Avis du vol entre Paris et Dubai en classe Economique avec Emirates

Lecteur assidu de Flight Report depuis maintenant 2 ans, je décide aujourd'hui de me lancer dans le reportage de mes vols.
Je tiens d'abord à remercier l'ensemble de cette communauté qui accomplit ce rôle de « reporter » avec sérieux et passion.
Je n'ai ni la prétention ni l'intention d'y concurrencer ses membres.
Ce site me fait simplement voyager quotidiennement et me permet d'apprendre davantage sur ma passion des avions.
Après les propos liminaires de bases, entrée immédiate dans mon FR.
Je l'admets : mon report n'a rien de bien original, un Paris-DXB avec EK maintes fois reporté sur ce site. Je saisis juste l'occasion de rajouter ma pierre à l’édifice des précédents FR.
En un peu moins de 2 ans, je suis allé 4 fois à DXB, et toujours avec EK :
Janvier 2013(aller : 9h20-18h55 en B777-300ER)
Février 2013 (retour : 15h00-19h30 en A380-800)
Décembre 2013 (aller : 9h20-18h55 en B777-300ER)
Décembre 2013 (retour : 3h20-07h50 en B777-300ER)
Mai 2014 (aller : 21h50-6h55 en A380-800)
Mai 2014 (retour : 4h00-9h30 en B777-300ER)
Septembre 2014 (aller : 11h20-19h55 en A380-800, ici reporté)
Septembre 2014 (retour : 4h00-9h30 en A380-800, non reporté mais quelques photos sont disponibles à la fin de ce report)
Réservation effectuée le samedi 6 septembre 2014 pour un départ le mercredi 10 septembre.
Dès la confirmation des billets, je me rends sur le site EK pour gérer ma réservation, et là surprise au bout de la quatrième, je fais une découverte : il est possible de choisir son siège (sans avoir à attendre l'enregistrement en ligne 24 heures avant le vol) : je choisis deux sièges au fond de l'appareil (88A et 88B). J'avais déjà choisi ces sièges mais de l'autre coté (88K et 88J pour le retour et lors de mon vol en février 2013). Je regrette quelque peu ce choix : les passages intempestifs aux toilettes et les mauvaises odeurs n’arrangeant rien …
Réveil le mercredi 10 septembre : excitation totale comme à chaque voyage (le plaisir de découvrir autre chose, surtout le dynamisme et l'attractivité de DXB).
Premier réflexe : regarder sur Flight Radar, d'abord si le vol est à l'heure, ensuite le mérou du jour (Est-il vieux ? Est-il récent ?)
Il s'agit de l'A6-EDI (premier vol le 19 février 2006).
Appareil correct et propre mais les IFE étaient peu réactifs.

Départ de la maison aux environs de 8h30 pour laisser la voiture au parking AB (85 euros pour une semaine, prix raisonnable vu les avantages par rapport à une course en taxi).
Arrivée au 2C où les comptoirs sont pleins, surtout celui de l'enregistrement en ligne.
Le personnel Europe Handling (chapoté par le personnel EK France) fait son travail correctement et efficacement : les BP cartonnés nous sont donnés.
Beaucoup de monde en ce 10 septembre : les passagers des vols Saudi Arabian occupent une grande partie du terminal. Le départ pour le pèlerinage à la Mecque entraine même des vols Paris-Médine.
J'inaugure PARAFE, passage du filtre, un peu de spotting.

Etihad, livrée spéciale F1.

L'avion du jour, la star du 2C : l'A380 d'EK (une valeur sûre).
Je n'ai pas énormément spotté, sachant qu'à ce créneau on retrouve du Gulf Air, Saudi Arabian, Etihad (que des beaux avions pour ma part).

Depuis le mois de mai, je remarque qu'un Mc Donald a ouvert ses portes devant la porte C81 (la porte où je dois embarquer).
Annonce : les passagers sont invités à embarquer (First, Business, Enfants… et Zone C où se trouvent les sièges 88A et 88B).

Entrée dans l'avion : comme à son habitude, un accueil chaleureux et digne de ce nom par l'équipage polyglotte et pluriculturel. Cette odeur citronnée et cette propreté font d'EK une valeur sûre, je ne sais pas si c'est bien mais cela me rend difficile les voyages avec d'autres compagnies.
Aujourd'hui, pas de chance : plein de bébés dans l'avion (moi qui adore partir hors saison pour éviter ce genre de désagrément…).

