Nouvelle étape de ces courtes vacances, dont le but est de m'aventurer un maximum au travers de la Roumanie et de ses plus beaux trésors.
1. Contexte et itinéraire
Voir:
1. link
2. link
Rappel:
- Vol ASL Airlines (OUD) BOD=>SXB, Boeing 737-300 (QC), Economique: link
+ Visite de Phalsbourg
+ Aperçu de l'ancien môle d'escale du Verdon
+ Bordeaux, capitale tragique de la France en détresse
+ Visite de Jarnac, sur les traces de François Mitterrand:
- Vol Blue Air, BOD=>OTP, Boeing 737-400, Economique: link
+ Aperçu des grands classiques du Bucarest Socialiste
+ Aperçu du Métro de Bucarest
+ Visite de la Villa du Printemps, résidence de Nicolae et Elena Ceaușescu et de leurs 3 enfants
+ Visite de la Maison du Peuple, oeuvre à la gloire de la Roumanie de Nicolae et Elena Ceaușescu
+ Visite de la caserne où eut lieu le "procès" de Nicolae et Elena Ceaușescu puis leur exécution
- Vol Tarom, OTP=>SCV, ATR-42.500, Economique:link
+ Visite de Suceava
+ Aperçu de l'Hôtel Continental Suceava
+ Aperçu de Suceava
+ Excursion au fil des plus beaux monastères de la Bucovine
+ Trajet en train Suceava=>>Iași
- Vol Tarom, IAS=>CLJ, ATR-42.500, Economique: MAINTENANT
Pour ce petit périple à travers la Roumanie, je voulais absolument prendre un vol intérieur transversal une petite première sur FR, dans la mesure où seuls des vols de/vers OTP ont été reportés jusqu'ici sur FR à titre de vols intérieurs roumains.
Pour mémoire, le trafic intérieur transversal roumain se limite à ceci
Tarom:
- Iași-Cluj
- Iași-Timișoara
- Cluj-Timișoara
- Constanța-Satu Mare (saisonnier)
Blue Air:
- Constanța-Cluj (saisonnier)
- Constanta-Timișoara (saisonnier)
IAS-CLJ est donc une des 3 seules lignes aériennes transversales roumaines tournant à longueur d'année, reliant la 2ème et la 3ème métropole de la Roumanie. Une ligne qui n'est exploitée qu'à raison de 3 AR hebdomadaires seulement.
Des vols transversaux peu nombreux, mais qui répondent à un réel besoin, dans un pays qui fait pas loin de 700 km d'Ouest en Est et 480km du Nord au Sud, et dont les transports terrestres sont encore bien lents, tributaires d'infrastructures encore souvent obsolètes et d'un relief tourmenté en zone carpatique.
2. Aperçu de Iași
Comme toute grande ville Roumaine, Iași comporte sa Place de l'Union ( Piața Unirii):
Sur le toit des immeuble côté Sud de la place, on aperçoit ces rappels du rôle joué par la ville dans le processus de création du premier Etat Roumain moderne, constitué par l'Union de la Moldavie et de la Valachie (1862), et dont Iași fut la première capitale:
"Iași capitale de la Renaissance Nationale":
"Iași, capitale qui unit":
A proximité, on note aussi une allusion à la période 1916-1918, pendant laquelle Iași fut capitale de la Roumanie en guerre, Bucarest étant alors occupée par les forces Allemandes, Austro-Hongroises, Ottomanes et Bulgares:
Derrière Piața Unirii, on tombe très vite sur la Place de l'Indépendance (Piața Independenței):
Cette place comporte en son centre un Monument à l'Indépendance, dont la construction date de la fin des Années 1970, et découle directement de la volonté de Nicolae et Elena Ceaușescu de mener la République Socialiste de Roumanie vers le National-Communisme:
En bas du monument, une citation de Mihai Eminescu a été reprise: "L'Indépendance est la somme de nos vies historiques":
