Avis du vol Corsair Ajaccio Paris en classe Premium Eco

Compagnie Corsair
Vol XK4509
Classe Premium Eco
Siege 7K
Temps de vol 01:35
Décollage 01 Aoû 14, 15:30
Arrivée à 01 Aoû 14, 17:05
SS   #36 sur 96 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement. 172 avis
kevinvexin
Par 5929
Publié le 8 août 2014
Bonjour à tous,

Eh non, pas d'erreur dans la couverture du reportage, même si cela peut sembler surprenant.
Je vous présente aujourd'hui un vol effectué ce vendredi 1er août entre Ajaccio Napoléon Bonaparte et Paris Orly, en Boeing 747. N'ayant jamais testé cet appareil, je me suis précipité sur la réservation dès que j'ai constaté que des vols spéciaux étaient mis en place pour l'été entre ces deux villes. Il s'agit d'un vol opéré par Corsair International pour Air France/Air Corsica durant la haute saison (1 A/R tous les vendredis).
Ma réservation date du mois de janvier, mais j'ai constaté avec surprise deux semaines avant le vol que (chose rare) celui-ci était toujours proposé à la réservation, à un tarif moindre que lors de mon achat (90€ environ, et 80€ début juillet) ! Une belle occasion de voyager sur ce type d'appareil, alors que son retrait des flottes est d'ores et déjà annoncé, au moins par la compagnie Air France.

Mon trip commence par un petit tour au seuil de piste 02, sur la plage du Ricanto, pour observer l'arrivée du vol 4508 en provenance d'ORY arrivée théorique, 13h05 (réelle : 13h40). Cela laisse le temps, puisque mon vol retour est programmé à 15h30, et que la plage est immédiatement accessible à pied, en 15 minutes environ depuis l'aéroport.

photo 1photo 2

La plage du Ricanto comprenant une partie naturiste, je tente le moins possible d'éveiller les soupçons, mon appareil photo autour du cou, en restant tourné vers les installations de LFKJ.

photo 3

Air France F-GPME (A319) assure le vol AF/XK 4107 pour Orly.

photo 4

Volotea EI-EXA (V72602) en provenance de Nantes.

photo 5photo 6

Vers 13h30, l'appareil que j'emprunterai se présente dans l'axe de la piste 02. Il s'agit de F-HSEA, 747-400 anciennement propriété de United Airlines, acquis par Corsair en 2005.
La trajectoire d'arrivée, inhabituelle, me fait croire dans un premier temps que celui-ci va suivre la procédure d'approche ILS pour la piste 02, ce qui me surprend. Mais le virage à la verticale de la plage m'indique qu'il va bel et bien respecter une approche à vue pour atterrir face au Sud selon la configuration du jour.

photo 7photo 7bis

L'atterrissage en vidéo.



J'ai découvert avec étonnement dans les commentaires de cette vidéo celui d'une voyageuse qui a effectué ce vol, et qui a posté son film de l'atterrissage, vu de l'intérieur. Chose assez inattendue, je m'aperçois donc sur sa vidéo en train d'effectuer la mienne sur la plage. :) Plus étonnant encore, cette voyageuse, qui a l'air d'être une passionnée, a effectué l'aller/retour dans la foulée, et je me suis retrouvé deux rangées derrière elle dans l'avion lors du vol vers Paris, sans alors le savoir évidemment. Les coïncidences sont parfois troublantes…

Une fois cette prise de connaissance établie avec l'appareil qui me transportera, je me dirige vers l'aéroport.

photo ricanto

La foule des grands jours est présente, mais le bâtiment de dimension importante demeure agréable et il reste de l'espace pour circuler. La majorité des personnes présentes enregistre pour le vol AF/XK 4509.

