Review of ANA flight from Tokyo to London in First

Bonjour à tous !

Suite et fin de ce routing de novembre, avec comme il se doit, la pièce de résistance servie en dernier. 
Ce vol ainsi que le suivant ont été réservés via M&M pour 111'000 miles et 300CHF de taxes. 

Je quitte de bon matin le Hyatt Regency Yokohama d'où la vue sur le Mont Fuji était flamboyante le soir précédent.

De la gare centrale de Yokohama, je prends un train direct pour HND T1/T2 qui est le terminus de la ligne Keikyu.

En effet depuis la mi-2023 NH a installé quelques vols internationaux depuis son fief du T2, et le NH211 à destination de LHR en fait partie.
Pour tout dire, connaissant le T2 pour y avoir pris quelques vols domestiques, je suis un peu circonspect sur ce que ANA peut proposer dans ce terminal un peu vieillot.

Comme nous sommes au Japon, tout est très bien indiqué depuis la sortie de la gare. Il faut d'abord obliquer à droite, puis monter une belle volée d'escalators que l'on voit en arrière-plan dans la photo qui suit.

Ces escalators mènent au dernier étage du bâtiment où a été aménagée cette nouvelle zone d'enregistrement internationale.

Pour le coup, je suis bluffé car l'ambiance est loin de faire "pièce rapportée" voire "parent pauvre" du T3. C'est aéré et lumineux, moderne et agréable.

Le client Diamond et F n'ont pas été oublié et un espace d'enregistrement leur est dédié.

Pas de photo de l'intéreur de celle-ci car j'ai été immédiatement pris en charge par des employées très aimables. A noter la présence d'un concierge, dont j'ignore encore la fonction exacte en ces lieux.
Ma valise est envoyée sur un tapis affleurant le sol et mes deux BPs jusqu'à GVA me sont remis.

Le contrôle de sécurité est lui aussi dédié.

L'immigration est tout aussi fluide. Cela se passe via des portiques automatiques mais un tampon de sortie est tout de même apposé dans le passeport par la suite.

Vous l'aurez compris, le parcours de la gare jusqu'à cet escalator menant au salon n'aura pas pris très longtemps.

L'entrée est commune aux salons J et F.

Pour le ANA Suite Lounge, c'est à droite que ça se passe. Le décor est sobre.

Le salon est aménagé sur deux étages. Depuis l'accueil l'on arrive sur ce vaste espace.

Un bar est aménagé en son centre.
Le personnel y a un certaine prestance.

Une pochette en cuir m'est immédiatement remise pour la commande d'une boisson. Je commande un "ice latte" alors que deux passagères d'un certain âge carburent au rouge. Il n'est même pas 9h du matin. ^^

J'en profite pour immortaliser les documents de voyage.

Sur le côtés de ce grand espace on trouve des buffets.

L'offre y est logiquement axée sur le petit-déjeuner.

Même si les éléments de base sont toujours présents. ;)

Je continue ma visite avec les WC qui sont immaculées.

Allons guigner se qui se cache à l'étage inférieur.

C'est un espace restaurant. La surface est plus petite qu'à l'étage.

Voici l'éventail des plats disponibles.

La vue sur le tarmac y est agréable.

Après ce tour d'horizon, je remonte à l'étage via l'ascenseur. Je n'irai pas jusqu'à visiter l'espace réservé aux douches.

Je passe ensuite par cet espace repos.

Et ensuite cet espace relax avec des espaces TV individuels.

Dès que l'on s'y installe, un serveur arrive pour demander si l'on a besoin de quelque chose.
Le champagne est amené avec quelques chocolats Godiva.

L'heure tourne et l'embarquement va bientôt commencer. Je quitte donc le salon.

Voici mon destrier.

L'ambiance en porte est encore calme malgré le fait que le vol sera complet. Il faut dire qu'avec les nouvelles cabines, les 777 ANA ne comptent que 212 sièges ce qui doit en faire la configuration la plus premium qui soit sur ce type d'appareil.

Je me positionne en pole position pour pouvoir prendre tranquillement des photos de la cabine.

Nous sommes invités à embarquer après les familles et les personnes ayant besoin d'assistance.

A gauche toute !