Depuis Piața Unirii s'étire le Boulevard Etienne le Grand et Saint (Bulevardul Ștefan cel Mare și Sfânt), principale artère du centre-ville:
La partie Nord de cette artère voit passer un fort trafic routier, et est bordée de constructions très fonctionnelles:
La partie Sud, elle, est piétonne et tracée au milieu de bâtiments anciens:
Cathédrale Métropolite:
Hôtel de Ville:
Banque Nationale de Roumanie:
Monastère des Trois Saint-Hiérarques:
Ecole primaire Georghe Asachi:
Bâtiment de style fonctionnel socialiste, hébergeant les autorités du Département de Iași
Au-delà de cette grande artère, on tombe sur le Palais de la Culture, de style néo-gothique, construit il y a 1 siècle, et icône de la ville:
A côté, on remarque ce qui était une institution classique de l'autre côté du Rideau de Fer, le Théâtre des Enfants:
Hôtel Moldova, un des deux plus prestigieux de la ville du temps de la RSR:
Au-delà de cette zone, un périmètre qui contraste très fort avec ce qui précède, avec galeries commerciales, supermarché Auchan et restaurants branchés en terrasse:
3. Hotel Unirea à Iași
L'hôtel a certes été rénové, mais il a conservé une bonne partie de son cachet originel, surtout à la réception…
… et dans la salle de restauration:
Cachet moins marqué dans les étages:
Ma chambre, bien confortable:
4. Au sol - IAS
Après un peu moins de 24h sur place, il est déjà temps de quitter la Moldavie Roumaine pour le cœur de la Transylvanie.
IAS est situé sur un plateau au pied duquel la ville est construite. Le trajet en taxi est donc court, mais comporte un petit intermède forestier qui donne à ce trajet un petit goût d'excursion:
Avant de vous présenter les 3 terminaux, un peu de zieutage s'impose, là où débouche la route d'accès après son parcours forestier. Il y a du Wizzair et du Blue Air en demi-tour:
0B 6807 pour BCN:
Celui va soit sur LCA soit sur TRV:
Terminal 3, construit récemment, et affecté aux vols internationaux, et où Wizzair et Blue Air sont majoritaires:
Intérieurs modernes, côté comptoirs d'enregistrement…
…et zone d'arrivée bondée de personnes en attente:
A l'opposé, le Terminal 1, qui sert en fait de zone Arrivées pour les vols domestiques:
A proximité immédiate, un encart publicitaire en forme de carte des destinations desservies depuis IAS, 4ème aéroport de Roumanie:
Entre le T1 et le T3, on trouve très logiquement le Terminal 2, affecté aux départs domestiques (OTP, CLJ, TSR), et d'où part bien évidemment mon vol:
Zone d'enregistrement. La formalité sera très rapidement accomplie:
Autre bout de la (petite) zone publique:
Passage du PIF très rapide aussi, et attente dans cette petite salle d'embarquement, qui n'a qu'une seule porte. Vraiment un terminal miniature:
Depuis la porte, on peut voir un peu de trafic malgré tout, avec le RO 705 qui arrive de OTP:
Le même appareil repart sur OTP avec le RO 706:
Et là grosse surprise: l'appareil fait sa repousse tout seul!!!! Les ATR sont-ils équipés d'une "marche arrière"???
Wizzair n'est pas en reste, avec l'arrivée du W6 3652 venant de LTN, en roulage…
… puis en parking:
En roulage, ce vol en a croisé un autre, en partance pour BGY ou EIN:
Embarquement en faux contact, sans surprise vu le type d'appareil utilisé, ce qui permet de jeter un œil sur le T1 côté tarmac:
Vue de l'oiseau qui va m'amener au cœur des Carpates roumaines:
5. A bord
On retrouve la cabine vieillotte des ATR-42.500 de Tarom
Plafonnier d'époque:
Consignes techniques et sécuritaires EN-RO:
.