photo 9

Les vols du jour au départ et à l'arrivée. Air Corsica ne faillit pas à sa réputation, et les retards affichés font remonter un amer souvenir d'un vol effectué avec cette compagnie, relaté dans un précédent récit.
Il est 14h27 et je remarque que l'embarquement pour mon vol est déjà lancé ! Avec tous les voyageurs qui possèdent des bagages à enregistrer, je devine déjà que le départ n'aura pas lieu pas à l'heure.

photo 10

Sans bagage lourd à placer en soute, je franchis alors la sécurité, où un agent bien peu agréable m'indique que les photos sont interdites sur un ton que j'aurais aimé plus courtois, et je ne manque pas de le lui faire remarquer.
Le passage du filtre est très rapide, et je patiente quelques minutes avant d'entamer la marche qui me sépare de l'appareil. L'embarquement débute une heure avant le départ, et on devine bien la volonté du personnel de tout mettre en oeuvre pour que nous puissions quitter Ajaccio à l'heure. Ainsi, les passagers relativement en avance peuvent commencer à embarquer très tôt.

photo 11

Le personnel local d'Air France immortalise la visite rare. :)

photo 12

La dimension de l'appareil reste impressionnante vue depuis le tarmac.
La compagnie exotique et la météo superbe donnent alors le sentiment que nous sommes très loin de la capitale…



La montée à bord s'effectue par deux escaliers qui mènent tous deux à l'étage principal. L'agent a pris soin de nous préciser dès la salle d'embarquement lequel des deux nous devons emprunter selon notre placement à bord.
J'utilise alors comme indiqué le premier escalier, réservé au pont supérieur.

photo 19

J'ai choisi la veille mon placement sur l'application Air France. J'ai alors remarqué que toutes les places étaient accessibles au tarif éco, y compris celles de la classe Grand Large situées au pont supérieur. J'ai donc pris une option sur le siège 7K, et je ne suis pas déçu !

photo 20photo 21

Malgré le court vol à prévoir, l'accès à cette classe au tarif classique reste une chance.
Le pitch est exceptionnel, et surtout inattendu.

photo 22photo 23

Comme je fais partie des primo-embarquants, je patiente 45 bonnes minutes dans mon siège avant le départ. Le commandant de bord nous informe en effet d'un problème informatique à l'enregistrement des bagages, retardant l'embarquement. Par ailleurs, il est toujours en attente de documents de vol nécessaires au départ.
L'embarquement des passagers se poursuit donc tranquillement, et le temps ne me semble pas long tandis que je découvre les différentes options du placement en classe Grand Large.

photo 24photo 25

Vers 16h00, l'embarquement se termine. 1h20 de vol nous sont annoncées et nous entamons le roulage vers la piste.

Air Corsica en provenance de Toulouse se pose avant notre départ.

photo 26

Puis nous attendrons le départ d'un trafic pourtant derrière nous au roulage initialement, mais décollant avant car plus léger : un A319 d'Easyjet pour Paris CDG.

photo 27

Au revoir Ajaccio !



Cargèse.

photo 32photo 33

Le port de Menton au premier plan, l'Italie au second.

photo 34photo 35

La prestation servie à bord est la prestation habituelle d'un court-courrier Air France, à savoir un choix d'en-cas sucré/salé et une boisson.
Je découvre l'IFE sur Corsair. Mon écran tactile est relativement peu sensible, et je dois appuyer assez fortement pour accéder aux diverses rubriques. Ceci étant, la présentation est agréable et le choix du multimédia et des activités semble assez vaste. Je n'ai malheureusement pas pu tout explorer sur une durée de vol aussi courte.
Option originale proposée : je décide d'envoyer quelques cartes postales électroniques en vol à des amis, qui ne la recevront malheureusement pas (j'ai fait le test en direction de mon adresse électronique).



Avec toutes ces occupations, le temps passe bien vite, et nous sommes déjà en approche d'Orly, avec le survol de l'A10.
Je repère alors la tour Montparnasse d'assez loin, l'atterrissage est proche.

photo 38

Nous atterrissons en piste 06, face à l'Est.

photo 39

F-HAPL, AF7338 de 18h10 pour Bâle-Mulhouse.

photo 40

Nous arrivons au parking avec une quarantaine de minutes de retard.
L'appareil est parqué au large.
Cette vue bien haute est appréciable.

photo 41photo 42

Je quitte le navire après un bon moment, un peu trop court.



