Avis du vol entre Casablanca et Paris en classe Economique avec Royal Air Maroc

Après un après-midi, un diner d’équipe et une demi-journée de travail non-stop, je dis adieu à ma pause déjeuner quand je vois qu’un chauffeur qui nous amène une collègue et moi à l’aéroport de Casablanca m’attend à 13h alors que je pensais partir à 13h30. Ponctualité irréprochable.
J’aurais juste le temps de payer la nuit et me voilà déjà dans la voiture, nous prendrons l’autoroute de Marrakech à Casablanca, truffée de radars fixes – heureusement que ce n’est pas encore le cas à Tunis ! :)

Il nous faudra presque 3 heures, avec une pause de 10 minutes, pour rejoindre l’aéroport. J’arriverai à 16h30, soit 15 minutes avant l’embarquement.

On est accueilli par les Saudia Girls en partance pour Jeddah.

Et une première inspection, comme à l’aéroport de Tunis.

Mon vol est bien à l’heure, je salue une dernière fois ma collégue qui va faire le vol Casablanca – Douala à 20h30 et je me dirige vers le PAF où… ils me demandent le BP papier, et non la version sur téléphone.

Je cours aux comptoirs Safar flyer (je sais que je n’y ai pas le droit mais ils étaient vides et j’étais un peu pressé par le temps) et mon BP me sera remis comme il se doit.

Le PIF sera très rapide et j’arriverai à 16h50 à l’embarquement – mais il y a trop de monde.

Mon numéro Flying Blue est indiqué sur le e-billet avec mon statut, j’essaierai de négocier un passage au salon en attendant que le gros de l'embarquement se fasse - mais étant donné que je voyage sur un vol AT et pas AF/AZ/SV, on me le refusera gentiment. On ne peut pas réussir à tous les coups hein ;)
Du coup je vais spotter !
Un A340 de Turkish en partance pour Istanbul

Un 777 de Saudia en partance pour Jeddah

Un A320 d’Air Arabia en partance pour Bergamo

Je me décide enfin à me rendre à l’embarquement, qui sera finalement rapide…

… pour finir par attendre 10 bonnes minutes dans ce jet bridge aveugle.
Je m’installe à mon siège, et là, l’impensable se produit.

Un passager normalement assis au 19E s’assoit à côté de moi «en attendant que l’embarquement se termine », mais va finalement rester car un vieillard qui ne comprenait lui-même pas ce qu’il faisait là est assis à sa place.
S’entame alors une conversation choc des cultures, option « je me retiens de te gifler »
« monsieur, il faudrait peut être que vous rejoignez votre siège »
« bah y’a quelqu’un »
*soupir*
« ça vous dérange que je sois là »
« vous êtes sur le siège de quelqu’un qui a éventuellement le siège sur lequel vous êtes assis »
« faut pas penser aux autres monsieur, faut penser à soi, les autres, je m’en fiche »
A ce moment-là, étant partagé entre l’envie de frapper ou celle de dormir, j’abdique, pose mon casque sur mes oreilles et ne piperait mot du vol.
Pitch correct comme le vol de la veille

Un 767 en partance pour Montréal

IFE collectif à tube cathodique. La grande classe

Nous repousserons avec 20 minutes de retard, puis décollage !

Quelques vues aériennes

Le repas sera servi 1 heure après le décollage. On a le choix entre le poisson et le poulet – ayant pris le poulet la veille, j’opte pour le poisson.
J’ouvre le couvercle… et là, fracture de la rétine, y’a un citron avec des légumes. Et des carottes rapées.
Mais je n’ai rien mangé depuis le petit déjeuner, donc je prends sur moi et essaie de me sustenter autant que je peux.

Carottes rapées infectes, plat correct si on laisse de côté le citron (poisson bien cuit)
Test du macaron : le 1er est ok, le 2nd a fait son hara-kiri. De toute façon ils n’étaient pas très bons (le problème d’avoir une amie qui travaille chez Dalloyau…)

Je prendrai un thé pour essayer de me réveiller car je suis vraiment dans le coma – et j’ai prévu de prendre l'apéro avec des amis dés l'atterrissage, avant de rentrer chez moi.
On entame l’approche, l’intensité lumineuse de la cabine est réduite.

Sortie rapide de l’avion, au revoir Royal Air Maroc !