Carte de sécurité EN-RO:
Magazine de Bord de Tarom:
Le Centenaire de la Grande Roumanie est dans le mot du Président:
Tarom va donc voler prochainement vers l'Ukraine (ODS) et la Géorgie (TBS):
Carte du réseau international, et on voit bien à quel point RO a subi le contre-coup de la transition économique douloureuse que la Roumanie a enduré dans les années 1990, avec la disparition de tous ses vols long-courrier vers les USA, le Canada, la Chine, et le Sud-Est Asiatique
Vols internationaux desservant Bucarest:
Vols internationaux desservant la Province Roumaine:
Vols intérieurs:
Réseau long-courrier "par procuration":
Les partages de code sont soigneusement répertoriés:
Bref, là encore Tarom nous fait de l'aviation "à l'ancienne", avec plusieurs cartes plutôt que le gribouillis type KLM^^^^
Aperçu de la flotte:
Repousse à l'heure, avec vue sur du Wizzair, encore et toujours^^^^
Morceau de tarmac désaffecté, faits de dalles de béton de plus en plus disjointes, un grand classique de l'ancien Bloc de l'Est:
Le long des pistes, c'est aussi la saison des foins, ce qui permet de limiter un peu la présence d'animaux dans ce périmètre:
Décollage de IAS à 14h42, soit avec 13min d'avance sur l'horaire. Quand tous les passagers sont bien à l'heure et qu'il y a un créneau, pourquoi se priver de la possibilité de partir plus tôt? ^^^
On va rapidement et très brièvement longer la ville par le Nord:
La montée reprend de plus belle, mais le vol ne va pas se faire à un altitude très élevée, même pour un ATR:
Centrale de chauffage de Holboca, en cours de modernisation à grands frais grâce à l'UE (et à ses contributeurs nets^^^)
On vire ensuite vers le Nord puis le l'Ouest:
12min après avoir décollé de IAS, on survole encore les collines de l'Est de la Moldavie Roumaine:
1min plus tard, la prestation est servie. Toujours ce sandwich très frais (et avec baguette française, et non pas du pain de mie en triangle Anglois) avec lequel le jus de tomate se marie à merveille:
1min plus tard encore, passage au dessus du Siret, à la hauteur de Pașcani:
On pénètre ensuite dans la Roumanie Carpatique à la hauteur de Târgu Neamț. Survol du Parc National Călimani, avec un bref aperçu du Lac de Colibiţa:
La descente se poursuit avec le survol assez rapproché du Lac de Taga:
Mais même à quelques petites minutes de l'atterrissage à CLJ, cette partie-là de la Roumanie semble bien vide:
Ce n'est qu'à quelques kilomètres de CLJ que le paysage devient plus urbanisé:
L'atterrissage est imminent, mais il y a encore le temps de donner un coup d’œil vers les lacs de Câmpeneşti:
Survol des faubourgs Est de Cluj-Napoca:
Atterrissage à CLJ à 15h30, soit 48min après le décollage, et avec 55min d'avance sur l'horaire:
Au court de ce très bref roulage, on remarque cet ATR-72 202QC (EC-KIZ) de Swiftair, bien loin de sa base madrilène (2 300 km):
Le terminal, moderne, est aussi en vue:
La tondeuse va se garer tout près, sans surprise. Serait-ce du faux contact?
Aperçu de l'itinéraire emprunté:
6. A l'arrivée - IAS
Débarquement rapide, qui laisse à peine le temps de faire quelques vues.
Faux contact? Que nenni, car il y a un court trajet en bus aéroportuaire jusqu'au terminal.