Dès cet instant, le service impeccable de ANA se met en marche.

Je suis accompagné jusqu'à mon siège, et c'est la découverte de cette cabine.
Au premier coup d'oeil c'est un sans faute qui se passe de commentaire.

Je suis vraiment bluffé. L'écran est énorme et en 4K.
Sont prédisposés sur le siège : Casque à réduction de bruit active, trousse de confort, pyjama, cardigan, pantoufles.

Les pantoufles sont munies d'un petit chausse-pied aux couleurs d'ANA.

Le casque est fourni par Sony.

Un autre espace de rangement jouxte l'ottoman.

La trousse ainsi que son contenu. Il y a belle lurette que la Rimowa a disparu chez NH.

Un fois assis, la paroi de gauche abrite un rangement pour la fiche de sécurité.

Ainsi qu'un large miroir de coutoisie à son verso.

3 hublots, comme de bien entendu en F.

Ceux-ci sont réglables électriquement et individuellement. Un store vénitien se déploie en premier, avant qu'un rideau occultant prenne le relais.

Sous les hublots, la console comprend la télécommande de l'IFE et les contrôles du siège.

Connectiques diverses et rangements se trouvent plus bas.

Le siège es tellement sophistiqué qu'il est possible d'activer ses mille fonctions via l'IFE.

Lors de mon installation, la CCP et les PNCs sont venue se présenter, et proposer un panier d'aménités d'où je tirerai une brosse à dent et un code pour une connexion wifi illimitée en vol.

Ultime fonctions de ce siège : une penderie intégrée à la porte.

Le verre d'accueil est amené individuellement à chaque passager. Champagne !

Le commandant de bord ainsi que la CCP prendront la parole pour leurs annonces d'usage. 14h30 de vol sont annoncées, cela s'annonce bien !
Les consignes de sécurité sont diffusées et nous repoussons ensuite.

Le roulage est court et nous voici déjà dans les airs.

Le service se met rapidement en place avec, comme ouverture, la distribution d'un oshibori.

La CCP fait office de maître d'hôtel et me proposer le menu ainsi que la carte des vins dans cette élégante pochette en cuir.

On ouvre le bal avec le champagne. Malheureusement le Krug 2004 ne sera pas de la partie aujourd'hui.

Le vins blancs. Le Pouilly-Fuissé1er cru joue aussi l'arlésienne.

Les vins rouges. Devinez quoi ? Le Gevrey-Chamebrtin est aussi resté au sol.

En vin de dessert, un Tokaji remplace le Lafaurie-Peyraguet qui m'avait été servi lors de mon dernier vol en F NH.

Les sakés.

Et les shochus.

D'une manière générale, même si le choix est assez pléthorqiue, je trouve décevant de présenter un carte des vins qui comprend des "ou", car cela génère une certaine déception voire frustration chez le passager.
Passons aux boissons diverses et variées.

Fort heureusement, le Hibiki 21 ans est chargé !

Le sans alcool.

Les thés.

Les cafés ferment le bal.

Pour ce qui est du manger, voici le menu japonais.

Et le menu occidental.

Les "Light dishes anytime" font office de snacks et de seconde prestation.

Mon choix est fait ! Au passage, présentation de la table qui est énorme et d'une stabilité parfaite !

Une coupe de Krug pour entamer les hostilités.

Santé !

Après ces quelqes libations, un besoin se fait sentir. Les WC ne sont pas très spacieux mais proposent brosse à dent, bain de bouche et serviettes en linge éponge.

Le fin du fin étant cette sorte de strapontin qui permet de se changer en posant ses pieds sur une surface propre.

Bien évidemment les lieux sont inspectés par l'équipage après chaque utilisation.

Le service est évidemment à la demande et j'ai demandé à ce que l'on commence de servir à 11h.
La nappe est mise à l'heure dite.

Les amuse-bouche présentent aussi bien sur la table qu'en bouche.

La table est dressée ensuite. J'ai choisi de rester au Krug pour l'entrée.

Mon choix s'est porté sur le saumon est sa gelée de homard.

Avec quelques grammes de cet osciètre belge.

L'entrée est fraîche est gouteuse. 
J'ose une incartade avant le débarrassage pour vérifier la provenance de la vaisselle.