Préparation de la cabine : distribution d'un oshibori avant le décollage et la vidéo des annonces de sécurité en anglais et en arabe.
J'utilise la caméra du haut (vue sur le 2C).
Distribution des menus (les plats sont les mêmes que ceux de mai 2014 sur le vol EK76).
Le commandant nous annonce un court roulage et un décollage immédiat vers le soleil et les vacances.

Décollage : vitesse de croisière et le défilé vers les toilettes débutent. Ces places (88A et 88B) sont une garantie de ne pas avoir quelqu'un à coté de soi mais alors niveau odeur et dérangement, on a déjà vu mieux.
Je regarde un film sur l'IFE (peu réactif, j'utiliserais la télécommande pour éviter de fracasser l'écran avec mes doigts).
Sur ce vol, je remarque la distribution des repas s'est faite attendre.
Je me mets un film (16 ans ou presque) : on ne va pas se mentir, un navet comme ce film il n'y en a pas deux.

Au bout de 50mn de vol, distribution du traditionnel apéritif (mango juice plus snack). Je ne mange pas les snacks, je les trouve trop salés.

Repas : vous trouverez certainement que je m'extasie devant un rien, juste parce qu'il s'agit d'EK, mais le repas (du moins pour de l'économie) est excellent. On sent tout de même l'envie d'EK se démarquer de ses concurrents et d'épater le passager.
A la différence du vol EK76 que j'ai pris en mai dernier, où j'avais pris l'agneau, je choisis cette fois le poulet au curry. Quelle surprise : j'ai préféré le poulet ! L'agneau fut difficile à digérer, et était un petit trop gras à mon goût.
L'entrée : petites pommes de terre et crevette (correcte)/
Le dessert : le gâteau imbibé par une riche sauce caramel.
La traditionnelle « box » que l'on ne présente plus.
Après le repas, distribution de café.
Je tiens à souligner le professionnalisme du cabin crew : au moins 4 ou 5 passages réguliers avec des jus, distribués sans trolley, tout au long du vol.

Je vous mets une photo de l'agneau qui date de mai (vol EK76) :

La cabine est ensuite mise en mode « repos ».
Le ciel étoilé nous éclaire agréablement.

Les fameuses toilettes, sources de grands dérangements pendant ce vol.

La cabine se réveille doucement.

Atterrissage sur DXB.

Arrivée à notre porte.

Marche dans ce gigantesque aéroport qui n'a rien à envier à Roissy (tant du point de vue des structures que de l'accueil par le personnel).

Passage à la douane, visa par les Emiratis (très rapide).
Le seul point noir (et c'est assez surprenant puisque c'est la première fois) : longue attente des bagages.
Sortie de l'aéroport : la chaleur certes mais l'humidité me prend au cou et m'étouffe très rapidement (les nombreux taxis n’arrangent pas la situation).
Le taxi emprunte l'artère de DXB (Sheik Zayed Road) pour se rendre à Al Barsha, mon quartier résidentiel pour les vacances.

Vol retour : DXB-CDG (16 septembre 2014 - EK71 - A380-800)
Petit bonus (je ne peux pas faire de FR pour le vol retour, en raison du sommeil qui a occupé une large place pendant mon vol)
L'aéroport de DXB, et plus particulièrement son duty free, donneraient envie d’acheter tout et n'importe à la personne la plus avare au monde.

Le terminal 3, 100% EK, avec cette prise qui m'impressionne à chaque fois (même au bout de la quatrième fois).
« Tomorrow never stops exploring » : l'exemple d'un Emirat qui a décidé de mobiliser tout ses moyens pour faire de DXB le carrefour du Monde. Mission plus que réussie : un personnel au top et une flotte au summum de l'excellence.
J'aime finir mon séjour à DXB sur cette phrase.

Montée dans l'appareil (je ne refais pas mon discours élogieux sur le personnel et l'oshibori).

L'appareil est récent.

Lors de ce vol : après le décollage (panini poulet) plus un petit-déjeuner complet (j'ai mangé l'omelette, le croissant et les fruits frais).