Aperçu de l'ancien terminal désormais désaffecté:
Dernière vue de la bestiole qui a fait le saut des confins de la Moldavie Roumaine et de la Moldavie ex-Soviétique jusqu'au cœur de la Transylvanie:
Bagages rapidement livrés, et me voilà en zone publique, où j'en profite profite pour fixer rapidement la zone Arrivées…
… et ce qui tient lieu de délimitation entre cette zone et celle des Départs ;-)
Trajet d'un petit quart d'heure en taxi jusqu'à mon hôtel, à la fois très central et néanmoins un peu isolé ;-)
7. Hotel Belvédère
Situé sur une colline boisée, donnant sur le centre historique de la ville:
L'hôtel domine la ville:
Le hall ressemble fort à une station de métro construite en Union Soviétique au début ou au milieu des Années 1970, que ce soit sont ambiance de marbre…
… ou ses lustres ;-)
Cette "cascade de bulbes" se retrouve aussi très souvent dans nombre de stations de métro construites en ex-URSS ;-)
Depuis le haut de la colline où est situé l'hôtel, on peut profiter d'une vue unique sur la ville, véritable invitation à y descendre et à y flâner:
8. Aperçu de Cluj-Napoca
La ville comporte un centre historique assez étendu, et dans le plus pur style austro-hongrois, toujours très soigné:
Le centre s'articule tout logiquement là aussi autour de la Place de l'Union ( Piața Unirii):
Université Babeș-Bolyai:
Université Technique:
Hôtel de Ville:
Si ce n'était pour la langue roumaine, on se croirait dans un pays étranger à celui de Iași et Suceava, mais aussi de Bucarest. Et encore, la langue roumaine, toute officielle qu'elle soit, côtoie à Cluj une forte minorité magyarophone, qui fût un moment à couteaux tirés avec la municipalité.
9. Trajet en train Cluj-Napoca =>> Sighișoara
Depuis Cluj, guère d'autre choix que de prendre le train, pas très rapide, mais plus confortable que les bus qui doivent emprunter des routes très sinueuses.
La gare est là aussi dans un style plus viennois qu'oriental:
Le Hall est plutôt sobre:
Mon train, qui relie Satu Mare, tout au Nord-Ouest du pays, à Bucarest, bien au Sud-Est du pays, quitte lentement la ville, avant de s'élever tout aussi lentement sur un bloc de collines qui la bordent au Sud. Un trajet tellement lent (30-40kmh) que je finis par céder à la tentation d'aller observer le panorama depuis l'arrière du train ;-)
Après une demi-heure de trajet bien lent, on sembler enfin toucher au point culminant:
Joli panorama, mais bien vide. Là aussi, un petit goût de Far West européen ;-)
Passage de plusieurs tunnels fort anciens, dans le plus pur style des anciens chemins de fers impériaux Austro-hongrois:
Et la descente, à peine moins lente (50km/h), commence enfin^^^
La végétation qui envahit non seulement les abords immédiats des voies, mais aussi l'entre-voie, donne un côté écolo à cette infrastructure bien fatiguée, qui n'a que peu évolué depuis sa construction sous l'Empereur François-Joseph…
Le tracé est tellement sinueux que l'on devine aisément ce qui précède…
… ou ce qui suit:
Même une fois parvenu à une altitude sensiblement plus basse, le paysage reste bien vide, et pourrait fort bien se prêter au tournage de la Petite Maison dans la Prairie ;-)
On ne tangente que quelques rares villages, qui tiennent davantage du hameau:
Au bout de 50km et 1h de trajet, on retrouve la plaine, et un peu de civilisation, avec Câmpia Turzii, 1er arrêt desservi depuis le départ de Cluj:
Au-delà, le parcours se poursuit cap plein sud, entre plaine, petites collines…
… et villages:
Le train marque quelques arrêts rapprochés, desservant des villes moyennes, comme à Aiud. Mais en Transylvanie, les minorités magyarophones mais aussi germanophones impriment leur marque. Aiud en Roumain, Nagenyed en Hongrois, et en Allemand… Strassburg am Mieresch ;-)
Mais une fois Teiuș dépassé, on va enfin se raccorder sur la grande ligne Ouest-Est (Budapest) Curtici - Arad - Deva - Alba Julia - Sighișoara - Brașov - Ploiești - Bucarest, artère reliant donc Bucarest à l'Europe Occidentale. Le raccordement est configuré en triangle, afin de pouvoir relier Cluj tant vers l'Ouest que le Sud-Est, et on note le fort contraste entre l'une et l'autre de chacune des 2 voies partant du "sommet":
Sur la voie permettant de relier Cluj au Sud-Est, il dégage là aussi une impression fort écolo, et également d'être un peu au bout du monde., sur une voie bien défoncée, où la vitesse doit plafonner à 15 km/h environ:
Mais au terme de cette laborieuse transition, on tombe enfin sur la Grande Ligne Ouest-Est,:
Et là c'est changement de Monde: ce tronçon jusqu'à Sighișoara est en réfection intégrale depuis près de 3 ans, et les travaux touchent à leur fin. D'un coup l'impression de rouler en pays occidental^^^
Mais voilà, c'était trop beau. Qui dit travaux dit intervention en temps réel sur l’infrastructure. Et pour cause de câble de signalisation accidentellement sectionné pendant la mise en place de la nouvelle signalisation le train se retrouve immobilisé près de 1h en gare de Valea Lungă, sans pouvoir redémarrer, les signaux étant de fait HS:
Résultat: près de 1h d'immobilisation, et un redémarrage en marche à vue (c.a.d. signaux éteints) à 10km/h sur une dizaine de kilomètres et un retard de 1h30 en cumulé.
