Avis du vol entre Istanbul et Brussels en classe Affaires avec Turkish Airlines

Suite et fin de ces petites vacances de fin d'année 2010 à Dubai, avec le dernier tronçon, celui qui doit me ramener du hub que j'ai choisi vers ma zone de résidence, en espérant cette fois que le trajet en train entre BRU et Luxembourg soit plus tranquille qu'à l'aller… Mais là aussi, il va encore y avoir un couac :-( [Merci encore à TK d'avoir exaucé mon vœu très cher de desservir LUX en direct ;-)
1. Contexte et Routing
Voir:
http://flight-report.com/fr/report-10555.html
Rappel:
- BRU-IST (TK, 738 remplacé par 321, Affaires - D):http://flight-report.com/fr/report-10555.html
- IST-DXB (TK, 332 Bmi, Affaires - D): http://flight-report.com/fr/report-10565.html
- DXB-IST (TK, 332 Bmi, Affaires - D): http://flight-report.com/fr/report-11645.html
- IST-BRU (TK, 738 remplacé par 321, Affaires - D): [C'EST MAINTENANT]
2. Au sol - Transit à IST
Transit assez fluide, même si l'escalator reliant le niveau Arrivées au niveau Départs, mais une fois parvenu à ce dernier niveau, l'ambiance est étonnement calme, après tout, on est encore un 1er Janvier en fin de matinée.
Direction le CIP Lounge bien connu et reporté ici… sauf qu'il s'agît de sa version antérieure, disparue avec la grande rénovation intervenue à la fin du Printemps 2011…
Et comme celui-ci était quasiment désert, il eût été sacrilège de ne point en profiter pour prendre quelques vues, d'autant que l'idée de son réaménagement était dans l'air.
Certaine sections tiennent davantage de la salle de conférence diplomatique que du Lounge d'aéroport:

Petite zone de consommation, vide elle aussi:

Il a fallu que je bouge dans la grande salle de consommation (pour ne pas dire la cantine) pour que je trouve du monde installé, car j'étais absolument tout seul dans les autres sections:

Sélection assez copieuse, vu que le succulent petit-déjeuner de Do&Co en vol est déjà un peu loin, et que le repas sur le vol suivant ne viendra que dans 4h environ:

Pause gourmande suivie d'une bonne heure de sieste dans l'ancienne salle de relaxation, aux fauteuils d'un autre âge, et où je me trouvais une fois de plus tout seul. Davantage VIP Terminal que CIP Lounge ;-))
En début d'après-midi, le terminal se remplit un peu plus et semble ainsi revenir à la vie. Il est temps pour moi d'embarquer, au (très grand large), avec des paxbus dont la gestion aura été chaotique. Le passage des PIF à la porte aura été lui aussi bordélique et fastidieux. C'est la que je fis un autre vœu: une centralisation des PIF et bien avant les portes. Finalement, TAV et TK m'ont exaucé il y a 2 ans déjà, mais l'expérience est-elle devenue plus fluide en transit?
Autre source de griefs, l'annonce de l'embarquement très anticipée par rapport à l'heure réelle de son ouverture, et qui gâche quelque peu l'avantage du Lounge.
3. En vol
Embarquement en plusieurs vagues, gênant pour le service de bienvenue en Business, mais les PNC ont malgré tout réussi à bien faire le boulot, chapeau!.
Distribution de presse et serviettes chaudes, et plusieurs services de boisson sont organisés pour faire publier cet embarquement pesant:

Vue sur du métal local concurrent:

Départ à l'heure malgré tout, et vue sur le 332 de Bmi loué à TK et qui m'a ramené de Dubai:

Le roulage est très très lent, vu qu'il y a pléthore de vols en partance vers l('Europe dans cette tranche horaire. Post-décollage, cap plein Nord vers la Mer Noire, avant de virer franchement vers l'Ouest, comme c'est souvent le cas au départ de IST vers l'Europe.
La Bulgarie est très vite atteinte, et dès cet instant, retrouvailles avec l'Europe prise dans les neiges:

15min après le décollage, les menus sont distribués:

Et le joli plateau arrive 10min après:

Côtes d'agneau, délicieuses:

Service quasi-continu en eau, vin et pain chaud tout au long du repas. le personnel chôme d'autant moins que l'avion est bien plein (mais j'ai la chance d'avoir le bloc 1A-1B-1C pour moi tout seul ;-)
Café et dessert:

Et quelques temps plus tard, nouveau café, avec un petit Amaretto (un très bon point pour TK, car ce digestif est rarement disponible chez les transporteurs européens, et encore moins hors LC):

Le ciel s'est couvert une fois Belgrade dépassée, dur dur de tourner le dos à ses petites vacances ensoleillées… D'autant que volant vers l'Ouest un milieu d'après-midi en plein Hiver, la nuit se rapproche bien vite.
Descente annoncée à la hauteur de Liège, l'atterrissage est rapide à venir, avec 10min d'avance, et la nuit s'installe déjà sur le tarmac de BRU. Fin des vacances au soleil, pendant lesquelles le rude Hiver 2010-2011 ne semble pas avoir faibli.

Cousin proche-oriental. Là aussi, une vue qui fait partie de l'Histoire, vu que RJ a fermé sa ligne AMM-BRU quelques mois plus tard…

4. A l'arrivée - BRU la galère
Débarquement rapide, mais je serai le dernier à recevoir mon bagage de soute, malgré les étiquettes prioritaire. C'est hélas souvent le cas avec Swissport à BRU. Entre le moment où j'ai quitté l'avion et où la malheureuse valise aura enfin débarqué sur le tapis, 50min se seront écoulées :-(
Je n'étais toutefois pas au bout de mes peines, car une fois arrivé en zone publique côté gare, je découvre que la liaison Bruxelles-BRU est suspendue pour la journée jusqu'à nouvel ordre, et sans service d'autocar de substitution. Renseignements pris ultérieurement, il y a eu quelques incidents de paiement entre SNCB et PPP Diabolo. Incidents qui m'ont donné une bonne dose de sueurs froides quelques mois plus tard, mais ce sera pour un autre FR.
Pas d'autre choix que de prendre le Bus pour Schuman, et comme on était jour férié, c'est un bus non-express, mettant près de 1h… Épuisé, j'aurais quand-même la chance de me faire recueillir par des amis, pour la nuit et pour un mini-réveillon à Bruxelles ;-)