Avis du vol entre Geneva et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour,

Je suis heureux de vous retrouver pour le vol retour de mon week-end de Pentecôte passé dans ma Suisse natale. Vous retrouverez la merveilleuse première partie de cet aller-retour en cliquant ici. Un peu d'autopromotion ne fait jamais jamais de mal !

Le voyage commence à bord d'un train CFF, une fois n'est pas coutume au trafic largement perturbé par une manifestation. Je vous épargnerai mon avis sur la question. Tant sur le procédé que le fond de la contestation.

Ce retard conséquent a néanmoins eu quelques incidences sur la suite des événements. Je suis supposé prendre le vol AF1043, le dernier vol Genève-Paris de la journée, effectué en A320, ce qui me changera des A220 habituellement affrétés sur cette ligne. Bénéficiant de parcours Sky Priority grâce à mon statut et n'ayant aucun bagage à enregistrer, je reconnais avoir pris une marge des plus fines pour me rendre à l'aéroport.

Finalement, quelques minutes de retard peu dramatiques sur la suite du parcours. Mais je suis arrivé à GVA en précipitant vers le secteur France et le contrôle de sécurité, en oubliant, du fait de toutes ces émotions, de photographier l'aéroport et tout ce qui précède mon arrivée au salon. Je suis sincèrement désolé ! Je suis décidément un débutant bien maladroit.

Pour autant, je peux vous dire qu'il y avait une file assez garnie au contrôle de sécurité, sauf sur le côté prioritaire, totalement vide, puisque le secteur F est majoritairement emprunté par des vols Easyjet qui, me semble-t-il, n'offre pas d'accès à la fastlane. 

À préciser, enfin, au sujet de ce qui se trouve airside, que je regrette cette séparation anachronique entre, d'un côté les vols domestiques et internationaux (quelle cohérence ?) et, de l'autre, les vols à destination de la France. Le fait que ces vols-ci bénéficient de contrôles spécifiques pour la sécurité et de comptoirs dédiés à l'enregistrement constitue un argument commercial incontestable, en revanche il est ridicule de confiner les passagers en question dans l'aérogare lugubre et dépourvue de services une fois ces contrôles effectués. Les portes E/F peuvent très bien être ouvertes sur l'aérogare principale airside, et les accords bilatéraux France-Suisse en la matière n'ont plus lieu d'être depuis Schengen. Bref.

Me voici au salon avec un aperçu de l'offre en ce soir de jour férié.

L'accueil a été sympathique, les employés me reconnaissent désormais, c'est toujours agréable d'avoir quelques mots personnalisés dans ces cadres toujours excessivement formels.

C'est plutôt qualitatif, comme toujours… Mais aussi bien vide ! On est en fin de journée, et cela se sent. C'est un problème que j'ai déjà repéré à ce salon, que je trouve plutôt réussi d'habitude, mais le soir venu, on se retrouve souvent avec de simple restes sans réapprovisionnements. C'est peut-être quelque chose qu'il faudrait revoir.

Je me sers néanmoins du plat chaud et de quelques sélections sucrées - les deux dernières, pour être honnête, j'ai donc été très égoïste en me servant à l'avance. Mais c'était plutôt bon !

La photo est moyennement réussie, je suis désolé, c'est juste que j'ai toujours une retenue ridicule quand il s'agit d'ostensiblement prendre des photos dans ce type de contexte. Bref, comme vous le voyez le buffet est assez vide.

Le vol est annoncé avec un peu plus de trente minutes de retard. Nouveau départ prévu : 21h35. Cela peut arriver. Le salon, supposé fermer avec le dernier vol, jouera de fait également les prolongations. Plutôt élégant de la part du personnel qui aurait pu simplement plier bagage. Voici un aperçu de la fréquentation ce soir-là.

Bref passage aux toilettes communes avec le salon LX (mais dans la zone suisse… sans que l'on ait le droit d'emprunter l'une des deux portes sur lesquelles donnent les toilettes pour des raisons de douane… Enfin bref, tout cela n'a aucun sens)

Je quitte le salon peu avant 21h.

Et passe dans un secteur France vide et encore moins jovial qu'habituellement.

Mon vol est bien annoncé… En retard.

Il s'agit du dernier vol au départ du secteur France. Manifestement.

Embarquement dans le respect des priorités.

Attente dans la passerelle.

Accueil sympathique en porte par la cheffe de cabine. Ce qui laissera présager de l'équipage pour le reste du vol ?

Mauvaise pioche. Je suis juste derrière le rideau, ce qui n'est pas très agréable, il y a un côté un peu étouffant. Par ailleurs, je sais que les surclassements ne sont pas très répandus en Europe, mais je reconnais regretter n'en avoir jamais bénéficié depuis que je suis Gold puis Platinum. Surtout comme cette fois tandis que la J n'était remplie qu'à 25 % face à une Y pleine à 100 %. J'ai deux voisins pour ce vol, c'est assez rare - j'ignore si c'est un bénéfice informel du statut, mais j'ai très rarement de voisin en voyageant en Y avec AF, même sur des vols plutôt remplis.

Repoussage.

Roulage.

Décollage.

Je tente, par curiosité conscience de FRiste, d'entrevoir ce qui est servi en J. Échec.

S'agissant de la Y, voici le service. À préciser que je n'ai pas bénéficié de salutations platinesques - sur ce point, j'ai perdu intégralement espoir - mais surtout que l'équipage s'est montré effroyablement désagréable. C'est la première fois que je le pense s'agissant d'un équipage AF. Et moyennement efficace s'agissant du service. Agrémenté de quelques chocolats gracieusement empruntés au lounge.

Je termine mon thé après que l'essentiel eut été débarrassé dans des circonstances des plus désagréables. J'ai en effet tendu à un PNC mon verre en carton et mon sandwich (partiellement consommé) compressés et agrippés d'une main. Rien d'acrobatique : je ne suis sincèrement pas gigantesque ni robuste ; le PNC en question me dépassait bien d'une quinzaine de centimètres et avait assurément une main bien plus grande que la mienne. Si j'arrivais à tout attraper, il ne fait aucun doute qu'il le pouvait aussi. J'aurais néanmoins droit, très sèchement, à : "Ah non mais sérieux, par contre vous allez me donner tout ça 1 par 1, hein". Concrètement, je n'ai aucun problème avec le fait que mon côté "débarrassons cela rapidement et efficacement" ait pu déranger. Mais j'en ai un avec le ton employé.

Après ces péripéties, il ne me reste plus que la fin de mon thé.

Nous descendons.

Et nous voici.

AF domine.

Puis il est temps pour moi de rentrer en Roissybus.

Merci de m'avoir lu !