Le parcours se fait en vallée, non sans une impression de grands espaces…
…ponctués de quelques villages:
A l'approche de Copșa Mică, gros contraste en vue. Côté Nord des voies, on note en effet les anciens hauts-fourneaux [Sometra, parmi les plus polluants de Roumanie et désormais éteints…
… tandis que que côté Sud, une ferme solaire a vu le jour:
Voyez plutôt ;-)
Le voyage se poursuit, la plupart du temps sur l'ancien tracé remis complètement à niveau…
…et parfois entre de nouvelles parois anti-bruit qui donnent un petit goût d'Allemagne ou de Suisse au paysage urbain traversé:
Mais ponctuellement, c'est un tracé totalement nouveau qui a été construit ex nihilo, comme à l’approche de Sighișoara, où le tracé ancien, sinueux, vient d'être abandonné…
… au profit d'un raccourci mêlant tunnels…
… et ponts:
Au bout de 5h10 de voyage (au lieu de 3h40 à l'horaire), Sighișoara est enfin en vue, pas trop tôt ^^^
10. Visite de Sighișoara
Partie basse de la vieille ville, déjà bien colorée:
La citadelle domine le tout, très logiquement:
La partie basse de la vieille ville s'articule autour de la place Hermann Oberth:
A l'entrée de la ville haute, impossible d'occulter la Tour-horloge, icône de la ville:
Bourreau et tambourineur, accompagnés de 7 figurines tournantes (1 pour chaque jour de la semaine):
Place de la Citadelle (Piața Cetății), point central de la ville haute:
Hôtel de Ville:
Eglise du Monastère, de style gothique, construite comme lieu catholique pour les colons germanophones, mais devenue luthérienne lors de la Réforme:
.
La ville comporte toujours une importante minorité germanophone malgré les persécutions organisées dans les Années 1980 par le couple Ceaușescu sous le vocable de Systématisation (destruction de villages germanophones et magyarophones et relogement forcs dans immeubles ruraux sans confort). En témoignent ce centre biculturel…
… et le siège de ce parti politique germanophone, en face la Tour-Horloge:
Aperçu de la ville basse depuis le début de la ville haute:
Vues plus lointaines, en direction de la partie moderne de la ville basse:
Tout en haut de la ville haute, se dresse l'Eglise sur la Colline, elle aussi gothique et à l'origine catholique mais consacrée au culte luthérien depuis la Réforme:
Cimetière Allemand à proximité, "aux héros morts":
On pourrait croire ainsi que l'image de carte postale de cette bien jolie ville se limite à ça…
… mais il n'en est rien, car c'est pour une toute attraction que viennent la plupart de ses visiteurs: la maison du Seigneur Vlad Dracul dit l'Empaleur, qui serait aussi la maison natale de son fils, un certain Vlad Tepes:
Le seigneur des lieux est à l'honneur à l'intérieur:
Reconstitution quelque peu douteuse, et qui a des airs de lupanar^^^
Le prochain FR sera le dernier de cette série roumaine, et promet quelques belles découvertes ;-)
Merci Philippe pour ce FR et ses multiples bonus :)
Merci Kevin pour le com' et au plaisir de te revoir très bientôt ;-)
Merci Philippe pour le partage et ces bonus hyper complets, comme d'habitude !
