tu prends de cours de créole pour multiplier ces A/R vers ce caillou caribéen ? Si c’est la réponse A, je veux bien goûter le produit.
Plus sérieusement, AF a fait du bon boulot sur ce vol mais punaise, pour ceux qui font très régulièrement le trajet, ils font comment ? Ils emmènent leur sandwich ou quoi ? Le catering devient vraiment problématique pour la compagnie étendard du pays sensé être celui de la gastronomie.
Voler sur les deux derniers COI que tu n’as pas encore attrapé, ça va être chaud ! Quand je vois le temps qu’il a fallu à Esteban pour accrocher tous les CRJ 900…
Bons vols et à bientôt sur nos lignes (ferroviaires).
Hello Greg et merci du commentaire ! 😜
Pffffff, pour quelqu’un qui ne boit pas une goutte d’alcool, il est vrai que je ne comprends pas moi-même mon intérêt à y retourner chaque année ! 😫
Un problème bien trop souvent soulevé mais dont la compagnie se fiche royalement… Les PAX n’ont semblent-il pas leur mot à dire…
J’y crois ! On est sur une flotte de 12 avions, je pense que c’est faisable ! 😝
À bientôt sur la ligne D ! 😁
Merci pour ce report encore une fois très agréable à lire. A bientôt !
Merci pour ta lecture et ton commentaire ! 😉
À bientôt !
Merci pour ce FR
Si je ne respectais pas le site, j'utuliserai un mot encore pire
Ca rappelle les sandwiches à l'époque de l'Union Soviétique : un ticket de jambon entre deux tickets de pain
Bon vols
Merci de la lecture et du commentaire !
On peut encore modifier ! Mais je trouve que ce qualificatif est pas dégueu. 👍🏻
Une époque que j’ai pas connue ! 😆
À bientôt !
Merci pour le FR
Nous étions en même temps en Guadeloupe, je suis reparti le 9/5 mais en a339 de corsair, contrairement à l'an passé où en famille on avait pris AF
Globalement, je trouve que les prestations de AF sont meilleures en eco avec des sièges moins durs, un IFE plus garni, de meilleure qualité (VOST dispo et son stéréo sur les vidéos contrairement à Corsair), des repas un peu plus fournis. De plus, pour les provinciaux comme moi en correspondance TGV à Massy, AF offre le transfert en taxi et la possibilité de prendre le train précédent en cas d'avance, Corsair ne le permet pas si bien que cette fois j'ai géré séparément mon billet de train pour être plus libre (et bien m'en a pris, surtout avec les grèves de mai)
Mais j'aime moins cet horaire AF, le temps de repos est trop court entre la fin du dîner et le PDJ
Hello et merci de ton commentaire !
On s’est loupé de peu ! 😉
J’avoue ne pas connaître Corsair, désolé pour l’expression mais AF me tient « par les couilles » grâce à mon statut qui oriente aisément mon choix sur la compagnie nationale… Je testerai SS et TX à l’avenir ! 👍🏻
Habitant en région parisienne, j’ai la chance de ne pas subir le problème du pré/post-acheminement en TGV, mais prendre des billets séparés me paraît un peu risqué… 😵💫
L’horaire mériterait effectivement d’être un peu plus tard, mais je pense qu’ils n’ont pas le choix que d’avoir potentiellement l’appareil prêt pour repartir sur FDF ou PTP en fin de matinée 😉
À bientôt !
Merci pour ce FR made in Gwada !
Si je me risquais à paraphraser l'ami Franky, je dirais que "Y a pas que "le rhum" dans la vie, Y a..." le soleil, la mer, le zouk (les zoukeuses....), le jus de goyave, les dombrés, le chodo, et tout un inventaire que je salue ! 😇
Une fois dit cela, le colombo d'AF donnerait des sueurs froides à Marcel Ravin qui pourtant signe parfois le menu en J.
Qu'on lui montre ce qui se passe derrière le rideau ! Marcel, Babette, help.
Pour les sièges eco confort, la distance semble bien appréciable mais en aucun cas ne vaut les 150 euros.
De fait, d'une certain façon, je te rejoins dans la team prise dans les pinces à C... d'AF pour en bénéficier jusqu'au jour ou l'élastique finira par claquer et nous apporter le colombo selon TX ! 😉
Au passage, bravo pour la photo du TX au décollage !
Pour le petit dej, si le sac est un peu désespérant, il est au final pas pire que ce qu'on nous donnait avant... Au moins le jus de pomme est bien mieux que le jus d'orange industrielle qui sévissait auparavant (dieu que je ne le regrette pas celui là).
PTP en mode fluide, c'est ca le luxe dans un aéroport ! dans tous d'ailleurs.
Pour les stats COI, copax junior est à 10/12 aussi : F-GSQN et QR manquent à l'appel.
Pour bibi, c'est QN...(mais mes stats ante 2010 sont en carton coté immat).
Le challenge est lancé pour taper le 12/12 en premier !