Le repas se poursuit avec la fameuse soupe au maïs ANA, classique parmi les classiques.
Bonne mais pas au point de se relever la nuit. A noter qu'un large choix de pain m'a été proposé à la panière, d'où j'ai sélectionné un ballon aux noix.

Je déguste ce très bon Barolo avant l'arrivée du plat.

Qui accompagnera dignement ce boeuf et sa sauce au vinaigre de sherry.

La viande est rosée à souhait.

C'est en dégustant le plat que quelques turbulences se font sentir. Heureusement sans provoquer de dégât majeur.

L'épisode n'aura duré que 3 ou 4 minutes et je peux maintenant me concenter sur la dégustation du Bordeaux.

Un flacon correct pour accompagner les fromages.

Je continue sur ma lancée avec une bouteille bien connue puisqu'elle apparaît de temps à autre en F LX.

Vin qui fera parfaitement l'affaire pour seconder cet excellent dessert de saison, même si un Sauternes aurait eu plus de panache.

Je termine ce très bon repas avec un expresso, quelques mignardises et bien sûr, en guise de bouquet final, un Hibiki 21 ans.

Quel pied tout de même de bénéficier d'un tel service avec cette vue…

Je lancerai un second film après le repas, juste avant que la nuit tombe car la route du jour est polaire pour éviter le survol de la Russie. Selon les vents elle peut aussi passer par le sud de l'Himalaya.

Je décide de goûter au reste de la cave durant l'entracte. ^^ 

Ne surout pas oublier de s'hydrater en vol.

Alors que je suis absorbé par mon film une PNC accourt vers moi pour m'avertir des aurores boréales qui se manifestent à l'extérieur.
C'était la première fois que j'en voyais et effectivemetn le spectacle est saisissant mais difficilement égalable en photo.
Cela commençait timidement…

… pour terminer en apothéose.

Encore une fois, quel pied de pouvoir assister à un tel spectacle, confortablement installé et une coupe de champagne à la main !

Le show aura duré une bonne demi-heure. Mais tout cela m'a donné faim !
De manière fort étonnante, le champagne accompagne à merveille ce petit en-cas à base de riz et saumon.

Je terminerai mon film tranquillement et en lancerai un troisième.

Goûtons à ce saké ! 
Une tuerie…

A nouveau, un mariage parfait avec les udon.

Le détail qui tue : Ce récipient à poivre japonais aux armes de la compagnie.

Chemin faisant, nous croisons bientôt au large du Groenland.

Pour rester bien éveillé, je commande à nouveau un expresso accompagné de Hibiki.

Le jour se lève à nouveau alors que nous n'avons pas changé de date.

Et le Groenland apparaît dans toute sa splendeur. Son survol a été magnifique.

Tout n'est que glaciers, montagnes et étendues gelées.

Nous quittons la terre ferme pour la banquise.

Une bien belle route que celle-ci !

J'ai encore les pensées qui vagabondent dans les neiges du Groeland lorsqu'une PNC vient me demander si je désire encore manger quelque chose : Il nous reste deux heures de vol.

Commençons par goûter à ce très bon Shiraz.

J'avoue avoir choisi le burger pour le fun, mais si j'en ai l'occasion je ne réitéterai pas l'occasion même si il se laissait manger.

Je termine ce repas léger avec quelques chocolat et un sencha.

Tout d'un coup je me rends compte que je ne suis pas encore allé me dégourdir les jambes pour découvrir les autres cabines… oups !
C'est parti pour une visite au pas de charge.

Voici la Y qui a abandonné sa configuration 2-4-3 pour un plus classique 3-4-3. Les sièges semblent bien étroits….

La J présente très bien avec de larges sièges agencés de face et de dos.

L'annonce de la descente sur LHR ne tarde pas à venir. Le vol se termine par un panorama aérien de la capitale.

Atterrissage ferme et arrivée au parking sous la pluie.

La prise de congé de l'équipage sera extrêmement chaleureuse, et me voici déjà à arpenter les souterrains du T2 pour ensuite passer le contrôle de sécurité du circuit de correspondance.
Chemin que je ferai ensuite à l'envers pour aller chercher une bonne douche au salon AC.