Attention sur les deux premières photos dans l'aérogare où les visages des passagers doivent être masqués s'ils sont reconnaissables.
La prestation Tarom sur vol intérieur est plus que correcte, le sandwich a l'air très appétissant.
A bientôt !
Merci Stefan pour le commentaire et la surveillance des visages^^^
Dois-je flouter un visage de profil?
Sublimes boni et un FR intéressant avec une arrivée en avance à faire pâlir d'envie tout passager!
Merci
Merci pour le com' ;-)
Une telle ponctualité ne se refuse pas, et à quoi bon traîner au départ s'il y a un créneau de libre et que tout le monde est déjà là? Ça fait presque transport privatif.
Qu'il est loin le temps ou l'on croisait à DMK les A310 de Tarom à côté de ceux d'AOM !
Une prestation fort honnête pour un vol intérieur, le sandwich est appétissant.
Si la ligne emprunter à marche lente est en effet vintage, on remarque qu'elle est écologique puisque électrifiée
Ah, je rêve de visiter la maison de Vlad L'empaleur Compte de Dracul, cette petite bourgade est très jolie et vaux le déplacement, qui se mérite...
Merci Philippe pour ce récit et ses boni, toujours très détaillés.
Merci Hervé pour le com':-)
Tarom n' plus de ligne long-courrier, hormis DXB en Hiver, mais ses A310 auront été exploité jusque début 2017 il me semble (il y a même un MAD-OTP reporté ici si je me souviens bien). En tous cas, cette compagnie fait honte à la plupart de ses voisines est-européennes qui sont passée en BoB en Classe Economique :-(
La lenteur des transports terrestres est telle qu'il est impossible de combiner Cluj et Sighisoara en un weekend.
Merci de ton récit avec uen offre complète pour un vol domestique court et un vol sympthique meme si la cabine n'est plus toute jeune.
Superbe ville que Sighișoara dan suen région qui semble vraiment meriter le détour
Merci Christophe ;-)
RO fait dans l'aviation à l'ancienne, mais c'est avec tous les côtés positifs qui vont avec: tarifs avec bagages, agences en ville, restauration très correcte en classe économique, vrai magazine de bord... Espérons que RO ne prenne pas le chemin de JU :-(
A Sighisoara, le prix des hôtel reste très correct, à la différence de Bran (Cf. FR SBZ=>BSL).
Merci pour ce FR qui fait bien envie d‘un petit tour en Roumanie. Concernant les ATR faisant marche en arrière: C‘est vrai que c‘est un manœuvre peu commun dans le monde aéronautique, mais jadis très commun à Munich quand les ATR d’Air Dolomiti partaient un après l‘autre pour Florence, Ancone, Venise, Trieste, Gênes etc. Le spectacle était impressionnant.
Merci pour le com'
Cette "marche arrière" sur les ATR est un atout méconnu, surtout sur les petites plateformes peu ou pas équipées.
Ne vous privez pas d'aller en Roumanie, c'est un pays très intéressant et attachant, avec une très grande diversité de villes et régions. Un siècle après la proclamation de la Grande Roumanie, on sent encore nettement les lignes de fracture entre Empire Austro-Hongfrois et zone anciennement ottomane passée sous influence russe
Merci pour ce FR et ses bonus (comme Hervé : la maison de Vlad Dracul est à voir)
Une prestation qualitative pour un vol intérieur.
A bientôt
Merci Valérie pour le com'
La prestation fait honte à nombre de legacies européenne, de l'Est, mais aussi de l'Ouest.
La Maison de Vlad Dracul est intéressante, mais ça fait un peu trop commercial à mon goût (Bran étant encore pire de ce côté-là).
Merci pour ton FR avec ces bonus passionnant!