Le débarquement s'effectue une dizaine de minutes après l'arrivée, par le même mode qu'à l'embarquement. J'aperçois 5 ou 6 bus qui se dépêchent vers notre avion. Le pont supérieur me permet de bénéficier, comme au départ, d'un transit rapide, et je fais partie des permiers voyageurs à débarquer et emprunter la navette vers le terminal.

photo 47photo 48

F-HSEA qui assurera le soir même le vol SS910 pour Saint-Denis de la Réunion.

photo 49

Le trajet en bus est assez long vers le terminal Ouest, tandis que ce vol Air France repousse pour Saint-Denis également.

photo 50

Je pensais cette livrée disparue depuis bien longtemps.

photo 51

Un visiteur bien rare à Orly : Europe Airpost en provenance de Figari, opéré pour Air Corsica (le sous-équipement se fait bien sentir pour cette compagnie en haute saison).

photo 52

F-GMZB de 1994, ex Air Inter, pour Nice.

photo 53

Le voyage se termine.

photo 54

En bonus, quelques clichés de cette superbe île.

Bastia.

photo 55

Corte.

photo 56

Les Sanguinaires, au large d'Ajaccio.

photo 57

Capo di Feno, au nord d'Ajaccio.

photo 58
Afficher la suite

Verdict

Corsair

7.8/10
Cabine8.0
Equipage10.0
Divertissements7.0
Restauration6.0

Ajaccio - AJA

8.5/10
Fluidité10.0
Accès8.0
Services8.0
Propreté8.0

Paris - ORY

6.8/10
Fluidité6.0
Accès7.0
Services7.0
Propreté7.0

Conclusion

Il existe toujours ce problème dans les vols en partage de code, on ne sait pas vraiment si l'on doit évaluer la compagnie qui fournit le service, ou celle qui opère la vente du vol.
La prestation à bord par exemple n'est pas décidée par Corsair, mais par Air Corsica/Air France, qui a d'ailleurs fourni le catering lors de ce vol. Elle est minimale, presque ridiculement minimale d'ailleurs, a tel point qu'on peut se demander si ce service est encore utile.
Le personnel de bord fait partie de Corsair et non de la compagnie Air Corsica, il est donc difficile d'attribuer une note qui ne doit pas lui revenir à Air Corsica. Mais s'il faut jouer l'exercice, alors je fournis la note maximale pour le personnel de Corsair : accueil agréable, souriant, service parfait et attentionné tout au long du vol. Le personnel navigant technique n'est pas en reste : message d'accueil à bord et communication des informations essentielles sur le voyage, ainsi que sur le retard. Retard que je ne pénalise pas, puisque non attribuable à la compagnie elle-même.

En résumé, je garde un très bon souvenir de ce vol, avec la chance de pouvoir passer cette heure de vol au pont supérieur à un tarif raisonnable. La prestation rendue sur ce vol me donne plutôt une opinion favorable sur cette compagnie que je ne connaissais pas, et si l'occasion se présente, je découvrirai volontiers Corsair à l'occasion d'un vol un peu plus long.

Merci de m'avoir lu.

A bientôt !

Informations sur la ligne Ajaccio (AJA) Paris (ORY)

Les contributeurs de Flight-Report ont posté 17 avis concernant 4 compagnies sur la ligne Ajaccio (AJA) → Paris (ORY).


Pratique

La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.

La durée moyenne des vols est de 1 heures et 35 minutes.

  Plus d'informations

55 Commentaires

Ce Flight-Report vous a plu ? N'hésitez pas à interagir avec son auteur en laissant un commentaire ci-dessous.

Connectez-vous pour poster un commentaire.