J'étais de l'autre côté de la frontière, côté Moldavie ex-soviet (pas la Transnistrie non plus^^) en AT4 de RO depuis OTP et EM120 de 9U au retour de KIV, mais Iasi était la grande ville côté roumain pour le commerce transfrontalier. Merci de me l'avoir faite découvrir.
Vol très sympathique en AT4 avec une prestation tout à fait honorable de la part de RO.
A bientôt!
Merci pour le com ;-)
Iasi n'a pas un charme fou, mais reste une destination intéressante, de par l'ambiance assez soviétique qui s'en dégage, influence sans doute de l'Etat Moldave voisin. Une ville appelée à être mieux connue à l'ouest même si la Moldavie roumaine reste encore bien pauvre.
Dommage que RO n'exploite pas ce vol IAS-CLJ de manière quotidienne.
Le sol jaune de l’aéroport pique un peu les yeux.
Le réseau intérieur est interessant, le sud est totalement délaissé.
Franchement pas mal comme encas.
On bat des records de ponctualité ici!
Merci pour ce Fr et le bonus!
Merci Moritz pour le com'
Tarom ne délaisse pas tant que ça le Sud du Pays, vu il y a Bucarest ;-)
Constanta mériterait une desserte plus fournie, mais Blue Air est déjà assez implantée à CND avec pas mal de vols saisonniers. Pour le reste, il faut aller à Bucarest, mais il se trouve que le trajet en train dure 2h seulement, sur la ligne la plus performante de Roumanie (160 km/h).
Reste Craiova, mais il s'agît d'une ville pauvre, dont la main d'oeuvre excédentaire s'exporte largement vers l'Ouest, grâce à Wizzair qui est très implantée à CRA
Merci Philippe pour ce nouveau report très fouillé et riche.
On en apprend beaucoup et cela donnerait presqu'envie de s'y expatrier, enfin presque.
Merci Quentin, c’est toujours un plaisir de t'apprendre quelque chose;-)
Pas de regret entre Vosges et Roumanie?^^
Merci Philippe pour ce très bon FR bien détaillé,
La Roumanie reste très marqué par l'époque de Ceaușescu. Mais je trouve ce pays magique, et il regorge de paysages magnifiques.
Le terminal à IAS reste marquée par le design d'il y a quelques années, à l'image de CLJ d'ailleurs.
Bon vol en tondeuse avec un catering correct (j'avais bénéficié de la même chose sur CLJ-OTP).
Bonne journée à toi et à bientôt
Merci Benoît ;-)
Je partage tout à fait ton avis sur la Roumanie: ce pays a beaucoup à offrir et à découvrir. Et quand on a fait la Moldavie, impossible de se tenir trop longtemps à l'écart de la Roumanie^^^
Dommage que ces liaisons transversales ne soient pas plus développées: vu la lenteur des transports terrestres, il y a sans doute un marché à mieux exploiter.
Merci Philippe pour ce FR et le reportage qui l'accompagne sur une région peu connue.
Le vol est sans histoire et plutôt bien pour une liaison intérieure, je ne sais pas si inverser le pas de l’hélice pour reculer est conforme au manuel de vol?!
Beaux chapitres touristiques, historiques, ferroviaires et nature très complets et très détaillés.
A bientôt.
Merci Sylvestre, heeeuuuuu Michel ;-)
Il faut croire que les ATR ont bel et bien une marche arrière selon le commentaire de Rheintalflug, on en apprend décidément tous les jours^^^
Voyager en Roumanie est une expérience, mais en terme de confort, on est souvent très en dessous de CX en F^^^
Un avion qui recule seul, c'est une première. Une exclusivité des tondeuses à gazon?
Baguette à la française, au moins un authentique vestige de la culture française en Roumanie.
Je constate que le sang humain permet effectivement de garder des traits jeunes (LOL)
Merci Philippe
Merci Bernard ;-)
La marche arrière, pour autant que je sache, reste une exclusivité ATR, mais je peux me tromper aussi.
La Roumanie reste un pays très francophile.